2013, un jour une phrase
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Re: 2013, un jour une phrase
Tandis que le soleil sombrait peu à peu dans la mer et que celle ci s'ombrait Claire se sentit soudain sombre, âgée, et naufragée.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: 2013, un jour une phrase
Le bruit du ventilateur se mariait agréablement au silence de la pièce.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 2013, un jour une phrase
Il la regardait faire tourner son trousseau de clés entre ses doigts peints de rouge ; le cliquetis léger du métal, les petits pompons vifs et les multiples rubans de soie attachés suffisaient à l'envoyer au paradis.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Quand elle comprit que sa fille aînée avait pris le voile pour ne plus le quitter, elle fut partagée entre l'admiration et la tristesse.
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
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Re: 2013, un jour une phrase
Du beau surfer bronzé un peu coriace à la jeune ado gracile, les requins réunionnais sont de fins gourmets.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
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Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
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Re: 2013, un jour une phrase
Qui de la poule ou de l'œuf a raté l'omelette ?
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: 2013, un jour une phrase
Elle met dans une cocotte tous les ratages de sa vie , elle recouvre d'aïe et de ouille, de riz thaï et elle touille
le résultat est une belle ratatouille, alors elle rit et, sur sa banquette en skaï couleur rouille, elle s'invite au banquet de la vie
le résultat est une belle ratatouille, alors elle rit et, sur sa banquette en skaï couleur rouille, elle s'invite au banquet de la vie
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: 2013, un jour une phrase
Semaine 28
Une excellente semaine 28, riche de vos phrases de qualité (je n'ai pas participé).
C'est marrant et intéressant de construire un puzzle-texte avec des phrases disparates, cette fois j'ai bien l'impression que ça raconte une histoire. J'ai respecté à 99% vos phrases telles que vous les avez construites, mais parfois j'ai été obligé, par souci de cohérence, d'apporter quelques modifs, et quelques liants (très peu) de mon cru.
C'est un excellent exercice que chacun d'entre nous devrait faire à tour de rôle. Avis aux amateurs (y a déjà deux nanas qui m'ont lâché, alors c'est même po mon truc au départ). Bonne lecture.
Enfant, j’aimais quand le vieil Henry me faisait croire aux crottes de bique en réglisse, quand il roulait délicatement la merde presque sèche entre ses gros doigts roses façon boudoirs de Reims : « Mange, mais mange donc ! »
Il était grand et, immanquablement quand il passait la porte, sa tête heurtait la clochette en acier accrochée au chambranle ; tant de fois il avait dû aider sa mère à attraper les bocaux sur les rayonnages du haut, que la fameuse clochette lui rappelait à quel point les grands sont les esclaves des petits.
Lorsque, devant sa maison, je butais contre la porte de bois, j'improvisais un couchage tout près du soupirail de la cave et retrouvais en un instant la chaleur d'un foyer familial ; le bruit du ventilateur se mariait agréablement au silence de la pièce.
La première fois qu'il vit The Dude avec son peignoir fatigué et ses gougounes en plastiques, il se dit qu'il avait enfin trouvé mon idéal masculin et s'envoya illico un Russe blanc.
Il essayait de ne pas être agressif ou envieux mais, dieu, qu'il n'aimait pas les employés de banque ! Quitte à choisir entre les billets et les pièces de monnaie, il préférait les chèques en blanc.
Il possédait tout un royaume de gouttières d'où il rapportait chaque matin des plumes multicolores, des pierres de lune et de la poussière d'or dans ses moustaches. Les gouttes, hier, ne voulaient pas des cendres dans la cheminée colonisée par les hirondelles qui avaient enfin destitué les couvreurs braillards. Et les couvreurs, parlons-en, il y en avait un particulièrement bruyant :
Un jour Marion, la femme du vieil Henry, excédée par le potage qu'il balançait à fond les décibels, alla chercher sa fronde et l'abattit d'un beau caillou bicolore donné par une amie (merci l’amie !) ; et comme un bienfait n'est jamais perdu, elle retrouva son caillou, à demi enfoncé sous l'oreille gauche du couvreur et même pas ébréché ! Elle y tenait à ce caillou ! Elle venait de lire la phrase seuls les poissons morts vont dans le sens du courant et méditait là-dessus.
Un somnifère pour un diurétique, l'histoire ne dit pas si la vieille dame fait pipi au lit en dormant. (N.D.L.R)
Parfois remplir une vie, c'est la vider de son sens, pensa Marion en empilant quelques obligations supplémentaires au bord du temps, et tandis que le tambour résonne, que la machine à délaver achève son cycle, le siphon fond fond les petites marionnettes.
