Débats, billevesées et causette (Des babils & co)

Bonsoir,

Cyrulnik, "Les nourritures affectives" c'est certainement mieux que "quand j'étais bébé j'me suis sauvé". Il y a quelques jours France-Info (site nul et devenu pur relais pub) nous faisait l'article sur Boris le coiffeur (comme quoi il s'est toujours occupé de la tête). Ils citaient 4 bookins, tous de la veine "mon passé caché retrouvé, moije" et visiblement la journaliste ne connaissait pas Cyrulnik, elle avait dû compiler la notice de l'éditeur et un articulet du Point. Pas même regardé Wikipedia qui est pas mal sur l'oiseau.

Oui "Les nourritures affectives", c'est génial (Remus jette-zy un oeil entre 2 chapitres de Hobsbawn!). On découvre des horizons. Y compris sur les suicidaires qui changent d'humeur quand on réactive la circulation sanguine sur un point du cervelet ou, j'sais plus, lorsqu'on dose une ch'tite hormone par là. Quand on pense à tous ceux, donc guérissables, qu'ont sauté par la fenêtre ou sous le train pour un microncube d'elixir qui leur manquait...

Sur ce...

Sous le signe du lien n'est pas mal non plus, du même

yo !

gros mal de tête mais ça va passer

bon repos Janis ♥
bonjour à ceux qui n'en veulent.

Salut toutes et tous et,
bon dimanche.

saloute polgara cœur et yali

on va essayer

'llo Janis, les autres et les essenciels bleus

yo itou

Bonjour tout le monde

La petite famille va bien, Yali ?

Cyrulnik hier soir dans "On n'est pas couché" : un exposé passionnant sur le lien entre la culture qui permet l'empathie et donc civilise et les idéologies (politiques religieuses etc) totalitaires qui acculturent et nous permettent de donner libre cours à notre barbarie en faisant disparaitre toute possibilité d'adopter un point de vue critique;
l'idéologie comme arme qui permet, à ceux qui se mettent sous son diktat, de ne plus concevoir l'autre comme un humain dont la vie mérite d'être respectée, en opposition à tout ce qui est manifestation de la vie culturelle, de la vie de l'esprit, écriture, théâtre etc qui nous permet de nous ouvrir à la comprehension de l'autre et de refuser la violence et la loi du plus fort.
Un point de vue qui est loin d'être novateur mais qui expliqué et raconté par lui sur la base de ses expériences d'homme (et d'enfant juif qui a été sauvé de justesse des camps, mais pas sa famille) devient un sommet d'intelligence en même tant que de sobriété dans l'expression.
La frontière entre le nazi et le Gentil, sachant que le nazi et le Gentil sont des catégories universelles , qui dépassent le conflit 39-45, tient à la somme des expériences culturelles acquises qui permettent l'empathie , additionnée de la somme des expériences sécurisantes engrangées, basées sur la confiance et l'amour.
Sachant cela, et que notre marge de liberté et d'autodétermination est bien mince en fin de compte, (nous sommes tous des barbares en puissance sans amour sécurité et culture) un des leviers essentiels pour lutter contre le (notre) totalitarisme de (s) fanatique (s) est bien le développement des pratiques artistiques et culturelles, qui nous ouvre à autrui et nous fait sortir d'une pensée unique obsessionnelle et autocentrée. Il est plus urgent de libérer notre vision du monde que de rajouter des prisons physiques à nos prisons mentales.
(A ce titre là, lui dont toute la famile a été exterminée sur ordre de Papon, il affirme qu'il n'était pas pour son emprisonnement à l'issue de son procès.)

C'était passionnant de l'écouter et aussi ce qu'il a expliqué de la façon dont on recrée en permanence son passé, dont on le réinterprète, dont on censure ou oblitère certaines choses, dont on réinvente ses composantes. Toute autobiographie selon lui, et cela sur la base d'expériences faites par des chercheurs, et sur la base de son expérience d'homme, est une oeuvre d'imagination.

