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de terroir ... à marine, marve et tizef
pour le non lapidaire ... mon "hier" était un peu bousculé au niveau de l'emploi du temps...
ce non, comme l'a compris Marve, est pour la deuxième version car je ne retrouve pas ma première émotion de lecture
ce n'est pas UN JUGEMENT DE VALEUR, c'est un jugement émotionnel
la première version de ce texte me plait car j'entre, à travers les mots, dans la sensation physique de mon corps qui se mélange avec les éléments de ma planète support... la terre, l'humus, l'herbe...etc... mon émotion se glisse dans le sens des mots, c'est salivaire...
après les corrections et l'élaboration de la seconde mouture,
même si les mots sont les mêmes
l'émotion a maintenant disparu de ce que je lis
je ne me l'explique pas, je le ressens...
je peux donner deux exemples:
.
le premier vers de la première version me fait glisser dans l'élément "minéral" de la nature alors que le deuxième m'emmène, avec "accroche", dans une description d'amour physique qui viendra ensuite, dans la symbolique du texte, mais que l'on a pas besoin d'écrire tout de suite...
.
et le vers suivant
Une odeur d’humus, cuite au soleil brun du jour
dans la première version, mon esprit reste sur un amalgame d'or brun, terreau suintant de purin, "sueur de soleil"
dans la deuxième, je lis " cuite au four" ...
alors que c'est la même phrase...
voilà,
après, mon cher tizef, je ne veux pas faire un procés d'une métrique qui serait castratrice ou négative,
je dis juste ce que je ressens sur le coup,
amitié à tous et ... bon ouik !!!
ce non, comme l'a compris Marve, est pour la deuxième version car je ne retrouve pas ma première émotion de lecture
ce n'est pas UN JUGEMENT DE VALEUR, c'est un jugement émotionnel
la première version de ce texte me plait car j'entre, à travers les mots, dans la sensation physique de mon corps qui se mélange avec les éléments de ma planète support... la terre, l'humus, l'herbe...etc... mon émotion se glisse dans le sens des mots, c'est salivaire...
après les corrections et l'élaboration de la seconde mouture,
même si les mots sont les mêmes
l'émotion a maintenant disparu de ce que je lis
je ne me l'explique pas, je le ressens...
je peux donner deux exemples:
.
le premier vers de la première version me fait glisser dans l'élément "minéral" de la nature alors que le deuxième m'emmène, avec "accroche", dans une description d'amour physique qui viendra ensuite, dans la symbolique du texte, mais que l'on a pas besoin d'écrire tout de suite...
.
et le vers suivant
Une odeur d’humus, cuite au soleil brun du jour
dans la première version, mon esprit reste sur un amalgame d'or brun, terreau suintant de purin, "sueur de soleil"
dans la deuxième, je lis " cuite au four" ...
alors que c'est la même phrase...
voilà,
après, mon cher tizef, je ne veux pas faire un procés d'une métrique qui serait castratrice ou négative,
je dis juste ce que je ressens sur le coup,
amitié à tous et ... bon ouik !!!
Re: Discussions autour de nos textes
petite correction
.
le premier vers de la première version me fait glisser dans l'élément "minéral" de la nature alors que la deuxième version m'emmène, avec "accroche", dans une description d'amour physique qui viendra ensuite, dans la symbolique du texte, mais que l'on a pas besoin d'écrire tout de suite...
amitiés à vous trois
.
le premier vers de la première version me fait glisser dans l'élément "minéral" de la nature alors que la deuxième version m'emmène, avec "accroche", dans une description d'amour physique qui viendra ensuite, dans la symbolique du texte, mais que l'on a pas besoin d'écrire tout de suite...
amitiés à vous trois
Re: Discussions autour de nos textes
Mon cher Prunier
Nous n'avons pas la mêmes sensations.
Les tiennes sont intellectuelles, les miennes sont physiologiques.
Il s'agit ici d'un sonnet, donc un poème classique.
On s'y attend donc à ressentir une harmonie qui tient au rythme et aux sonorités avant même qu'on cherche à y mettre un sens.
Glisser au sein de beaux alexandrins des vers de 11 ou 13 syllabes, c'est comme verser du ketchup sur de la blanquette à l'ancienne.
Nous n'avons pas la mêmes sensations.
Les tiennes sont intellectuelles, les miennes sont physiologiques.
Il s'agit ici d'un sonnet, donc un poème classique.
On s'y attend donc à ressentir une harmonie qui tient au rythme et aux sonorités avant même qu'on cherche à y mettre un sens.
Glisser au sein de beaux alexandrins des vers de 11 ou 13 syllabes, c'est comme verser du ketchup sur de la blanquette à l'ancienne.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
tizef,
Mon cher Prunier
Nous n'avons pas la mêmes sensations.
Les tiennes sont intellectuelles, les miennes sont physiologiques.
si tu parles comme monsieur jourdain dans molière peut-être (en comptant sur les doigts et que les pluriels ne riment aucunement avec les singuliers !!!)
s'il en a onze ou treize et qu'il coule d'évidence aux sons de ma lecture n'a pas grand chose d'un choix intellectuel, je crois.
Et si la blanquette me transporte vers des saveurs nouvelles en ajoutant quelque condiment improbable, je suis preneur !!!
après, si le texte rentre dans l'écrin d'une musique millimétrée grâce à quelque chausse-pied d'artifice poétique, je ne suis pas sectaire ...
donc pour résumer en tentant d'être clair
je préfère l'assonance à la rime
et
une irrégularité salivaire à un alexandrins asexué
l'intellectualité de la chose vient après, quand on en recause.
amitié et surtout sans animosité ni combat de coq !!!
Frédéric.
ps: dans le cas de ce poème, nous l'appelerions fausonnet et nous l'aimerions parce que l''informe ici à plus de saveur
ct'un peu comme un corps imparfait qui s'rait une véritable bête de xxx...
Mon cher Prunier
Nous n'avons pas la mêmes sensations.
Les tiennes sont intellectuelles, les miennes sont physiologiques.
si tu parles comme monsieur jourdain dans molière peut-être (en comptant sur les doigts et que les pluriels ne riment aucunement avec les singuliers !!!)
s'il en a onze ou treize et qu'il coule d'évidence aux sons de ma lecture n'a pas grand chose d'un choix intellectuel, je crois.