Qui est vivant, qui est mort ? Pour en avoir la certitude, il faut faire des efforts et l’on se croit très fort – en grandes altitudes –, mais on est vulnérable et l’on est bien capable un jour d’être mort car ce sont des choses qui arrivent ! Le caillou somnifère a eu le droit pour lui.
Un petit mouton en peluche, échappé de sa verte prairie insulaire, la regardait l'œil grand ouvert... Est-ce qu'il (lui) souriait ?
« Dessine-moi un petit garçon, lui demanda le mouton, avec des cheveux boucles d'or. »
Le soleil rouge et le ciel en feu donnaient l'impression que la fin du monde était imminente. Un peu partout les feux d'artifice flottaient dans le ciel comme d'énormes méduses. Personne n'aurait voulu de ruines, mais le séisme était là qui guettait.
Un escargot traînant dans le coin pensait pouvoir voler un jour, quand il « serait grand ».
« J'ai la tête dans les étoiles, et les pieds bien plantés, et tout un monde à découvrir, ah çà oui. Il fait frais d'un coup, si on s'rentrait ? » se dit-il.
Tandis que le soleil sombrait peu à peu dans la mer et que celle-ci s'ombrait, Marion-Claire se sentit soudain sombre, âgée, et naufragée comme le jour où elle comprit que sa fille aînée avait pris le voile pour ne plus le quitter, et qu’elle fut partagée entre l'admiration et la tristesse.
La petite phrase du jour trottait sur le fil quantique portant ses bagages de luxe sans l'aide de grooms obséquieux...
« Du beau surfer bronzé un peu coriace à la jeune ado gracile, les requins réunionnais sont de fins gourmets, songea-t-elle, bien malin celui qui prouvera qui de l'aile ou l'oiseau a fait l'homme. La mère nous a bercé au bord du golf vert, et d'une chanson d'amour, la mère a bercé mon cœur pour la vie... »
Nombre d’images lui revenaient en tête, des souvenirs comme ce jour où, prise dans un embouteillage (elle aimait les embouteillages qui lui permettaient de s'entraîner au chant diphonique, sans agacer personne), elle avait assisté au dialogue de deux cyclistes qui cherchaient à se faufiler dans la circulation stagnante. Ils la regardaient faire tourner son trousseau de clés entre ses doigts peints de rouge ; le cliquetis léger du métal, les petits pompons vifs et les multiples rubans de soie attachés suffisaient à l'envoyer au paradis :
— Drelin, drelin, c'est nous les compagnons du Tour de France...
— Mais non, y a longtemps qu’y a pu de sonnette au guidon...
— Ah bon... Plus de sonnette au guidon mais des oreillettes sous le casque, les temps changent ! C'est vrai quoi, sornette au guidon n'avertit point l'âme...
— Attention aux phrases indigentes qui prolifèrent jusqu'aux enfers car on nous cache tout, bien que nous portions des œillères... Et pas plombées. Et aussi, pourquoi les gens commencent-ils leurs travaux dans l'immeuble à 7h du matin l'été ? Et pourquoi dans les films quand les gens se lavent les dents ils ne crachent jamais dans le lavabo, ni se rincent la bouche ni la brosse à dents ? Et pourquoi dans les films quand les hommes sont en train de se raser, ils sont toujours interrompus et s’essuient avec une serviette sans se rincer à l’eau et qu’après on les voit rasés de frais alors qu’ils n’ont eu le temps de se raser que d’un côté avant de se casser ?
— Habitudes, l'entêtement des anciennes habitudes ne peut résister à la persévérance des nouvelles. On se demande ce que font les pies quand elles partent en vacances... Qu'est-ce que tu préfères qu'on te dise ? Que tu es le fils de dieu ou que tu descends du singe ?
— J'aime bien l'idée de descendre du singe, ça justifie tellement de choses... Mais note que fils de dieu aussi, pour beaucoup.
— Moi, je descends des verres et je t’assure, ça remplit une vie... Les cerises, mon dieu, les cerises à l’eau-de-vie !
— Les bocaux, tête en bas, résisteraient-ils à la dégustation ? Et dire que certains oublient le goût des cerises en hiver...
— Une culotte de marque Petit Bateau peut-elle flotter sur l'eau ?
— À bon entendeur, service élastique.
— J'y suis tu restes ?
— Parole de papillon : laisser filer ses rêves sans filet...
À refaire...