Super Rebecca ! Je vais voir de ce pas !

http://www.pluzz.fr/on-n-est-pas-couche.html

Bonjour, véliens du dimanche

et salut, Rebecca!

oui en fait j'ai moi aussi entendu parler Cyrulnik dans l'émission de Ruquier hier soir,
je ne pense pas que je lirai son livre, mais il est intéressant à écouter.
il racontait qu'il avait le souvenir d'avoir descendu cet immense escalier quand il était petit, alors qu'en fait le même escalier, quand il le revoit adulte c'est juste trois marches!

& hello, Easter!

hello les nouvelles !

oui cyrulnic est agréable à écouter, il explique des choses complexes avec simplicité, comme les bons.
Et on comprend ce qu'il dit !

Et puis il crache pas sur la psychanalyse.

Je vais l'écouter tiens, hier je dormis presque toute la sainte journée, comme trois jours durant, juste réveillée par mon visiteur du soir

Hello les jeunes!

hello Goupil !
mais ça dure 3 heures ruquier !

Ça doit être emmerdant de descendre ces marches et de marcher jusqu'au fauteuil quand on est timide ou qu'on ne sait pas marcher

et de se retrouver collé contre des inconnus plus ou moins avenants

(bon je vais pas vous faire toute l'émission non plus)

Rebecca, merci. Quelle synthèse! Vous êtes bien en forme à midi. Je n'ai pas vu l'émission mais à travers vous je crois entendre le bonhomme. Il est effectivement très pédagogique (au sens ou on ne s'en aperçoit pas, où comme dit Janis les choses complexes sont décryptées et dites simplement). Il avait fait, il y a une bonne dizaine d'an-nées une émission tv sur l'amour, tomber amoureux etc. Passionnant.

Je méditerais cependant sur un point que vous évoquez, Rebecca: le "mêlez votre art" comme antidote à la haine facile de l'autre et à la barbarie. Je ne pense pas que cela suffise, et même je crois que cela peut être trompeur. C'est à la mode dans la classe moyenne et on le voit partout (et il y a dedans une injonction invisible qui m'agace): il faut se passionner pour l'art des autres, c'est mêler ses sangs, un rempart contre la haine etc.

Alors par exemple France-Info (les médias c'est vraiment le ramassis du café-du-commerce / air du temps) nous emmène dans un voyage (simpliste et alors oui très "empathique") chez les Roms, nous invite à aller voir les Arts de l'Islam (de l'Islam et non des pays d'Orient? il n'y aurait qu'islam dans ces arts?), à nous repaître de cinéma coréen etc. Bon, toutes choses utiles sinon agréables et qui certes nous ouvrent (pendant que l'asymétrie galopent, certains refusant à leur communauté une ouverture semblable). Oui mais bof...

A part que cela devient une consommation et donc quelque part que cela se vide de ses vertus, je crois que limiter l'ouverture et la culture (notre société a versé dans le culture = arts vivants, spectacle etc.) aux seuls arts, c'est oublier que la science est fondamentale. Et qu'elle rapproche rudement les gens. Voyez comme les enfants sont passionnés, comme les labos sont multi-nationaux, comme on échange sans frontière avec des collègues.

Alors oui la science et l'activité scientifique contre la haine et la barbarie. Il faut d'ailleurs que j'aille voir ce qu'en dit Cyrulnik (qui est à la fois littéraire et scientifique). Si quelqu'un sait s'il a un bouquin ou un chapitre sur la science, cet homme qui est toujours resté à bosser à Toulon dans son labo et à donner ses cours à la fac (ça doit être génial d'être en amphi avec un Cyrulnik).

Janis, votre remarque sur l'escalier d'Ardisson Ruquier est judicieuse. Comment la télé peut-elle infliger une telle épreuve aux gens? Ce genre d'escalier stresse d'emblée les gens âgés, ceux qui ont des pb de marche, de dos ou de hanche, les timides, la plupart des femmes, ceux qui ont une angoisse de la descente etc. L'escalier télé ne réussit qu'aux jeunes vieux beaux fringants (ou qui se donnent l'air d'être) spécialistes du m'as-tu-vu des médias (genre Séguéla, Tapie) ou les mecs, les vrais, toujours sûrs de leur pas. Un escalier ça met en valeur quand on le monte (temples étrusques ou gréco-romain, Cannes, perron de l'elysée etc.) pas quand on le descend (pour aller dans la cage aux fauves). Comme je ne crois pas que la télé laisse bcp de choses au hasard, ou comme de toute façon elle a un inconscient (façonné par les producteurs et animateurs), je pense que l'escalier existe "with malice". Y a bien quelqu'un qui a du écrire sur ce p.. d'escalier.