Et si la blanquette me transporte vers des saveurs nouvelles en ajoutant quelque condiment improbable, je suis preneur !!!
après, si le texte rentre dans l'écrin d'une musique millimétrée grâce à quelque chausse-pied d'artifice poétique, je ne suis pas sectaire ...
donc pour résumer en tentant d'être clair
je préfère l'assonance à la rime
et
une irrégularité salivaire à un alexandrins asexué
l'intellectualité de la chose vient après, quand on en recause.
amitié et surtout sans animosité ni combat de coq !!!
Frédéric.
ps: dans le cas de ce poème, nous l'appelerions fausonnet et nous l'aimerions parce que l''informe ici à plus de saveur
ct'un peu comme un corps imparfait qui s'rait une véritable bête de xxx...
Pour Tizef, Au bois dormant
merci pour ton avis et ce commentaire, c'est vrai qu'il faut se remettre sur l'ouvrage. j'ai un problème de métrique, des bases aux connaissances lacunaires. d'un côté cela permet l'expérimentation, et de l'autre ça fait effectivement mal fini...
et je n'ai pas fini heureusement d'apprendre! :-))
et je n'ai pas fini heureusement d'apprendre! :-))
Invité- Invité
Aube d'été, pour Iris
Merci d'avoir commenté mon petit texte, Iris. Sans toi, il était orphelin... *sourire*
Invité- Invité
à Tizef
Tizef a écrit:Il y a beau temps que les seconds ont gagné. A plate couture. Les premiers ne sont plus qu'une poignée et supplient seulement les vainqueurs de cesser ce harcèlement en termes aussi fleuris que désobligeants qui s'apparente à du terrorisme intellectuel. Mais ils peuvent toujours rêver. En général les nombrilistes libertaires font peu cas de la liberté d'autrui.dusha a écrit:C'est l'éternelle querelle entre les partisans de la prosodie classique et ceux qui s'en délivrent...
Je ne suis pas de ceux dont tu parles, Tizef.
La beauté d'un texte en vers réguliers m'emporte, quand elle est réelle. J'ai appris de mémoire quelque dizaine de textes qui me charment dès que je les dis à haute voix... un vrai plaisir pour l'oreille et la gorge. Alors, je m'incline et je m'émerveille.
Mais quand il s'avère que l'écriture fut laborieuse, que les béquilles crèvent les yeux, que le nombre de syllabes a primé sur l'harmonie, voire sur le sens du texte, je m'en éloigne.
L'intransigeance est dans les deux camps.
Les "classiques" refusent souvent de commenter des textes libérés sous prétexte de la facilité (qui n'est souvent qu'apparente, car l'harmonie devrait être dans ces vers là, aussi), de paresse... Les "libérés" s'amusent de la manie dactylographe des classiques...
Je ne suis d'aucun camp : quand un poème me semble beau, j'apprécie quelle que soit sa forme.
Belle journée ! Je pars quelques jours, un avant-goût de nos prochaines vacances.
Invité- Invité
pour Rebecca pseudo en acrostiche
Oui, Reb, Dusha se prononce Dousha avec un allongement de la première syllabe et le "sha" qui retombe un peu...
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
zef,
plus aboutie que le nombril, je dirais facilement que
une poésie réussie est un plaisir qui vous prend à la forme du tube digestif !!!
comme dirait Emile Zola en osant le titre du onzième roman des Rougon-Macquart !!!
et que si la contrainte est belle, on en jouit quand on s'en libère
ooo)
plus aboutie que le nombril, je dirais facilement que
une poésie réussie est un plaisir qui vous prend à la forme du tube digestif !!!
comme dirait Emile Zola en osant le titre du onzième roman des Rougon-Macquart !!!
et que si la contrainte est belle, on en jouit quand on s'en libère
ooo)
Re: Discussions autour de nos textes
Dés qu'on se mêle d'écrire on s'inflige forcément des contraintes. En prose comme en poésie. C'est le principe même de la littérature.
Les tiennes sont inconscientes. Pour toi. Mais pour le lecteur elles sautent aux yeux : rejet des majuscules et de la ponctuation, massacre de la syntaxe... Plus généralement tout ce qui a été mis au point par des générations pour faciliter la communication entre l'auteur et le lecteur. Tu te les infliges, pour d'obscures raisons que tu dois sans doute ignorer toi-même.
Mais çà ne mange pas de pain et le plus important c'est que tu sois heureux ainsi.
Les tiennes sont inconscientes. Pour toi. Mais pour le lecteur elles sautent aux yeux : rejet des majuscules et de la ponctuation, massacre de la syntaxe... Plus généralement tout ce qui a été mis au point par des générations pour faciliter la communication entre l'auteur et le lecteur. Tu te les infliges, pour d'obscures raisons que tu dois sans doute ignorer toi-même.
Mais çà ne mange pas de pain et le plus important c'est que tu sois heureux ainsi.
Raymond Queneau a écrit: Une autre bien fausse idée qui a également cours actuellement, c'est l'équivalence que l'on établit entre inspiration, exploration du subconscient et libération, entre hasard, automatisme et liberté. Or cette inspiration qui consiste à obéir aveuglément à toute impulsion est en réalité un esclavage. Le classique qui écrit sa tragédie en observant un certain nombre de règles qu'il connait est plus libre que le poète qui écrit ce qui lui passe par la tête et qui est l'esclave d'autres règles qu'il ignore.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
zef,
on peut écrire des pages d'écriture automatique scandées en alexandrins
ou en triolets
ou en acrostiches
cela s'appelle de la versification, élégante et plaisante
il est évident que les demoiselles d'Avignon de Pablo Picasso ne rentreraient pas, même avec un chausse pied, dans le moule de cette poésie versificotée...
