La nageuse aux yeux bleus…
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La nageuse aux yeux bleus…
La nageuse aux yeux bleus sous les flots danse en brasse
Un envoûtant ballet que suit mon cœur hagard.
Il brûla pour Freyja du royaume d’Ásgard,
Mais jamais tant ne fut ébloui par la grâce…
Sur son corps transcendant, comme une ode d’Horace
S’esquisse le désir. Fou, j’y plonge un regard
Élégiaque auquel la belle accorde égard.
Est-ce assez pour rêver qu’un jour elle m’embrasse ?
La nuit j’implore Odin pour qu’enfin l’illusion
D’un amour éphémère engendre la fusion
De nos êtres. Si l’Ase ignore ma souffrance,
C’est qu’il ne croit guère en ce phantasme captieux…
Aussi coulent mes pleurs d’ici-bas jusqu’aux cieux,
Inonder l’univers sans lueur d’espérance...
Un envoûtant ballet que suit mon cœur hagard.
Il brûla pour Freyja du royaume d’Ásgard,
Mais jamais tant ne fut ébloui par la grâce…
Sur son corps transcendant, comme une ode d’Horace
S’esquisse le désir. Fou, j’y plonge un regard
Élégiaque auquel la belle accorde égard.
Est-ce assez pour rêver qu’un jour elle m’embrasse ?
La nuit j’implore Odin pour qu’enfin l’illusion
D’un amour éphémère engendre la fusion
De nos êtres. Si l’Ase ignore ma souffrance,
C’est qu’il ne croit guère en ce phantasme captieux…
Aussi coulent mes pleurs d’ici-bas jusqu’aux cieux,
Inonder l’univers sans lueur d’espérance...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: La nageuse aux yeux bleus…
Superbe
Vu les circonstances, tu fais penser à ces musiciens du Titanic qui continuaient héroïquement à jouer cependant que sombrait le somptueux navire.
Seul un sonnet classique de belle facture comme celui-ci pouvait convenir.
Bravo et merci Peter Pan
Vu les circonstances, tu fais penser à ces musiciens du Titanic qui continuaient héroïquement à jouer cependant que sombrait le somptueux navire.
Seul un sonnet classique de belle facture comme celui-ci pouvait convenir.
Bravo et merci Peter Pan
Invité- Invité
Re: La nageuse aux yeux bleus…
Le point de départ de l'évocation ("sous les flots") envoie d'emblée le lecteur vers l'irréel, le merveilleux, la féerie scandinave ("Freyja", "Asgard", "Odin", " l'Ase ") à un paysage mental onirique, un brin délirant, à la Aloysius Bertrand ("envoûtant", "désir", "fou", " l'illusion ", "fusion", "phantasme captieux"). Ce qui vient se fondre alors à cette première approche de type "romantisme noir", c'est une thématique désenchantée de l'amour courtois (l'Ase faisant figure ici d'intercesseur inflexible entre le narrateur et sa belle), de la fin'amor ("accorde égard", "implore", "souffrance", "pleurs", hyperboles "jusqu'aux cieux", "Inonder l'univers"), assez symptomatique de l'univers de Maurice Scève. La diérèse "é-lé-gi-aque" a un effet particulièrement addictif.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
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