Nez rouge

Un trait de maquillage
Dessine une larme
Touche de barbouillage
Mon nez rouge désarme

La vie est une farce
Bonheur que l'on infuse
Des tendresses de garce
Quand votre rire fuse

Nos corps qui trampolinent
L'éclat de ton sourire
Cruelle Colombine
Nos amours qui chavirent

Les éléphants piétinent
Mes pleurs dans la sciure
Parfums de nougatine
Sur mon coeur des rayures

Mitsouko

Masque d'argile
sur
mes humeurs fragiles
Je suis sur ce forum depuis 1/4 d'heure
Vous êtes l'hôte plaisant
d'1 coin de mon sanatorium..

1 rayon qui se fraye ..

si j'ai pu apporter un rai de lumière...........bien que le texte ne soit pas très gai
bienvenue

Ce nez rouge me chiffonne, décidément, même après plusieurs lectures.
Un trait de maquillage
Dessine une larme
Pour moi, ces deux premiers vers évoquent Pierrot qui, traditionnellement, est amoureux de Colombine. Imaginer son joli visage mélancolique affublé d'un nez de clown me déconcerte tout comme ce "nous" et ce "vous" auxquels je ne parviens pas à donner une identité (hommes et femmes... spectateurs et acteurs ? la dernière strophe me ferait plutôt pencher pour cette éventualité mais je trouve à la fable un goût d'inachevé qui en dit trop ou pas assez. Désolée Mitsouko

Oh! J'ai beaucoup aimé. Vraiment!

Je ne sais pas... si je compare avec ce dont tu es capable habituellement, je trouve ceci plaisant mais plutôt gentillet. Bien mais manquant de la force que je suis venue à attendre ( ? et pas sûre que ma phrase soit correcte, je pense dans l'autre langue là...)