j'appelle donc poésie versificotée,
non pas le fait qu'une forme poétique soit respectée
mais le fait que l'on (je) ne lise dans cette poésie qu'un dessin aux proportions justement représentées
mais bien malheureusement sèches comme une trique
et de ne pas écrire en vers millimétrés
ne veux pas dire laisser dériver la parole en roue libre comme un rêve déblatéré sur un divan de psy
la poésie n'a pas à être noire ou blanche, avec ou sans vers, avec ou sans rimes, avec ou sans forme préconçue,
chaque poème est une sculpture, une photo, un roman, une forme, une abstraction, un tableau avec dessin et couleur ... abstrait ou figuratif, peu importe ... les mains des découpages de Matisse ressemblent à des dessins d'enfants
je m'y suis essayé
Celles de Matisse sont une histoire poétique, les miennes ne savent pas m'inventer une histoire
bien sur que je m'inflige des contraintes,
la contrainte d'une esthétique, forme, fond, ressentir, histoire, ouverture, multiples tiroirs, etc...
juste
que si en fin de compte
un vers de treize pieds EST ce qu'il faut à ce sonnet
et bien, il aura un vers de treize pieds !!!
et pour le massacre de la syntaxe, (elle ne t'est pas méchanceté j'espère )
car elle n'est, pour moije, que douce dyslexie de dérive poétique en musique, avant que le sens et la forme
l'enchâsse en objet à comprendre
par le plus possible, ou pas, tant pis dommage, je ferai mieux la prochaine fois,
on peut écrire des pages d'écriture automatique scandées en alexandrins
ou en triolets
ou en acrostiches
cela s'appelle de la versification, élégante et plaisante
il est évident que les demoiselles d'Avignon de Pablo Picasso ne rentreraient pas, même avec un chausse pied, dans le moule de cette poésie versificotée...
j'appelle donc poésie versificotée,
non pas le fait qu'une forme poétique soit respectée
mais le fait que l'on (je) ne lise dans cette poésie qu'un dessin aux proportions justement représentées
mais bien malheureusement sèches comme une trique
et de ne pas écrire en vers millimétrés
ne veux pas dire laisser dériver la parole en roue libre comme un rêve déblatéré sur un divan de psy
la poésie n'a pas à être noire ou blanche, avec ou sans vers, avec ou sans rimes, avec ou sans forme préconçue,
chaque poème est une sculpture, une photo, un roman, une forme, une abstraction, un tableau avec dessin et couleur ... abstrait ou figuratif, peu importe ... les mains des découpages de Matisse ressemblent à des dessins d'enfants
je m'y suis essayé
Celles de Matisse sont une histoire poétique, les miennes ne savent pas m'inventer une histoire
bien sur que je m'inflige des contraintes,
la contrainte d'une esthétique, forme, fond, ressentir, histoire, ouverture, multiples tiroirs, etc...
juste
que si en fin de compte
un vers de treize pieds EST ce qu'il faut à ce sonnet
et bien, il aura un vers de treize pieds !!!
et pour le massacre de la syntaxe, (elle ne t'est pas méchanceté j'espère )
car elle n'est, pour moije, que douce dyslexie de dérive poétique en musique, avant que le sens et la forme
l'enchâsse en objet à comprendre
par le plus possible, ou pas, tant pis dommage, je ferai mieux la prochaine fois,
Solitude matinale
Merci de ta lecture Iris.Iris a écrit:J'ai bien aimé la mélancolie qui se dégage de ce poème.
Petites remarques: j'ai trouvé l'association torrent-quiétude antinomique.
Et dans le deuxième paragraphe, une accumulation de pronoms relatifs.
Mais dans l'ensemble le poème est beau, et je n'en ferais pas autant. Donc bravo !
L'accumulation de pronoms relatifs a été soulignée dans un autre de mes poèmes, et du coup je me rends compte que j'ai quelques progrès à faire de ce côté là, c'est vrai que ce n'est pas très poètique.
Pour expliquer "torrent de quiétude" que tu perçois comme antinomique, je dirais que c'est l'image qui m'est venue tant cette quiétude était bellement envahissante, ruisselante et pleine de vie (il s'agit d'un moment vécu).
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Tribu
Heureux que dans les commentaires soient apparus les mots sobre, concentré, juste.
la référence au fossile, aussi.
Dusha désolé d'avoir cassé quoi que ce soit...
Il y avait la justification du dernier vers, et de l'empilage sédimentaire des Et.
Mais il y a le justifié, aussi, des commentaires, ici ou là, sur le dernier passage.
Dans ces cas-là, je laisse reposer un moment, je relis, je retouche, me disant comment t'as pu écrire ça comme ça??!.
C'est rassurant, finalement, de n'avoir jamais fini, non ?
la référence au fossile, aussi.
Dusha désolé d'avoir cassé quoi que ce soit...
Il y avait la justification du dernier vers, et de l'empilage sédimentaire des Et.
Mais il y a le justifié, aussi, des commentaires, ici ou là, sur le dernier passage.
Dans ces cas-là, je laisse reposer un moment, je relis, je retouche, me disant comment t'as pu écrire ça comme ça??!.
C'est rassurant, finalement, de n'avoir jamais fini, non ?
Ariel- Nombre de messages : 160
Age : 68
Localisation : Finistère, ascendant CévennE
Date d'inscription : 03/10/2011
Aube d'été : à Frédéric
Merci !Frédéric Prunier a écrit:je voulais commenter
je n'avais pas envie d'expliquer
alors je me suis permis
ce n'est pas un viol, c'est une lecture avec des notes ...
amitié
Framb amiel
du son mabime
électe Oh! imagine
le parfum du sombre abime
. . .
ainsi la salive des mots, dans ma bouche
C'est intéressant ta réécriture, mais je ne reconnais pas ma voix...
Par contre, la seconde partie de ton message : pas compris, sauf la dernière phrase !
Je ne suis pas Française et l'esprit français m'est souvent fermé, trop ésotérique pour moi...
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Tizef a écrit:Dusha, je partage en tous points ton opinion.
J'en suis ravie, Tizef. Un long temps de lecture de VE cet après-midi n'a fait que confirmer ce que je disais : l'intolérance est dans les deux camps et j'ajoute même que les plus intolérants sont les poètes "classiques" qui semblent refuser tout commentaire aux poèmes libérés... C'est dommage, non ?
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Tizef, j'ai commis un raccourci, j'avais faim... et quand j'ai faim, je vais au plus court. *sourire*
J'aurais dû écrire : poèmes en vers libérés des contraintes de la prosodie classique.
