Exo live ce mercredi 4 décembre 2013 dès 20 h

(J'espère n'avoir oublié personne. Si oui, faites signe, c'est involontaire)

Mots imposés : monde, témoin, au revoir, infini, haut, cinquième.



      La nuit est tombée d'un coup d'un seul. Elle a fait ça comme tous les soirs. Comme elle le fait toujours dans cette partie du monde. À nos pieds, la pluie mouille les trottoirs et dans les flaques se mirent les néons des enseignes lumineuses. Celles du cinéma duquel nous sortons.
      — Alors ?
      — Alors quoi ? elle demande.
      — C'est un bon film non ?
      Nous marchons un moment en silence. Du coin de l'oeil, je l'observe. Visiblement, elle n'est pas plus emballée que ça. Elle semble gênée, un brin distante. Sa main cherche,  trouve la mienne et m'entraine sous un porche. Un instant, j'espère un baiser langoureux, l'un de ces baisers infinis de soir de pluie. Sauf que je croise son regard et celui-là, je le connais, regard dépourvu de désir.
      — Pour être franche avoue-t-elle, le film, je ne l'ai pas vraiment regardé. J'ai repensé à notre discussion de ce matin.
      — À propos des mômes ?
      — Je sais ce que tu vas dire : qu'il est légitime qu'au bout de la cinquième année de vie commune, un couple procrée.
      — Je ne l'aurais pas formulé ainsi, mais c'est à peu près ça…
      Elle respire profondément comme pour se lancer.
      — Me marier, m'a déjà couté. La cérémonie, les témoins et tout le Saint-Frusquin, ça ne m'enchantait guère.
      Je tombe de haut.
      — Pourquoi tu as dit oui dans ce cas ?
      — Pour te faire plaisir, mais là, tu m'en demandes trop. Je ne suis pas prête pour fonder une famille. Désolée.
      Elle me plante là, précisant sans se retourner que ce soir elle dort chez ses parents, qu'elle a besoin de réfléchir.
      Je la regarde s'éloigner, croiser un réverbère qui prolonge davantage son ombre sur le pavé ruisselant. Elle s'étiole dans le paysage urbain avant de disparaître tout à fait, noyée par les phares des véhicules noctambules.
      Je m'allume une cigarette, je pense "Au revoir les enfants*", et pense aussi que j'aurais dû choisir un autre film que celui-là.

YALI: Que ça fait du bien de te lire !!
Au revoir les enfants, ha mais nan... comment se passer des petites frimousses aux grands yeux qui peuplent désormais ton quotidien :-))
Une fois encore, j'apprécie comment tu joues avec la désillusion, la rendant poétique et touchante.

Haut...revoir l'infini...


          Grégoire pesta dans l'obscurité. Ses clefs, encore une fois, étaient tombées au
milieu des feuilles  mouillées, presque gelées. Lorsqu'il s' était adossé enfin à la porte refermée, le cœur cognant, essoufflé d'une journée de plus, il avait vu clignoter dans la pénombre le message sur le répondeur et un instant, juste un, il avait pensé, dans un brusque alleluiah : « C'est elle ! » Folie. C'était bien de lui ça ! Presque deux ans après ! Pauvre fou... Et puis avec le chagrin retrouvé, la raison était revenue. Dehors , noir. Un reniflement se frotta à son pantalon. Il baissa les yeux:la chienne attendait sa ration.
       
            La journée avait été effroyable. Sa dent sur pivot recommençait à branloter depuis midi et le steak caoutchouteux de la cantine ; les contentieux s'empilaient, les collègues lui faisaient la gueule et lui n'avait qu'une envie : se laisser couler. Une fin d'année semblable à toutes les autres. Tout débrancher et couler. Leur laisser la place nette. Qu'ils dansent sous les guirlandes, les épines du sapin, branlantes elles aussi, qui sécheraient, tomberaient. Juste couler au large d'une île, dans l'eau plus très bleue mais loin d'eux, loin. Laisser le monde se dépatouiller de sa boue. Il sursautait, rêvant toutes les nuits ou presque de branches sèches et cassantes qui craquaient infiniment. C'était le vieux bois du lit, tourmenté, qui se contentait de gémir longuement, indifférent. Il n'y avait au monde pas d'autre témoin de cette agonie étouffée que sa chienne, déjà la quatrième, non, cinquième qu'il avait recueillie à la S.P.A. Voilà longtemps. Les morts s'entassent. S'effacent.

