Mise au point sur le point G

Le point G ? AAaaaah !
Que la démonstration est bien formulée ! Comme d'hab !

Tizef a écrit:(…)Les fans de l’immense Gotlieb (…)

Je n'en suis pas. je dois être un “gens graves“.

Je trouve tout cela presque sympathique ; mais avant tout potache, approximatif et vulgaire ; c'est dire !

Je trouve ça chiant en fait.

ayant découvert la source de tes petits textes poéticomathématiques,
je viens de lire celui-là avec plaisir

j'aime son déroulement
mais je reste un petit peu sur ma faim, à la fin...
comme si il manquait.....une chute... si je puisje dire ..... à l'histoire

.... aufait,
ôtes-moi d'un doute
serait-ce donc à Newton que l'on devrait la formule des trois "P"
...une Pomme, une P... et au Pieu ???

Merci à vous trois pour ces avis contrastés.
Au montage j'ai coupé ceci qui prenait place entre le voyage sidéral et les travaux pratiques :

– Chez les trianglounettes, ça fonctionne aussi, foi de Super Quelconque. D’ailleurs pour l’occasion je me suis fendu de ce petit pouèm.

Grave ! De quoi ai-je l'air maintenant, avec mon mirliton pseudo-scientifique

– Il n’est pô si nul. Mais chacun son truc. Vous faites dans la poésie savante, moi dans la poésie poétique.

C’est ça, paie-toi ma tronche. Super-faux-Q ! N’oublie tout de même pas que tu me dois d’exister.

C'était donc ça ... !

mention spéciale sourire et clin d'oeil ici : les pommes, les poires et les scoubidoubi-dous-ah

et puis : "ça" (sans accent)

Un peu de fraicheur ; géométrie et maths sans prise de tête, et en plus ça cause de gégé.

Ne pas faire cas des mauvaises langues ;-)

potache, approximatif, vulgaire, chiant

Même si le dernier qualificatif, ordurier, discrédite le commentateur, il y a de quoi se remettre en cause. J'ai donc repris ce texte à zéro en essayant d'éviter autant que faire ce peut d'encourir les trois premiers reproches.
Sur un forum littéraire, nul ne peut ignorer les travaux de Marcel Gotlib pour populariser la gravitation universelle. Ce seul dessin du Maître vous les remettra en mémoire.


Mais s’il l’a mise en équation, ce qui n’est pas rien, Isaac Newton n'a pas découvert la gravité. Comme le disait un anonyme du XVème siècle :

Depuis la nuit des temps, skieurs en contre-carre,
Oiseaux blessés en vol, fruits mûrs, grêlons, Icare,
Sans qu’on y pigeât rien se vautraient sur le sol.

Nouveaux Icares, les funambules défient la gravité. Dans toutes les acceptions du terme. Comment font-ils ?

Les expériences qui suivent vous permettront de le découvrir et, qui sait, de les imiter un jour.

Tout d’abord, chère lectrice (ou non moins cher lecteur) je vous invite à découper un triangle dans du carton rigide. Au préalable vous en aurez tracé les médianes, ces droites joignant les sommets aux milieux des côtés opposés. Si vous êtes minutieux, ce dont je ne doute pas une seconde, vous constaterez qu’elles passent toutes les trois par un même point que nous appellerons G.

Munissez-vous ensuite d’un objet pointu. Un simple cure-dent peut faire l’affaire. Posez le triangle sur la pointe du bâtonnet, pile-poil au point G. Si vous avez visé juste, il reste en équilibre. Il peut même tourner comme un manège sans risquer la chute.

En revanche, si vous le posez, ne serait-ce qu’à une fraction de millimètre du point G, le triangle cherra, comme la bobinette dans le conte du petit chaperon rouge ou la pomme sur le chef d’Isaac.

Ce n’est pas par hasard que l’on désigne par cette lettre ce point aux vertus magiques. C’est en effet là que s’exerce la force de gravitation qui attire tout objet vers le sol de la planète. On l’appelle tout simplement centre de gravité. G comme gravité, il fallait y penser.

Il n’y a pas que les triangles à disposer de ce point. Je vous invite à renouveler l’expérience sur vous-même. Non pas en vous asseyant sur un cure-dent. On n’est pas des sauvages. Mais sur un tabouret de bar. En vous tortillant le plus élégamment possible, c’est-à-dire le torse bien droit, déplacez votre séant jusqu’à ce qu’il déborde du siège. Lorsque le débord sera trop important, inéluctablement, vous cherrez.

Et pour la même raison que le triangle a chu : parce que vos centres de gravité respectifs se trouvaient au-dessus du vide.

C’est tout l’art du funambule que de veiller à ce que le sien reste bien à l’aplomb du fil. Et on comprend l’importance du balancier qui lui permet de contrôler la position d’icelui (le centre de gravité)

Il ne vous reste plus qu’à prendre conscience du vôtre en vous entraînant à marcher sur un fil posé au sol. Ou sur une bordure de trottoir.

Dans cette entreprise, les véliens sont favorisés. Proche de “véliplanchiste”, ce terme ouvre en effet des images de légèreté, d’équilibre et de vélocité. Autant de qualités qui vous seront précieuses dans ce nouveau passe-temps.

Bravo pour cette nouvelle version, tout aussi réussie que la première.
J'imagine un gracieux fildefériste, brandissant un parapluie pour se mettre à l'abri des sarcasmes mal intentionnés. ;-)

Je repasserai plus tard pour la seconde mouture. C'est sympa, très sympa... mais je ne suis pas sûre d'avoir aimé.

Cependant, j'aime la forme, les 'tites illustrations, le tour de force, aussi. Je lirai, sans faute, l'autre version.

“Chiant“ me discrédite, tu as parfaitement raison. Je devais encore être fin saoul. Je rectifie : “Chiant pour moi“. Il y a bien d'autres personnes qui apprécient. Le fait que je n'aime pas trop Gotlib et que ces petits exercices mathématiques et de conjugaison m'indiffèrent ne doit pas t'empêcher de poursuivre ta route.
Quand je relis mes commentaires de ce jour là je me dis “tu t'es vu quand tu as bu ?“