Ce qui n'empêche pas la recherche d'autres contraintes personnelles, comme la musicalité des mots, des phrases, la recherche du mot exact, la concision, la volonté d'aller à l'essentiel sans fioritures etc...
J'aurais dû écrire : poèmes en vers libérés des contraintes de la prosodie classique.
Ce qui n'empêche pas la recherche d'autres contraintes personnelles, comme la musicalité des mots, des phrases, la recherche du mot exact, la concision, la volonté d'aller à l'essentiel sans fioritures etc...
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Retour à la querelle des anciens et des modernes.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Rigolo cet emploi de "libéré", qui suppose qu'avant de l'être on subissait une forme d'oppression.
J'ai été libéré deux fois, la première à l'issue de mon service militaire, la seconde du poste de police au lendemain d'un tapage nocturne (mais il y a bien longtemps)
La prosodie n'est pas oppressive. Chacun est libre ou non de s'y adonner.
Il est vrai qu'une fois qu'on a pigé le truc, il peut devenir une addiction. Mais elle est tout à fait inoffensive et des plus agréables.
Je n'éprouve nullement l'envie de me libérer. ;o)
J'ai été libéré deux fois, la première à l'issue de mon service militaire, la seconde du poste de police au lendemain d'un tapage nocturne (mais il y a bien longtemps)
La prosodie n'est pas oppressive. Chacun est libre ou non de s'y adonner.
Il est vrai qu'une fois qu'on a pigé le truc, il peut devenir une addiction. Mais elle est tout à fait inoffensive et des plus agréables.
Je n'éprouve nullement l'envie de me libérer. ;o)
Invité- Invité
Libéré
Il y a des chaines que l'on porte sans en avoir conscience et dont on sent soudainement le poids, dès lors insupportable, lors que par suite d'un évènement de tout ordre elles nous sont révélées.
Le menuisier fut toujours à 'aise dans son geste et avec son rabot. Il avait toujours fait ainsi, on le lui avait enseigné et il aimait cette tradition. Elle faisait corps avec lui et avec le travail bien fait. Jusqu'au jour où il travailla aux côtés d'un compagnons venu d'Italie. Ce dernier oeuvrait sur le même bois avec d'autres outils et un autre geste. Passées la surprise voire la réprobation le menuisier dut se rendre à l'évidence: le travail de l'autre n'était point laid. (librement inspiré de l'art de la couleur apportée aux faïenciers du Midi suite à Piccolpasso)
Dialectique de la tradition et de l'innovation
Mais trêve de plaisanterie. Tizef vous n'éprouvez pas le besoin de vous libéré parce que vous êtes libre. Mais d'autres ont éprouvé ce besoin au XIXè et jusque dans les années 60 du XXè. A croire que la tradition est parfois pesante et que la libre contrainte créative est parfois devenue un carcan. Ensuite cela devient sans doute le choix d'un instrument sur un établi mieux garni. La culture est cumulative et surtout jamais close même si elle a ses moments d'étale, de rythmes de croisière alanguis.
Le menuisier fut toujours à 'aise dans son geste et avec son rabot. Il avait toujours fait ainsi, on le lui avait enseigné et il aimait cette tradition. Elle faisait corps avec lui et avec le travail bien fait. Jusqu'au jour où il travailla aux côtés d'un compagnons venu d'Italie. Ce dernier oeuvrait sur le même bois avec d'autres outils et un autre geste. Passées la surprise voire la réprobation le menuisier dut se rendre à l'évidence: le travail de l'autre n'était point laid. (librement inspiré de l'art de la couleur apportée aux faïenciers du Midi suite à Piccolpasso)
Dialectique de la tradition et de l'innovation
Mais trêve de plaisanterie. Tizef vous n'éprouvez pas le besoin de vous libéré parce que vous êtes libre. Mais d'autres ont éprouvé ce besoin au XIXè et jusque dans les années 60 du XXè. A croire que la tradition est parfois pesante et que la libre contrainte créative est parfois devenue un carcan. Ensuite cela devient sans doute le choix d'un instrument sur un établi mieux garni. La culture est cumulative et surtout jamais close même si elle a ses moments d'étale, de rythmes de croisière alanguis.
Re: Discussions autour de nos textes
Marvejols, métaphore pour métaphore. Il en va de la prosodie comme de la navigation à voile.
Ces chefs d'oeuvre de technologie qu'étaient les clippers ont disparu dés que la motorisation s'est révélée plus efficace et surtout plus économique. Au début des années 60 justement, De Gaulle balayait "le temps des lampes à huile et de la navigation à voile'.
Jusqu'à ce qu'en 1964, il reçoive Tabarly et lui confère la légion d'honneur.
Chassée par les contraintes économiques, la voile est revenue sous forme de loisir. Elle est bien plus exigeante que le motonautisme et procure à ses passionnés des satisfactions d'un tout autre niveau. Ils retrouvent les techniques oubliées: le réglage de la voilure, l'utilisation judicieuse des caprices du vent. Car c'est lui qui commande et c'est une belle leçon d'humilité. Mais aussi de liberté. Sur un Vaurien comme sur un Figaro.
Ces chefs d'oeuvre de technologie qu'étaient les clippers ont disparu dés que la motorisation s'est révélée plus efficace et surtout plus économique. Au début des années 60 justement, De Gaulle balayait "le temps des lampes à huile et de la navigation à voile'.
Jusqu'à ce qu'en 1964, il reçoive Tabarly et lui confère la légion d'honneur.
Chassée par les contraintes économiques, la voile est revenue sous forme de loisir. Elle est bien plus exigeante que le motonautisme et procure à ses passionnés des satisfactions d'un tout autre niveau. Ils retrouvent les techniques oubliées: le réglage de la voilure, l'utilisation judicieuse des caprices du vent. Car c'est lui qui commande et c'est une belle leçon d'humilité. Mais aussi de liberté. Sur un Vaurien comme sur un Figaro.
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Vous parlez tous très bien et vos arguments sont intéressants.
Je retiens ce qu'a dit Marvejols à Tizef quant à l'inutilité pour lui d'être libéré puisqu'il est déjà libre.
