Exo anonyme « Ce que je fais » : La grande usine du gai rire

Mais mais mais... C'est une usine de recyclage, ou je rêve ?

J'ai pas encore tout saisi, mais il y a de la poésie là-dedans.

ça ne me dérange pas, là non plus, de ne pas tout saisir...
je crois que j'aime ce genre d'essorage en fait, à watt millions de tours minute.
ça fragmente les neurones, mais pour ma part j'en ressors rincée.
alors un peu de ça de temps en temps, oui oui, et pourquoi pas!?

hum et...je crois reconnaître, encore...

Ça bouscule et ça remue ça (part en) vrille et j'aime assez ça, parce que derrière ce fourmillement, c'est plein de vie, de lutte et d'espoir pour pas (se) laisser faire. Une belle énergie mise en mots d'agréable manière !

Voici le grand bouillon des heures
Une formulation qui me plaît bien.

Il est interpellant ce texte : rageur et sarcastique sous couvert des jeux de mots, celui du titre en particulier.

Il y a pour moi des pistes intéressant. En particulier, l'usine et cette espèce de mécanique folle dans les mots. Mais ça manque d'unité à mon goût. Le départ est mou. Et je ne sais quoi penser du fait qu'on a l'impression parfois qu'il s'agit d'une description extasiée de gestes qu'on doit pouvoir reconnaitre, et à d'autres moments d'une délibération pure de mots et d'images qui s'enchaînent. Mais c'est une belle matière première...

J'aime rien que pour ça

et ma copine la girafe qui me suit partout

Belle façon d'apprivoiser le goutte à goutte

On dirait un peu la machine à décerveler du Père Ubu…

Yavait pas une autre girafe dans un autre exo ?

J'aime bien, certaines fulgurances, images, je vois ce texte comme une matière brute (de la terre, une racine, un bloc de pierre, une palette) à partir de laquelle on va pouvoir travailler, creuser, assembler, virer, lisser, j'en passe et des meilleures.

Narbah a écrit:On dirait un peu la machine à décerveler du Père Ubu…

On dirait, avec une touche supplémentaire, voire complémentaire. Sourire.

Un texte virevoltant, et qui me fait froid dans le dos. J'aime pas ces usines.
Beaucoup d'énergie dans cette écriture. L'essentiel passe, pour moi.

Un texte riche, qui pulse... avec de belles formulations qui claquent et s'entrechoquent.

Un sacré jeu sur les sons et les sangs, euh...les sens.
Un sang riche de sous-entendus (un peu trop, peut-être ?)
Aller de "ce que je fais" à "ce que je suis" deux notions qui s'entremêlent, on conclue presque, "je fais donc je suis".

J'ai bien aimé, glob-u/a-lement.

complètement ébouriffant ce texte avec ses tuyauteries comme autant de mots, de sons et d'images qui giclent et s'entremêlent, s'entrechoquent... j'aime la mécanique... sanglante à souhait, et j'aime le titre...
j'♥ !

reconnaissable itou !
la belle écriture déjantée et pour autant maîtrisée

Je relis et j'aime toujours autant cette vivacité !

je pense ne pas avoir saisi toutes les subtilités de ce texte, alors j'y reviendrai c'est certain parce que la douce folie qui l'imprègne je l'adore !
ça part à gauche, à droite, les mots jouent entre eux. J'ai pris un plaisir brut à te lire Narbah!

Un peu trop hermétique pour moi mais je reconnais qu'il doit y avoir là un fameux travail ou "retravail" d'un premier jet qui aurait éclaboussé l'écran comme le sang d'une artère tranchée....M'est avis aussi qu'il n'y a pas que du sérum pysiologique dans le goutte-à-goutte et que ça pourrait bien rendre l'état dans lequel on doit se trouver au réveil d'une anesthésie.

Merci à tous.
C'est un texte que j'ai écris le jour même de sa publication et “en circonstances“.
Il n'y a pas que le Club Med dans la vie pour prendre des vacances.
Je pense que je suis le premier pratiquant (et peut-être même l'inventeur) de la poésie impressionniste hospitalière.
J'ai purgé ma peine, on m'a relâché…mais jusqu'à quand ? La suite au prochain épisode.
Aujourd'hui, je suis allé chez une coupeuse de feu : aussi Sainte Vierge rurale et cartes postales défraîchies que les robots laqués qui opèrent des rotations dans des sous sols plombés sont futuristes et laser.
Je raconte la suite bientôt. J'y vois une source d'inspiration inépuisable et je songe à en faire une sorte de feuilleton-reportage poétique. On verra.
Amitié à tous.