Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
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Commentaires
Au hasard d'un commentaire j'ai lu ceci auquel je souscris.
Qu'en pensez-vous ?
Il me semble que dans un atelier, les critiques éventuelles doivent se concentrer sur la forme.Dame Mim a écrit:Le fond, de mon point de vue, ne se discute jamais. Trop subjectif.
Qu'en pensez-vous ?
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
d'un point de vue général, effectivement je pense que la forme est ce que nous cherchons à améliorer et donc ce qui doit être critiquée, étudiée, fouillée. MAIS, concernant le fond, j'aurais tendance à dire tout dépend du fond.
Je vais prendre un exemple volontairement excessif pour illustrer mon propos : imaginons un texte remarquablement écrit à propos des violences familiales : forme parfaite, rien à redire. Mais qui tend à mettre en avant le fait que ces violences puissent avoir une légitimité, de tel manière que cela n'est plus un personnage qui parle (Janis a liquidé certains de ses maris imaginaires, sans que l'on se pose la question de savoir si elle faisait l'apologie de la violence ou pas ...) mais bel et bien l'auteur. Devons nous nous contenter de louer l'art au mépris du message?
Il y a quelques temps, un texte parlant du FN avait été posté. De mémoire la forme n'était pas terrible. Mais si cela avait été le cas, aurions nous acceptez de faire l'impasse sur le fond malgré tout?
Je vais prendre un exemple volontairement excessif pour illustrer mon propos : imaginons un texte remarquablement écrit à propos des violences familiales : forme parfaite, rien à redire. Mais qui tend à mettre en avant le fait que ces violences puissent avoir une légitimité, de tel manière que cela n'est plus un personnage qui parle (Janis a liquidé certains de ses maris imaginaires, sans que l'on se pose la question de savoir si elle faisait l'apologie de la violence ou pas ...) mais bel et bien l'auteur. Devons nous nous contenter de louer l'art au mépris du message?
Il y a quelques temps, un texte parlant du FN avait été posté. De mémoire la forme n'était pas terrible. Mais si cela avait été le cas, aurions nous acceptez de faire l'impasse sur le fond malgré tout?
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Je vais développer un brin ce que j'ai énoncé de manière trop synthétique.
Lorsque je dis que le fond, à mon sens, ne se juge pas, c'est qu'il s'agit de la pensée (même abominablement puante) de l'auteur. Je me sens capable de tendre une main secourable (si elle peut être capable de secours dans l'instant) pour emmaillotter le bébé, mais cela ne m'appartient pas de le nourrir, de le sevrer, de l'éduquer, ou de savoir s'il tient de papa ou de maman. Ni même s'il a lieu d'exister dans ce monde.
Ce que je crois, c'est que le fond d'un écrit est vivant, il est, de facto, l'auteur lui-même, pas tout entier, certes, mais tout de même, il est un peu de lui. On ne saura jamais ce qui a conduit quelqu'un a écrire comme on vomit ou comme on exorcise, voire comme on assassine. Mais je ne crois pas que l'on ait un droit de rectification au sujet de ce qui est sorti du plus intime de l'être. On peut, en revanche, dire que l'on ne veut pas de cela chez soi, comme c'est prévu dans le règlement, et rejeter les bavures trop gênantes dans la poubelle prévue à cet effet. Et c'est alors le travail des administrateurs du site. Moins, me semble-t-il, des commentateurs des textes. S'en remettre aux gardiens de la paix, plutôt que de tirer à bout portant pour se faire justice à soi-même.
Je ne dis pas que l'on ne doit avoir aucune réaction morale à ce qu'on lit. Heureusement que notre jugement est là pour s'exercer ; je dis que nous ne pouvons pas facilement dire à quelqu'un tout ce que nous éprouvons à propos de son "fond". Car le fond du texte est un fond de l'auteur, même transformé, même tronqué. Dire à quelqu'un :"Ton fond est nase, minable, inintéressant, etc.", cela revient pour moi à lui dire que, lui-même, est un peu tout cela à la fois.
Quand on sait comme pour écrire, il faut une sacrée dose d'auto-dérision, voire d'auto-discipline et même d'auto-flagellation, pour les plus sensibles d'entre nous, il me semble dangereux de ne pas prendre en compte les conséquences d'un seul mot. Mais je crois que quand on lit et que l'on commente, on est au moins aussi bien armé.
Il y aura toujours des forcenés pour arriver et tirer sur tout le monde. Et c'est terrible. Mais je ne suis pas sûre que c'est en l'accueillant avec des pelotons d'exécution que l'on va faire avancer les choses. Même et surtout pour l'exemple.
Certains écrivent des horreurs pour éviter de les commettre... Ce n'est sûrement pas aussi bien que de ne pas éprouver de haine ou de bêtise, mais à tout prendre, il vaut mieux le vomir que le mettre en pratique. Et quand je lis ce genre de choses, je m'impose du recul. Je ne vais pas accueillir une flaque de vomi comme un plateau gastronomique. Je sens, je sais de quoi il s'agit. Alors si ce n'est pas à moi de nettoyer, j'ignore ou je signale l'incident.
Ici, nous manions tous quotidiennement les mots, chacun avec ses possibilités. Nous sommes donc tous conscients que, comme disait le vieux Léo :"Les mots, c'est comme des armes, ça tue pareil." Si quelqu'un craque et tire en l'air, ne l'exécutons pas par simple réflexe. Nous valons mieux que cela. Voilà ce que je pense.
Et je redoute les blessures du "profond". Car les corrections de formes ne blessent que l'égo et c'est déjà souvent bien suffisant pour en souffrir longtemps, quand la chose est amenée sans le minimum de délicatesse. Alors si l'on s'en prend au fond...
Bon, c'est tout moi : soit je synthétise trop, soit je ponds un essai. Pardonnez-moi d'avoir été si longue.
Lorsque je dis que le fond, à mon sens, ne se juge pas, c'est qu'il s'agit de la pensée (même abominablement puante) de l'auteur. Je me sens capable de tendre une main secourable (si elle peut être capable de secours dans l'instant) pour emmaillotter le bébé, mais cela ne m'appartient pas de le nourrir, de le sevrer, de l'éduquer, ou de savoir s'il tient de papa ou de maman. Ni même s'il a lieu d'exister dans ce monde.
Ce que je crois, c'est que le fond d'un écrit est vivant, il est, de facto, l'auteur lui-même, pas tout entier, certes, mais tout de même, il est un peu de lui. On ne saura jamais ce qui a conduit quelqu'un a écrire comme on vomit ou comme on exorcise, voire comme on assassine. Mais je ne crois pas que l'on ait un droit de rectification au sujet de ce qui est sorti du plus intime de l'être. On peut, en revanche, dire que l'on ne veut pas de cela chez soi, comme c'est prévu dans le règlement, et rejeter les bavures trop gênantes dans la poubelle prévue à cet effet. Et c'est alors le travail des administrateurs du site. Moins, me semble-t-il, des commentateurs des textes. S'en remettre aux gardiens de la paix, plutôt que de tirer à bout portant pour se faire justice à soi-même.
Je ne dis pas que l'on ne doit avoir aucune réaction morale à ce qu'on lit. Heureusement que notre jugement est là pour s'exercer ; je dis que nous ne pouvons pas facilement dire à quelqu'un tout ce que nous éprouvons à propos de son "fond". Car le fond du texte est un fond de l'auteur, même transformé, même tronqué. Dire à quelqu'un :"Ton fond est nase, minable, inintéressant, etc.", cela revient pour moi à lui dire que, lui-même, est un peu tout cela à la fois.
Quand on sait comme pour écrire, il faut une sacrée dose d'auto-dérision, voire d'auto-discipline et même d'auto-flagellation, pour les plus sensibles d'entre nous, il me semble dangereux de ne pas prendre en compte les conséquences d'un seul mot. Mais je crois que quand on lit et que l'on commente, on est au moins aussi bien armé.
Il y aura toujours des forcenés pour arriver et tirer sur tout le monde. Et c'est terrible. Mais je ne suis pas sûre que c'est en l'accueillant avec des pelotons d'exécution que l'on va faire avancer les choses. Même et surtout pour l'exemple.
Certains écrivent des horreurs pour éviter de les commettre... Ce n'est sûrement pas aussi bien que de ne pas éprouver de haine ou de bêtise, mais à tout prendre, il vaut mieux le vomir que le mettre en pratique. Et quand je lis ce genre de choses, je m'impose du recul. Je ne vais pas accueillir une flaque de vomi comme un plateau gastronomique. Je sens, je sais de quoi il s'agit. Alors si ce n'est pas à moi de nettoyer, j'ignore ou je signale l'incident.
Ici, nous manions tous quotidiennement les mots, chacun avec ses possibilités. Nous sommes donc tous conscients que, comme disait le vieux Léo :"Les mots, c'est comme des armes, ça tue pareil." Si quelqu'un craque et tire en l'air, ne l'exécutons pas par simple réflexe. Nous valons mieux que cela. Voilà ce que je pense.
Et je redoute les blessures du "profond". Car les corrections de formes ne blessent que l'égo et c'est déjà souvent bien suffisant pour en souffrir longtemps, quand la chose est amenée sans le minimum de délicatesse. Alors si l'on s'en prend au fond...
Bon, c'est tout moi : soit je synthétise trop, soit je ponds un essai. Pardonnez-moi d'avoir été si longue.