       Elle lui avait dit de sa voix grave et frileuse de nuage qu'elle s'appelait Emilie, n'était pas jolie, oh non, elle aimait les bêtes perdues. Ils ne s'étaient jamais vus mais leur rencontre, pour fragile et menacée qu'elle eût été, représentait tout de même un miracle. Il était seul depuis si longtemps . Mais il n'est pas simple de déchirer les nuages à distance. « Commençons peut-être par déchiffrer... » Elle riait dans l'écouteur. S'envoyer des titres de livres, de films, les commenter, partir loin dans leurs branches et respirer le ciel : ç'avait été son oxygène à lui. Il avait cru comprendre qu'elle avait des enfants, un compagnon. Il n'avait rien exigé, rien demandé. Espéré seulement. Trop. Ils avaient beaucoup ri, échangé, mêlé leurs rêves.
Surtout, c'était elle qui allait voir des films improbables, lisait des livres étranges, plein d'ombres. Bleues, forcément, les ombres, bleues... Et il riait quand il voyait clignoter sur son répondeur la petite lumière sotte, qui ne savait rien, la petite lumière carrée où battait son cœur. Elle y laissait de temps à autre un titre sans auteur. A lui de trouver. Il écumait internet, les vidéothèques, les bibliothèques. Il lisait le livre, voyait le film puis c'étaient eux dans l'oeuvre. Il aimait chercher longuement ses phrases pour elle, l'imaginer lisant le compte-rendu qu'il se délectait à écrire. Il choisissait ses mots avec justesse, y versant plus que son âme en polices soignées...

    Près de lui la chienne haletait sans rien comprendre, attendait qu'il rouvrît la porte pour courir aboyer dans la boue de décembre. Il ne lui avait jamais demandé la couleur de ses yeux mais insensiblement le voyant rouge du téléphone était passé à la couleur des nuages d'été. Lui savait bien qu'elle avait sinon les yeux, au moins l'âme bleue ou blanche. Depuis bientôt deux ans le répondeur ne clignotait plus qu'en rouge. Sans explication aucune. Il avait depuis le début de leur échange senti cette ombre impalpable, indescriptible – tutélaire croyait-il ! -  qui les enveloppait. Il avait voulu éclaircir les choses mais tout toujours se dérobait. Alors il avait reculé. Il ne pouvait être que lui, tout entier, lui. Advienne que pourra ! Il avait rêvé si fort qu'un jour, dans un rire qui grésillait un peu sur le répondeur, il avait entendu une merveille : « Haut...revoir l'infini... » Et la ferveur était telle qu'il avait porté ses mains à sa poitrine. Peur qu'il éclate.

      Il avait cherché partout à la cinémathèque, sur le web, dans les bibliothèques. Il n'avait pas trouvé l'oeuvre. Rien, jamais. Les premiers mois, il avait écouté à la folie ces quelques mots, les derniers. Il avait écrit. Ses courriels, non délivrés, lui revenaient, longs, pitoyables. Deux ans après, il regardait encore, sur le plafond angoissé de sa chambre, chaque nuit d'insomnie, clignoter derrière un rideau de larmes l'infini questionnement.     Assoiffé toujours, il gagnait,  pieds nus dans l'obscurité, le lavabo. S'il avait allumé il aurait trouvé un tube dentifrice imprimé de rayures bleues, blanches, qui précisait : soulage et protège les dents sensibles. Mais il n'allumait pas pour ne pas blesser ses yeux.

les consignes (guère respectées j'en conviens) monde-témoin- au revoir-infini-haut- cinquième et la couleur bleue

Sahkti, un échange devant la machine à café qui n’a rien de banal, tu nous transportes rapidement dans un thriller à la Dan Brown, avec rituel diabolique et sang de cochon. Tout lard ne nous faire cailler le sang ! Je ferais bien du boudin du fait de n'en pas connaître la suite.

Eléa, voilà de la bonne daube qui a un goût de reviens y. Quelques éléments sur le film « Le premier vent » nous sont livrés dans le dialogue, comme la construction du scénario sur l’histoire de cet étrangleur, le flash-back sur son traumatisme vécu dans l’enfance qui éclaire l’histoire pour le spectateur, on imagine bien la scène en noir et blanc de cette ombre sur le berceau. Tout ça m’a évoqué la fameuse séquence finale de Citizen Kane et son fameux Rosebud. Un texte bien rond et rond petit patagon…

Lizzie
Sur la place de Rouen, tu nous dépeins deux personnages à la manière impressionniste, par petites touches, On brade des mocassins mais aussi ces liens qui s’effilochent entre frère et sœur. J’aime.

Remus
Un soliloque entre le fan d’un nanar impayable et les pensées induites chez son auditeur qui ne sait comment se défaire de l’importun. Beau décalage entre les sentiments des protagonistes avec belle chute pleine d’humour.

Isa
En deux mails tu réussis à instaurer une intrigue fantastique et à nous laisser sur notre faim. Chapeau !

Rebecca
Un film, deux regards. Une conception du cinéma à la Jean Gabin pour qui l’histoire était tout qui s’oppose à celle d’un technicien de l’image à l’œil averti qui détient les clés pour une analyse fouillée et passionnante. Bien vu.