C'est exactement cela.
Tizef est libre au point de composer un sonnet en bonne et due forme.
En toute discipline, et en l'occurrence artistique, il faut acquérir de la technique. Le maximum n'est jamais superflu. Une fois qu'on la possède, on est libre de faire ce que l'on veut, on s'en libère. On joue dans tous les registres, à l'aise.
Je retiens ce qu'a dit Marvejols à Tizef quant à l'inutilité pour lui d'être libéré puisqu'il est déjà libre.
C'est exactement cela.
Tizef est libre au point de composer un sonnet en bonne et due forme.
En toute discipline, et en l'occurrence artistique, il faut acquérir de la technique. Le maximum n'est jamais superflu. Une fois qu'on la possède, on est libre de faire ce que l'on veut, on s'en libère. On joue dans tous les registres, à l'aise.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
exo acrostiche
merci Tizef et polyxène, la poésie est toujours un accouchement compliqué pour moi, aussi je ne m'y prête que lorsque le sujet peut laisser place à l'auto-dérision, pas si éloignée de la vérité ;-)
Mon cher PCP, Merci de ta lecture même si je n'ai pas vu cela comme un devoir :-D. Quant à l'alexandrin, si je m'en tiens à une définition simpliste qui, pour le coup me convient, à savoir du blabla à 12 syllabes, par le plus grand des hasard, le point G de cet acrostiche en contient bien un, mais vraiment par hasard, je persiste.
Mon cher PCP, Merci de ta lecture même si je n'ai pas vu cela comme un devoir :-D. Quant à l'alexandrin, si je m'en tiens à une définition simpliste qui, pour le coup me convient, à savoir du blabla à 12 syllabes, par le plus grand des hasard, le point G de cet acrostiche en contient bien un, mais vraiment par hasard, je persiste.
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Ponton
le subjonctif revête me chiffonne la musique... mais étant donné ma grammaire souple et laxiste, je précise que ma remarque n'est pas un jugement de vérité orthographique, plutôt le réflexe d'un musicien qui ne connaîtrait pas le solfège !!!
Un peu comme moi finalement !*sourire*
pour les images, comme un collage ou une superposition, elles sont intéressantes et bien rendues
Merci !
par contre pour le côté, morbide vampiromatique du rendu final, perso, j'avoue que c'est pas mon trip et que je vois pas bien l'intérêt de la chose !
(c'est psychanalitiquement dangereux votre truc ????)
n'ayez crainte, même quand je viens croquer un bout de chair tendre du cou, je suis impulsivement douce !....
Merci Frédéric pour votre fidélité sur mes textes !
Bien amicalement
Murielle
< C'est ici qu'on demande aux auteurs de réagir s'ils veulent le faire aussitôt après un commentaires ou fréquemment pour développer quelque chose concernant leur texte.
Ceci afin d'éviter que ledit texte ne remonte ou ne tienne le haut de page au détriment des autres.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
.
Un peu comme moi finalement !*sourire*
pour les images, comme un collage ou une superposition, elles sont intéressantes et bien rendues
Merci !
par contre pour le côté, morbide vampiromatique du rendu final, perso, j'avoue que c'est pas mon trip et que je vois pas bien l'intérêt de la chose !
(c'est psychanalitiquement dangereux votre truc ????)
n'ayez crainte, même quand je viens croquer un bout de chair tendre du cou, je suis impulsivement douce !....
Merci Frédéric pour votre fidélité sur mes textes !
Bien amicalement
Murielle
< C'est ici qu'on demande aux auteurs de réagir s'ils veulent le faire aussitôt après un commentaires ou fréquemment pour développer quelque chose concernant leur texte.
Ceci afin d'éviter que ledit texte ne remonte ou ne tienne le haut de page au détriment des autres.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
.
la fille du pays du nord- Nombre de messages : 65
Age : 59
Date d'inscription : 27/01/2011
Ponton
Je peux savoir pourquoi ma réponse est effacée
la fille du pays du nord- Nombre de messages : 65
Age : 59
Date d'inscription : 27/01/2011
Ponton
Je disais !
C'est un peu comme moi !...
Merci de les avoir aimé !...
Quand je viens croquer un bout de chair tendre du cou , je suis impulsivement douce !...
Merci Frédéric pour votre fidélité sur mes textes
Bien amicalement
Murielle
C'est un peu comme moi !...
Merci de les avoir aimé !...
Quand je viens croquer un bout de chair tendre du cou , je suis impulsivement douce !...
Merci Frédéric pour votre fidélité sur mes textes
Bien amicalement
Murielle
la fille du pays du nord- Nombre de messages : 65
Age : 59
Date d'inscription : 27/01/2011
Re: Discussions autour de nos textes
On n'efface rien sur VE sauf cause très grave.la fille du pays du nord a écrit:Je peux savoir pourquoi ma réponse est effacée
La raison du déplacement de votre réponse est juste un peu plus haut...
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Discussions autour de nos textes
Qui vous dis que l'on ne regarde que la première page, ce n'est pas mon cas, un auteur me plait je lis sa production !....
J'avoue que prendre une réflexion à chacun de mes passages sur le site, me gâche mon plaisir et ne m'incite pas beaucoup à venir ....
J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'en parler avec d'autres personnes qui bien sur sont aussi ailleurs, nous sommes en accord !...Votre manque de souplesse fait fuir !...
Ceci-dit sans rancune !
Cordialement
la fille du pays du nord !
J'avoue que prendre une réflexion à chacun de mes passages sur le site, me gâche mon plaisir et ne m'incite pas beaucoup à venir ....
J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'en parler avec d'autres personnes qui bien sur sont aussi ailleurs, nous sommes en accord !...Votre manque de souplesse fait fuir !...
Ceci-dit sans rancune !
Cordialement
la fille du pays du nord !
la fille du pays du nord- Nombre de messages : 65
Age : 59
Date d'inscription : 27/01/2011
Re: Discussions autour de nos textes
Ne pas "prendre une réflexion à chacun de vos passages" ne dépend que de vous.la fille du pays du nord a écrit:J'avoue que prendre une réflexion à chacun de mes passages sur le site, me gâche mon plaisir et ne m'incite pas beaucoup à venir ....