Dame Mim- Nombre de messages : 128
Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Loin de moi l'idée de polémiquer mais je suis en désaccord avec vos interventions qui prônent des commentaires uniquement sur la forme des textes. Je comprends bien quand Dame Mim invoque la subjectivité du point de vue, la cellule confidentielle de l'intention, les blessures profondes que peut engendrer une critique fondamentale — je vulgarise. Mais, de prime abord, bien qu'il faille commenter le texte et non la personne camouflée derrière — oui, oui, j'aime la littérature de Céline malgré sa haine des juifs, etc. —, il y a justement chez le lecteur cette conscience prééminente qu'en toile de fond s'agite un être humain pensant, et je serai bien curieux de savoir quels membres de ce forum sont assez virginaux pour ne rien vouloir deviner de la figure de l'auteur et ne porter aucun conjectural jugement sur elle. Qu'on le veuille ou non, et excusez-moi si je deviens soudainement cérémoniel, la littérature est un des refuges privilégiés de tout ce que l'humanité peut comporter d'incroyable. Et cette humanité fantastique dont parlait Proust à propos de L'Idiot de Dostoïevski en le comparant à La Ronde de nuit de Rembrandt (vraiment cultivé, ce garçon pourtant si jeune), on va pas se mentir qu'il faut un minimum de jugeote pour la retranscrire. Parce que l'humanité fantastique, pour qu'elle se retrouve dans l’œuvre, faut bien au préalable (ou en conséquence, mais j'ai des problèmes avec les dialectiques autour du langage créateur de mondes ou au monde inféodé) qu'elle existe dedans soi. Écrire, c'est aussi et surtout une intelligence. Un regard qui se doit d'avoir de la valeur. Bien sûr que tous les sujets sont bons, et que c'est le traitement qui compte. Mais vous savez comme moi qu'il n'y a pas de partition binaire du monde (ça me fait penser à un jeu auquel on s'amusait en famille : prenez tout ce qui existe sur la Terre, animaux, objets, situations, pensées, lieux... et classez-les de manière très catégorique et très spontanée selon les inclinaisons politiques que sont la droite et la gauche — parfois c'est difficile, mais c'est toujours drôle et parfait pour les repas placés sous l'égide du conflit), et que la forme et le fond se rencontrent pour ne plus se distinguer. En bref, vous savez que la manière de dire est déjà la manière de penser, car on ne pense pas sans mots. Je suis persuadé qu'écrire consiste à poursuivre sa propre intelligence (le mot est galvaudé, oui, je pourrais dire sensibilité mais ça fait moins sectaire). Cela ne revient pas à dire qu'un tel est plus intelligent qu'un autre (quoique...), mais simplement qu'il existe une intelligence larvée chez n'importe qui. Tout le monde possède une littérature en puissance. Pour moi, écrire c'est (entre autres) essayer d'avoir un regard neuf, débarrassé des conventions, des assertions topiques, des platitudes, c'est bousculer les pensées faciles, les connotations du commun, la conscience préfabriquée et sociale qui avilit l'émotion en l'encadrant, parce que c'est plus confortable de reconnaître et de ne pas s'égarer — putain je dis des banalités, et avec pompe. Alors il faut tout commenter ! Déjà parce que le fond et la forme sont des entités indissociables. Et parce qu'il y a, partout, trop de paresse et de stérilité. Il faut apprendre à réfléchir face à la chose en soi, sous peine de créer des clones à l'infini et de tout vider de sa substance. « Nous voguons sans cesse entre l'objet et sa démystification, impuissants à rendre sa totalité. » disait l'autre (la suite de la citation est aussi très intéressante et résume beaucoup beaucoup de choses de la vie et du cosmos, sans rire). Je ne me perds pas mais le débat se complique, et j'en ai ni le courage, ni les armes. Tout ce blabla pour dire qu'il y a des évidences à la pensée, des carcans à la pensée, et qu'il faut juger le fond comme une forme réalisée (actualisée), ou le contraire, avoir peur de blesser mais ne pas passer sous silence ou trop enrober de coton. Que les lecteurs soient exigeants, c'est bien. Il faut mener la vendetta aux choses figées, aux droites lignes, à la surface, à l'aseptisation, à l'arbitraire, aux certitudes, au conformisme grabataire, aux périmètres massifs de reconnaissance, aux circonscriptions nécessairement castratrices, aux grilles de pensée (d'écriture), aux grilles de lecture aussi d'ailleurs, aux représentations immédiates, aux retours sur soi qui n'en sont pas vraiment, aux territoires déjà parcourus, aux mythologies pesantes de l'ordinaire et du systématique, au vieil homme...
Je trouve impressionnante ma capacité à complexifier quelque chose de très simple et à décliner sous un nombre gigantesque d'occurrences une seule et même idée. Mon intervention ne vaut très honnêtement pas grand-chose, mais elle a le mérite du spontané (qualité sûrement due à mon âge). Je suis sûr que vous éprouvez unanimement de l'affection pour ce paragraphe dense, sincère, embrouillé, loin de tous les pragmatismes (à l'image de la jeunesse). Il faut que je cesse d'ironiser par anticipation pour me protéger de votre jugement, surtout. Après on va penser que j'ai des complexes voire des névroses (il suffit de lire mes textes pour comprendre que non).
Bon, plus sérieusement, je crois qu'il faut faire attention à ne pas toucher l'autre trop loin en commentant, mettre quelques formes tant qu'elles ne nuisent pas à la substance et aux détails de la critique, mais surtout, surtout, ne pas se retenir de juger tout ce qu'on peut trouver facile ou idiot dans un texte. C'est vraiment pas simple (selon l'autre susnommé l'autre que je citais et que je vous invite à chercher et à lire en copiant la citation, d'ailleurs c'est pour ça que je ne lève pas de panonceau avec l'identité de cette racaille, bien que la plupart d'entre vous ayez assurément déjà lu cet auteur et cet ouvrage parce que mes références sont des poncifs notionnels scolaires voire prolétariens, c'est plus ou moins impossible) d'écrire quelque chose de véritable, mais il faut essayer.
Ah oui : quant à la morale, on sait bien que, comme le bon goût, ça n'a rien à faire en littérature.
Je trouve impressionnante ma capacité à complexifier quelque chose de très simple et à décliner sous un nombre gigantesque d'occurrences une seule et même idée. Mon intervention ne vaut très honnêtement pas grand-chose, mais elle a le mérite du spontané (qualité sûrement due à mon âge). Je suis sûr que vous éprouvez unanimement de l'affection pour ce paragraphe dense, sincère, embrouillé, loin de tous les pragmatismes (à l'image de la jeunesse). Il faut que je cesse d'ironiser par anticipation pour me protéger de votre jugement, surtout. Après on va penser que j'ai des complexes voire des névroses (il suffit de lire mes textes pour comprendre que non).
Bon, plus sérieusement, je crois qu'il faut faire attention à ne pas toucher l'autre trop loin en commentant, mettre quelques formes tant qu'elles ne nuisent pas à la substance et aux détails de la critique, mais surtout, surtout, ne pas se retenir de juger tout ce qu'on peut trouver facile ou idiot dans un texte. C'est vraiment pas simple (selon l'autre susnommé l'autre que je citais et que je vous invite à chercher et à lire en copiant la citation, d'ailleurs c'est pour ça que je ne lève pas de panonceau avec l'identité de cette racaille, bien que la plupart d'entre vous ayez assurément déjà lu cet auteur et cet ouvrage parce que mes références sont des poncifs notionnels scolaires voire prolétariens, c'est plus ou moins impossible) d'écrire quelque chose de véritable, mais il faut essayer.
Ah oui : quant à la morale, on sait bien que, comme le bon goût, ça n'a rien à faire en littérature.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Vos propos, Lu-k, ne me sont pas indifférents et je les trouve respectables.
Pour ma part, j'en reste à ma première analyse, parce que je pense que la critique, en elle-même, ne peut être véritablement constructive que lorsqu'on essaie de l'abstraire de la subjectivité. Nous disposons d'outils pour ce faire et d'outils efficaces.
Pour critiquer un poème, je ne retiendrai jamais que le critère technique, déjà quelquefois superflu. Grammaire, orthographe et, éventuellement métrique.
Et ce qui m'est roboratif, je le laisse un peu de côté : quelqu'un qui apprécie s'y impliquera mieux que moi.
Redéfinir le fond d'un poème, c'est contraindre le sujet qui a produit l'oeuvre à une redéfinition de lui-même. Avec un peu d'égards et dans l'intimité, c'est quelquefois salutaire. Mais je ne crois pas à la vertu de cette pratique sur un site à ce point ouvert au public.
De même, s'attaquer trop vivement à la forme, c'est créer aussi des souffrances sans but. Je crois que nous pouvons nous apporter aide et soutien sans nous blesser les uns les autres.
Que dire? :-) Vous tenez sûrement de Rimbaud, qui osa défier la Légende des Siècles, et moi je tiens de Rilke, désireux de libérer de tout propos critique l'approche d'une oeuvre d'art.
Tout peut être médiocre à celui qui se croit grand. Et je crois que nous sommes tous grands et médiocres à le fois, suivant le jour où nous nous présentons, aux autres, comme à nous-mêmes.
Mais nous pouvons certainement nous épargner la cruauté.
Pour ma part, j'en reste à ma première analyse, parce que je pense que la critique, en elle-même, ne peut être véritablement constructive que lorsqu'on essaie de l'abstraire de la subjectivité. Nous disposons d'outils pour ce faire et d'outils efficaces.
Pour critiquer un poème, je ne retiendrai jamais que le critère technique, déjà quelquefois superflu. Grammaire, orthographe et, éventuellement métrique.
Et ce qui m'est roboratif, je le laisse un peu de côté : quelqu'un qui apprécie s'y impliquera mieux que moi.
Redéfinir le fond d'un poème, c'est contraindre le sujet qui a produit l'oeuvre à une redéfinition de lui-même. Avec un peu d'égards et dans l'intimité, c'est quelquefois salutaire. Mais je ne crois pas à la vertu de cette pratique sur un site à ce point ouvert au public.
De même, s'attaquer trop vivement à la forme, c'est créer aussi des souffrances sans but. Je crois que nous pouvons nous apporter aide et soutien sans nous blesser les uns les autres.
Que dire? :-) Vous tenez sûrement de Rimbaud, qui osa défier la Légende des Siècles, et moi je tiens de Rilke, désireux de libérer de tout propos critique l'approche d'une oeuvre d'art.
Tout peut être médiocre à celui qui se croit grand. Et je crois que nous sommes tous grands et médiocres à le fois, suivant le jour où nous nous présentons, aux autres, comme à nous-mêmes.
Mais nous pouvons certainement nous épargner la cruauté.
Dame Mim- Nombre de messages : 128
Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Intéressant, ce débat. Je souhaite lire d'autres "commentaires" ici même, car cela, à mon avis, fait pas mal avancer les choses.
Je partage, en grande partie, mais sans sa verve, l'avis de Lu-k. Lorsqu'on donne son texte à lire, il faut s'attendre à recevoir quelque chose. Il y a parfois de charmants présents, mais il ne faut pas oublier les cadeaux empoisonnés. Les cadeaux empoisonnés peuvent faire avancer aussi bien (sinon mieux) que les autres. Pour ma part, dans l'écriture, je ne suis pas un super auteur cool-et-tout et J'AIME les critiques. Les présents (compliments, éloges) sont sympathiques, mais je m'en suis toujours méfiée et suis très mal à l'aise avec ça. Les cadeaux empoisonnés (se faire descendre comme pas permis...) ont en cela un petit côté franchouillard qui, passé les éventuelles blessures de l'ego (faut pas non plus abuser ! ^^) font réfléchir et prendre du recul.
Faut pas oublier les capacités et limites de chacun, mais si on se borne à ne voir que la forme sans le fond, on va limiter celui ou celle qui - je l'espère, en tout cas - donne son écrit à lire non dans le but de se sentir flatté(e), mais surtout dans celui de progresser, partager. Il faut conserver à l'esprit le côté discussion et exercice littéraire de la chose (j'ai pêché ça dans la bannière, en haut de page). Si on se censure dans le commentaire, à quoi bon ? Si on ne voit qu'un aspect ou que le profil gauche et pas le droit, pourquoi commenter ?
Et je suis un très mauvais exemple, car mes commentaires sont assez plats et sont davantage centrés sur le fond que la forme. C'est le ressenti qui me parle. La forme, si elle est novatrice, différente de quelque manière que ce soit, me parle aussi, mais les deux ne vont pas l'un sans l'autre, à mon sens. Aussi, pourquoi faire primer l'un sur l'autre ? Après, il incombe à chacun de faire selon ses choix, ses dispositions et le temps qu'il peut accorder au difficile exercice du commentaire de texte.
Il faut respecter l'autre sans le descendre, mais est-ce le respecter que le laisser se planter ? L'orthographe, la grammaire, etc. ça peut toujours se reprendre, se corriger. Parfois, quand ce que tu produis est - pardonnez mon langage - à chier, ça prend que quelqu'un te le dise. Et, même si ça fait mal, t'en mourras pas ou alors fais autre chose.