Chrystie12
Un texte concis où il fait Beauvoir les référence à « L’écume des jours ». Ainsi ce juke-box à idées bien proche du pianoktail, tout comme les personnages : Chloé, Chic/Chick, Saint-Paul Pâtre/Jean-Sol Partre. Les jeux de mots : Lem haut, les saules majeurs, à plat dos, le Huit clos, l’enfer c’est les autres. Tu vas bien au-delà des contraintes de l’exo en incluant autant de clin d’œil avec ce dernier roman que tu as bien fait de relire pour notre plus grand plaisir.

Gobu
Je retrouve avec plaisir le maître et l’élève dans cet échange comme toujours plein d’humour.

coline Dé
Ben, coline ! Qui tire plus vite que son ombre ( pressée qu’elle est de se rendre à la séance de minuit ?)
J’ai bien aimé le passage sur les nuances de grey.
Belle trouvaille ici : « Et puis c'est symbolique, tuwoi, c'est la situation des Blancs qui bouffent entre les dents des Noirs sans se rendre compte de la précarité de leur position. »

AliceAlasmartise
Quelle inventivité, Alice ! Belle oscillation entre l’univers poétique et symbolique du roman et le dialogue dans la real live. Deux univers qui se rejoigne pour finir ? C’est vraiment bien vu.

Sahkti
Ah oui, je vois bien une série télé avec ce livre maléfique ( ?) qui passe de mains en mains.
Un peu de Moyen-âge dans un monde contemporain.
Bonne idée, Sahkti.

elea
J’aime beaucoup l’explication de l’ombre qui étrangle symboliquement. Et du personnage qui ne sait pas à qui elle parle alors que le spectateur, lui, sait.
Tout cela est bien vu, bien raconté.

Lizzie
Beaucoup de finesse dans ce que tu écris, Lizzie. Tu as un sens de l’observation très aiguisé et cela transparaît dans tes textes. J’aime te lire.


Le reste suivra si...

Comme je suis une quiche en commentaires, je ne lis pas ceux des autres avant, donc pardon s'il y a répétition, et absence totale de constructivité.

elea : Le dialogue est très vivant, j'aime bien le décalage entre les deux personnages (et les répliques de l'interlocuteur distrait).
Lizzie : J'adore toujours autant tes textes, finement taillés ; les personnages sont vivants, les répliques du frère m'ont fait sourire.
Jean Lê : On a plein de films pour le prix d'un ! Le coup des W.C. m'a bien fait marrer ; un texte amusant.
Remus : Géniale la chute ! (personnellement je ne suis pas sur ma faim :-p) Les réponses intérieures du narrateur sont tordantes.
isa : C'est une bonne idée, les courriels, cet échange mystérieux donne envie d'en savoir plus !
Rebec' : Tu as à peine fait un jeu de mots, il y a de belles images à la place. Il porte bien son titre, et les visions apportées
chrystie12 : Un peu surréaliste sur les bords, c'est délicieux, j'aime beaucoup l'image de l'ombre qui cligne.
Gobu : pfff, un tesque drôle, bien écrit, puis profond à la fois en si peu de temps, je sais pas quoi dire moi :-))) (je crois que je ne t'avais jamais lu sur un format aussi court ! c'est bien comme ça aussi)
Yali : Il y a beaucoup de poésie dans ton texte, je trouve.
obi : un personnage touchant, ça me plaît beaucoup ; au diable les consignes si c'est pour pondre des trucs comme ça !

Ach ! Il m'était sorti de la tête celui-là...

Coline dé : Comment avec quelques tuwoi tourner en dérision un commentaire qui se veut enthousiaste ! Nan il ne woi pas manifestement la beauté intrinsèque de l’œuvre ))
Plus fan du septième ciel que du septième art !

Alice : Bravo, une atmosphère ésotérique à souhait…et à la fin tu nous laisses bien sur notre faim.
Suspense, on est lachés au milieu de nulle part !

Sahkti : Ah oui c’est tentant l’immortalité passé la première phase d’incrédulité…retrouvera t on nos deux héroïnes avec Jean Pierre au quatrième-psy ? Ou dans une autre dimension ?

Elea : ah les bons vieux « thrillers » à la sauce expressionniste et leurs cortèges d’ombre et de frayeur : frissons et tremblements
Du coup le côté décalé de l’interlocuteur qui fait semblant se s’intéresser au scénar qui lui est raconté tranche avec ses « passe moi le sel » « mange la daube va refroidir » : le pragmatisme face au lyrisme est une bonne source de comique

Lizzie : comment s’ennivrer avec les mots (et saouler l’autre) pour s’enfuir d’un quotidien tellement banal et ennuyeux, magnifier la réalité, vivre mille vies : un personnage qui préfère la fiction à la réalité ne peut qu’être sympathique..même si agaçant sans doute parfois

Jean Lê : « Tu nous proposes un festival de films amateur où le jury a l’air aussi trivial que « les artistes »Délibérations genre brèves de comptoir…tournerais tu en dérision les délibérations de certains jurys littéraires où le copinage agrémente le menu ? Dérision un peu trop appuyée pour moi.

