Rouge

Golfe de coquelicots, le champ bat enjolivé
et je vis du sang qui me chauffe, ni bleu ni pur.
Hormis le coq, jacobin de faîtage pavoisant
nos fastes, j'aime le drapeau bolchévique
j'ai soif du vin obscur, d'un Mohican qui glapit.
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Golfe de coquelicots
le champ bat enjolivé
faux chardons et panicauts
mon cœur ne bat qu'en privé.

Mon sang n'est ni bleu, ni pur
rouille le coq du clocher
j'ai grand soif de vin obscur
j'en boirai sans me cacher.

Drapeau bolchévique en plus
de la voix de l'étranger,
ce poème s'il vous plut
c'est le même, juste arrangé.

Cela me plait. J'aime le rouge, les coquelicots etc.
Après La Belle Absente coutumière, chouette développement.
Très onctueux, le poème, jusqu'au dernier vers qui, je trouve, est cassant et rompt l'harmonie.

Ce "golfe de coquelicots" et ce "jacobin de faîtage" m'enchantent...

superbe destruction construction de la même chose

Merci à vous, oui, j'aime le rouge joyeux.

embellie: pardon pour ce caractère "cassant", je voulais juste mettre les choses au point.. final.

Polixène: les deux expressions que vous relevez prouvent que la contrainte est productive.

Toncartkt : la destruction reconstruction - Meccano.

Eclatant !
Surprenants panicauts dans ce tableau écarlate mais rien de tel qu'une touche de bleu pour faire chanter les vermillons

j'aime les coquelicots et les chardons bleus
bonne idée que d'avoir posté les deux versions
je préfère la seconde, même si j'en regrette le dernier vers
j'aurais préféré voir resurgir le mohican