Exercice en direct mercredi 14 novembre 2007 à 21h

Faustine a écrit:c'est obligé que ça soit une des lignes que tu as proposé ?

faustine fait au mieux comme bon il te semble.
L'important c'est de t'inspirer des contraintes, pas forcément de tout respecter à la lettre.

ok bien merci bonne chance

Me voici !

je me lance...

Sahkti a écrit:

Faustine a écrit:c'est obligé que ça soit une des lignes que tu as proposé ?

c'est ça le jeu, Faustine! Tu dois écrire en fonction des contraintes que tu as choisies au départ

non je voulais dire la ligne c'est forcément ligne maginot, ligne de mire... enfin ce qu'à énoncé panda ou c'était juste des exemples et on peut prendre autre chose ?

ok merci panda

Faustine a écrit:non je voulais dire la ligne c'est forcément ligne maginot, ligne de mire... enfin ce qu'à énoncé panda ou c'était juste des exemples et on peut prendre autre chose ?

ha non, là, tu fais ce que tu veux bien sûr!

Faustine a écrit:

Sahkti a écrit:

Faustine a écrit:c'est obligé que ça soit une des lignes que tu as proposé ?

c'est ça le jeu, Faustine! Tu dois écrire en fonction des contraintes que tu as choisies au départ

non je voulais dire la ligne c'est forcément ligne maginot, ligne de mire... enfin ce qu'à énoncé panda ou c'était juste des exemples et on peut prendre autre chose ?

non ce n'était que des exemples.Et Salut Zou!
qui me désigne mes contraintes?

Zou a écrit:Me voici !

y a tes contraintes plus haut

Pas de "et" dans ton texte sauf dans les dialogues + les deux contraintes attribuées

Des contraintes pour Panda ?

pandaworks a écrit:qui me désigne mes contraintes?

ami de comptoir et prof, ok?

Pour Claire:
Vous reconstituez les évènements qui ont précipité le départ de votre compagnon d'un soir. Le propos de votre personnage adhère à la personnalité du nain de jardin de “Blanche Neige”: Atchoum

Pour Orakei:
Vous reconstituez les évènements qui ont précipité le départ de votre compagnon d'un soir.
Le propos de votre personnage adhère à la personnalité du nain de jardin de “Blanche Neige”: Atchoum

Sans oublier la contrainte des ET et la phrase sur le post-it (voir récap des contraintes de Panda page 4)

bon je ne connais aps le nain dormeur de blanche-neige alors du coup jvais tenter d'improviser un dormeur

Sahkti a écrit:

pandaworks a écrit:qui me désigne mes contraintes?

ami de comptoir et prof, ok?

OK! ça roule!

peacefrog a écrit:bon je ne connais aps le nain dormeur de blanche-neige alors du coup jvais tenter d'improviser un dormeur

Oui tu prend un exemple de mec "zéro de tension"

euh, pardon de vous déranger monsieur Pandawork, je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement BIP...BIP...BIP...

bertrand-môgendre a écrit:euh, pardon de vous déranger monsieur Pandawork, je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement BIP...BIP...BIP...

Pas de problèmes Bertrand, tu finis quand tu auras du temps de libre.

Contraintes : départ de votre voisin/ ton adopté: Grincheux

Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.

La belle affaire! Comment je fais maintenant pour payer le mazout qu'on a commandé en commun? C'est qu'il attend, le livreur! Ha, on peut pas dire, il m'en joue encore une belle ce voisin!
C'est des façons, tiens ça, de glisser un mot dans la boîte aux lettres, puis de se barrer sans rien dire. L'est encore sûrement rond comme une queue de pelle! Je me souviens l'an dernier, au moment de payer les étrennes des poubellistes, il a simulé une syncope. La crapule quand j'y pense. J'y suis encore allée de mes sous. Comme d'habitude.

Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.