J'ai d'ailleurs eu l'occasion d'en parler avec d'autres personnes qui bien sur sont aussi ailleurs, nous sommes en accord !...Votre manque de souplesse fait fuir !...
Pourquoi donc nous obliger à nous répéter ?
Le "régime" est le même pour tous, et votre participation au site - si par hasard elle tendait à s'accroître, notamment par vos lectures et commentaires des autres textes - vous montrerait que chacun s'efforce de respecter nos petites règles internes.
Ceux qui "fuient" font un choix. Libre à eux.
A noter qu' ICI, on ne vous a pas fait de remarque. Normal, vous avez laissé passer beaucoup de commentaires avant de faire remonter votre propre texte pour venir remercier vos lecteurs...
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Aube d'été
Phylisse a écrit:Je peine à me sentir emportée par ce style de poème, il me manque les liants en quelque sorte : j'ai l'impression que c'est haché et j'ai du mal à faire le lien entre les vers ou d'une strophe à l'autre.
Je ne comprends pas très bien ta première phrase Dusha, ou peut-être que je l'interprète mal, elle me fait l'impression d'une généralité.dusha a écrit:Je pense (ceci est pour Phylisse) que le lecteur d'un poème diffère du lecteur d'une prose...
L'écriture aussi, la prose demande certes "des liants" mais pour la poésie, j'en doute.
J'écris, lis et commente de la poésie, tout comme j'écris, lis et commente de la prose. Je ne fais aucune différence dans quelque catégorie que ce soit. Il me semble que cela relève davantage d'une manière d'appréhender un texte selon notre sensibilité (ce que Cyrulnik appelle notre "appareil à percevoir"), et par conséquent cela reste personnel tout comme l'est notre écriture.
Si je viens préciser cela c'est que ta phrase me fait l'effet d'une généralité, et comme j'ai un peu de mal avec les généralités... Ben je me permets cette petite suite à ton commentaire.
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Discussions autour de nos textes
Oups ! Me suis mal relue, y a un peu des redites, désolée...
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Dieux olympiques
Je réponds dès à présent parce que le commentaire de Dusha peut nettement pervertir la lecture que les visiteurs suivants pourraient faire.
"Bref, je n'ai pas accroché. Et pourtant j'aime le sport et j'ai suivi avec passion les JO !" ... Chère Dusha, c'est sans doute à cause de cela, justement. La première chose qui vous a échappé est que l'on peut ne pas aimer les jeux olympiques, ou du moins le battage injonctif qui en est fait. C'est mon cas.
Je pense que la lecture, menée par le mépris ou l'envie de poster un commentaire négatif, ou peut-être simplement trop rapide (on devrait inventer la "slow-poetics" pour consommateurs retraités mais pressés) vous a enduit d'erreur et fait perdre quelques filons de sens. Mais peut-être me trompé-je et suis-je vraiment nul.
"Dès le début :
Dans tous les coins le peuple accourt...
De tous les coins me semble plus juste, même les stades n'ont pas d'angles".
Je passerai sur le fait que vous imaginez le stade d'Olympie à l'image de ceux que vous voyez sur votre téléviseur. Désolé, il n'est pas sûr que celui du VII ou IVè s. av. JC, devant le grand temple de Zeus, ait eu des arrondis. Il était semble-t-il tracé provisoirement pour les jeux et devant ou dans l'aire sacrée. L'hippodrome et ses arrondis en forme de circus viendra plus tard, avec l'époque romaine. Et restera distinct de la piste de course.
Et puis ce n'est certainement pas "De tous les coins", vous faites un faux-sens: il s'agit là des gens qui accourent au forum, à l'agora, à la place publique ou du marché lorsqu'un crieur annonce l'oracle lié aux Jeux. Il ne s'agit aucunement d'un rassemblement vers le lieu des Jeux. Vous êtes allée trop vite, trop droit au sens qui est déjà en vous et vous ne vous êtes pas assez laissée porter par le texte. Dès le premier vers, quelle frénésie vous montrez d'aller au-delà, plus loin, vers la fin. D'en finir. Mais peut-être est-ce mon texte qui n'a pas su vous porter suffisamment vers un autre sens que celui dont ma lectrice est pénétrée. Sans doute devrai-je commencer par un de ces vers qui ravissent et emportent toutes les dures dusha du monde. Si cela était possible.
"Un grand évènement aussi qu’un changement
Ou bien parmi l’humble ou parmi l’homme grand."
Ainsi qu'un changement, non ?
Et les béquilles du 2e vers sont trop évidentes
Pour les béquilles (ou chevilles) cela fait bien, cela fait pro- de la prosodie. Je vous admire et encourage à continuer dans ce genre de détection.
Pour le "aussi" je vous conseille de relire le TLFi, notamment l'acception II (où il est précisé que aussi peut valoir " pareillement, également") et en bas de page la rubrique étymologie. C'est là : http://www.cnrtl.fr/definition/aussi
"Recluses en la demeure à préparer banquet
Par la fenêtre étroite attendant en gagnantes."
Hum... " à préparer banquet" est bancal et les en-an-en-an...
certes les assonnances en -an peuvent ne pas plaire. Elles sont là, voyelles trainantes, en principe pour rendre l'attente, longue, et le pesant de cette attente du temps des hommes par des femmes exclues. Nous ne partageons sans doute pas le même féminisme.
Mais ce qui me sidère le plus est que vous n'ayez, toute à votre précipitation ("j'ai survolé une grande partie de ton texte"), pas perçu le fil de sens "télé" que distille le texte et qui est introduit par "la fenêtre", "l'heure bleue", "le spectacle" et puis " le rectangle" (qui est aussi celui de l'aire de duel des athlètes évidemment).
"Lors au bras de Phrygias déjà le lac de cuir
Le lacs de cuir... le lac, ben c'est de l'eau !"
