Le Paradoxe du Cétacé, Love song
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Le Paradoxe du Cétacé, Love song
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
coure et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur.
Sur le chemin – ô midi éclatant – derrière les fougères je te vois sidérée, pâle, éblouie devant l'offrande coupée comme il se doit ; la rose en pétales te donna, et la ronde.
Et sous le saule
sur ton épaule
se posa la
.............Demoiselle de la mort.
Aime
chante la rue bohème
celle que tu phonèmes
en secret dans ton lit.
Aime
la nuit brûlante et blême
l'Aurore comme schème
déjà s'envole et fuit.
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
coure et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
à lire en écoutant ce thème...ou pas,
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
coure et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur.
Sur le chemin – ô midi éclatant – derrière les fougères je te vois sidérée, pâle, éblouie devant l'offrande coupée comme il se doit ; la rose en pétales te donna, et la ronde.
Et sous le saule
sur ton épaule
se posa la
.............Demoiselle de la mort.
Aime
chante la rue bohème
celle que tu phonèmes
en secret dans ton lit.
Aime
la nuit brûlante et blême
l'Aurore comme schème
déjà s'envole et fuit.
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
coure et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
à lire en écoutant ce thème...ou pas,
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Le Paradoxe du Cétacé, Love song
Euh...?
"coure"...? A part le subjonctif, je ne vois pas, et là, le subjonctif, je ne le vois pas non plus.
Vu que le mot revient, c'est un peu gênant.
Là aussi, syntaxiquement, je m'y perds: "Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur."
Et ailleurs encore.
J'ai le sentiment que vous vous êtes laissé aller à partir de quelques sons/idées (assez jolis d'ailleurs), que vous avez oublié l'existence du lecteur, que vous vous êtes fait plaisir- tant mieux pour vous et je vous en félicite- mais que ce plaisir me semble bien solitaire.
"coure"...? A part le subjonctif, je ne vois pas, et là, le subjonctif, je ne le vois pas non plus.
Vu que le mot revient, c'est un peu gênant.
Là aussi, syntaxiquement, je m'y perds: "Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur."
Et ailleurs encore.
J'ai le sentiment que vous vous êtes laissé aller à partir de quelques sons/idées (assez jolis d'ailleurs), que vous avez oublié l'existence du lecteur, que vous vous êtes fait plaisir- tant mieux pour vous et je vous en félicite- mais que ce plaisir me semble bien solitaire.
joe-joe- Nombre de messages : 441
Age : 42
Date d'inscription : 01/05/2013
Re: Le Paradoxe du Cétacé, Love song
la musique est parfaite pour " aime "
et les nombreuses façon de les écrire permettent a chacun d'y trouver son " aime"
cette partie m'inspire moins
Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur.
Sur le chemin – ô midi éclatant – derrière les fougères je te vois sidérée, pâle, éblouie devant l'offrande coupée comme il se doit ; la rose en pétales te donna, et la ronde.
Et sous le saule
sur ton épaule
se posa la
.............Demoiselle de la mort.
et les nombreuses façon de les écrire permettent a chacun d'y trouver son " aime"
cette partie m'inspire moins
Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur.
Sur le chemin – ô midi éclatant – derrière les fougères je te vois sidérée, pâle, éblouie devant l'offrande coupée comme il se doit ; la rose en pétales te donna, et la ronde.
Et sous le saule
sur ton épaule
se posa la
.............Demoiselle de la mort.
So-Back- Nombre de messages : 3658
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Le Paradoxe du Cétacé, Love song
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur.
Sur le chemin – ô midi éclatant – derrière les fougères je te vois sidérée, pâle, éblouie devant l'offrande coupée comme il se doit ; la rose en pétales te donna, et la ronde.
Et sous le saule
sur ton épaule
se posa la
.............Demoiselle de la mort.
Aime
chante la rue bohème
celle que tu phonèmes
en secret dans ton lit.
Aime
la nuit brûlante et blême
l'Aurore comme schème
déjà s'envole et fuit.
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
à lire en écoutant ce thème...ou pas,
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Ce matin, de plaies et de cris écorchée, loin de ta maison, loin de la raison, qu'aussi forte vigueur de joindre et toucher la rose en bouton étouffait toute action, autre, haute, et te ravageait l'intérieur.
Sur le chemin – ô midi éclatant – derrière les fougères je te vois sidérée, pâle, éblouie devant l'offrande coupée comme il se doit ; la rose en pétales te donna, et la ronde.