N'empêche, c'est quoi cette histoire de revenir à la ligne... Quelle ligne?
Il est quand même pas parti à la pêche comme ça sans prévenir? C'est qu'il en serait capable le bougre, même sans permis de pêche, même dans la rivière pleine de saletés. Qu'il compte pas sur moi pour manger ses poissons pollués. Encore moins pour me rembourser le mazout en poisson pas frais! Non non non!
D'ailleurs, je vais aller lui siphonner son fioul, on verra bien si il fait encore le malin quand il reviendra. Pas de sous, pas de chauffage. Je vais lui revendre au litre, fini de m'arnaquer.

Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.

Tout de même... pourquoi je voudrais savoir. Savoir quoi d'abord? Pourquoi il est parti? Ben pour boire pardi! Pour quoi d'autre. Il sait rien faire d'autre. A part être au chômage, regarder la télé, emmerder mon chien. Ha mais ça, que je ne l'y reprenne plus à embêter Pepette, parce que je vais lui en retourner une qu'il sera au régime bouillie pendant au moins un mois. Trois semaines il lui a fallu la dernière fois à la pauvre petite pour se remettre de ses émotions. Mais quel imbécile ce voisin, je me demande encore pourquoi je me laisse chaque fois avoir à lui rendre service.

Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.

Revenir à la ligne... Attends... non mais je rêve!? Il parle de la ligne de téléphone ou bien? Tout ça parce que je lui ai fait la remarque que la dernière facture de 216 euros, je l'avais encore en travers de la gorge, parce qu'il devrait se faire installer le téléphone, aussi parce qu'on avait pas idée d'avoir un copain poivrot émigré au Zimbabwe qui avait le temps long après son pays d'accueil. Tu parles d'un pays d'accueil... quinze jours il est resté! Suffisant pour faire la connaissance de mon soûlard de voisin, mais tout de même... de là à se causer des heures au téléphone, on ne me la fait pas, surtout sur mon compte.
Ça serait vachement gonflé de sa part de me reprocher ça. Tant pis si ça le fait partir. Bon débarras!

Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.

Mais non, ça doit sûrement être autre chose. Le voisin est pas du genre à s'encombrer de scrupules. Encore moins à partir à cause de moi. Voilà des années qu'il vit aux crochets de toute la rue. Je suis bien la dernière à encore me laisser avoir mais bon, y a rien à faire, j'ai pitié quand je vois des pauvres mecs comme lui qui ont même pas de famille pour venir les voir. Pas de chien non plus. Je suis sûre que ça lui ferait du bien d'avoir une petite Pepette. Si ça se trouve, il embête la mienne parce qu'il est jaloux, tout bêtement. Voir ma petite bibiche, ça lui renvoie une image d'échec, tout ce à côté de quoi il passe. M'en vais lui en trouver une. Y a bien un vieux chien à la SPA dont ils savent pas quoi faire, ça lui évitera la piqûre.

Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.

Revenir à la ligne... la ligne... la ligne... Bon sang, idiote, la ligne sur la feuille tiens! Il a écrit derrière dans la marge pour économiser son papier cette andouille. Même sur ça, il est rat!
Alors elle dit quoi la ligne dans la marge? De bleu, c'est qu'il écrit vachement mal en plus. Il a pas dû aller longtemps à l'école mon voisin. M'étonne pas quand je le vois...

Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne
Je suis à la Joyeuse Chopine, y a Amadou qui est rentré, on fête ça!

Haaaa imbécile que je suis!! Je le plaignais en plus!! Non seulement je vais lui siphonner son mazout, qui est le mien après tout, je l'ai payé avec mes sous, mais en plus, je vais lui balancer un kilo de sucre dans sa citerne. Je t'en foutrais moi, la Joyeuse Chopine. Ingrat de voisin!!!

Un dormeur dont l'ami de longue date s'en va...

J'ai les paupières lourdes
J'ai les oreilles sourdes
Ca s'est passé très vite
Avec quoi ? Un post-it !

