Fleuves
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Fleuves
mes yeux dans les tiens
suivent le cours du Nil.
regarde au bout de tes doigts
s'ils n'est pas tombé de neige
et si tu trouves dans tes soupirs
ton corps laissé contre le mien
ce matin
la barque de ta lèvre remonte la nuit
et tu crois mourir lorsque ta vie s'allège
simplement parce que tu as fait ce long voyage
où l'amour se désagrège
ô mon amour ô mon pourrir.
suivent le cours du Nil.
regarde au bout de tes doigts
s'ils n'est pas tombé de neige
et si tu trouves dans tes soupirs
ton corps laissé contre le mien
ce matin
la barque de ta lèvre remonte la nuit
et tu crois mourir lorsque ta vie s'allège
simplement parce que tu as fait ce long voyage
où l'amour se désagrège
ô mon amour ô mon pourrir.
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Fleuves
d'abord, j'ai mis le temps
(c'est idiot à la réflexion)
mais maintenant
toi, je te reconnais.
ensuite, les majuscules ne servent à rien pour "souligner"
(il n'y en a pas ici, mais c'est un post-it résiduel)
vais-je prendre des foudres, si je te dis que le plus fort me semble là:
mes yeux dans les tiens
suivent le cours du Nil.
regarde au bout de tes doigts
s'il n'est pas tombé de neige
et si tu trouves dans tes soupirs
ton corps laissé contre le mien
ce matin
la barque de ta lèvre remonte la nuit
et tu crois mourir lorsque ta vie s'allège
simplement parce que tu as fait ce long voyage
où l'amour se désagrège
ô mon amour ô mon pourrir.
tant pis
(en plus avec le mot amour déballé, maintenant j'ai du mal, mais je n'y ai pas touché)
bref par ici aussi on sasse
rivière, pépites
(c'est idiot à la réflexion)
mais maintenant
toi, je te reconnais.
ensuite, les majuscules ne servent à rien pour "souligner"
(il n'y en a pas ici, mais c'est un post-it résiduel)
vais-je prendre des foudres, si je te dis que le plus fort me semble là:
mes yeux dans les tiens
suivent le cours du Nil.
regarde au bout de tes doigts
s'il n'est pas tombé de neige
et si tu trouves dans tes soupirs
ton corps laissé contre le mien
ce matin
la barque de ta lèvre remonte la nuit
et tu crois mourir lorsque ta vie s'allège
simplement parce que tu as fait ce long voyage
où l'amour se désagrège
ô mon amour ô mon pourrir.
tant pis
(en plus avec le mot amour déballé, maintenant j'ai du mal, mais je n'y ai pas touché)
bref par ici aussi on sasse
rivière, pépites
Invité- Invité
Re: Fleuves
j'ai oublié de dire que cela me touche,
vraiment.
mais je ne crois pas que cela t'importe, alors
vraiment.
mais je ne crois pas que cela t'importe, alors
Invité- Invité
Re: Fleuves
d'ici tes paupières semblent des parenthèses renversées
je pense à toi comme à ces forces qu'on ne voit jamais
je pense à toi comme aux loups qui courent
dans les sables
de la loi
je pense à toi comme aux soleils d'hiver
je veux dire
ton nombril
je veux dire...
ton nom, ton ombre
lame écrasée
ils sont de toute façon
de même tissu dans ma bouche
et d'un même geste se couchent
sur le lit de la mémoire
tu disais : regarde s'il n'est tombé de neige
...
pourquoi de neige ?
parce que chaque matin tu es sur mon souvenir tombée
je te foule et y laisse mes pas
mais tu ne m'as même pas entendu en toi
alors j'ai demandé au vent ce qui lui restait de l'aurore
il a fouillé dans ses poches et m'a donné ce qui lui semblait
tes yeux
(des pierres quelconques, ramassées dans un ruisseau)
mais tes yeux
n'appartiennent qu'à ton visage
adieu, adieu
je pense à toi comme à ces forces qu'on ne voit jamais
je pense à toi comme aux loups qui courent
dans les sables
de la loi
je pense à toi comme aux soleils d'hiver
je veux dire
ton nombril
je veux dire...