Rémus : « Fenêtre sur cour » on pourrait l’appeler cette séquence…sauf qu’ici c’est juste un sérial emmerdeur qui sévit. Rigolo la description des sueurs froides qu’il inflige à sa « victime ».

Isa : Je n’ai pas bien compris l’intrigue sauf qu’il y a un puzzle à reconstituer qui permet à l’un de s’en aller à la place de l’autre, où pourquoi on ne sait pas. Certes tu nous laisses sur notre faim avec cette fin ouverte à imaginer mais là pour moi le fil que tu nous donnes à suivre est trop ténu.
Cependant un bonus pour le déroulé en forme d’échanges de mail.

Chrystie 12 : On revisite l’univers décalé absurde et poétique de « L’écume des jours ». Bien foutu ce texte.

Gobu : J’aime bien ce dialogue entre le Maitre et le Disciple dont tu livres régulièrement des épisodes…il provoque en moi des réminiscences de lectures d’enfance …un peu dans l’esprit d’un bouquin qui me faisait rêver : Contes et légendes de Chine

Yali : La nuit, la pluie, les néons, en quelque mots une ambiance est créée qui évoque le froid et la solitude…confirmée par le dialogue…genre quand on s’est fait tout un cinéma et qu’on se retrouve seul dans la salle. Efficace et touchant.

Obi : Premier texte sans dialogues. Un beau texte, sensible et désespéré, où l’attente est tangible mais où on ne se fait guère d’illusions. Très réussi.

Merci encore à Kilis
méchamment plantée par son ordi !
Pfffff c'que ça doit être pénible

Coline : Dommage pour l’incursion des petites affaires du couple dans le dialogue, mais tu t’es visiblement amusée, c’est l’essentiel. Et en dehors de ça, dialogue sympa, amusant.

Alice : faut pas te chercher noise quand tu lis toi ! Très joli, belle écriture des passages en italiques. Ambiance et univers au rendez-vous, n’arrête surtout pas d’écrire.
 
Sahkti : entre "le nom de la rose" et "Ring", mâtinés de nombreuses pauses de bureau ! Amusant et je suis effectivement sur ma faim. Pour chipoter, peut-être que la dernière phrase pouvait être un poil plus travaillée pour ouvrir la curiosité même si, telle que, elle emplit son office.
 
Lizzie : la cruelle indifférence du chercheur de mocassins... mais c’est bien car elle n’atteint pas l’acharnement de l’auteure à tenter toutes les nuances de son histoire jusqu’à la mouture parfaite, très joli texte.

Jean Lê : amusant et certaines choses sont bien senties, peut-être un poil trop long pour que la caricature tienne en rire jusqu’au bout mais une lecture avec le sourire ne se refuse pas.

Remus : la chute est sympa et on sent bien à quel point le narrateur est acculé par ce type lourdingue (narrateur que j’ai pris pour une femme à la première lecture, d’ailleurs peut-être que toi aussi ? : je me suis tordue le poignet en le poussant :-) )

Isa : chouette idée l’échange de mail et ce mystère autour de ce livre, dommage que la fin ouverte le soit trop, il manque un minimum d’explications pour que ce vol d’idée fonctionne et fasse froid dans le dos

Rebecca : ah le débat histoire/image et scénario/réalisation, je me suis crue dans mon école un instant, les arguments sont bien retranscrits en tout cas, tu t’es inspirée du « nouveau monde » de Malik non ?

Chrystie : plein de références, trop pour moi, la multitude de clins d’œil et leur mélange tuant toute histoire qui se tient, et c’est ce que j’aime, les histoires, les personnages aussi et ici ils sont inexistants, prétextes. Désolée, une autre fois.

Gobu : parmi toutes tes récurrences, le maître n’est pas ma favorite. Et ici, à cause du sujet ou du format court, je ne sais pas, je n’accroche pas.

Yali : le titre du film est parfait pour ton texte mais pas le contenu de ce film, du coup la réflexion finale sonne faux pour moi, dommage, j’aime beaucoup le reste.

Obi : eu du mal à entrer dans le texte, notamment à cause du deuxième paragraphe qui me semble plus de l’ordre de la digression que de l’intérêt à faire avancer la narration (ça creuse le personnage oui) j’avoue aussi ne rien avoir compris au titre, il doit me manquer une clé pour entrer dedans. Bien écrit sinon.

Merci Kilis pour cet exo, avec le regret de ne pas avoir pu te lire, ça me manque

OBI: Triste et beau, empreint de sensibilité. Peut-être trop par moments mais en même temps, ça participe à créer une certaine atmosphère donc pourquoi pas. C'est en tout cas touchant.

Et encore merci à Kilis, c'était une chouette idée d'exo !