Nous étions deux amis
Ton âme poète a dit
Que nous étions siamois
Que toi, moi, ça ferait trois

Laisse-moi reposer en paix
Tu m'as tellement fatiguée
Avec tes élucubrations
Et toutes tes satanées leçons

C'est à la ligne que tu me dis de revenir
Tu crois que je ne te vois pas venir
Une fois de plus le même reproche
Comme une pieuvre, tu t'y accroches

Oui la course, c'était ta vie
Détail que je n'ai jamais compris
L'or, voilà tout ce dont tu rêvais
La gloire, le sacre, c'était ton souhait

Oui, ce jour-là, j'arbitrais
C'est bien moi qui a tiré
C'est bien moi qui deux fois de suite
A vu que tu partais trop vite

Aujourd'hui encore tu m'accables
Aujourd'hui encore c'est moi la coupable
Parce que là tu as échoué, tu ne seras jamais
Le champion que tu as tant imaginé

Tu aurais voulu quoi ?
Que je triche pour toi ?
Que cette ligne ne s'applique
Pas au champion magique

Tu n'as jamais su me pardonner
Parce que l'or valait plus que l'amitié
A tes yeux si sombres à présent
Je ne m'y vois plus dedans...

Je voudrais bien pouvoir siffler faut départ
Que tu reviennes, juste pour un au revoir
Mais un champion comme toi, ça se volatilise vite
En ne laissant derrière lui, que des post-its...

A présent je vais me complaire dans mon sommeil
Si un jour tu as le temps essaye de faire pareil
Peut-être que t'aurais vu les choses de manière moins bête
Si seulement tu t'étais un peu servi de ta tête...

Mais allons, cours forest...

Bon voilà, pour mon premier exercice j'ai essayé de faire bien mais ça ne doit pas être super parce que je tiens à peine debout là, avec la fatigue, ça tombait bien pour illustrer mon personnage^^

je vais faire dodo mais je reviendrai demain pour commenter

Super Faustine,! Bravo pour ta première participation.
Bonne nuit! Tu liras nos commentaires demain.

:-)

Un Joyeux dont le collègue s'en va

“Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.”

Le post-it est là, jaune pimpant à ensoleiller l’écran de mon pc avec son message sibyllin.J’y crois pas ! C’est parti !
- Marion ?
- Oui, je réponds tout sourire
- Vito est passé et …
- Oui et ?
- Il a demandé après toi et …
- Et ?
- Ben rien
- Quoi rien ? Il a rien dit ?
- Non, il s’est un peu attardé devant ton bureau et puis il est parti l’air soucieux
- Ok, merci Chantal ! Joli, ton nouveau gilet ! Vraiment !
- Tu trouves ? Merci, c’est gentil
Non je ne trouve pas, il est vert, je déteste le vert mais il est sur Chantal, j’aime Chantal. Parce que Chantal elle est ménopausée, moi pas encore. Ensuite parce que je suis de bonne bonne bonne bonne, bonne humeur ce matin ….
C’est donc pour aujourd’hui. Je n’y croyais plus. Super !
Il faudra donc que je m’assure que la fenêtre du réfectoire reste ouverte ce soir. Demain la quille, chômage technique !
Je décolle le post-it, le caresserais pour un peu, non il ne faut pas, pas d’empreinte, le fourre donc prestement dans la poubelle.

J’adore avoir des responsabilités.Là c’en est une, de taille même. Donc ne pas oublier de laisser cette fenêtre ouverte en quittant la dernière ce soir comme d’habitude depuis 25 ans.
- Marion ?
- Oui ?
- Pourquoi tu souris aux anges ?
- Pour rien…
- Ben si, raconte… Tu as revu Jean-Philippe, c’est ça ?
- Le Jean-Philippe du « +2 » ?
- Ben oui, celui qui te tournait autour…
- Oh non, Dieu m’en préserve, qu’est ce qu’il est ennuyeux. Il ne parle que de pêche et de pigeons.
- Ben pourtant, je trouvais qu’il avait la cravate coquine, le jacquard frétillant et le tweed prometteur.
- Tu parles ! Il avait le regard tellement enlisé dans la vase de l’étang qu’il n’a même pas remarqué que je filais à l’anglaise.
- Je l’ai croisé ce matin tiens quand je suis arrivée
- Ah oui ? Il ne t’as rien demandé ?
- Non pas vraiment, mais il m’a dit qu’il en avait marre de la boite ….