Je partage, en grande partie, mais sans sa verve, l'avis de Lu-k. Lorsqu'on donne son texte à lire, il faut s'attendre à recevoir quelque chose. Il y a parfois de charmants présents, mais il ne faut pas oublier les cadeaux empoisonnés. Les cadeaux empoisonnés peuvent faire avancer aussi bien (sinon mieux) que les autres. Pour ma part, dans l'écriture, je ne suis pas un super auteur cool-et-tout et J'AIME les critiques. Les présents (compliments, éloges) sont sympathiques, mais je m'en suis toujours méfiée et suis très mal à l'aise avec ça. Les cadeaux empoisonnés (se faire descendre comme pas permis...) ont en cela un petit côté franchouillard qui, passé les éventuelles blessures de l'ego (faut pas non plus abuser ! ^^) font réfléchir et prendre du recul.
Faut pas oublier les capacités et limites de chacun, mais si on se borne à ne voir que la forme sans le fond, on va limiter celui ou celle qui - je l'espère, en tout cas - donne son écrit à lire non dans le but de se sentir flatté(e), mais surtout dans celui de progresser, partager. Il faut conserver à l'esprit le côté discussion et exercice littéraire de la chose (j'ai pêché ça dans la bannière, en haut de page). Si on se censure dans le commentaire, à quoi bon ? Si on ne voit qu'un aspect ou que le profil gauche et pas le droit, pourquoi commenter ?
Et je suis un très mauvais exemple, car mes commentaires sont assez plats et sont davantage centrés sur le fond que la forme. C'est le ressenti qui me parle. La forme, si elle est novatrice, différente de quelque manière que ce soit, me parle aussi, mais les deux ne vont pas l'un sans l'autre, à mon sens. Aussi, pourquoi faire primer l'un sur l'autre ? Après, il incombe à chacun de faire selon ses choix, ses dispositions et le temps qu'il peut accorder au difficile exercice du commentaire de texte.
Il faut respecter l'autre sans le descendre, mais est-ce le respecter que le laisser se planter ? L'orthographe, la grammaire, etc. ça peut toujours se reprendre, se corriger. Parfois, quand ce que tu produis est - pardonnez mon langage - à chier, ça prend que quelqu'un te le dise. Et, même si ça fait mal, t'en mourras pas ou alors fais autre chose.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Votre bienveillance vous honore. Il y a un point où nous sommes bien d'accord : il y a une façon de dire les choses. Nulle question de cruauté, évidemment. Mais il faut de l'honnêteté, de la franchise ; la conscience de soi et de ce qu'on dit doit être là pour empêcher la balance de pencher d'un côté ou de l'autre, car il est aussi artificiel et affecté de formuler l'objurgation méchante d'un texte (souvent sous couvert d'honnêteté) que de n'oser dire par trop de ménagement. La crudité comme la crainte travestissent le point de vue. Il faut trouver la justesse, s'éloigner le moins possible de notre opinion à la mesure de l'utilité effective de nos propos pour l'auteur. L'exercice de la critique doit être sincère, car il n'y a pas de plus grand respect de l’œuvre et de l'autre que la sincérité, mais sans oublier que cette même critique est avant tout une aide, une invitation au progrès intrinsèquement subordonnée au texte.
Malheureusement nous ne tomberons pas d'accord sur le reste, effectivement. Pour moi, la critique est à l'inverse un savant dosage entre objectivité et subjectivité. Il s'agit de composer avec les clés a priori de jugement et la richesse contenue en soi.
Mais je ne veux pas aller dans ce sens. Je crois aux goûts et aux couleurs (je suis bien obligé), mais je reste persuadé qu'il existe une qualité mesurable de l’œuvre d'art, quoi qu'il en soit, et mesurable avec certains critères objectifs, donc, mais des critères objectifs qui vont au-delà de la forme seule, au-delà par exemple de la grammaire. C'est un grand débat, et je ne veux pas m'y engager : plein de scories ne manqueront pas de venir s'y coller — je n'ai pas envie de reprendre le débat entre Vian et Guérin ni de me demander si un Stradivarius vaut mieux qu'un tam-tam (à propos : la culture est-elle de gauche ?). Les clichés et autres idées reçues dont je parlais plus haut (vous trouverez un tas de synonymes moins triviaux dans mon précédent message) sont notamment des écueils graves et fréquents qui sont reconnaissables, même si parfois les frontières sont labiles (il y a les vrais clichés et les faux clichés, les bons et les mauvais, les nécessaires et les superflus). Toute l'intelligence, toute la vérité et toute la qualité d'un texte, toute sa valeur littéraire outre la technique, consiste souvent à éviter les clichés. Peu importe, ensuite, que l'on soit d'accord ou non avec l'idée défendue s'il y en a une, que les thèmes nous attirent, en bref que l'on ait été touché quelque part. Je déteste Belle du Seigneur mais je suis bien obligé de reconnaître la valeur littéraire, la qualité de la chose.
Il n'est donc pas non plus question de redéfinir le fond d'un texte, mais de l'amener à être mieux défini. Comme une idée peut dans l'absolu se concevoir mais ne pas être recevable car les arguments qui l'amènent et la légitiment sont insuffisants. Lucrèce déjà l'expliquait : lorsque les médecins veulent donner un remède aux enfants, souvent il est amer ; il suffit d'un peu de miel sur le bord de la coupe. De même qu'avec un style (une forme, va-t-on dire) agréable, un propos heurtant peut ne pas l'être, il y a certains mécanismes objectifs qui permettent la définition de la qualité par-delà l'opinion, la préférence.
Quant au reste... Comme je l'ai déjà dit, les souffrances de l'auteur à la réception de critiques, si souffrances il y a, ne sont pas forcément sans but, bien au contraire, et ne doivent pas l'être. Énormément d'auteurs ont énormément progressé grâce à ce forum, dont moi. Évidemment, on souffre beaucoup lorsque la critique est négative, surtout au début. Mais c'est une souffrance productive et nécessaire pour celui qui veut véritablement écrire. Une redéfinition de soi, tout à fait. C'est un passage obligé et vertueux. Comme dans la vie concrète, il est dur d'être mis face à soi. Il est dur de se remettre en question, mais c'est un mouvement qui permet le progrès. Comme dans la vie concrète où l'on est sans cesse confronté à l'autre et où l'on doit sans cesse fonctionner par rapport à lui (ce qui nécessite des concessions de soi à soi, sans pour autant s'oublier soi-même), l'entreprise de l'écriture littéraire commande une relation et donc une adaptation à cet autre-destinataire qu'est le lecteur (ce qui nécessite des concessions de soi à soi pour que le dialogue soit possible, sans pour autant cesser d'écrire aussi pour soi-même). Je crois que je vais cesser, parce qu'on dirait vraiment le plus mauvais bouquin de Françoise Dolto ou en tout cas un de ses crachats new wave sur le développement personnel.
Le poète est bien souvent un orgueilleux, donc quelqu'un qui peut se croire grand. La critique apporte la redéfinition d'un soi qui peut-être outrepassera la seule souffrance pour l'humilité qui, elle, se parachèvera dans le travail qui, lui, ne se terminera jamais.
J'ajoute que les personnes qui viennent ici doivent donc s'attendre à être blessées. Ceux qui veulent pour de bon écrire savent que c'est d'abord le lecteur qu'il faut respecter (c'est inscrit dans la ligne éditoriale du site). Il faut de la tolérance, bien sûr. Mais la littérature est déjà bien assez desservie comme ça (je déteste avoir l'air de quelqu'un d'engagé).
Dame Mim, je respecte évidemment votre point de vue. Je vous lirai sûrement mais ne commenterai pas vos textes.
Malheureusement nous ne tomberons pas d'accord sur le reste, effectivement. Pour moi, la critique est à l'inverse un savant dosage entre objectivité et subjectivité. Il s'agit de composer avec les clés a priori de jugement et la richesse contenue en soi.
Mais je ne veux pas aller dans ce sens. Je crois aux goûts et aux couleurs (je suis bien obligé), mais je reste persuadé qu'il existe une qualité mesurable de l’œuvre d'art, quoi qu'il en soit, et mesurable avec certains critères objectifs, donc, mais des critères objectifs qui vont au-delà de la forme seule, au-delà par exemple de la grammaire. C'est un grand débat, et je ne veux pas m'y engager : plein de scories ne manqueront pas de venir s'y coller — je n'ai pas envie de reprendre le débat entre Vian et Guérin ni de me demander si un Stradivarius vaut mieux qu'un tam-tam (à propos : la culture est-elle de gauche ?). Les clichés et autres idées reçues dont je parlais plus haut (vous trouverez un tas de synonymes moins triviaux dans mon précédent message) sont notamment des écueils graves et fréquents qui sont reconnaissables, même si parfois les frontières sont labiles (il y a les vrais clichés et les faux clichés, les bons et les mauvais, les nécessaires et les superflus). Toute l'intelligence, toute la vérité et toute la qualité d'un texte, toute sa valeur littéraire outre la technique, consiste souvent à éviter les clichés. Peu importe, ensuite, que l'on soit d'accord ou non avec l'idée défendue s'il y en a une, que les thèmes nous attirent, en bref que l'on ait été touché quelque part. Je déteste Belle du Seigneur mais je suis bien obligé de reconnaître la valeur littéraire, la qualité de la chose.
Il n'est donc pas non plus question de redéfinir le fond d'un texte, mais de l'amener à être mieux défini. Comme une idée peut dans l'absolu se concevoir mais ne pas être recevable car les arguments qui l'amènent et la légitiment sont insuffisants. Lucrèce déjà l'expliquait : lorsque les médecins veulent donner un remède aux enfants, souvent il est amer ; il suffit d'un peu de miel sur le bord de la coupe. De même qu'avec un style (une forme, va-t-on dire) agréable, un propos heurtant peut ne pas l'être, il y a certains mécanismes objectifs qui permettent la définition de la qualité par-delà l'opinion, la préférence.
Quant au reste... Comme je l'ai déjà dit, les souffrances de l'auteur à la réception de critiques, si souffrances il y a, ne sont pas forcément sans but, bien au contraire, et ne doivent pas l'être. Énormément d'auteurs ont énormément progressé grâce à ce forum, dont moi. Évidemment, on souffre beaucoup lorsque la critique est négative, surtout au début. Mais c'est une souffrance productive et nécessaire pour celui qui veut véritablement écrire. Une redéfinition de soi, tout à fait. C'est un passage obligé et vertueux. Comme dans la vie concrète, il est dur d'être mis face à soi. Il est dur de se remettre en question, mais c'est un mouvement qui permet le progrès. Comme dans la vie concrète où l'on est sans cesse confronté à l'autre et où l'on doit sans cesse fonctionner par rapport à lui (ce qui nécessite des concessions de soi à soi, sans pour autant s'oublier soi-même), l'entreprise de l'écriture littéraire commande une relation et donc une adaptation à cet autre-destinataire qu'est le lecteur (ce qui nécessite des concessions de soi à soi pour que le dialogue soit possible, sans pour autant cesser d'écrire aussi pour soi-même). Je crois que je vais cesser, parce qu'on dirait vraiment le plus mauvais bouquin de Françoise Dolto ou en tout cas un de ses crachats new wave sur le développement personnel.
Le poète est bien souvent un orgueilleux, donc quelqu'un qui peut se croire grand. La critique apporte la redéfinition d'un soi qui peut-être outrepassera la seule souffrance pour l'humilité qui, elle, se parachèvera dans le travail qui, lui, ne se terminera jamais.
