Mes voyages à Brest

Mes voyages à Brest

J’écris le fil de ma pensée
Il m’abreuve de l’ennui
D’une foutue nostalgie

Vers l’aval d’une vie
S’inclinent les ubacs
Où les neiges s’étarquent

Montagneuses Cambodge
Eaux jaunes d’un Mékong
Le rire d’un enfant H’Mong

Ma nostalgie s’effondre
Délitant les murailles
Elle redevient pierraille

S’effondrant sous la rive
D’un Allier encore jeune
Qui tranche la Cévenne

Mes voyages à Brest
La pluie sur les carreaux
Un soleil d’arsenaux.

J'aime bien ce paysage
Où glissent des âmes sans âges
à l'Ouest
Car le hic est donc
Que la nostalgie nous prend
Son quart aux tripes
Comme pour un voyage
Aux sons de ferralgies

I suggest S'affaissant, ou plutôt Se dérobant sous la rive
Car deux fois S'effondre qui jamais n'arrive
Mais je ne suis pas de Brest

oui Marvejol, ça m'avait échappé
S’enfonçant sous la rive (alors)

ce serait mieux, si on pouvait changer ça ...

dont acte, je ne suis pas un mercanti, aussi je trouve cet réflexion de la modération un peu gonflée et agressive, dans ce cas et sans nous fâcher je vous propose de retirer mes textes du catalogue, et je ne viendrais plus vous importuner en utilisant vos écrits comme une vitrine, puisque c'est manifestement votre impression

loic

ho ben non !

je te commente rarement car je trouve mes commentaires nuls, mais j'apprécie beaucoup ton travail, d'autant que tu évoques souvent les cévennes chères à mon cœur, sans parler de la Bretagne

Loïc, il faudrait faire vos demandes de modification de texte sur le fil adéquat en indiquant très précisément ce que vous souhaitez changer : http://www.vosecrits.com/t11540-pour-les-demandes-a-la-moderation-modifications-catalogue-vos-ecrits-c-est-ici
Merci.

Mes commentaires sont bien peu variés et bien inutiles : j'aime.
Mais c'est vrai que tu ne donnes pas souvent ton avis ; pourtant venant de quelqu'un ayant ta richesse de vocabulaire et ta veine poétique, ça ne pourrait qu'être bénéfique, Loïc.

pourquoi se fâcher aussi vite?
personne ne t'a agressé, en réalité.
très loin de là, même.
tout est normal.
sauf si tu t'en vas pour si peu.
moi aussi j'aime, mais je préfère le partage aux susceptibilités mal placées.

Ben moi ça m'ennuie prodigieusement. En plus je vous trouve votre réaction totalement déplacée. Vous n'avez rien compris à l'esprit d'un forum de ce type.
Mais vous n'êtes pas le seul.

c'est bien de revenir et te retrouver là, fidèle, inspiré et à nul autre pareil

Tout à fait d'accord avec Mitsouko, ta voix sur ce forum, la singularité de ton écriture - à travers les thèmes qui l'inspirent, n'appartiennent qu'à toi.

bon comme ce texte est encore en haut je réponds et clos l'incident

en réalité si je ne commente que rarement c'est parce que je ne pense pas en avoir la qualité
- pour ce qui est de donner des conseil d'écriture ça m'est tout bonnement impossible étant donné que mon écriture est quasi automatique et que je n'ai aucune culture poétique
- en revanche l'aspect atelier d'écriture a du sens pour moi en ce que j'ai modifié et amélioré de nombreux textes grâce a vos remarques souvent éclairées
- commenter un texte est pour moi une responsabilité que je ne m'arroge pas car en réalité l'exercice est compliqué, sauf évidemment les renvois d'ascenseurs et les commentaires assez plats pour entretenir des relations de bon voisinage
- je dois avouer aussi que je suis assez peu sensible a la poésie (je ne suis pas certain que ce que j'écris en soit, çà tiendrait plutôt de l'auto analyse )
- a ce jour je n'ai aucune intention de devenir riche et célèbre, trouvant les problèmes d'égo ridicules
- en revanche, et quelques commentaires me rassérénèrent, en ce que parfois mon écriture en touche certains. C'est la raison essentielle qui me fait publier ici et ailleurs (Oniris en particulier)
- j'ai une tendresse particulière pour ce site ou les gens ne se prennent pas la tête et ne sont pas idiots

je nous souhaite donc : Bonne continuation si vous n'y voyez pas d'inconvénients

loic Le Meur

en réalité si je ne commente que rarement c'est parce que je ne pense pas en avoir la qualité

Avec tout le respect que je vous dois Loic, ce constat est un peu facile et si tout le monde pensait comme vous, ma foi, Vosécrits et Oniris n'auraient plus qu'à mettre la clé sous la porte. Je pense plutôt que vous balayez la question en vous retranchant dans une soi-disant incompétence.
Incompétence à laquelle je ne crois pas une seconde vu votre qualité d'écriture. Quelqu'un qui écrit ainsi est évidemment capable de commenter, encore faut-il en avoir envie, s'en donner la peine, penser aussi à l'autre.

Oui, ça peut-être rébarbatif, fatiguant, les textes ne sont pas toujours d'un haut niveau. Mais derrière ces lignes il y a des gens qui attendent, qui brûlent d'impatience d'avoir un avis, souhaitent un regard, une attention. Ils ne sont pas forcément en demande d'un commentaire constructif mais d'une marque d'intérêt. Et ça, tout le monde peut en donner.

vous avez raison Jano, je ferais un effort

et revenons au texte, j'aimerais mieux
désolé pour le pataquès de commentaires

Ce n'est pas mon poème préféré dans vos productions. D'une part parce que je ne connais pas Brest :-) d'autre part parce que je trouve le rythme un peu saccadé. Il manque du liant, par exemple dans le troisième tercet qui n'est qu'une suite de descriptions et dans une moindre mesure celui de la fin.
"Les neiges s'étarquent" me choquent aussi, un terme marin qui me semble inapproprié pour la montagne.
Sinon on ressent bien la mélancolie qui vous habite, ce retour vers le passé est assez émouvant.

Eh bè, y'en a qu'ont le doigt prompt à la gâchette.

En effet "pourquoi se fâcher aussi vite?", mais cette adresse doit aller à la bonne adresse.

Loïc a failli être tué
Sitôt quelques braves à se ruer
Protégeant l'homme du fer
Où rouillent nos coeurs et la mer
Des piques des flèches arrivant en nuées.

Et c'est de Mitsouko qu'on hérita
La sagesse :"fidèle, inspiré et à nul autre pareil".
Oui, une soirée, une semaine, un trimestre
Sans Loïc ce n'est pas pareil
J'attends toujours sa rouille, son charbon, sa Limagne
Ce ton profond de Loïc le Magne.

Loïc, je te dédie le mot ferralgie.

(même si étarquent, hé hé, ça ne m'embarque pas trop..)

"Ferralgie" est fort bien trouvé pour titrer un éventuel recueil
tes poèmes, en général, sentent le fer et la souffrance
Dans ce voyage à Brest (qui n’apparaît qu'à la dernière strophe) on retrouve tes marqueurs: richesse et diversité des images, mélancolie dans le ton et... tics dans l'écriture (phrases sans verbe ou inversées sans raison, abus de participes présents... )

Si tu pouvais t'en débarrasser et adopter une écriture simple et fluide comme une prose tu deviendrais un poète majeur.