Un héros sans nom

N'oublie jamais
Qui tu es
Et n'oublie jamais ces rimes
Toi le héros éponyme

Tu auras beau tourner les pages noircies de tes bontés
Tu auras beau te taire et marcher
Tu auras beau tous les aimer
Tu auras beau tout sacrifier

Tu auras beau leur offrir le cristal de tes yeux
Le cristal de tes yeux si précieux
Le cristal de tes larmes bleues
Et tous les présents de tes Dieux

Tu auras beau corps et âme souffrir
Sentir
Que la colère monte et sourire
Puisqu'il le faut et puis mourir

Tu auras beau laisser faire
Refouler ta colère
Les laisser meurtrir tes nerfs
Et pourtant sauver leurs frères

Tu seras un héros sans nom
Un oublié des populations
Un sans monument de marbre long
Malgré tes bonnes actions

Tu marcheras sans baisser ta face au vent
Tu les verras te détester en oubliant
Qu'ils te doivent leur vie et leurs enfants
Qui te bannissent en rigolant

Tu ne pleureras pas tes années
Même seul dans le silence et l'obscurité
Tu leur as tout donné
Ils te laissent sans te remercier

Tu auras beau les avoir sauvés
Toi le héros éponyme
Tu auras beau t'être tué à les aimer
Tes vers foisonnants et tes rimes

Tous qui te dégoûtent à rire
Quand toi tu as laissé noircir
Tes mains adorées
Par les dettes qu'ils auraient dû payer

Tu les laisseras oublier maintenant
Le mal qu'ils ont fait
En te tuant
Et tu les laisseras vivre comme si rien n'avait été

Toi le héros éponyme
Car il faut bien qu'ils vivent
Ceux qui ne savent rien de l'autre rive
Eux les héros à leur cœur anonymes

Toi n'oublie jamais
Qui tu es
Et n'oublie jamais ces rimes
Toi le héros éponyme

Salut Gautier
je pense ce texte moins abouti que le dernier que j'ai lu de toi
ya du bon ya du moins bon, à mon avis

déjà, il y a un problème de taille

entre le titre.... un héros sans nom et la répétition de ...toi le héros éponyme !!!

je suis largué quant à ton intention !!!
Veux-tu faire allusion à un héros précis... en écrivant éponyme...

tu veux sûrement écrire celui qui à laisser son nom dans l'histoire...
mais ça c'est pas éponyme... éponyme, c'est Monsieur Poubelle et monsieur Guillotin...

Prunier a raison : le facteur Cheval n'est pas éponyme.

Je pense à une réinterprétation du texte de Rudyard Kipling "if" (Si...en français) qui ne manque pas d'intérêt au demeurant.
Mais trop de lourdeurs, de tournures incorrectes et de maladresses en plombent la lecture. Dommage, il s'y trouve de bonnes idées, notamment dans la structure.