J'ajoute que les personnes qui viennent ici doivent donc s'attendre à être blessées. Ceux qui veulent pour de bon écrire savent que c'est d'abord le lecteur qu'il faut respecter (c'est inscrit dans la ligne éditoriale du site). Il faut de la tolérance, bien sûr. Mais la littérature est déjà bien assez desservie comme ça (je déteste avoir l'air de quelqu'un d'engagé).
Dame Mim, je respecte évidemment votre point de vue. Je vous lirai sûrement mais ne commenterai pas vos textes.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Mais non Lu-k, il ne faut pas vous réprimer ainsi. Je n'ai jamais rejeté la critique des autres à mon endroit. Je suis d'ailleurs de ceux qui parviennent à y survivre sans grande difficulté, alors n'hésitez pas à garder votre ligne de conduite et de me l'appliquer comme à tout le monde.lu-k a écrit:Dame Mim, je respecte évidemment votre point de vue. Je vous lirai sûrement mais ne commenterai pas vos textes.
Il se trouve que j'ai juste connu des personnes fragiles, douées, qui ont tout lâché et qui en ont souffert, cela pour des personnes "sincères" qui du moins l'ont été de trop et sans grand discernement.
Encore une fois, je n'ai fait nulle part l'apologie du mensonge ou de l'hypocrisie : la critique s'entend aussi avec le tact et la délicatesse. Et ce n'est pas parce que je n'aime pas la violence que je mâche mes mots à qui doit les entendre. Je dis juste que, sur Internet, plus encore qu'ailleurs, on ne sait pas vraiment qui se trouve derrière les mots : on ne se connaît pas.
Et si l'on adresse à ses meilleurs amis certains messages, je ne crois pas que l'on puisse les adresser à l'identique à quelqu'un que l'on ne connaît pas.
Y aller doucement, ce n'est pas éviter d'y aller. C'est la manière qui change.
Je peux donner mon opinion, même sur le fond, à condition de ne pas recourir à des termes lapidaires ou brutaux.
Tout peut se dire avec respect, tout. C'est quand on ne respecte plus qu'il faut savoir se taire.
Dame Mim- Nombre de messages : 128
Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Quand je lis je me moque de la forme, ou presque.
Bien sûr c’est plus agréable dans une langue coulante et sans trop de fautes. Mais le mot pour moi, n’est là qu’au service de l’histoire, une forme parfaite mais creuse va me gonfler prodigieusement. Un fond avec une forme imparfaite peut m’emporter très loin.
Et c’est ça que j’aime dans la lecture, pas le style, pas le verbe, pas une conjugaison maîtrisée mais l’émotion, la réflexion, le partage voire la symbiose avec la pensée de l’auteur, ce qu’il a voulu me dire, de lui ou pas.
C’est la même chose en tant qu’auteure (si je peux employer ce terme immodeste), je suis ravie qu’on me fasse progresser en me faisant remarquer mes fautes ou mes phrases lourdes ou pas claires, mais le commentaire qui m’intéresse le plus, c’est celui qui me dit ce que mon lecteur a ressenti en me lisant, savoir si j’ai su ou pu lui procurer du sentiment, de l’émotion, le faire rire ou pleurer, ou l’ennuyer…
Je commente donc en fonction de mes désirs de lectrice ou d’auteure (idem), et je crois que nous faisons tous cela, que l’on s’attache plus particulièrement à la forme ou au fond, nous ne faisons en quelque sorte que reproduire nos propres attentes. Et je trouve cela parfait ainsi, sans avoir a se demander s’il faut continuer ou pas à parler du fond.
Maintenant, concernant plus précisément le débat, je ne comprends même pas l’idée de séparer les deux. Une forme correcte n’est pas, pour moi, ce qui fait un écrit de qualité, ce n’est qu’une enveloppe, un papier cadeau plus ou moins réussi. Le présent est important, son emballage peut être nécessaire mais ni suffisant ni primordial.
En revanche, il est tellement évident pour moi de faire attention à la manière de dire les choses et de ne jamais oublier que derrière un texte il y a un être humain, que je n’aborde même pas le sujet.
De même, chaque personne prenant le risque de mettre en lecture ses textes, doit s’attendre à la critique, et effectivement, si l’on ne se sent pas en mesure de l’entendre, la comprendre et s’en enrichir, autant ne pas faire lire ses écrits (je le dis d’autant plus sereinement qu’il m’arrive de faire des pauses pour cette raison).
Et je reste persuadée que chaque inscrit ici mesure les risques pris à mettre en ligne (je dirais presque "exposer") ses écrits.
Bien sûr c’est plus agréable dans une langue coulante et sans trop de fautes. Mais le mot pour moi, n’est là qu’au service de l’histoire, une forme parfaite mais creuse va me gonfler prodigieusement. Un fond avec une forme imparfaite peut m’emporter très loin.
Et c’est ça que j’aime dans la lecture, pas le style, pas le verbe, pas une conjugaison maîtrisée mais l’émotion, la réflexion, le partage voire la symbiose avec la pensée de l’auteur, ce qu’il a voulu me dire, de lui ou pas.
C’est la même chose en tant qu’auteure (si je peux employer ce terme immodeste), je suis ravie qu’on me fasse progresser en me faisant remarquer mes fautes ou mes phrases lourdes ou pas claires, mais le commentaire qui m’intéresse le plus, c’est celui qui me dit ce que mon lecteur a ressenti en me lisant, savoir si j’ai su ou pu lui procurer du sentiment, de l’émotion, le faire rire ou pleurer, ou l’ennuyer…
Je commente donc en fonction de mes désirs de lectrice ou d’auteure (idem), et je crois que nous faisons tous cela, que l’on s’attache plus particulièrement à la forme ou au fond, nous ne faisons en quelque sorte que reproduire nos propres attentes. Et je trouve cela parfait ainsi, sans avoir a se demander s’il faut continuer ou pas à parler du fond.
Maintenant, concernant plus précisément le débat, je ne comprends même pas l’idée de séparer les deux. Une forme correcte n’est pas, pour moi, ce qui fait un écrit de qualité, ce n’est qu’une enveloppe, un papier cadeau plus ou moins réussi. Le présent est important, son emballage peut être nécessaire mais ni suffisant ni primordial.
En revanche, il est tellement évident pour moi de faire attention à la manière de dire les choses et de ne jamais oublier que derrière un texte il y a un être humain, que je n’aborde même pas le sujet.
De même, chaque personne prenant le risque de mettre en lecture ses textes, doit s’attendre à la critique, et effectivement, si l’on ne se sent pas en mesure de l’entendre, la comprendre et s’en enrichir, autant ne pas faire lire ses écrits (je le dis d’autant plus sereinement qu’il m’arrive de faire des pauses pour cette raison).
Et je reste persuadée que chaque inscrit ici mesure les risques pris à mettre en ligne (je dirais presque "exposer") ses écrits.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
J'en suis à me demander si je me suis bien exprimée, malgré trois messages, trop longs, du reste, pour mon petit cerveau synthétique. Les développements ne sont pas dans ma nature, surtout quand ils se font longuets. Cependant, j'ai la sensation d'une lacune dans ce que j'ai voulu dire et qui semble ne pas être passé. Dans le doute, je vais poster un dernier message.
- La critique est utile, à condition d'être constructive (d'améliorer la forme) et respectueuse (de ne pas lancer des propos lapidaires sur le fond, qui ne se discute que dans de rares cas, comme je l'ai précisé dans mon premier message - ou le second, je ne sais plus. Je parle ici de l'exception qui concerne l'action de la modération.) Ce n'est pas parce qu'un poème traîte de la facture des confitures à la façon de Mamie Paule - et que cela m'ennuie prodigieusement - que je vais me permettre de dire : "Les confitures, c'est ennuyeux." comme si c'était un commentaire constructif pour l'auteur.
Quand on n'est pas intéressé par le fond, il suffit de ne pas commenter, non? Je ne vois pas en quoi cela prive qui que ce soit d'une avancée prodigieuse. Quelqu'un sera peut-être mieux placé que moi pour s'y "coller", à la confiture. ;-) En tout cas, je pensais que cela allait de soi.
Sans cela, c'est dire qu'un auteur ne tend qu'à écrire sur demande, à chercher éternellement à plaire et à séduire, à obtenir l'aval de ses lecteurs. Qu'il rende sa forme impeccable est naturel, cela relève de la dignité de soi et du respect de l'autre. Mais qu'il asujettisse son message aux sentiments de ceux qui exigent de lui autre chose que ce qu'il a à donner, je ne pense pas que cela l'aide à exercer pleinement son action, ni son bon droit. Voilà, principalement, en quoi je pense que le fond, s'il peut à l'occasion faire l'objet d'un débat, voire animé, ne se passe pas au laminoir que l'on peut appliquer à la forme.
- Ma position ne visait donc pas la critique constructive, mais la gratuite et paresseuse attaque personnelle ou frontale, qui se tapit sous les dehors de la critique, en se contentant de donner un sentiment, un éprouvé, sans autre forme d'argumentation. Il y en a, pardon, quelques exemples sur ce site aussi, comme partout. Cela ne concerne personne de délicat, je veux le croire. Ainsi, quelqu'un qui observe les règles du respect élémentaire ne se sentira pas concerné, ce qui est naturel. Donc, une grande majorité de personnes, je le crois. Ce qui ne m'empêche pas, dans l'absolu, de partir des exceptions pour définir pour moi une ligne de conduite qui semble bonne.
- Séparer forme et fond n'est jamais envisageable. Notre inconscient, disait Lacan, est structuré comme un langage. Tout tourne autour du sens des mots pour nous tous, depuis toujours. Pour ma part, je ne suis pas une littéraire, une amoureuse du mot pour le mot, et les paroles insignifiantes ne me touchent pas non plus. Ce que j'entends ici, c'est qu'il faut seulement savoir discerner entre relever un vers bancal ou rectifier une forme classique et dire que ce qu'on lit n'a aucun intérêt, que c'est vide ou inintéressant (ce ne sont que des exemples et des exemples joliment édulcorés. On peut lire bien pire. ).
Voilà, cette fois, je ne ferai ni mieux, ni plus clair. Mais c'est si important pour moi que je ne pouvais pas laisser sans lumière un coin de mon discours à ce propos. Je ne pollue plus ce sujet que j'ai déjà bien trop nourri.
- La critique est utile, à condition d'être constructive (d'améliorer la forme) et respectueuse (de ne pas lancer des propos lapidaires sur le fond, qui ne se discute que dans de rares cas, comme je l'ai précisé dans mon premier message - ou le second, je ne sais plus. Je parle ici de l'exception qui concerne l'action de la modération.) Ce n'est pas parce qu'un poème traîte de la facture des confitures à la façon de Mamie Paule - et que cela m'ennuie prodigieusement - que je vais me permettre de dire : "Les confitures, c'est ennuyeux." comme si c'était un commentaire constructif pour l'auteur.
Quand on n'est pas intéressé par le fond, il suffit de ne pas commenter, non? Je ne vois pas en quoi cela prive qui que ce soit d'une avancée prodigieuse. Quelqu'un sera peut-être mieux placé que moi pour s'y "coller", à la confiture. ;-) En tout cas, je pensais que cela allait de soi.