Jean Lê
Un festival de cinéma qui fait dans la dentelle, celle de la lingerie . Fallait oser et tu l’as fait. Je voudrais quand même pas faire partie de ce jury. Le récit est bien mené et les allusions aux addictions (Chimay et Guinness) de nos Véliens bien venues.

Remus
Ah ah ! En effet « l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage ». T’es encore trop gentille, Remus, avec les raseurs. Le récit est vif et plaisant.

Isa
Bonne idée que cet échange de mail . On tente de deviner ce qui se trame par les petites touches subtiles que tu distilles. Il restera néanmoins une grande part d’ombre que le lecteur comblera à sa guise. Bravo !

Rebecca
Joli les « noces de citron ». Il y a un peu la même approche dans ton texte et dans celui de coline . Dans la manière de dérouler le récit, je veux dire. Très agréable à lire, en tout cas.

Christie12
L’idée du juke-box à idée est plaisante. Et puis j’ai bien apprécié les références à la littérature.
Reste à espérer que le philosophe ait pas toujours raison et que tous les autres ne sont pas toujours l’enfer.

suite demain j'espère

Yali, pas trop accroché par les dialogues mais je trouve l'intro et la fin très réussi, bref un sentiment mitigé.

Obi, un peu trop copieux dans le mélo pour moi, et assez décalé des consignes de l'exo, donc je n'ai sans doute pas l'esprit pour rentrer dans ton texte à ce moment.

Kilis, merci Maîtresse de Cérémonie, ton exo était parfait, des consignes claires, du plaisir a le réaliser et à lire la diversité des productions.

A tous, la Nénessprod organise tous les ans la NénessNoz, un festival de court métrage amateur. Quelques clips trainent sur youtube, ils sont anciens et ce ne sont pas les meilleurs, néanmoins je vous conseille de rechercher et de visionner : les gendarmes à guénouvry

oui elea j'ai pensé au "Nouveau Monde" de Malik

Gobu
Bonheur de retrouver  le disciple et son Maître. Tu joues comme à l’accoutumée sur le sens des mots et c’est jubilatoire. Comme ici :
- Oui, Maître. Mais il commandait au zéphyr comme à la tempête, à la brise comme à l’ouragan, au courant d’air comme à la tornade…
- Abrège. Ton savoir te ressemble : il s’étale.

J’éprouve presque autant de plaisir à te lire qu’à décrypter les mots croisés de Jacques Drillon dans le Nouvel Obs, c’est dire !

Yali
Que dire ? C’est du toi. Du tout toi. Et c’est bon. Très.
Je la regarde s'éloigner, croiser un réverbère qui prolonge davantage son ombre sur le pavé ruisselant. Elle s'étiole dans le paysage urbain avant de disparaître tout à fait, noyée par les phares des véhicules noctambules.

Oserais-je ?   petit bémol pour le titre qui ne reflète pas la sensibilité du texte.

Obi
Ah ça ! Suis sur le cul (pardon). Quel  beau texte, obi !
« S'envoyer des titres de livres, de films, les commenter, partir loin dans leurs branches et respirer le ciel : ç'avait été son oxygène à lui.»
« Il choisissait ses mots avec justesse, y versant plus que son âme en polices soignées... »

Merci à ceux qui m'ont commenté!

Coline Dé : J'ai tilté sur le « rien » du début (j'aurais mis « faut pas ») mais peut-être que les deux se disent ou que c'est volontaire...
Beaucoup aimé le titre du film, très bien trouvé ! Et le dialogue se lit très bien et rend vraiment bien le style « oral » en plus d'être tout à fait réaliste (qui n'a jamais eu ce genre de conversation sur un film?)
Et bien joué pour la fin:-)

AliceAlasmartise : J'ai bien aimé l'idée de mélanger des passages du livre et du dialogue, c'est original comme application des consignes.
J'avoue que la première fois que j'ai lu le texte j'ai pas trop compris, c'était un peu clair à la deuxième lecture même si la fin dur livre reste fort étrange et qu'on reste effectivement sur sa faim...

Sahkti : Vraiment bizarre cette histoire... On ne saura pas le fin mot de l'histoire, comment ce livre est arrivé là, pourquoi elle veut le récupérer mais le texte n'est pas bancal pour autant...
Donc texte réussi, pour moi !

La suite au prochain numéro...

Coline La séance est drôle, chacun restant sur sa longueur d'ombre.
Alice L'ombre s'effile et nous déroule une histoire qui s’entremêle bien avec le dialogue.
Sahkti J'ai bien aimé l'ombre fédératrice autour de la machine à café.
elea Un film en 3D où plus l'ombre se resserre, plus l'attention de l'interlocuteur se relâche.
Lizzie : Une histoire qui joue bien sur les clairs obscurs.
Jean Lê : Satire du festival, des ombres venues batifoler sur les planches.