Je n’écoute même plus Chantal.Si j’avais su que c’était aujourd’hui, j’aurais fait un effort de toilette. Pour marquer le coup, symboliquement quoi. Ou me laver les cheveux déjà, épiler mes jambes.
Quoique, ils vont sûrement éplucher les vidéos de surveillance après ça; enfin s’il en reste quelque chose. Donc ne rien faire qui puisse attirer l’attention. Rester le poil à la gambette, le cheveu terne.

- … je pensais qu’en réalité Jean-Philippe te cherchait sûrement

Comme je n’ai pas renouvelé la police d’assurance Top-sinistre, que j’ai planqué rappels, mises en demeure… les boss ils toucheront rien de rien. Non, je ne regrette rien. Toujours se méfier des employées transparentes, eh oui !

- …bref, il avait pas l’air dans son assiette, il a dit qu’il avait envie de tout faire sauter

J’aurais quand même pu mettre ma gourmette en plaqué, si j’avais pu prévoir.
- Quoiiiiiiii ? Tout faire sauter ? Jean-Philippe ?
- Ben oui, j’te jure c’est ce qu’il a dit

Dans le fond de ma poubelle bien propre, le post-it me fait des yeux de merlan frit. L’impression que mes doigts sentent la truite pas fraîche.

- Marion, téléphone pour toi !
- Arh ! Allo ?
- Marion ?
- Oui ?
- Ah ici c’est Vito, Vito du « - 1 »
- Oui oui Monsieur Duchmont, sans faute, vous l’aurez ce soir sur votre bureau, comme convenu d'ailleurs
- Marion ? C’est Vito !
- C’est ça, Monsieur Duchmont, de rien, c’est tout naturel, n’est ce pas.
- Bordel Marion !
- Oh comme vous y allez Monsieur Duchmont !
- Marion, atterris, c’est Vito, je voulais t’inviter dimanche à une partie de pêche….

Contraintes : Un collègue + dormeur


- Fred n’est plus là, et tu sais pas où il est, je demande encore une fois à la secrétaire du bureau d’en face, qui est en train de croquer dans sa pomme. Parce qu’il n’a pas l’habitude de s’absenter pour rien, Fred…
- Non, il est parti tout à l’heure, et il n’est plus là, elle répond, toujours sans me regarder, concentrée sur ses canines qui déchiquètent le fruit juteux.
- Je sais qu’il n’est plus là, et c’est pas ça que je te demande : il m’a laissé un mot ! Tu sais où il est ?
- Et il a rien mis sur le mot ? Je sais qu’il est parti, et toi, tu dormais…
- Ca, c’est ma sieste d’après-manger et c’est prouvé que…
- Je sais, je sais, et patati, et patata, ça fait mille fois que tu me le répètes !
- Et c’est prouvé que c’est bon pour la digestion et la concentration !

Elle ne m’écoute pas, de toute façons. Cette fille, dit souvent Fred, à force d’attendre son prince charmant, elle entame une cinquantaine acariâtre… Mais où peut-il être ? Il a juste écrit : « Je suis parti, si tu veux savoir, tu dois simplement revenir à la ligne ». Je le connais, c’est pas son habitude de me laisser des mots sibyllins et énigmatiques postités sur le PC. Quoique ces derniers temps… Il m’inquiète.

J’ai trouvé ! A la ligne : il doit être sur la ligne de production, tout simplement, même s’il n’a pas l’habitude d’y mettre les pieds, c’est pas l’habitude, quand on fait partie du service informatique. Je connais un peu l’endroit, il y a des toilettes peu fréquentées que j’utilise à l’occasion pour dormir un petit quart d’heure, quand je me sens crevé. C’est là qu’ils fabriquent les préservatifs dont on fait le design, ça sent un peu le caoutchouc, mais bon…

- Fred m’a dit qu’il venait ici, il me l’a même écrit, et tu ne l’as pas vu ?