Sans cela, c'est dire qu'un auteur ne tend qu'à écrire sur demande, à chercher éternellement à plaire et à séduire, à obtenir l'aval de ses lecteurs. Qu'il rende sa forme impeccable est naturel, cela relève de la dignité de soi et du respect de l'autre. Mais qu'il asujettisse son message aux sentiments de ceux qui exigent de lui autre chose que ce qu'il a à donner, je ne pense pas que cela l'aide à exercer pleinement son action, ni son bon droit. Voilà, principalement, en quoi je pense que le fond, s'il peut à l'occasion faire l'objet d'un débat, voire animé, ne se passe pas au laminoir que l'on peut appliquer à la forme.
- Ma position ne visait donc pas la critique constructive, mais la gratuite et paresseuse attaque personnelle ou frontale, qui se tapit sous les dehors de la critique, en se contentant de donner un sentiment, un éprouvé, sans autre forme d'argumentation. Il y en a, pardon, quelques exemples sur ce site aussi, comme partout. Cela ne concerne personne de délicat, je veux le croire. Ainsi, quelqu'un qui observe les règles du respect élémentaire ne se sentira pas concerné, ce qui est naturel. Donc, une grande majorité de personnes, je le crois. Ce qui ne m'empêche pas, dans l'absolu, de partir des exceptions pour définir pour moi une ligne de conduite qui semble bonne.
- Séparer forme et fond n'est jamais envisageable. Notre inconscient, disait Lacan, est structuré comme un langage. Tout tourne autour du sens des mots pour nous tous, depuis toujours. Pour ma part, je ne suis pas une littéraire, une amoureuse du mot pour le mot, et les paroles insignifiantes ne me touchent pas non plus. Ce que j'entends ici, c'est qu'il faut seulement savoir discerner entre relever un vers bancal ou rectifier une forme classique et dire que ce qu'on lit n'a aucun intérêt, que c'est vide ou inintéressant (ce ne sont que des exemples et des exemples joliment édulcorés. On peut lire bien pire. ).
Voilà, cette fois, je ne ferai ni mieux, ni plus clair. Mais c'est si important pour moi que je ne pouvais pas laisser sans lumière un coin de mon discours à ce propos. Je ne pollue plus ce sujet que j'ai déjà bien trop nourri.
Dame Mim- Nombre de messages : 128
Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
je ne suis pas intervenue dans cette discussion, dans la mesure où il me semblait un peu que quelque part tout le monde était plus ou moins d'accord (ou alors je n'ai rien compris):
le fond doit rester intouchable pour ce qu'il représente d'identitaire, et la forme quant à elle est toujours perfectible.
lire, c'est aller à la rencontre d'une identité qui s'exprime, comme une contrée avec son dialecte. ici, sur le forum, nous serions ces contrées. nos plumes (dans le sens de "patte") seraient ces dialectes.
les deux sont pour moi aussi indissociables qu'il serait anti nature de vouloir scinder l'océan de ses plages et de ses marées.
je pense que c'est un tout dont le sens se perd à être cloisonner. la valeur et la saveur en seraient diluées.
plus généralement, en littérature on se rapproche forcément parfois d'un auteur qu'on lit, pour le comprendre. on se documente, on s'intéresse à sa vie, son parcours, au contexte dans lequel il s'inscrit, son message... ensuite on en garde ce qui nous est utile, ce à quoi on accorde de la valeur, ou qui représente un intérêt pour la société. le reste on y adhère ou pas.
bref, on filtre ou on prend tout en bloc.
le fond doit rester intouchable pour ce qu'il représente d'identitaire, et la forme quant à elle est toujours perfectible.
lire, c'est aller à la rencontre d'une identité qui s'exprime, comme une contrée avec son dialecte. ici, sur le forum, nous serions ces contrées. nos plumes (dans le sens de "patte") seraient ces dialectes.
les deux sont pour moi aussi indissociables qu'il serait anti nature de vouloir scinder l'océan de ses plages et de ses marées.
je pense que c'est un tout dont le sens se perd à être cloisonner. la valeur et la saveur en seraient diluées.
plus généralement, en littérature on se rapproche forcément parfois d'un auteur qu'on lit, pour le comprendre. on se documente, on s'intéresse à sa vie, son parcours, au contexte dans lequel il s'inscrit, son message... ensuite on en garde ce qui nous est utile, ce à quoi on accorde de la valeur, ou qui représente un intérêt pour la société. le reste on y adhère ou pas.
bref, on filtre ou on prend tout en bloc.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Rébarbatif plutôt je penseDame Mim a écrit:
Pour critiquer un poème, je ne retiendrai jamais que le critère technique, déjà quelquefois superflu. Grammaire, orthographe et, éventuellement métrique.
Et ce qui m'est roboratif, je le laisse un peu de côté : quelqu'un qui apprécie s'y impliquera mieux que moi.
Car si tu laisses le roboratif de côté, tu vas perdre de l'énergie.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Pascal-Claude Perrault a écrit:
Rébarbatif plutôt je pense
Car si tu laisses le roboratif de côté, tu vas perdre de l'énergie.
Je vais me priver des deux, dans ce cas, et m'adonner à l'ascèse littéraire. ;-)
Dame Mim- Nombre de messages : 128
Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
je viens ajouter mon grain de sel
pour moi les deux sont intrinsèquement liés, la forme servant le fond et inversement.
Impossible de ne m'attacher qu'à la forme, ce que ça raconte, comment ça fait écho ou pas en moi, ça compte tout autant.
Pour autant, on ne va pas se mettre à ensenser un texte bancal sous prétexte qu'il cause d'amour, ni à en descendre un autre bien fichu qui évoquerait la sexualité des champignons (encore que, c'est peut-être palpitant) ou la fabrication des ventilateurs.
Mais les textes qui me font vibrer me touchent par la forme autant que par le fond. C'est l'alchimie des deux qui fait la force, ou l'émotion.
that's all !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Je suis incapable de dissocier un texte de l'auteur. C'est-à-dire que chaque fois que je lis un texte, je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est le vécu, les émotions, l'expérience, les désirs, les fantasmes, de l'auteur. J'ai du mal à croire qu'un texte, un personnage, etc., puisse être inventé de toutes pièces.
Mais je me soigne.
Mais je me soigne.
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
C'est tellement évident : si vous n'avez pas de fond, vous n'avez pas de sens et vous êtes informes.
C'est pourquoi il existe tant de textes (souvent en poésie contemporaine) qui n'ont que la forme telle une coquille vide. Brisez cette coquille et vous ne trouvez rien !
C'est pourquoi il existe tant de textes (souvent en poésie contemporaine) qui n'ont que la forme telle une coquille vide. Brisez cette coquille et vous ne trouvez rien !
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Descente des sens à Sens
et moi un peu de myrrheJanis a écrit:je viens ajouter mon grain de sel
maintenant que Janis vibre et manie l'encensoir, elle carbure à l'essence et (bon sang ne sait se mentir), se met sens dessus-dessous à mettre du sens (en-senser) au texte sans sens qui est censé encenser les sens. Elle me ravit les sens.Janis a écrit:..on ne va pas se mettre à ensenser un texte bancal sous prétexte qu'il cause d'amour, ni à en descendre un autre bien fichu..
Bon, je sais je "tchatifie ce fil fort intéressant, mais je n'ai pû résister à l'emprise des sens.
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
On peut toujours trouver les critères objectifs dans des manuels, pour apprécier soi-même ses éventuelles erreurs.
On n'y trouvera en revanche jamais une critique subjective, et c'est la raison qui nous pousse à publier sur un forum - choisi, sélectionné en fonction de ce qu'on en a lu : textes ET commentaires.
On sait donc à quoi s'attendre - sauf les étourdi(e)s qui se lancent sans avoir régardé à droite et à gauche.
Et il me semble que le plus violent, c'est d'être ignoré.
Donc un commentaire aussi lapidaire soit-il atteste déjà que le texte a été lu, existe, c'est déjà une entrée en relation - peut-être pas celle qu'on souhaitait, mais relation même si potentiellement conflictuelle.
Un commentaire qui va me prendre à rebrousse poil me forcera à m'interroger bien plus qu'un qui me conforte, et à aller plus loin, à réévaluer mon texte, à reconnaitre certaines faiblesses. Ne rien dire ou le dire si gentiment qu'on pourrait prendre la critique pour un compliment ne rend service à personne.
A force de mettre de gants, on finirait par ne plus savoir ce qu'est la peau nue... ce qui serait dommage, non ?
On n'y trouvera en revanche jamais une critique subjective, et c'est la raison qui nous pousse à publier sur un forum - choisi, sélectionné en fonction de ce qu'on en a lu : textes ET commentaires.
On sait donc à quoi s'attendre - sauf les étourdi(e)s qui se lancent sans avoir régardé à droite et à gauche.
Et il me semble que le plus violent, c'est d'être ignoré.
Donc un commentaire aussi lapidaire soit-il atteste déjà que le texte a été lu, existe, c'est déjà une entrée en relation - peut-être pas celle qu'on souhaitait, mais relation même si potentiellement conflictuelle.
Un commentaire qui va me prendre à rebrousse poil me forcera à m'interroger bien plus qu'un qui me conforte, et à aller plus loin, à réévaluer mon texte, à reconnaitre certaines faiblesses. Ne rien dire ou le dire si gentiment qu'on pourrait prendre la critique pour un compliment ne rend service à personne.
A force de mettre de gants, on finirait par ne plus savoir ce qu'est la peau nue... ce qui serait dommage, non ?
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Je suis d'accord avec toi lu-k dans une certaine mesure . Franchise, goûts et couleurs, ok. Critères objectifs hum... D'une part nous ne sommes pas des professionnels pour la plupart de la littérature, nous n'allons pas nous la péter avec une soit disante expertise en la matière et d'autre part nous savons bien qu'ils ne sont pas pour autant protégés (pas plus que nous) ni du mauvais goût ni de l'influence de telle ou telle chapelle ni des effets de mode etc....lu-k a écrit:Votre bienveillance vous honore. Il y a un point où nous sommes bien d'accord : il y a une façon de dire les choses. Nulle question de cruauté, évidemment. Mais il faut de l'honnêteté, de la franchise ;Mais je ne veux pas aller dans ce sens. Je crois aux goûts et aux couleurs (je suis bien obligé), mais je reste persuadé qu'il existe une qualité mesurable de l’œuvre d'art, quoi qu'il en soit, et mesurable avec certains critères objectifs, donc, mais des critères objectifs qui vont au-delà de la forme seule, au-delà par exemple de la grammaire. Je déteste Belle du Seigneur mais je suis bien obligé de reconnaître la valeur littéraire, la qualité de la chose.
L'interêt de nos interventions réside dans notre subjectivité pure à mon avis. Au moins nous sommes honnêtes ainsi en ne prétendant pas détenir la vérité.
Si je déteste Belle du Seigneur et quelque soit sa qualité littéraire reconnue par ailleurs et par d'autres, je ne vois pas donc pourquoi je ne le dirai pas.
Je ne suis pas d'accord avec dame Mim : Autant l'auteur est libre d'écrire comme bon lui semble, autant s'il vient recueillir l'avis de gens sur un site de critique, il doit être en mesure d'accepter que le lecteur soit libre de commenter honnêtement, c'est à dire au plus prés de ce qu'il estime être sa vérité. Relative, faillible, etc quelque soit l'échelle de lecture choisie.
Comme il n'y a aucune mesure scientifique de la critique en tant que bonne ou mauvaise pas plus qu'il y a de norme de la littérature bonne ou mauvaise, la seule chose interessante et honnête dans le cadre d'un échange auteur lecteur me semble bien être la subjectivité et de l'un et de l'autre.