J'ai poursuivi ma lecture aujourd'hui ! il y a des textes partout, alors j'espère n'avoir oublié personne, je vérifierai ce soir ou demain

Isa : J'ai aimé aussi l'échange de mails très mystérieux, franchement ça donne envie d'en savoir plus ! d'ailleurs on reste vraiment sur notre faim (la fin ouverte est réussie), pour le mystère c'est gagné en tout cas !

Yali : Très poétique, très bien écrit, pas un mot de trop.

Obi : Oui, un personnage attendrissant quelque part, ce quelque chose de désespéré adoucit le propos, quelque chose de triste, un texte touchant oui, je rejoins l'avis des autres.

Gobu : J'ai apprécié cet échange, un maître assez exaspérant grrrr ! le dialogue est fin et percutant, j'ai beaucoup aimé.

Rebecca : Suis toujours aussi fan de tes textes, j'aime beaucoup la différence entre les deux interlocuteurs, qui ont leur personnalité marquée, qui s'échange des phrases parfois acide, parfois exaltée, parfois cynique, parfois… bref, un texte riche et la fin (je te le dis en musique) est bien jouée.

Chrystie12 : Juke-box à idées comme dit sahkti, idée merveilleuse ! surtout maintenant qu'approche Noël ! un texte bien ficelé, tout s'enchaine, et même si je n'ai pas tout saisi ça participe à l'ambiance

elea: j’ai bien aimé les petites phrases type «passe-moi le sel» placées en plein milieu, ça donne tout de suite quelque chose de plus «réel» Sinon le scénario du film a l’air quand même pas mal compliqué, je me suis un peu perdue... (et d’ailleurs «mise en abYme», non?) En même temps, c’est aussi assez fidèle à la réalité, ou un résumé fait à l’oral est pas toujours très limpide. Et j’ai eu du mal à faire le lien entre le titre du film et son contenu aussi (mais après ça arrive que les titres ne soient pas liés de manière explicite au contenu du film ou du livre, donc c’est pas un problème au final...)

Lizzie: Impressionnée. Le texte est vraiment bien écrit compte tenu du temps d’écriture... ça se lit tout seul et il y a des phrases vraiment belles de trouve, comme celle de la description des toiles de Monet.  Et j’ai beaucoup aimé le contraste entre les deux personnages, celui qui reste très terre à terre et un peu désabusé et celui qui au contraire est complètement plongé dans son imagination... Il y a dans ce texte un côté poétique qui me plaît beaucoup.

Jean Lê: Je me suis bien marrée à la lecture de ce texte, surtout grâce aux noms des films et des personnages qui sont remarquablement bien choisis! Juste une chose qui m’a fait bizarre à la lecture: l’emploi fréquent des points là où j’aurais bien vu des points d’exclamation ou de suspension... Mais ça reste un point de détail!

Jean Lê : le plus drôle c'est que j'imagine bien que c'est ça, le prix Nénesse ! Et ayant eu le plaisir de voir un bout , je confirme : c'est du gratiné ! Tu mérites bien d'être président du jury !
La fin reste ouverte ( mais on aimerait bien savoir quand même qui a remporté le prix …)

Remus : Les apartés donnent énormément de relief aux dialogues et c'est une histoire qu'on cqlque facilement sur des discours d'emmerdeurs qu'on a tous un jour ou l'autre subis, donc identificatiobn et adhésion immédiate pour ma part, bravo, la chute est extra !

Isa : Il doit me manquer certains codes, je ne comprends pas bien ce qui se trame à travers cette recherche jumelle de livres de poche d'une certaine année...J'ai bien vu la rivalité qui existe entre les deux personnages, mais pas l'enjeu...
Sinon, l'échange de mails pour parler d'un truc bizarre , ça me rappelle vaguement quelque chose...
Et tu as oublié un mot : mais je te le découvrir par toi-même avec un court résumé 

Rebecca : Un dialogue de sourds effectivement , où les persponnages incarnent de façon convaincante les deux écoles qui président aux destinées des films : popu ou intello : multiplex ou salles confidentielles … jusqu'à ce qu'on découvre vingt ans plus tard que ces films populaires étaient des chefs d'oeuvre. L'inverse est rarement vrai.
Il m'a quand même manqué  quelques jeux de mots rebekiens ! ( chuis addict!)

Chrystie : un très joli texte plein de clins d'oeilJe me suis régalée à essayer de repérer toutes les références à Boris et SanJol Patre !

Gobu : Inébranlable et réjouissante comme de coutume, cette relation sado-maso déguisée en quête du savoir !

Yali : Démonstration réussie de l'influence de l'art sur la vie et de la vie sur l'art : le petites beautés sitting est inspirant !

Obi : beaucoup) aimé ce texte mélancolique et pourtant si plein de couleurs ! C'est truffé de jolies trouvaille, dont les deux dernières phrases qui m'ont complètement séduite ! Mon texte préféré sur cette série avec ceux d'Alice et de Lizzie !

isa a écrit:(et d’ailleurs «mise en abYme», non?)