ton nom, ton ombre
lame écrasée
ils sont de toute façon
de même tissu dans ma bouche
et d'un même geste se couchent
sur le lit de la mémoire
tu disais : regarde s'il n'est tombé de neige
...
pourquoi de neige ?
parce que chaque matin tu es sur mon souvenir tombée
je te foule et y laisse mes pas
mais tu ne m'as même pas entendu en toi
alors j'ai demandé au vent ce qui lui restait de l'aurore
il a fouillé dans ses poches et m'a donné ce qui lui semblait
tes yeux
(des pierres quelconques, ramassées dans un ruisseau)
mais tes yeux
n'appartiennent qu'à ton visage
adieu, adieu
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Fleuves
c'est que pour moi
mourrir
amour
pourrir
c'est plutôt dépassé
et dommage à côté du reste
(je parle du premier post)
mourrir
amour
pourrir
c'est plutôt dépassé
et dommage à côté du reste
(je parle du premier post)
Invité- Invité
Re: Fleuves
bonjour,
au niveau du sujet
cela me rappelle mes petites amoureuses de Rimbaud
c'est fascinant cette vision que l'on a de l'amour
du rapport de force qui est en train de se définir
entre les êtres
je t'aime moi non plus
ce qui rend votre texte difficile pour moi, c'est l'association de certaines contradictions, comme par exemple...
ton nom, ton ombre
lame écrasée
ils sont de toute façon
de même tissu dans ma bouche
et d'un même geste se couchent
sur le lit de la mémoire
ce qui fait que vos wagons d'images ont du mal à me former un train imaginaire, même surréaliste
au niveau du sujet
cela me rappelle mes petites amoureuses de Rimbaud
c'est fascinant cette vision que l'on a de l'amour
du rapport de force qui est en train de se définir
entre les êtres
je t'aime moi non plus
ce qui rend votre texte difficile pour moi, c'est l'association de certaines contradictions, comme par exemple...
ton nom, ton ombre
lame écrasée
ils sont de toute façon
de même tissu dans ma bouche
et d'un même geste se couchent
sur le lit de la mémoire
ce qui fait que vos wagons d'images ont du mal à me former un train imaginaire, même surréaliste
Re: Fleuves
Je ne comprends pas ce qui se passe entre ce Cerval et Igloo. On dirait des “private commentaires“.
Le texte m'échappe du coup.
Le texte m'échappe du coup.
Invité- Invité
Re: Fleuves
la suite me semble une réponse aux commentaires de igloo ce qui trouble ma lecture.
je vais isoler les deux textes, les lire sans les post et
je reviendrai plus tard,
(y'a quelque chose qui le plaît bien...)
je vais isoler les deux textes, les lire sans les post et
je reviendrai plus tard,
(y'a quelque chose qui le plaît bien...)
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Fleuves
maintenant que ce poème remonte,
je relis le second texte
et lui trouve beaucoup de charme.
je relis le second texte
et lui trouve beaucoup de charme.
Invité- Invité
Re: Fleuves
Arrêtez un peu, à vos âges : le second texte n'a rien à voir avec les commentaires d'igloo (que je ne connais pas)
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 32
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Fleuves
Cerval a écrit:Arrêtez un peu, à vos âges : le second texte n'a rien à voir avec les commentaires d'igloo (que je ne connais pas)
Alors disons que c'est le premier commentaire d'Igloo que je n'ai pas compris :-)
Invité- Invité
Re: Fleuves
je t'avais laissé un mot dans le fil des discussions pour t'expliquer...Narbah a écrit:Alors disons que c'est le premier commentaire d'Igloo que je n'ai pas compris :-)Cerval a écrit:Arrêtez un peu, à vos âges : le second texte n'a rien à voir avec les commentaires d'igloo (que je ne connais pas)
(je poste ça ici même si ce n'est pas vraiment l'endroit, parce peut-être que tu ne l'a pas vu)
Invité- Invité
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