Et foin des égos chatouilleux . Si l'auteur en effet n'a pas à écrire en fonction du goût du lecteur ( mais est -il un gout du lecteur quand il y a tant de lecteurs?)
le commentateur n'a qu'une mission à mon sens , effectuer un compte rendu le plus juste possible de ce qu'il pense et ressent à la lecture d'un texte.
Il a le droit (et le devoir ?) d'être sincère , et si le but n'est pas de "vexer" il a le droit absolu j'estime de dire aussi bien ce qu'il pense en négatif qu'en positif d'un texte et concernant aussi bien le fond que la forme. S'il juge certains écrits sur la confiture ( pour reprendre votre exemple) ennuyeux, parce que le sujet l'est selon lui, qu'il le taise est ridicule.
Ce n'est que la palette des ressentis différents voire opposés mais sincères qui présente un intérêt pour celui qui présente son texte, non ?
De plus l'auteur reste parfaitement libre de prendre parmi les critiques celles qui lui semblent interessantes et de rejeter les autres s'il n'en a cure.
Perso, je ne me gênerai pas pour dire que Belle du Seigneur" est l'une des oeuvres les plus ennuyeuses (pour rester polie) et conformiste que j'ai jamais eu l'occasion de lire. Et le fait que certains la trouvent sublime n'y changera rien. Je m'exprime de mon point de vue personnel et ça n'a que cette valeur là.
De même, si je présente un texte, et demande à des gens qu' effectivement je ne connais pas de commenter, ce qui m'intéresse c'est qu'ils se sentent libres de le faire sans se censurer.
Donc non à une vision normative ou politiquement correcte de la critique et vive la liberté.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
J'ai fouiné dans les archives et n'ai rien trouvé abordant ce sujet.
Je vous pose donc la question.
Je vous pose donc la question.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Et bien sûr, je vous donne ma réponse !
Où : sur VE, bien sûr. et directement dans un cadre commentaire (ce qui explique certaines fautes)
Quand : le matin, meilleur moment de lecture attentive.
Comment : tout dépend. Si le poème m'emballe, j'ai envie de dire tout de suite pourquoi j'ai aimé, voire d'écrire ce qui me passe alors par la tête. S'il ne me plaît pas trop ou qu'il soit dans un style que j'aime moins (poésie classique, par exemple), je recherche ce qui a gêné ma lecture et m'attache à tous les détails et tente de dire ce que je vois, sens de pas top ou de bien.
Pourquoi : parce que j'ai été la première étonnée d'écrire de la poésie, mais que j'adore communiquer, puiser mon inspiration dans le crâne des autres, écrire, écrire, écrire, pour que l'autre, l'internaute si proche et lointain, lise, me réponde, et que se poursuive le dialogue. Parce que je me suis aperçue que lisant dans le détail les autres, j'apprenais à "mieux écrire"-est-ce présomptueux ?-je sais ce que je n'aime pas voir, ce qui est beau...etc.Et la théorie m'a toujours rebutée, la pratique m'attire bien davantage. La poésie, dans ces formes "répertoriées" m'est davantage familière depuis que je côtoie les textes de ses spécialistes, ou pas, justement.
Parce que c'est un bon moyen de se connaître et de connaître l'autre.
Rédiger un commentaire est un exercice, pas simple mais passionnant, à mes yeux.
Et, bien sûr, j'aime répondre aux commentaires pour étancher ma soif d'échanges par le biais de l'écrit.
Où : sur VE, bien sûr. et directement dans un cadre commentaire (ce qui explique certaines fautes)
Quand : le matin, meilleur moment de lecture attentive.
Comment : tout dépend. Si le poème m'emballe, j'ai envie de dire tout de suite pourquoi j'ai aimé, voire d'écrire ce qui me passe alors par la tête. S'il ne me plaît pas trop ou qu'il soit dans un style que j'aime moins (poésie classique, par exemple), je recherche ce qui a gêné ma lecture et m'attache à tous les détails et tente de dire ce que je vois, sens de pas top ou de bien.
Pourquoi : parce que j'ai été la première étonnée d'écrire de la poésie, mais que j'adore communiquer, puiser mon inspiration dans le crâne des autres, écrire, écrire, écrire, pour que l'autre, l'internaute si proche et lointain, lise, me réponde, et que se poursuive le dialogue. Parce que je me suis aperçue que lisant dans le détail les autres, j'apprenais à "mieux écrire"-est-ce présomptueux ?-je sais ce que je n'aime pas voir, ce qui est beau...etc.Et la théorie m'a toujours rebutée, la pratique m'attire bien davantage. La poésie, dans ces formes "répertoriées" m'est davantage familière depuis que je côtoie les textes de ses spécialistes, ou pas, justement.
Parce que c'est un bon moyen de se connaître et de connaître l'autre.
Rédiger un commentaire est un exercice, pas simple mais passionnant, à mes yeux.
Et, bien sûr, j'aime répondre aux commentaires pour étancher ma soif d'échanges par le biais de l'écrit.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Où : un peu partout ( sites, blogs d'écriture ou blogs perso etc ... ) mais rarement sur VE car j'ai assisté jadis à des joutes et ça ne me donne pas envie de participer à ce que je nommerai volontiers " le syndrome de la critique littéraire négative " ;-)
Quand : quand j'ai du temps !!! et ce n'est pas tout le temps hélàs ! )
Comment : J'aime bien faire des rebonds sur les textes des autres qui sont une source infinie d'inspiration nouvelle ; en revanche, lorsqu'un texte me déplaît énormément, je ne commente pas . Sur VE, j'ai le sentiment parfois que les commentaires sont correctifs donc ici je m'abstiens ; je lis les poèmes et je m'arrête souvent à la simple lecture !
Pourquoi : Lire et écrire vont de pair alors les petits clins d'oeil sont toujours sympas . Je suis ici pour prendre plaisir à l'échange de mots ...
Quand : quand j'ai du temps !!! et ce n'est pas tout le temps hélàs ! )
Comment : J'aime bien faire des rebonds sur les textes des autres qui sont une source infinie d'inspiration nouvelle ; en revanche, lorsqu'un texte me déplaît énormément, je ne commente pas . Sur VE, j'ai le sentiment parfois que les commentaires sont correctifs donc ici je m'abstiens ; je lis les poèmes et je m'arrête souvent à la simple lecture !
Pourquoi : Lire et écrire vont de pair alors les petits clins d'oeil sont toujours sympas . Je suis ici pour prendre plaisir à l'échange de mots ...
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Où : ici, bien sûr et en privé quand on me sollicite et que j'ai le temps et l'envie.
Quand : Variable : parfois j'ai du temps, mais pas la fibre commentatrice. Parfois je me sens négative et je préfère m'abstenir.
Souvent, et en particulier quand j'admire une écriture, un texte, je me sens incapable de commenter.
Mes commentaires ne sont vraiment constructifs que lorsque j'identifie réellement ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas dans un texte - mais ça n'arrive pas souvent : j'ai toujours du mal à dégager une ligne de conduite !
Comment : comme je peux ! J'aimerais avoir une grille qui me permettrait de mieux cerner les différents aspects d'un texte et donc d'être moins uniquement sur du ressenti, mais c'est contraignant et je crois que peu de personnes le souhaiteraient.
J'aimerais aussi que chaque auteur indique quel genre de commentaire il attend : général, technique, sur ce qui se dégage émotionnellement, orthographique, psychologie des personnages etc... Mais ça aussi c'est contraignant. Et peut-être pas souhaitable.
Pourquoi : parce qu'entrer en dialogue avec un auteur qu'on a aimé ou au contraire détesté conduit forcément à mieux se connaitre ( réciproque et réfléchi !) Et que les êtres humains sont ce qui me passionne le plus ( même si j'aime les plantes et les animaux, beaucoup plus reposants !!!)
Quand : Variable : parfois j'ai du temps, mais pas la fibre commentatrice. Parfois je me sens négative et je préfère m'abstenir.
Souvent, et en particulier quand j'admire une écriture, un texte, je me sens incapable de commenter.
Mes commentaires ne sont vraiment constructifs que lorsque j'identifie réellement ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas dans un texte - mais ça n'arrive pas souvent : j'ai toujours du mal à dégager une ligne de conduite !
Comment : comme je peux ! J'aimerais avoir une grille qui me permettrait de mieux cerner les différents aspects d'un texte et donc d'être moins uniquement sur du ressenti, mais c'est contraignant et je crois que peu de personnes le souhaiteraient.
J'aimerais aussi que chaque auteur indique quel genre de commentaire il attend : général, technique, sur ce qui se dégage émotionnellement, orthographique, psychologie des personnages etc... Mais ça aussi c'est contraignant. Et peut-être pas souhaitable.
Pourquoi : parce qu'entrer en dialogue avec un auteur qu'on a aimé ou au contraire détesté conduit forcément à mieux se connaitre ( réciproque et réfléchi !) Et que les êtres humains sont ce qui me passionne le plus ( même si j'aime les plantes et les animaux, beaucoup plus reposants !!!)
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
où:
ici, mais avant je le faisais sur d'autres supports, genre presse papier.
quand:
aléatoire: soit je suis beaucoup là, soit je n'y suis pas du tout.
comment:
au feeling, rien d'autre.
et j'ai bien conscience de passer à côté de plein de textes ou auteurs que je n'ai pas encore rencontré,
question de hasard ou étourderie,
ou j'aime et je ne le dis pas,
ou pas assez de temps pour tous
mais tout arrive à point, j'ai encore beaucoup d'auteurs à découvrir ici.
pourquoi:
parce que, plus encore que d'écrire mes propres textes,
c'est le matériau humain à travers les textes et auteurs que je trouve être une glaise passionnante à étudier.
je pourrais ne pas écrire, et ne faire que commenter.
en cela, c'est je pense une déformation professionnelle, ou justement plutôt ceci explique cela:
j'ai été pigiste dans la presse écrite, avant.
j'aime l'idée que la parole d'autrui puisse être transportée, voire amplifiée.
mes textes ne m'importent pas plus que ça, je ne suis pas là pour l'ego.
je préfère apprendre, et déjà les gens m'intéressent.
ici, il y a plus que "des gens".
ici, mais avant je le faisais sur d'autres supports, genre presse papier.
quand:
aléatoire: soit je suis beaucoup là, soit je n'y suis pas du tout.
comment:
au feeling, rien d'autre.
et j'ai bien conscience de passer à côté de plein de textes ou auteurs que je n'ai pas encore rencontré,
question de hasard ou étourderie,
ou j'aime et je ne le dis pas,
ou pas assez de temps pour tous
mais tout arrive à point, j'ai encore beaucoup d'auteurs à découvrir ici.
pourquoi:
parce que, plus encore que d'écrire mes propres textes,
c'est le matériau humain à travers les textes et auteurs que je trouve être une glaise passionnante à étudier.
je pourrais ne pas écrire, et ne faire que commenter.
en cela, c'est je pense une déformation professionnelle, ou justement plutôt ceci explique cela:
j'ai été pigiste dans la presse écrite, avant.
j'aime l'idée que la parole d'autrui puisse être transportée, voire amplifiée.
mes textes ne m'importent pas plus que ça, je ne suis pas là pour l'ego.
je préfère apprendre, et déjà les gens m'intéressent.
ici, il y a plus que "des gens".