Le contremaître se contente d’hausser une nouvelle fois les épaules. Ca m’inquiète. C’est que Fred déprime sévèrement depuis quelques temps. Il s’engueule de plus en plus souvent avec le chef, le ton monte, au point que je ne me suis pas endormi en réunion depuis au mois deux mois. Je n’exagère pas. Par exemple : le midi, je mange en tête-à-tête avec lui, il prend systématiquement de l’andouillette, parce le boss ne peut pas la sentir - une vraie allergie - et qu’il va toujours déjeuner plus loin. Une fois, il m’a raconté qu’il avait mis un chat mort en fond d’écran. Au bureau, j’ai vérifié, c’était un chat qui avait l’air tout ce qu’il y a de plus vivant, mais il m’a dit que depuis que la photo avait été prise, il avait bien dû crever quelque part sur le bord d’une nationale, les tripes à l’air. Quand je disais qu’il m’inquiétait…

Je suis débile ! Revenir à la ligne… Je prends un petit sourire énigmatique – pour personne-, et j’appuie sur la toucher « Enter » du clavier. C’est ça. Il y a une petite vidéo qui se lance. C’est filmé, caméra au poing, dans les couloirs de la boîte. On aperçoit la secrétaire. On découvre le boss à son bureau. Puis, on voit la main de Fred surgir, et lui balancer une grosse andouillette en pleine tronche. C’est tout !

Ce boulot commence moi aussi vraiment à me fatiguer. Je me laisse aller sur ma chaise et je ferme les yeux…

Bon ;-)))))))
Je vous laisse, belle nuit à tous.
Et merci MC Panda, le courageux à cette heure pour lui , et aussi à Sahkti de m'avoir gardé des contraintes.

Se casser pour toujours du "Commerce" pour une histoire de ligne de flottaison dans un demi, moi cela ne m'avait pas convaincu des masses.
A mon avis Le Paulo, il avait des raisons cachées qu'il ne voulait pas me dévoiler, ou plutôt qu'il se voilait à lui même. Plus je refais l'expérience plus mes conclusions se confirment: quand la mousse descent, le liquide remonte. C'est que j'ai une maîtrise de sciences physiques, moi.
Enfin je veux dire: " Parmi l'éventail de maîtrises que j'ai obtenues avec des mentions forts honorables" il s'en trouve une qui touche au domaine des sciences physiques. Bah Bah ouais. Moi.Comme ça: Le mec de la zone nord du comptoir du "Commerce". Enfin, oui, j'aurais pu dire, la zone septentrionale du comptoir, mais bon, je sais bien que si je me mettais à parler dans mon vrai langage, vous ne capteriez plus rien. Ouais, moi. J'aurais pu alors vous apprendre que l'Artique c'est la terre avec des ours blancs alors que l' Antartique c'est la terre sans ours blancs. Ouais, Moi.
Paulo, il me disait toujours:
"Et qu'un jour un seul barman me gruge sur la ligne des 25 et je te jure que je me casse!"
.Moi cela me faisait sourire. Plus trop maintenant. D'après mes calculs de probabilités,Le Paulo,il s'était engueulé avec le comité central. Ouais. Après le Coup de la Ségolène, il disait que le socialisme avait abandonné le Marxisme pour un tailleur Channel.J'avais tenté de lui expliquer qu'un dogme ne pouvait être comparé à un habit quand il revêt la peau de l'homme, même s'il est une femme. Mais Paulo, lui, il comprenait pas toujours mes disgressions.C'est que j'ai une maîtrise de lettres modernes, moi. En plus des classiques. Mais bon, toutes ces suppositions exponentielles, vous n'en comprenez même pas l'énoncé.Même en les écrivant sur l'ardoise:

Et si Ligne= Bière*25-n= départ de Paulo
Et si ligne= Ségolène*25= départ de Paulo
Et si ligne= départ Ségolène=25*Paulo
Et bien oui, je suis triste pour Mon Paulo, v'nez les gars, on va s'en remettre une dans le cornet.
Ca c'est une équation qu'zavez l'habitude de résoudre.