Les deux orthographes existent !

Remus : Bien mené la progression dans cet échange entre le fâcheux qui harcèle une ombre et la pousse... à son extrémité.
isa : L'ombre est vraiment plus que mystérieuse et continue de m'intriguer.
Rebecca : Dialogue animé entre un photographe et une musicienne. J'ai trouvé l'ombre délicatement rendue.
Gobu : Dans ce duo qui nous est familier, l'ombre manque d’épaisseur, mais le dialogue n'en est que plus limpide et la leçon plus claire.
Yali : Une scène très visuelle où le dialogue sonne juste, et l'ombre s'étiole, toute en poésie..
obi : Un récit prenant avec de belles images, des ombres bleutées et une chute déchirante...

Commentaires tardifs :

Coline : j’aime bien la nuance « des gris », et puis, le tuwoi, ça m’a mis la banane, on imagine le personnage en un mot. C'est pas parce qu'il est noir qu'on ne peut pas parler de sa noirceur ! : ça me rappelle une excellente « pub » à la télé, je ne me souviens plus de la cause exacte (un truc pour l’insertion des handicapés, en tout cas), qui mettait en scène à table un gros beauf raciste, dont on s’apercevait à la fin qu’il était en fauteuil. J’aime aussi le décalage entre les personnages : on est nombreux à avoir joué là-dessus. Bref, un texte sympa.

Alice: je te l’ai déjà dit, mais j’ai beaucoup aimé ton texte. L’univers est onirique et poétique, ça pétille, et c’est sanglant. :-)

Sahkti : l’idée n’est pas neuve neuve, mais le traitement est rigolo. Le décalage « mystère ancien » / « bureau quotidien » donne un effet comique réussi. Sympa !

Elea : le premier vent, j’avoue que le titre inquiète… mais non ! Beaucoup d’humour, les grandes ficelles du classique réappropriées pour une scénette sympa. On sent la facilité de ton écriture. Le clin d’œil à la daube… bien, et la fin aussi, abrupte mais à propos.

JeanLê : nous avions les mêmes contraintes, le « lièvre au citron » n’était pas si simple à caser ! Un texte à la monty python, pas léger léger, mais fourmillant de trouvailles.

Remus :Un texte très agréable à lire, avec ce faux dialogue qui joue encore sur le décalage entre les deux personnages. « pas besoin de l'encourager, Tycho c'est un mec qui s'encourage tout seul. » yes ! « Tiens, je suis en train de fumer le filtre. » : re ! Il y a une vraie chute (m’enfin, la fenêtre était ouverte, elle). :-)

isa : quand j’ai commencé à lire, je me suis demandée comment tu tiendrais les 3000 signes avec ce début digne d’un roman ! Au moins, la chute est ouverte, tout est imaginable…
Mais c’est bon, on peut se projeter facilement dans l’histoire, et l’astuce du « dialogue » est bien trouvée.

rebecca : il y a une chose qui fonctionne vraiment bien dans ce texte : l’esprit que tu arrives à insuffler chez ces deux personnages. L’intello et la pragmatique. Encore une opposition bien réussie. Je pense que tu devrais gommer les « ben » et « bah » du début de tes tirades. La dernière phrase ne me séduit pas plus que ça. Ah, tu as écrit vite, miss, t’as sacrifié la ponctuation ? Bref, j’ai bien aimé, mais hop, un petit coup de vernis à passer !

chrystie 12 : univers totalement décalé, voici une autre proposition d’exo. J’aime le foisonnement de propositions fantaisistes, moins l’écriture qui me parait peu fluide, comme si les idées avaient trop pris le pas sur le traitement.

Gobu : l’inspiration n’était-elle pas au rendez-vous ? Les répliques s’enchainent aisément, le tout se lit agréablement, mais le fond tient davantage du clapotis que de la houle, manque de vent oblige ?

Yali : Un texte qui résonne (parce que le décor, les personnages sont de ton univers, on les reconnait) et est efficace. Passées les premières lignes (« À nos pieds, la pluie mouille les trottoirs et dans les flaques se mirent les néons des enseignes lumineuses. Celles du cinéma duquel nous sortons. » : le « des enseignes lumineuses » et le « duquel », pfiou), les répliques s’enchainent. J’aime bien, la référence au titre du film est intelligente, voilà une affaire rondement menée.

obi : comment dire… cette fois-ci, je n’ai pas été embarquée. J’ai trouvé l’histoire trop tirée par les cheveux, trop explicative aussi.

Un grand merci à Kilis !