Je vous remercie de votre leçon de culture avec Montherlant (on n'en prend jamais assez, même si son athlète solitaire et nocturne me paraît bien forcé, une fiction toute en contresens). Permettez à on tour de vous faire bénéficier de la mienne, pour rare et fragile qu'elle soit: LACS signifie lacet. Mais sans doute le saviez-vous et l'aurez-vous oublié à ne pas vouloir entrer dans la vision antique que mon texte sans grande prétention propose. A moins que vous ne tiriez argument de mon oubli du S final pour me faire passer pour un imbécile. Cette remarque montre assez votre intention de nuire.
"Pend puisque, sans attendre, à devancer et luire
? ?"
J'admire la qualité littéraire de cette partie du commentaire. On ne saurait trop conseiller au lecteur qui n'aime pas, qui est épuisé par un texte ou qui ne le sent en rien de passer son chemin. C'est ce qu'il fait le plus souvent, évitant de s'acharner. Le lacet qui permet de propulser le javelot (le texte oppose un lanceur de javelot -foudre de Zeus- à un lanceur de disque - représentation d'Apollon, il s'agit donc d'un combat entre 2 dieux majeurs par héros interposés) pend parce que le javelot est parti. Le lanceur désirant être le premier (devancer) et briller (luire). Est-ce si obscur?
"Las ! voilà que le disque envole et loin s’échappe"
Le disque envole... le verbe s'envoler est toujours pronominal.
Je m'en fous de votre pronominalité. La prosodie me sommait d'ôter un pied et j'ai trouvé qu'envoler était insolite, nouveau, surprenant, adapté. Avez-vous autant pesté devant les inventions pseudo-médiévales des visiteurs? Si oui vous avez sans doute abandonner ce chef d'oeuvre avant la fin et vous auriez ici dû en faire autant.
@Tizef:
- diérèse à Bien ou Rien sauf en un cas
- oui il m'arrive de parler une langue d'outre tombe (http://www.vosecrits.com/t8237-le-chesne-et-le-temps?highlight=le+chesne)
"Bref, je n'ai pas accroché. Et pourtant j'aime le sport et j'ai suivi avec passion les JO !" ... Chère Dusha, c'est sans doute à cause de cela, justement. La première chose qui vous a échappé est que l'on peut ne pas aimer les jeux olympiques, ou du moins le battage injonctif qui en est fait. C'est mon cas.
Je pense que la lecture, menée par le mépris ou l'envie de poster un commentaire négatif, ou peut-être simplement trop rapide (on devrait inventer la "slow-poetics" pour consommateurs retraités mais pressés) vous a enduit d'erreur et fait perdre quelques filons de sens. Mais peut-être me trompé-je et suis-je vraiment nul.
"Dès le début :
Dans tous les coins le peuple accourt...
De tous les coins me semble plus juste, même les stades n'ont pas d'angles".
Je passerai sur le fait que vous imaginez le stade d'Olympie à l'image de ceux que vous voyez sur votre téléviseur. Désolé, il n'est pas sûr que celui du VII ou IVè s. av. JC, devant le grand temple de Zeus, ait eu des arrondis. Il était semble-t-il tracé provisoirement pour les jeux et devant ou dans l'aire sacrée. L'hippodrome et ses arrondis en forme de circus viendra plus tard, avec l'époque romaine. Et restera distinct de la piste de course.
Et puis ce n'est certainement pas "De tous les coins", vous faites un faux-sens: il s'agit là des gens qui accourent au forum, à l'agora, à la place publique ou du marché lorsqu'un crieur annonce l'oracle lié aux Jeux. Il ne s'agit aucunement d'un rassemblement vers le lieu des Jeux. Vous êtes allée trop vite, trop droit au sens qui est déjà en vous et vous ne vous êtes pas assez laissée porter par le texte. Dès le premier vers, quelle frénésie vous montrez d'aller au-delà, plus loin, vers la fin. D'en finir. Mais peut-être est-ce mon texte qui n'a pas su vous porter suffisamment vers un autre sens que celui dont ma lectrice est pénétrée. Sans doute devrai-je commencer par un de ces vers qui ravissent et emportent toutes les dures dusha du monde. Si cela était possible.
"Un grand évènement aussi qu’un changement
Ou bien parmi l’humble ou parmi l’homme grand."
Ainsi qu'un changement, non ?
Et les béquilles du 2e vers sont trop évidentes
Pour les béquilles (ou chevilles) cela fait bien, cela fait pro- de la prosodie. Je vous admire et encourage à continuer dans ce genre de détection.
Pour le "aussi" je vous conseille de relire le TLFi, notamment l'acception II (où il est précisé que aussi peut valoir " pareillement, également") et en bas de page la rubrique étymologie. C'est là : http://www.cnrtl.fr/definition/aussi
"Recluses en la demeure à préparer banquet
Par la fenêtre étroite attendant en gagnantes."
Hum... " à préparer banquet" est bancal et les en-an-en-an...
certes les assonnances en -an peuvent ne pas plaire. Elles sont là, voyelles trainantes, en principe pour rendre l'attente, longue, et le pesant de cette attente du temps des hommes par des femmes exclues. Nous ne partageons sans doute pas le même féminisme.
Mais ce qui me sidère le plus est que vous n'ayez, toute à votre précipitation ("j'ai survolé une grande partie de ton texte"), pas perçu le fil de sens "télé" que distille le texte et qui est introduit par "la fenêtre", "l'heure bleue", "le spectacle" et puis " le rectangle" (qui est aussi celui de l'aire de duel des athlètes évidemment).
"Lors au bras de Phrygias déjà le lac de cuir
Le lacs de cuir... le lac, ben c'est de l'eau !"
Je vous remercie de votre leçon de culture avec Montherlant (on n'en prend jamais assez, même si son athlète solitaire et nocturne me paraît bien forcé, une fiction toute en contresens). Permettez à on tour de vous faire bénéficier de la mienne, pour rare et fragile qu'elle soit: LACS signifie lacet. Mais sans doute le saviez-vous et l'aurez-vous oublié à ne pas vouloir entrer dans la vision antique que mon texte sans grande prétention propose. A moins que vous ne tiriez argument de mon oubli du S final pour me faire passer pour un imbécile. Cette remarque montre assez votre intention de nuire.
"Pend puisque, sans attendre, à devancer et luire
? ?"