Merci panda pour cet exo, bravo à tous pour votre participation, j'attends les derniers postages pour commenter !

Je vais aussi aller me reposer quelques heures avant de reprendre le boulot.
Le soleil est déjà levé ,tiens.
Le Beaujolais nouveau est déjà tiré.

:-)

Merci pour vos participations.

Contraintes : votre compagnon d'un soir + dormeur



Il est arrivé dans ma cellule hier soir, le regard froid, l’air sérieux. Pourtant il avait un visage d’ange.
Il a commencé à me raconté ce pourquoi il était là. Une histoire de berger, de mouton. J’avoue ne pas avoir trop saisie, car je m’assoupissais à chacune de ses paroles. Ceci ne l’a d’ailleurs pas empêché de me parler toute la nuit. Le plus étrange c’est que dans mon sommeil je l’entendais quand même. Ces paroles étaient difficilement appréciables mais elles me touchaient au plus profond de mon âme.
Sa voix était douce, chaleureuse, elle me bercé…j’étais bien.
Maintenant je suis allongé sur cette table inconfortable au milieu d’une petite pièce circulaire avec une intraveineuse dans le bras. De l’autre côté de la vitre des gens sont assis : certains me regardent avec effroi d’autres avec tristesse…
Moi j’ai envie de dormir…
Je repense encore à ce « post-It »laissé sur la porte de ma cellule avant que l’on m’emmène au bout du couloir.
“Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.”
C’est alors que je compris ! Dans un geste lent et malgré mes sangles, je regarde la pomme de ma main…
Alors des yeux, je suis ma courte ligne de vie qui se termine par une croix…c’est finie !
Il est venu me voir hier soir pour m’apaiser, me soulager, mais il n’a pas dit un mot car c’est moi qui lui ai parlé toute la nuit. Il n’a fait que m’écouter… me comprendre...me pardonner.
Maintenant je sais pourquoi il était là et moi je peux partir en paix.

Loupbleu a écrit:Merci panda pour cet exo, bravo à tous pour votre participation, j'attends les derniers postages pour commenter !

OK Loup, salue tous les participants pour moi, je suis hors-concours.

:-)

il y'a un seul "ET" dans mon texte, c'est un clin d'oeil à la contrainte. :-)

Elle était en plein rêve. Elle ne l’avait pas entendu se lever. Maintenant elle se l’imaginait cherchant à tâtons ses vêtements épars dans la pénombre de la chambre. La porte oui, elle l’avait entendue se refermer et aussi le bruit de l’ascenseur qu’il avait appelé. Mais avant qu’elle ne saisisse vraiment la situation et qu’elle sorte du lit, c’était trop tard. Il était parti. Elle avait pris le cornet du parlophone et crié son prénom et répété reviens, je t’en prie reviens. Puis les larmes lui étaient venues, un flot monstrueux de larmes. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Bordel Pourquoi ?
Trop beau, c’était trop beau. Nous deux. Tellement ça, oui. Elle y avait cru.
Cent fois elle avait relu le post-it qu’il avait laissé sur le miroir de l’entrée :
“Je suis parti, si tu veux savoir pourquoi, tu dois simplement revenir à la ligne.”
Merde ! De quelle ligne voulait-il parler ? A quoi il jouait, bordel !
Elle s’était recouchée sans arriver à trouver le sommeil se repassant en boucle le film de cette journée. Une journée comme un rêve. Elle se rappela qu’ils avaient joué comme des gosses. Qu’ils avaient ri de tout et de rien qu’ils avaient cherché longtemps le nom des sept nains qu’ils en avaient trouvé six. Et bien plus tard, c’était en chœur qu’ils s’étaient exclamé : Dormeur ! Et ils avaient ri encore. Elle aimait son rire, elle disait que son rire lui faisait penser à des grains de riz. Ils avaient pris le métro pour rentrer. Chez moi ou chez toi ? avait-il proposé. Ils l’avaient joué à pile ou face. C’était chez elle. Ils vaient donc pris la ligne 9.
Ligne 9.
Revenir à la ligne 9 ?
Elle faillit se rhabiller, courir dans le petit matin et parcourir la ligne 9, jusqu’au lendemain soir, au surlendemain etmême, s’il le fallait, jusqu’à ce que mort s’ensuive…
Puis, elle s’était ravisée et passant de la tristesse à la colère, lui était venu un: Pauvre con ! Lui comme les autres, tous des pauvres cons !
Désiré comme les autres. Et avait-on idée, aujourd’hui de s’appeler Désiré !
Elle allait le rayer de sa mémoire vite fait. Balayé le Désiré ! Balayé pour toujours. Point à la ligne.

