Si seulement
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Si seulement
Si seulement j’avais un peu plus de courage
Je trouverais les mots, les mettrais par écrit.
Ils auraient la franchise – et moi pas ça m'enrage –
De dire que de vous, mon cœur triste est… ennuyé.
A défaut, je devrai emprunter recopier,
A Bobby et Léna, leurs vers si savoureux
Chargés de mots absents inondant le papier,
Pour crier que de vous, je tombais à… côté.
Mes peines et mes envies, me poussent me harcèlent
A m’ouvrir, me livrer, va falloir que je bouge.
Risquerais-je des fleurs ? Vous ne verriez que celles
Dont parle la couleur, goûtez mes roses… noirâtres.
Mais oser n’est pas tout, la roture me guette,
Le parler clair répugne, il sent trop la réclame.
C’est pourquoi j’escamote et mets ces vœux en miettes.
Je brise mes élans à déclarer ma… flemmardise.
Au sublime élancé du haut vol d’oies sauvages,
Je préfère un sentier, chafouin par son tracé.
Quitte à monter aux cieux passons par les alpages,
Quitte à mendier les dieux par vous d’être… embroché.
Cahotons, sinuons, le long de ce discours,
Escarpé par ses pieds, ses rimes mal rangées.
Il boite par pudeur, s’ampute haut et court,
Clopine juste quand son âme est en danger,
Quand sa voix s’altère, met de côté l’humour,
Prie le ciel la terre, chante à vos pieds… la mort.
Je trouverais les mots, les mettrais par écrit.
Ils auraient la franchise – et moi pas ça m'enrage –
De dire que de vous, mon cœur triste est… ennuyé.
A défaut, je devrai emprunter recopier,
A Bobby et Léna, leurs vers si savoureux
Chargés de mots absents inondant le papier,
Pour crier que de vous, je tombais à… côté.
Mes peines et mes envies, me poussent me harcèlent
A m’ouvrir, me livrer, va falloir que je bouge.
Risquerais-je des fleurs ? Vous ne verriez que celles
Dont parle la couleur, goûtez mes roses… noirâtres.
Mais oser n’est pas tout, la roture me guette,
Le parler clair répugne, il sent trop la réclame.
C’est pourquoi j’escamote et mets ces vœux en miettes.
Je brise mes élans à déclarer ma… flemmardise.
Au sublime élancé du haut vol d’oies sauvages,
Je préfère un sentier, chafouin par son tracé.
Quitte à monter aux cieux passons par les alpages,
Quitte à mendier les dieux par vous d’être… embroché.
Cahotons, sinuons, le long de ce discours,
Escarpé par ses pieds, ses rimes mal rangées.
Il boite par pudeur, s’ampute haut et court,
Clopine juste quand son âme est en danger,
Quand sa voix s’altère, met de côté l’humour,
Prie le ciel la terre, chante à vos pieds… la mort.
blathouzalem- Nombre de messages : 16
Age : 47
Date d'inscription : 02/10/2010
Re: Si seulement
Je suis perplexe.
Déjà les poèmes "d'amour" ne sont pas trop a tasse à thé. Et là, en plus il me semble que l'humour n'est pas assez piquant pour retenir le lecteur, quoique présent et savoureux au détour de certains vers.
Les hiatus sautent aux oreilles, les chevilles se remarquent trop.
Retravaillé, ce poème doit pouvoir être bien plus percutant. L'auteur nous dit "mal rimer", jouer alors sur les assonances serait peut-être judicieux.
Déjà les poèmes "d'amour" ne sont pas trop a tasse à thé. Et là, en plus il me semble que l'humour n'est pas assez piquant pour retenir le lecteur, quoique présent et savoureux au détour de certains vers.
Les hiatus sautent aux oreilles, les chevilles se remarquent trop.
Retravaillé, ce poème doit pouvoir être bien plus percutant. L'auteur nous dit "mal rimer", jouer alors sur les assonances serait peut-être judicieux.
Invité- Invité
Re: Si seulement
enchanté blathozalem,
j'ai relu plusieurs fois
et je trouve, mais c'est perso je,
que le choix des mots qui retombent en fin de strophes
manquent de relief et de contrepied par rapport au sens qu'ils désirent opposés.
... exemple... mes roses noirâtres manquent un peu de rentre dedans... à la fois dans le contraire de l'expression qui devrait se trouver à cet endroit et de gniaque dans la répartie.... un exemple plus couillu ? .... mes roses épinées... et fouette cocher !
le embroché est bon, mais c'est le reste de la strophe qui manque de fleur bleu et scène champêtre...
voila, j'espère ne pas trop vous contrarier votre bienvenue ici,
amitié poétique !
j'ai relu plusieurs fois
et je trouve, mais c'est perso je,
que le choix des mots qui retombent en fin de strophes
manquent de relief et de contrepied par rapport au sens qu'ils désirent opposés.
... exemple... mes roses noirâtres manquent un peu de rentre dedans... à la fois dans le contraire de l'expression qui devrait se trouver à cet endroit et de gniaque dans la répartie.... un exemple plus couillu ? .... mes roses épinées... et fouette cocher !
le embroché est bon, mais c'est le reste de la strophe qui manque de fleur bleu et scène champêtre...
voila, j'espère ne pas trop vous contrarier votre bienvenue ici,
amitié poétique !
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