Mais oui, j'y pense à chaque fois que je vois des cérémonies télévisuelles, et je m'imagine, et je renonce d'emblée au prix goncourt avec son florilège d'émissions !

Marvejols a écrit:
Oui "Les nourritures affectives", c'est génial (Remus jette-zy un oeil entre 2 chapitres de Hobsbawn!).

J'y penserai, merci ! Ce cher Hobsbawm qui nous a quitté récemment...

Bonjour tout le monde, depuis mon lit (je suis malade)
Passez un bon weekend

Remus a écrit:

Marvejols a écrit:Oui "Les nourritures affectives", c'est génial (Remus jette-zy un oeil entre 2 chapitres de Hobsbawn!).

J'y penserai, merci ! Ce cher Hobsbawm qui nous a quitté récemment...

l'âge des extrêmes aura été mon partenaires de prépa de concours il y a de cela plus de 10 ans et j'en relis quelques passages avec plaisir j'avoue.
bon rétablissement Rémus.

Retour de vacances, c’était bien. J’ai lu, j’ai couru, j’ai nagé. Parfois dans le désordre.
Et bonjour à tous !

Boris Cyrulnik, un de mes maîtres à penser, neuropsychiatre de son état. Je ne saurais trop vous conseiller "De chair et d'âme" qui explique certains rouages de la personnalité en termes relativement accessibles.

Bon dimanche à tous ... fait gris sur les Pyrénées.

Non seulement ses livres sont intéressants, mais son style, son écriture l'est aussi. Dans l'Ère des Révolutions, il y a une pointe d'humour de temps en temps que je trouve extra.

Merci Polgara, je m'en vais faire une sieste.

Marvejols, Je pense que par pratique culturelle, Cyrulnik parle de ce que la parole dans ce cadre là peut avoir de non réductible, de ce qui échappe aux normes précisément, de ce qui est la concrétisation de la possibilité pour un individu d'une part de tenter de s'approcher de sa vérité à lui mais d'autre part dans une démarche de partage, dans une recherche de lien, basée sur l'émotion, qui fait découvrir à la fois son unicité et son universalité.

Quand je vais au théâtre, au cinéma, quand je lis un livre, je me donne, et on me donne la possibilité de m'identifier à un des personnages, de ressentir ses sentiments, de sortir en quelque sorte de moi. Et de m'emparer de ce qui éveille ma curiosité, mon questionnement ; j'accepte de mêler mes pensées à ce qui m'est offert , que je le reconnaisse ou non en moi, et je complexifie grâce à l'apport d'autrui mon reseau de pensée, et dans un même temps , je peux aussi relativiser, mettre en comparaison et exercer ma critique, mon libre arbitre. Exercer sa liberté de penser suppose un certain entrainement à la confrontation avec les pensées et sentiments d'autrui, et adopter un point de vue éclairé necessite d'avoir engrangé d'une part des connaissances sur ce qui nous constitue mais d'autre part des réflexions, des mises en parallèle, en opposition.
Une société qui ne permet pas cela, cette libre circulation de l'expression de notre moi intime, et de notre "nous" universel, maintient ses membres dans une paraplégie du cerveau et des affects qui favorisent le lavage de cerveau. Ce que savent bien les dictateurs dont l'une des tactiques pour se maintenir est de pratiquer la censure et de ne permettre l'expression que des idées autorisées , l'obtention que d'un bagage culturel limité et totalement déterminé, orienté, il est des systèmes culturels comme des chapes de plomb.
Or plus on en sait sur la relativité de certains dogmes et en même temps sur l'universalité de ce qui nous mue plus ou moins consciemment, plus on peut s'extirper de l'idéologie pour accéder à une culture libre, libérée de tous facteur réducteur lié à l'époque, au lieu, à la norme, à la pression de ceux qui veulent dominer les autres.
(Ainsi il a fait allusion à un moment à l'affaire des caricatures.
Je pense qu'il a voulu dire qu'être capable de caricaturer l'expression d'un dogme c'est la preuve d'une expression culturelle libérée, hors d'atteinte des aliénations mais en fait il n'a pas développé )
Dans ce cadre je pense que pour lui, la science est bien sur une matrice essentielle de la culture, qui permet à l'humanité en complexifiant ses connaissances mais aussi en les relativisant, puisque de nouvelles réponses entrainent de nouvelles questions, de sortir de l'enfermement de la croyance basée sur le dogme, le dogme étant par essence ce qu'on ne peut questionner, ni remettre en question, ni soumettre à l'épreuve de la réalité.
Mais je rajouterai personnellement que la science n'a pas vocation à faire réfléchir sur les valeurs morales, elle sert à constater des faits à demontrer des liens de causalité, alors que la culture si, l'un de ses rôles à mon avis , est bien de débattre des valeurs morales qui individuellement ou collectivement soustendent nos activités d'humains. (C'est pour ça qu'on s'est doté entre autres de comités d'éthique concernant ce qu'on s'autorise ou non à faire de certaines découvertes scientifiques )
Bon j'ai faim sur ce :-))) Mes nourritures ne sont pas qu'affectives.
Donnez moi mon dieu, en ce jour béni oui oui, mon pain steak quotidien. Bien saignant. Pavé de bonnes intentions et de sauce à l'échalote.