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Où ?
Sur VE principalement, + les textes de proches
Quand ?
Assez régulièrement mais avec des périodes sans. Je crois commenter quand même un peu tous les jours. Le matin et en soirée, plutôt.
Quand j'aime, j'essaye de commenter mais parfois n'ayant rien d'intelligent à dire je m'abstiens. Je ne commente un texte que je n'aime pas que si quelque chose me hérisse, dans le fond du propos. Donc je ne commente en gros que les textes que j'aime, ou qui m'intéressent, ou auquels je trouve un petit jenesaisquoi. Ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas ceux que je n'ai pas commentés.
Il y a des auteurs que je lis systématiquement - pas toujours pour commenter. D'autres que je ne lis pratiquement jamais à fond. Je crois tout de même que je survole (pour le moins) toutes les proses. La poésie, par périodes.
Un texte en pavé me rebute, surtout sur écran. Il y en a un en ce moment auquel j'ai renoncé à cause de ça. Le titre également peut m'attirer ou me repousser
Comment ?
Assez lamentablement je le crains. Beaucoup de mal à trouver les mots pour dire, fouiller ce qui m'a séduite, ou pas. Ceci dit, j'y travaille. (je suis bien meilleure quand je travaille à fond sur le roman ou la nouvelle d'un copain). Je n'aime pas être brutale, ni qu'on me brutalise, pour autant j'ai envie d'être honnête, équilibre à trouver.
Pourquoi ?
D'une part parce que j'aime bien avoir des commentaires, ça me semble donc la moindre des choses. Et surtout parce que ça crèe un lien, un flux entre l'auteur, le texte, et soi. Et comme écrire (lire) est aussi vital pour moi que respirer, c'est un lien essentiel, très fort. C'est ce que j'ai trouvé sur VE : une communauté de gens qui écrivent - et ont des problèmes de plomberie, c'est important aussi comme partage.
Bon j'awete je commence à déwailler.
Sur VE principalement, + les textes de proches
Quand ?
Assez régulièrement mais avec des périodes sans. Je crois commenter quand même un peu tous les jours. Le matin et en soirée, plutôt.
Quand j'aime, j'essaye de commenter mais parfois n'ayant rien d'intelligent à dire je m'abstiens. Je ne commente un texte que je n'aime pas que si quelque chose me hérisse, dans le fond du propos. Donc je ne commente en gros que les textes que j'aime, ou qui m'intéressent, ou auquels je trouve un petit jenesaisquoi. Ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas ceux que je n'ai pas commentés.
Il y a des auteurs que je lis systématiquement - pas toujours pour commenter. D'autres que je ne lis pratiquement jamais à fond. Je crois tout de même que je survole (pour le moins) toutes les proses. La poésie, par périodes.
Un texte en pavé me rebute, surtout sur écran. Il y en a un en ce moment auquel j'ai renoncé à cause de ça. Le titre également peut m'attirer ou me repousser
Comment ?
Assez lamentablement je le crains. Beaucoup de mal à trouver les mots pour dire, fouiller ce qui m'a séduite, ou pas. Ceci dit, j'y travaille. (je suis bien meilleure quand je travaille à fond sur le roman ou la nouvelle d'un copain). Je n'aime pas être brutale, ni qu'on me brutalise, pour autant j'ai envie d'être honnête, équilibre à trouver.
Pourquoi ?
D'une part parce que j'aime bien avoir des commentaires, ça me semble donc la moindre des choses. Et surtout parce que ça crèe un lien, un flux entre l'auteur, le texte, et soi. Et comme écrire (lire) est aussi vital pour moi que respirer, c'est un lien essentiel, très fort. C'est ce que j'ai trouvé sur VE : une communauté de gens qui écrivent - et ont des problèmes de plomberie, c'est important aussi comme partage.
Bon j'awete je commence à déwailler.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Où : Su VE de manière quasi exclusive. Parfois en privé, pour avoir le plaisir de lire certains textes non encore publiés sur le forum.
Quand : malheureusement, quand j’ai le temps. Ce qui fait que je peux passer plusieurs jours ou semaines sans poster, puis me rattraper en commentant une dizaine de textes, parfois plus. Ceci vaut pour les commentaires qui demandent naturellement plus de disponibilité. Concernant la lecture, c’est tous les jours ou presque, un texte volé entre 2 dossiers, très souvent de la prose et des exos, car ils se lisent souvent très vite.
Comment : un peu comme je peux, je ne suis vraiment pas douée pour les commentaires. Bien souvent, ce sont surtout des ressentis, des impressions qui ressortent de ma lecture, ce qui fait que je peux être très indulgente sur la forme si le fond m’a parlé, ému, fait rire etc. et je n’ai pas de compétences suffisamment poussées de toutes les manières pour être la mieux à même de juger de la forme. Mais j’y travaille tant je trouve certains commentaires riches en enseignement. C’est donc souvent mon cœur qui parle, lorsque j’aime ou que le fond m’a perturbé.
Pourquoi : parce qu’écrire et ne pas commenter c’est comme avoir une belle voiture et pas de permis : frustrant et inutile ! Les deux sont, pour moi, intimement liés et il est difficile de m’imaginer uniquement poster et ne pas commenter quelque soit la qualité desdits commentaires.
En outre, avoir un retour sur mes propres textes, même si ce n’est que pour dire "j’ai aimé ou je n’ai pas aimé", c’est me dire que quelqu’un a pris quelques minutes de son temps pour moi et je trouve cela, même avec une critique négative, vraiment … je ne sais pas : flatteur, touchant, encourageant ? Débrouillez vous, mettez dans le bon ordre et complétez. Dès lors, je me vois mal ne pas prendre de mon temps pour la même chose.
Enfin, commenter permet de briser aussi l’écran qui nous sépare et de nous rapprocher. J’aime la richesse des contacts humains que cela noue. J’aime découvrir de nouveaux auteurs (pour moi en tous cas) à travers leurs écrits et retrouver ceux que je commence à connaître. Parce que finalement, en lisant ET commentant, c’est un peu faire partie de la famille. Et j’aime cette idée.
Quand : malheureusement, quand j’ai le temps. Ce qui fait que je peux passer plusieurs jours ou semaines sans poster, puis me rattraper en commentant une dizaine de textes, parfois plus. Ceci vaut pour les commentaires qui demandent naturellement plus de disponibilité. Concernant la lecture, c’est tous les jours ou presque, un texte volé entre 2 dossiers, très souvent de la prose et des exos, car ils se lisent souvent très vite.
Comment : un peu comme je peux, je ne suis vraiment pas douée pour les commentaires. Bien souvent, ce sont surtout des ressentis, des impressions qui ressortent de ma lecture, ce qui fait que je peux être très indulgente sur la forme si le fond m’a parlé, ému, fait rire etc. et je n’ai pas de compétences suffisamment poussées de toutes les manières pour être la mieux à même de juger de la forme. Mais j’y travaille tant je trouve certains commentaires riches en enseignement. C’est donc souvent mon cœur qui parle, lorsque j’aime ou que le fond m’a perturbé.
Pourquoi : parce qu’écrire et ne pas commenter c’est comme avoir une belle voiture et pas de permis : frustrant et inutile ! Les deux sont, pour moi, intimement liés et il est difficile de m’imaginer uniquement poster et ne pas commenter quelque soit la qualité desdits commentaires.
En outre, avoir un retour sur mes propres textes, même si ce n’est que pour dire "j’ai aimé ou je n’ai pas aimé", c’est me dire que quelqu’un a pris quelques minutes de son temps pour moi et je trouve cela, même avec une critique négative, vraiment … je ne sais pas : flatteur, touchant, encourageant ? Débrouillez vous, mettez dans le bon ordre et complétez. Dès lors, je me vois mal ne pas prendre de mon temps pour la même chose.
Enfin, commenter permet de briser aussi l’écran qui nous sépare et de nous rapprocher. J’aime la richesse des contacts humains que cela noue. J’aime découvrir de nouveaux auteurs (pour moi en tous cas) à travers leurs écrits et retrouver ceux que je commence à connaître. Parce que finalement, en lisant ET commentant, c’est un peu faire partie de la famille. Et j’aime cette idée.
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Où : sur VE, et parfois sur un autre forum où les gens s'entretuent, ce qui est bien amusant, mais demande une gymnastique, car pour revenir sur VE, faut quand même se tenir !
Quand : Pas de règle. J'essaie de le faire le plus souvent possible
Comment : Mal, j'en suis bien consciente. Parfois je lis sans commenter, parfois je commente sans lire. Meuh non ! Je plaisante ! La plupart du temps, sitôt mon commentaire envoyé, j'ai honte de son indigence.
Pourquoi : Parce que parfois, un texte me touche tellement que je suis incapable de passer sans le dire. Même si je ne sais pas bien le dire. Parfois encore, je suis intimidée par un auteur, je voudrais bien écrire quelque chose, mais je ne peux pas.
La lecture des commentaires des autres m'intéressent autant que les textes eux-mêmes.
Quand : Pas de règle. J'essaie de le faire le plus souvent possible
Comment : Mal, j'en suis bien consciente. Parfois je lis sans commenter, parfois je commente sans lire. Meuh non ! Je plaisante ! La plupart du temps, sitôt mon commentaire envoyé, j'ai honte de son indigence.
Pourquoi : Parce que parfois, un texte me touche tellement que je suis incapable de passer sans le dire. Même si je ne sais pas bien le dire. Parfois encore, je suis intimidée par un auteur, je voudrais bien écrire quelque chose, mais je ne peux pas.
La lecture des commentaires des autres m'intéressent autant que les textes eux-mêmes.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Pardon, je ne voulais pas mettre en gras la première phrase. Quelle incongruité ! :-
(réparé)
(réparé)
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
la lecture des autres m’intéresse.
Bon, je cafouille aujourd'hui. Je disparais au moins pour quelques heures.
Bon, je cafouille aujourd'hui. Je disparais au moins pour quelques heures.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Un temps je me suis inscrit sur un forum en anglais, "the Sanctuary of Poetry"
- Brrrrr, avec un nom pareil.
Bah non, en fait j'ai un bon souvenir, si ce n'est que je ne comprenais rien le plus souvent
(des fois, même en français.....).
J'ai tenu quelques semaines. Il y avait une règle qui s'appliquait automatiquement : trois commentaires pour pouvoir poser un texte
Ça marchait.
Sinon je crois que quand on aime commenter, on peut rebondir sur les textes des autres.
Certains com' "travaillés" deviennent en soi des pièces d'écriture.
Parfois aussi certains textes laissent bouche bée
(c'est l'argot des bouches bées),
ce qui ne veut pas dire qu'on y est indifférent, c'est une forme de respect
(pas toujours bien perçu).
Et puis les com' sont l'occasion de faire dérouler son tapis à l'auteur,
sur des textes un peu hermétiques. Les textes hermétiques, ça a souvent une clé
qu'il suffit de demander, comme les grilles de mots croisés.
Bon, il est tard, faut qu'je rentre chez moiiii.
- Brrrrr, avec un nom pareil.
Bah non, en fait j'ai un bon souvenir, si ce n'est que je ne comprenais rien le plus souvent
(des fois, même en français.....).
J'ai tenu quelques semaines. Il y avait une règle qui s'appliquait automatiquement : trois commentaires pour pouvoir poser un texte
Ça marchait.