J'admire la qualité littéraire de cette partie du commentaire. On ne saurait trop conseiller au lecteur qui n'aime pas, qui est épuisé par un texte ou qui ne le sent en rien de passer son chemin. C'est ce qu'il fait le plus souvent, évitant de s'acharner. Le lacet qui permet de propulser le javelot (le texte oppose un lanceur de javelot -foudre de Zeus- à un lanceur de disque - représentation d'Apollon, il s'agit donc d'un combat entre 2 dieux majeurs par héros interposés) pend parce que le javelot est parti. Le lanceur désirant être le premier (devancer) et briller (luire). Est-ce si obscur?
"Las ! voilà que le disque envole et loin s’échappe"
Le disque envole... le verbe s'envoler est toujours pronominal.
Je m'en fous de votre pronominalité. La prosodie me sommait d'ôter un pied et j'ai trouvé qu'envoler était insolite, nouveau, surprenant, adapté. Avez-vous autant pesté devant les inventions pseudo-médiévales des visiteurs? Si oui vous avez sans doute abandonner ce chef d'oeuvre avant la fin et vous auriez ici dû en faire autant.
@Tizef:
- diérèse à Bien ou Rien sauf en un cas
- oui il m'arrive de parler une langue d'outre tombe (http://www.vosecrits.com/t8237-le-chesne-et-le-temps?highlight=le+chesne)
Dieux olympiques
Merci Marvejols pour ce commentaire détaillé de mon commentaire.Marvejols a écrit:Je réponds dès à présent parce que le commentaire de Dusha peut nettement pervertir la lecture que les visiteurs suivants pourraient faire.
"Bref, je n'ai pas accroché. Et pourtant j'aime le sport et j'ai suivi avec passion les JO !" ... Chère Dusha, c'est sans doute à cause de cela, justement. La première chose qui vous a échappé est que l'on peut ne pas aimer les jeux olympiques, ou du moins le battage injonctif qui en est fait. C'est mon cas.
Je pense que la lecture, menée par le mépris ou l'envie de poster un commentaire négatif, ou peut-être simplement trop rapide (on devrait inventer la "slow-poetics" pour consommateurs retraités mais pressés) vous a enduit d'erreur et fait perdre quelques filons de sens. Mais peut-être me trompé-je et suis-je vraiment nul.
Je pense que mon intrusion ne pervertira pas la lecture des membres de VE, ils ont assez de caractère pour exprimer une opinion personnelle.
Ni mépris ni envie de poster un commentaire négatif... mais lecture trop rapide, oui, j'avoue. Je n'ai pas accroché du tout donc je n'ai pas lu plusieurs fois, comme j'en ai l'habitude, avant de réagir.
Le battage médiatique des JO m'insupporte aussi au point qu'il m'est arrivé, à de nombreuses reprises, de couper le son pour ne garder que l'image et ainsi mieux apprécier la performance.
Dois-je vous présenter des excuses pour avoir exprimé une impression négative ? Je ne le ferai pas, rassurez-vous.
Invité- Invité
Dieux olympiques, suite...
Oups, ça m'avait échappé !Marvejols a écrit:Mais sans doute le saviez-vous et l'aurez-vous oublié à ne pas vouloir entrer dans la vision antique que mon texte sans grande prétention propose. A moins que vous ne tiriez argument de mon oubli du S final pour me faire passer pour un imbécile. Cette remarque montre assez votre intention de nuire.
Seriez-vous tendance paranoïaque, Marvejols ? Dans ce cas, il est sage que je n'intervienne plus sous vos textes !
Invité- Invité
suite encore...
Pour éviter toute interprétation fausse, je tiens à préciser que ma remarque "Seriez-vous tendance paranoïaque, Marvejols ?" est à prendre dans son sens actuel. Comme dit Wikipédia :
"Au début du xxie siècle, dans un sens dérivé, le langage commun ou journalistique utilise le terme « paranoïa » pour rendre compte d'états comme la méfiance, la suspicion ou le scepticisme, qui ne sont pas pathologiques." et je n'ai parlé que de tendance...
"Au début du xxie siècle, dans un sens dérivé, le langage commun ou journalistique utilise le terme « paranoïa » pour rendre compte d'états comme la méfiance, la suspicion ou le scepticisme, qui ne sont pas pathologiques." et je n'ai parlé que de tendance...
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Je ne résiste pas au plaisir de me citer ici (on n'est jamais si bien servi que par soi-même )
;o)))
Extrait de cet incontestable chef d'oeuvre qu'est "L'ingratitude des palmipèdes"On ne prend jamais assez de pincettes avec les poètes amateurs.
;o)))
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Oui Dusha votre commentaire dirigeait le sens du texte vers une lecture très actualiste sans rapport avec mes intentions et ce qu'une lecture attentive ou simplement normale dévoile.
Je suis ravi que vous ne me commentiez plus ni sans doute ne me lisiez plus: cela me sera agréable. Mais cela dévoile surtout votre étroitesse d'esprit et le contraire de l'ouverture que vous affectez de démontrer.
Dusha et Tizef, on vous entend beaucoup, on vous supporte souvent, on s'agace parfois de votre ton péremptoire: ayez au moins la décence de vous modérer quand vous n'aimez pas. Je suis toujours amusé par ceux qui décrètent le juste ou le bon goût, les bons vers, la juste prosodie, le bon ton, l'amateurisme des autres et qui se complaisent dans l'invisible terrorisme d'une assurance qu'ils assènent aux autres. Vous ne voulez pas écrire mes textes à ma place par hasard?
Je suis ravi que vous ne me commentiez plus ni sans doute ne me lisiez plus: cela me sera agréable. Mais cela dévoile surtout votre étroitesse d'esprit et le contraire de l'ouverture que vous affectez de démontrer.
Dusha et Tizef, on vous entend beaucoup, on vous supporte souvent, on s'agace parfois de votre ton péremptoire: ayez au moins la décence de vous modérer quand vous n'aimez pas. Je suis toujours amusé par ceux qui décrètent le juste ou le bon goût, les bons vers, la juste prosodie, le bon ton, l'amateurisme des autres et qui se complaisent dans l'invisible terrorisme d'une assurance qu'ils assènent aux autres. Vous ne voulez pas écrire mes textes à ma place par hasard?
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