Janis a écrit:
mais ça dure 3 heures ruquier !

http://films-actu.org/on-nest-pas-couche-61012/boris-cyrulnik-video_64978821a.html
juste le passage en question (25+ mn)

et hello igloo, avec un peu de retard !

Rebecca a écrit:Marvejols, Je pense que par pratique culturelle, Cyrulnik parle de ce que la parole dans ce cadre là peut avoir de non réductible, de ce qui échappe aux normes précisément, de ce qui est la concrétisation de la possibilité pour un individu d'une part de tenter de s'approcher de sa vérité à lui mais d'autre part dans une démarche de partage, dans une recherche de lien, basée sur l'émotion, qui fait découvrir à la fois son unicité et son universalité.

Quand je vais au théâtre, au cinéma, quand je lis un livre, je me donne, et on me donne la possibilité de m'identifier à un des personnages, de ressentir ses sentiments, de sortir en quelque sorte de moi. Et de m'emparer de ce qui éveille ma curiosité, mon questionnement ; j'accepte de mêler mes pensées à ce qui m'est offert , que je le reconnaisse ou non en moi, et je complexifie grâce à l'apport d'autrui mon reseau de pensée, et dans un même temps , je peux aussi relativiser, mettre en comparaison et exercer ma critique, mon libre arbitre. Exercer sa liberté de penser suppose un certain entrainement à la confrontation avec les pensées et sentiments d'autrui, et adopter un point de vue éclairé necessite d'avoir engrangé d'une part des connaissances sur ce qui nous constitue mais d'autre part des réflexions, des mises en parallèle, en opposition.
Une société qui ne permet pas cela, cette libre circulation de l'expression de notre moi intime, et de notre "nous" universel, maintient ses membres dans une paraplégie du cerveau et des affects qui favorisent le lavage de cerveau. Ce que savent bien les dictateurs dont l'une des tactiques pour se maintenir est de pratiquer la censure et de ne permettre l'expression que des idées autorisées , l'obtention que d'un bagage culturel limité et totalement déterminé, orienté, il est des systèmes culturels comme des chapes de plomb.
Or plus on en sait sur la relativité de certains dogmes et en même temps sur l'universalité de ce qui nous mue plus ou moins consciemment, plus on peut s'extirper de l'idéologie pour accéder à une culture libre, libérée de tous facteur réducteur lié à l'époque, au lieu, à la norme, à la pression de ceux qui veulent dominer les autres.
(Ainsi il a fait allusion à un moment à l'affaire des caricatures.
Je pense qu'il a voulu dire qu'être capable de caricaturer l'expression d'un dogme c'est la preuve d'une expression culturelle libérée, hors d'atteinte des aliénations mais en fait il n'a pas développé )
Dans ce cadre je pense que pour lui, la science est bien sur une matrice essentielle de la culture, qui permet à l'humanité en complexifiant ses connaissances mais aussi en les relativisant, puisque de nouvelles réponses entrainent de nouvelles questions, de sortir de l'enfermement de la croyance basée sur le dogme, le dogme étant par essence ce qu'on ne peut questionner, ni remettre en question, ni soumettre à l'épreuve de la réalité.
Mais je rajouterai personnellement que la science n'a pas vocation à faire réfléchir sur les valeurs morales, elle sert à constater des faits à demontrer des liens de causalité, alors que la culture si, l'un de ses rôles à mon avis , est bien de débattre des valeurs morales qui individuellement ou collectivement soustendent nos activités d'humains. (C'est pour ça qu'on s'est doté entre autres de comités d'éthique concernant ce qu'on s'autorise ou non à faire de certaines découvertes scientifiques )
Bon j'ai faim sur ce :-))) Mes nourritures ne sont pas qu'affectives.
Donnez moi mon dieu, en ce jour béni oui oui, mon pain steak quotidien. Bien saignant. Pavé de bonnes intentions et de sauce à l'échalote.