Un grand merci à Kilis pour l'exo, très amusant
Et un très grand merci pour vos commentaires. Moi qui n'écris pas beaucoup, qui ne suis pas très douée, et qui pourtant aime bien ça, écrire, c'est très plaisant de lire vos remarques, j'aimerais même vous répondre, mais ce n'est pas le but du tout de l'atelier exo, alors je me contente de vous dire un grand merci (et de remarquer qu'elea tu as raison, moi je voyais plutôt un narrateur masculin, le "torduE" est une erreur d'étourderie, je me suis trop projetée à la place de mon personnage haha, ... comment ça, ça sent le vécu ? :-)))

Coline : J'ai aimé le « gris », « les gris ». C'est bien vrai tout cela ! Du coup le « tuwoi » dévolu à la caillette m'a moins plu(bien que finement observé lui aussi peut-être). J'admire à plat ventre, à la condition expresse que tu ne te sois pas dopée (vue ma lenteur, je partage les soupçons de Gobu)

Alice : Dopée aussi ? Ce n'est pas bien de piquer les smarties de Coline !
Ton texte est remarquable. « Pourquoi tu lis ça ? C'est chiant non ? Il se passe quelque chose ? Elle feuilletait....passages. Genre ?» Tout cela sonne si vrai ! Avoue que tu as  décalqué... Beau rapprochement : « une fourmi morte » Elle saisit la fleur» Bravo !

Sahkti : Oui c'est inquiétant parce que ça a l'air contagieux ce truc-là. Pire que les films d'horreur. Si même la copine a priori saine d'esprit a envie de récupérer le bouquin...Elle a quoi derrière la tête ? La morsure du moine maudit ? Ouh là là ! Sang de cochon d'accord mais seulement en boudin avec des pommes !

Elea : Efficace. Une remarque extra : »Je le retiens, à ne pas voir. Mange la daube va refroidir »
P.S. Ce n'est pas mise en abyme plutôt ?

Lizzie : « Pourquoi tu n'écris plus?-Parce que je n'ai plus rien à dire.  » 
Eh oui, tout est là ! J'ai bien aimé l'envolée sur la cathédrale il lève le nez et l'énormité de la question : « Le rapport avec les mocassins ? » La réalité dans toute son horreur. Il y a bien là de quoi faire frémir jusqu'aux feuilles d'acanthe.

Jean Lê : Merci pour le Rahan bien monté, Pif et la délicatesse de la trique à Rocco. Avec le jury Neness et sa Guiness, tout est finesse ! C'est B.B qui doit être contente...

Remus : J'ai trouvé le début excellent. Il aurait fallu mettre des italiques pour mieux saisir les commentaires in petto du narrateur)Mais à partir des majuscules jusqu'à la fin je ne comprends plus. Il se peut que j'ai le cerveau embrumé.

Isa : Bonne idée l'échange de courriel. C'est mystérieux. Tellement que je n'ai pas compris  en quoi consistait la manipulation si manipulation il y a . Ca a l'air d'être quelque chose qui peut menacer tout un pan de l'humanité ? Angoissant en tout cas ce message final que personne ne lit.

Rebecca : « C'est clair que c'est sombre comme film » ! Amusant ce spectateur un peu borné, terre à terre , lourd et sourd face à un autre peut-être un peu trop lyrique mais il faut bien y croire quand même sinon où va-t-on ?

Chrystie 12 : Saint Paul Pâtre et Lem haut ! Pas mal le jeu de mots. Aussi farfelu que l'original. C'est bien fait mais tu m'excuseras : je n'ai jamais été fan de piano-coktail, de nénuphar et autres...

Gobu : J'ai moins aimé que d'habitude mais c'est très personnel. Tu nous habitues à une telle qualité qu'on attend beaucoup. Des expressions me gênent : « prends place » « voyons ce que tu as dans le ventre» Pour moi elles font trop occidental. Cependant le maître est toujours exaspérant et cela réjouit.

Yali : Un début très accrocheur. Percutant. La suite aussi. Quelle efficacité dans la concision. Bravo ! Mention spéciale pour le titre.


P.S : Quand je vois des retraitées (et des pas encore en âge de retraiter) dans une forme pareille, avec des envies d'exo qui les démangent, ça me plombe : je suis déjà en cette période de froid, de tousserie, de gris -sans soleil, dans le 36ème dessous. Voilà que j'aborde le 37ème. Ouf, au moins je viens de finir les commentaires de l'exo précédent.
 Je doute d'avoir encore un neurone ou un doigt qui bouge vendredi soir surtout que samedi est une journée chargée qui commencera tôt. Suis libre dimanche ou lundi soir mais ne vous occupez  pas de moi , j'essaierai de faire l'exo (just for me)  plus tard. Ainsi, ça m'évitera un ostracisme trop marqué, n'est-ce pas Sahkti ?;-)) qui n'a pas voulu inscrire mon dernier exercice au catalogue !!
trop occupée par la déco du chat-pin ? ;-D)) !!
Je vous souhaite à toutes et tous de bonnes fêtes et du repos !