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Il déboula dans mon bureau aussi excité qu'un lièvre de Mars, en hurlant que les brèves étaient trop longues et qu'il fallait couper vite, vite, vite... puis il disparut aussi sec de l'autre côté du miroir par les tuyaux du climatiseur.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Toute sa vie il avait voyagé, cherchant l’ultime vérité lorsque, l’ayant enfin trouvée, il fut illuminé, c’est alors qu’il décida de rentrer chez lui pour propager la lumière ; sa femme l’envoya donc acheter des betteraves rouges au marché.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
il n'a qu'à la réécrire sa phrase du jour si elle ne lui plaît pas, hurla t-il excédé, je ne suis pas une machine, je suis un être humain, enfin je crois !
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Les amateurs de viande de kangourou se partagent en deux clans également sectaires : ceux qui ne l'aiment que sauté et ceux qui le préfèrent poché.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Vous me reconnaitrez facilement dit-elle à son client, j'aurais un pantalon de golf, un bicorne de l'école polytechnique sur la tête et libé sous le bras.
Vertigo, une phrase par jour, SVP.
La première ayant été postée à 9h53 mardi 16, et la 2eme à 23h34 le même jour, cette dernière compte pour aujourd'hui (mercredi).
Merci de votre coopération.
La Modération
Vertigo, une phrase par jour, SVP.
La première ayant été postée à 9h53 mardi 16, et la 2eme à 23h34 le même jour, cette dernière compte pour aujourd'hui (mercredi).
Merci de votre coopération.
La Modération
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Sauf que tous les soirs elle entendait cette fille crier en face, et elle n'arrivait pas à dire la nature de ces cris, imaginant le pire et le meilleur.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: 2013, un jour une phrase
Elle aurait pu porter également un kangourou sur la tête, des yeux pochés et son habituel sac sans lendemain...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: 2013, un jour une phrase
tous les jours elle était là, sur le quai, fin prête, ses valises sous les yeux.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Quelle tête allaient-ils tous faire quand, ouvrant son attaché-case devant ses élèves , il allait se trouver, non pas devant ses dossiers, ses fiches et Cie, mais devant son vieux pyjama et son pull bouloché?
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Il fut un temps où les kangourous avaient des arêtes et s'apparentaient aux poissons volants, on les pêchait avec une poêle à frire dans laquelle ils sautaient allègrement, appâtés par un beurre d'ail frémissant.
Re: 2013, un jour une phrase
Question cuisine, faut pas non plus chercher à comparer les assiettes en porcelaine de Limoges, la gamelle alu et le raku, car le célèbre dicton afro-cubain interprété par une vague traduction sino-québécoise "l'espérance vient en mangeant du poisson" confirme la règle des trois-quart deux-tiers quelque soit la couleur de la tomate et l'épaisseur des gousses d'ail.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 2013, un jour une phrase
Il ne fallait surtout pas se laisser abattre, alors "haut les coeurs !" devait-elle se faire tatouer sur le poignet... restait à choisir entre le droit et le gauche.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 2013, un jour une phrase
C’est alors qu’il décida de se préparer un aïoli, sans ail, à cause d’une allergie, et sans mayonnaise, à cause du cholestérol.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
... arracher les ronces, libérer l'essentiel, respirer fort avant de crier longtemps.
Re: 2013, un jour une phrase
Le petit prof d'allemand de province en a oublié ses quinze jours de vacances tous les deux mois, il ne rêve plus que de ses huit semaines de congés d'été.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: 2013, un jour une phrase
...Petit, certes, mais avec une mémoire d'éléphant qui lui permettait de funambuler sans vertige...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: 2013, un jour une phrase
- Avec tes rouflaquettes et tes pattes d'eph t'as le look coco, t'as le look !
Re: 2013, un jour une phrase
Le kangourou roux s'tond et se fait pocher à feu doux dans sa poche parce que sinon le roux pète.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
— Où est donc passé l'amourette que j'avais posée dans l'assiette, demanda-t-il en soupçonnant au passage les individus qui baissaient la tête.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 2013, un jour une phrase
... elle est dans ma culotte,
répondit le kangourou qui n'a pas la langue dans sa poche.
répondit le kangourou qui n'a pas la langue dans sa poche.
Re: 2013, un jour une phrase
Il fallait toujours qu’il moule du poivre sur ses moules.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Quand c'est l'heure, c'est l'heure.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Ils arrêtaient puis relâchaient des gens qui ne méritaient pas cette lumière et ce titre de gloire.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: 2013, un jour une phrase
Avant la mise au four, vérifiez que vous n'avez pas oublié de mélanger les pépites de chocolat dans votre appareil.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 2013, un jour une phrase
On se demande, une fois de plus, ce que pensent les roues sur les routes qui tournent en rond...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: 2013, un jour une phrase
Même quand elle trainait des pieds elle avait la savate classieuse et ça faisait clap ! clap ! clap ! sous le bleu du ciel.
Invité- Invité
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