Reb, je t'aime pour un tas de raison, mais notamment pour tes talents pédagogiques, pour tes lectures "vraies et en profondeur", pour ton ouverture d'esprit exceptionnelle, bref... je lis Cyrulnik depuis des années, je pense comme toi mais ne suis pas capable d'écrire comme toi, donc merci.
Veux-tu rire ? J'ai la Toxoplasmose... à mon âge, heureusement que je ne suis pas enceinte ! C'est ton envie de steak qui a réveillé mon parasite. Bon dimanche à toi.

pas mieux !

Bah je constate malheureusement que depuis que j'ai un ordinateur je lis beaucoup moins et je trouve que ma mémoire et mon niveau de reflexion d'une certaine façon en ont pris un certain coup dans l'aile.
Ce matin, ayant pour une fois un dimanche libéré de toutes obligations familiales ou professionnelles, je me suis achetée trois bouquins, imaginant que j'allais enfin m'adonner cet après midi à mon ex-vice préféré, lire. Des oeuvres de plus d'une page :-)))
Eh me voilà flanquée devant mon écran, et alors que je suis sure que ces livres n'attendent que moi , je les fuis pour quoi ? Pour pérorer certes mais pas vraiment pour lire. Je n'arrive pas à m'y mettre et ça me questionne.
L'attrait la facilité de l'écran ? Surmenage pour d'autres raisons ? Vieillissement insidieux de mes neurones menacés par la paupérisation de ma faculté d'émerveillement et de ma curiosité ?
Bah paresse sans doute.
La toxo ? A nos âges c'est sans consequences
moi à trente ans je me suis payée une crise d'acné juvénile , l'acné est partie, la juvénilité est restée il parait (à mon âge on préfère appeler ainsi ce qui n'est peut être que de l'infantilisme)
Bon dimanche à toi itou

Mon premier livre commence par une citation : "La vie est un risque, si tu n'as pas risqué, tu n'as pas vécu, c'est ce qui donne un goût de champagne"

Et sa première phrase est: "La nuit douce et tiède m'enveloppait"

Mon deuxième, sa première phrase est: " Exister est un fait, vivre est un art"

Mon troisième commence par : "Je cherchais un endroit tranquille pour mourir"

J'hésite. Vous commenceriez par lequel, vous ?

ton troisième sera mon premier choix (et le numéro complémentaire le 29).

Tu as voté Paul Auster.
Un peu austère en effet comme entrée en matière. Mais pas inintéressant à priori comme démarche.

et concernant la lecture, à chaque fois que je dois m'en éloigner pour x raisons, il me faut toujours un temps d'adaptation, comme si mon cerveau devait se retirer de la facilité offerte par la télé/ordi. il te fait peut être juste ce moment, là, à demie allongée dans ton canapé, avec un verre de pulco bien frais. Écoute, il n'y a que le bruit du silence qui t'incite à te replier dans les pages. Allez, je te laisse, déguste bien...

okay je pars donc à Brooklyn