Sinon je crois que quand on aime commenter, on peut rebondir sur les textes des autres.
Certains com' "travaillés" deviennent en soi des pièces d'écriture.
Parfois aussi certains textes laissent bouche bée
(c'est l'argot des bouches bées),
ce qui ne veut pas dire qu'on y est indifférent, c'est une forme de respect
(pas toujours bien perçu).
Et puis les com' sont l'occasion de faire dérouler son tapis à l'auteur,
sur des textes un peu hermétiques. Les textes hermétiques, ça a souvent une clé
qu'il suffit de demander, comme les grilles de mots croisés.
Bon, il est tard, faut qu'je rentre chez moiiii.
Ariel- Nombre de messages : 160
Age : 69
Localisation : Finistère, ascendant CévennE
Date d'inscription : 03/10/2011
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
je ne commente plus... mais dans le passé :
où : ici uniquement
quand : le soir quand j'avais le temps, et dans un lointain passé, tous les textes prose
comment : en n'oubliant pas que derrière un texte il y a un être humain, donc en essayant de ne pas blesser, de donner mon ressenti le plus juste possible sans perdre de vue que ce n'est que le mien, assez peu sur la forme sauf en cas de force majeure quand elle empêche de s'attacher au fond, et si possible un commentaire qui aide à voir où le texte peut être repris et "amélioré" ou en cas de perfection, en disant pourquoi j'ai particulièrement aimé ou été touchée
pourquoi : parce que je pense qu'en postant ici on attend des retours, c'est mon cas, alors quand j'ai lu, je commente, et aussi, de manière plus personnelle parce que certains textes donnent envie de réagir et d'exprimer les émotions qu'ils ont provoqués, une façon de remercier
où : ici uniquement
quand : le soir quand j'avais le temps, et dans un lointain passé, tous les textes prose
comment : en n'oubliant pas que derrière un texte il y a un être humain, donc en essayant de ne pas blesser, de donner mon ressenti le plus juste possible sans perdre de vue que ce n'est que le mien, assez peu sur la forme sauf en cas de force majeure quand elle empêche de s'attacher au fond, et si possible un commentaire qui aide à voir où le texte peut être repris et "amélioré" ou en cas de perfection, en disant pourquoi j'ai particulièrement aimé ou été touchée
pourquoi : parce que je pense qu'en postant ici on attend des retours, c'est mon cas, alors quand j'ai lu, je commente, et aussi, de manière plus personnelle parce que certains textes donnent envie de réagir et d'exprimer les émotions qu'ils ont provoqués, une façon de remercier
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Où : sur VE, forum préféré à au moins quatre autres essayés et délaissés pour raisons diverses.
Quand : en pointillé, hélas, ayant beaucoup, mais alors beaucoup d'autres activités sociales, culturelles, artistiques, familiales...Manque de temps pour lire et commenter.
Comment : je reconnais que je suis un peu sélective; je lis en priorité les auteurs que j'ai déjà eu l'occasion d'apprécier, ceux avec qui je me reconnais des affinités, ce qui est injuste. Quelquefois un titre m'accroche ou j'ai envie de connaître un auteur nouveau sur le forum, mais je trouve que mes commentaires sont faiblards. Toujours plus de ressenti que de technique.
Ce que je commente le mieux je crois, c'est l'orthographe. Un texte plein de fautes me hérisse. Je n'arrive pas à admettre que l'on puisse écrire des phrases sensées truffées de fautes. Cela gâche mon plaisir de lecture, alors je ne peux pas m'empêcher de le faire savoir à l'auteur,en corrigeant. Mon petit côté drastique.
Pourquoi : c'est une évidence. Si on est sur un forum d'écriture, c'est pour partager; sur un atelier d'écriture, pour se perfectionner. Les commentaires sont très utiles, les critiques constructives surtout. Je suis absolument "pour" ce principe.
Je regrette pour ma part de ne pas trop savoir le faire quelquefois, selon le genre de texte à commenter, et surtout de ne pas avoir plus de temps à y consacrer.
Quand : en pointillé, hélas, ayant beaucoup, mais alors beaucoup d'autres activités sociales, culturelles, artistiques, familiales...Manque de temps pour lire et commenter.
Comment : je reconnais que je suis un peu sélective; je lis en priorité les auteurs que j'ai déjà eu l'occasion d'apprécier, ceux avec qui je me reconnais des affinités, ce qui est injuste. Quelquefois un titre m'accroche ou j'ai envie de connaître un auteur nouveau sur le forum, mais je trouve que mes commentaires sont faiblards. Toujours plus de ressenti que de technique.
Ce que je commente le mieux je crois, c'est l'orthographe. Un texte plein de fautes me hérisse. Je n'arrive pas à admettre que l'on puisse écrire des phrases sensées truffées de fautes. Cela gâche mon plaisir de lecture, alors je ne peux pas m'empêcher de le faire savoir à l'auteur,en corrigeant. Mon petit côté drastique.
Pourquoi : c'est une évidence. Si on est sur un forum d'écriture, c'est pour partager; sur un atelier d'écriture, pour se perfectionner. Les commentaires sont très utiles, les critiques constructives surtout. Je suis absolument "pour" ce principe.
Je regrette pour ma part de ne pas trop savoir le faire quelquefois, selon le genre de texte à commenter, et surtout de ne pas avoir plus de temps à y consacrer.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Ah et j'ajoute, à vous lire, que c'est aussi très intéressant de lire les commentaires, d'une façon générale.
Ils nous éclairent souvent et sur le texte auquel ils s'adressent, et sur l'auteur du commentaire.
Bref, que du bonheur
...
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
igloo a écrit:je pourrais ne pas écrire, et ne faire que commenter.
tout bien réfléchi, non.
je ne pourrais pas ne pas écrire...!
j'ajoute aussi quelque chose:
j'ai oublié de dire que j'essaie d'adapter mes commentaires à ce que je ressens de la personnalité de l'auteur, et en fonction de là où je perçois qu'il en est avec l'écriture.
par exemple avec ceux qui publient ou qui sont très pointus, je fais des comms pointus,
enfin bref je fais selon les cas, j'essaie.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Je viens avouer, qu'en dehors de mes "fièvres commentatrices", j'ai un peu tendance à ne pas trop commenter ceux qui ne le font presque pas ou/et ceux qui ne répondent jamais. Pour ma défense : je préfère le dialogue au monologue.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment, pourquoi commentez-vous ?
Où, sur VE.
quand, par accès.
comment, pas très bien.
pourquoi, pour signaler qu'un texte m'a plu. Mais il y en a tant! J'ai encore besoin d’entraînement!...
quand, par accès.
comment, pas très bien.
pourquoi, pour signaler qu'un texte m'a plu. Mais il y en a tant! J'ai encore besoin d’entraînement!...
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
Je rajoute un petit truc qui est important pour moi dans ma manière de commenter.
J'aime beaucoup commenter sur les sites où chaque écrivant est invité à écrire autour d'une consigne commune que ce soit des blogs d'écriture ou des ateliers par mail. La diversité des textes est intéressante et les commentaires des uns et des autres prennent tout leur sens.
Les quelques fois où j'ai participé à des exos en livre sur VE, cel m'a beaucoup plus justement d'écrire, de lire et de commenter.
Y'aura t-il des exos livre prévus bientôt ???? ( Peut-on toujours en proposer et sur quel fil ??? )
Pasdepannick, tu es bienvenue pour proposer un exo live, sur ce même forum, en ouvrant un fil au préalable, histoire de sonder rapidement quel jour conviendrait le mieux à la plupart des éventuels participants.
La Modération
J'aime beaucoup commenter sur les sites où chaque écrivant est invité à écrire autour d'une consigne commune que ce soit des blogs d'écriture ou des ateliers par mail. La diversité des textes est intéressante et les commentaires des uns et des autres prennent tout leur sens.
Les quelques fois où j'ai participé à des exos en livre sur VE, cel m'a beaucoup plus justement d'écrire, de lire et de commenter.
Y'aura t-il des exos livre prévus bientôt ???? ( Peut-on toujours en proposer et sur quel fil ??? )
Pasdepannick, tu es bienvenue pour proposer un exo live, sur ce même forum, en ouvrant un fil au préalable, histoire de sonder rapidement quel jour conviendrait le mieux à la plupart des éventuels participants.
La Modération
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
ça peut toujours servir de remonter ce fil, suite à la remarque de Jano dans le fil des textes courts.
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
désolée d'avoir fait remonter l'autre fil: c'est sans doute celui-ci qui serait le mieux adapté.
parce que le sujet soulevé par Jano revient périodiquement aux esprits, donc voilà, au cas où...
Les deux fils ont finalement été fusionnés pour plus de commodité/cohérence.
La Modération
parce que le sujet soulevé par Jano revient périodiquement aux esprits, donc voilà, au cas où...
Les deux fils ont finalement été fusionnés pour plus de commodité/cohérence.
La Modération
Invité- Invité
Re: Où, quand, comment et pourquoi commentez-vous ?
comme il y a eu aussi récemment une intervention d'Art. Ri en poésie en réponse à Arielle à ce sujet, j'avais envie de dire...Jano a écrit:En ce qui me concerne Lu-K, je ne lis plus vos textes tout simplement car vous n'avez jamais daigné vous pencher sur les miens. Plusieurs fois je suis allé vers votre univers, pourtant radicalement différent du mien, essayant d'apporter un éclairage, un point de vue, mais jamais je n'ai eu la réciproque. Que les commentaires soient négatifs ou positifs, celà m'est égal, ce que je souhaite c'est un avis. Je conçois les forums comme des lieux d'échange, de partage, aussi vous comprendrez que je ne peux plus aller vers quelqu'un qui m'ignore.
je comprends que l'on puisse se sentir ignoré lorsqu'un membre ne nous commente jamais.
mais je crois qu'un texte non commenté n'est pas forcément un texte non lu, ou qui n'a pas eu d'impact sur le lecteur.
je crois aussi que dans la mesure où nous sommes tous potentiellement concernés, soit par le fait de ne pas avoir encore commenté tel ou tel vélien, soit par le fait de n'avoir jamais été commenté par tel ou tel vélien, il vaut mieux faire abstraction de tout cela et commenter ce qui nous touche, simplement.
bien sûr si échange il y a dans l'accompagnement de nos écrits, c'est l'idéal!
c'est vrai que comme dit Lizzie un comm est une bouteille à la mer qui reste parfois en suspens de réponse, et ça peut être un peu frustrant, mais c'est ainsi.
par exemple, Jano, je me souviens avoir consacré du temps à commenter vos proses, sans qu'il y ait eu de retour. et je ne m'en formalise pas, je ne calcule pas trop ça, nous sommes libres!
on dirait aussi qu'il y a des membres qui ont vraiment du mal à commenter, et qui argumentent cela comme Loïc qui avait fini par s'y mettre suite à une réflexion...
je préfère avoir un comm spontané qu'un comm de renvoi d'ascenseur "de politesse".
même si j'apprécie évidemment comme tout le monde les retours de ceux à qui j'ai consacré du temps.
mais comme par ailleurs il y a plein de textes que je n'ai pas commenté et que pourtant j'apprécie...j'estime être autant en dette qu'en attente de retour.
en fait c'est une question de juste milieu,
mais il ne doit pas y avoir pour autant trop d'amertume autour de cela.
enfin voilà, c'est en tout cas mon avis...
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