Suis en retard, oui, mais coupure d'ordi. J'ai du écrire à la main et recopier.

Et, en plus, suis pas contente du tout de mon texte :-(

Mais vous n'y êtes pour ien ;-)

Merci Panda pour cet exo.

Bonne nuit tout les lapins.
Vous lis demain matin. ( bien qu'on y soit déjà ;-)

Vous commente aussi demain.

Là, je suis dans le catalogue depuis tout à l'heure, pas encore fini, terminerai demain, reste un peu de boulot puis y aura toutes les corrections :-(

Merci à tous pour votre participation à l'éxo, qui n'était pas des plus simples car il brouillait complètement les pistes entre le sérieux de la situation, la variété des personnages et la distraction causée par un personnage de conte de fée.

Sahkti: Tu t'en sort bien, en plein dans le mille dans les contraintes.
On pourrait presque visualiser la figure de ton personnage, et se retenir de lui mettre une baffe (par la même occasion).
Faustine Pas mal, tu ne t'es pas laissé impressionner. Ton histoire ce tient bien, les rimes sont au poil. j'ai partciculièrement aimé "champion magique" et me suis demandé si tu n'avais pas fait un jeu de mot avec "champignon magique"
En revanche je n'ai pas compris "cours forest"
Zou:
Bien joué aussi, cela transpire la bonne humeur. Un sans faute dans lequel j'aurais aimé que tu cases ce thème de "la ligne" un peu plus en évidence.
Loup
Histoire très plaisante. Encore un peu vif par rapport à la personnalité de dormeur mais bon, tu n'allais pas écrire des ronflements...
J'aime bien le déjanté qui passe par là: un chat mort en fond d'écran
Numériplume: Ta petite nouvelle est diablement attachante et mélancolique, je la lirais une fois de plus pour en extraire la vérité.
Kilis: Un petit problème technique t'a contrarié dans l'écriture.Le résultat n'est pas si moche
C'est intimiste, d'une vulgarité contrebalancée par le contenu émotionnel.
Le thème n'était pas du gateau non plus.

Je regrette un peu la piètre qualité de mon propre texte, mais la contrainte supplémentaire de l'heure d'hiver, je ne l'avait pas vue venir ;-(
C'est qu'ici c'est pas souvent l'hiver :-)

Bravo à Faustine , et aussi à Peacefrog, qui a tenté.
Vivement le prochain!

Bonjour tout le monde, j'arrive après la bataille. J'ai vu que vous m'aviez laissé des contraintes exprès; donc je fais l'exo en différé, mais je diffère encore jusqu'à la fin d'après -midi après le boulot, c'est possible? L'exercice me tente. J'prendrais bien quelques libertés avec toutes ces contraintes ... on verra bien, si je suis out, vous me le direz.

jsuis desolé de ne pas avoir participé a l'exercice, mais au final j'etais assez fatigué et le debut de texte que j'ai pu ecrire ne me parraisait pas bon, et j'etais trop fatigué pour recommencer.

Voila sinon jvais lire tout sa et tenter de faire des commentaires

comme peacefrog, je n'ai pas trouver la force...Désolé Panda mais ton sujet était super !

Je m'y mets ce soir ou demain mais je le ferai !

Prenez le temps qui vous est néccessaire, l'important c'est de participer et de se fixer environs une heure de rédaction/correction. Le reste m'importe peu.Le tout me rend content.

:-)