Et sous le saule
sur ton épaule
se posa la
.............Demoiselle de la mort.
Aime
chante la rue bohème
celle que tu phonèmes
en secret dans ton lit.
Aime
la nuit brûlante et blême
l'Aurore comme schème
déjà s'envole et fuit.
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
à lire en écoutant ce thème...ou pas,
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
paradoxe
Mais je m'en tape ! c'est à vous joe-joe le lecteur de faire l'effort de saisir... mais vous trop pressé, écrits mâchés... si vous désirez lire des bleuettes fléchées avec commentaires en bas-de-page, livre à vous.joe-joe a écrit:"Qu'il y a t-il de gênant ?"
L.’agrammaticalité de la phrase, à laquelle je ne comprends goutte.
Mais c'est vous qui introduisez ce thème, relisez-vous...joe-joe a écrit:Vous êtes la seule à parler de consommation, c’est un sujet qui vous touche ?
Vous pensez à quoi vouvous?
Je comprends que couic à ces balivernes... je partage le pain avec l'Homme qui a faim, offre le logis à celui qui a froid... mais vos "conneries de partage d'écriture" me laisse de marbre ? Ma bibliothèque est offerte aux amis, au passant, je donne, et en retour la même... gardez vos prêches et bonne messe.joe-joe a écrit:...à ce truc oublié qu’on appelait le partage, le souci d’autrui, enfin, des conneries…
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Le Paradoxe du Cétacé, Love song
M'enfin?
(Joe-joe, Pussicat, on est plus inspirés de s'en tenir aux textes que d'interpréter ce que l'on pense que l'autre pense etc; ça ne sert qu'à défigurer le forum)
Pour le poème, je partage la sensation de Joe-joe, il a quelque chose d'inabouti qui ne fonctionne pas . Je n'ai moi non plus ressenti aucune émotion, d'aucune sorte. Je pourrai détailler à l'occasion.
Les entorses à la langue française ne sont pas une garantie de "poésie libre", ni de poésie tout court! L'idée c'est de respecter le lecteur, à minima.
Non vraiment, celui-là, je passe.
(Joe-joe, Pussicat, on est plus inspirés de s'en tenir aux textes que d'interpréter ce que l'on pense que l'autre pense etc; ça ne sert qu'à défigurer le forum)
Pour le poème, je partage la sensation de Joe-joe, il a quelque chose d'inabouti qui ne fonctionne pas . Je n'ai moi non plus ressenti aucune émotion, d'aucune sorte. Je pourrai détailler à l'occasion.
Les entorses à la langue française ne sont pas une garantie de "poésie libre", ni de poésie tout court! L'idée c'est de respecter le lecteur, à minima.
Non vraiment, celui-là, je passe.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Le Paradoxe du Cétacé, Love song
Polixène a écrit :
"Je n'ai moi non plus ressenti aucune émotion, d'aucune sorte. Je pourrai détailler à l'occasion."
Détailler l'absence d'émotion... Tu m'intrigues.
Quant aux entorses, je n'en vois personnellement qu'une... et encore m'apparaît-elle comme un effet de raccourci. Un peu à la manière d'Ento dans son dernier sonnet.
"Je n'ai moi non plus ressenti aucune émotion, d'aucune sorte. Je pourrai détailler à l'occasion."
Détailler l'absence d'émotion... Tu m'intrigues.
Quant aux entorses, je n'en vois personnellement qu'une... et encore m'apparaît-elle comme un effet de raccourci. Un peu à la manière d'Ento dans son dernier sonnet.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Le Paradoxe du Cétacé, Love song
Le Paradoxe du Cétacé, Love song
Petite chanson
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Aime
chante la rue bohème
celle que tu phonèmes
en secret dans ton lit.
Aime
la nuit brûlante et blême
l'Aurore comme schème
déjà s'envole et fuit.
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Petite chanson
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Aime
chante la rue bohème
celle que tu phonèmes
en secret dans ton lit.
Aime
la nuit brûlante et blême
l'Aurore comme schème
déjà s'envole et fuit.
Aime
embrasse la vie même
si dans ses danses s'aiment
la violence et l'oubli.
Aime
cours et jette au vent sème
tes baisers pierres gemmes
sur la voie infinie.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Le Paradoxe du Cétacé, Love song
Portée par la sensualité et le mouvement, la forme injonctive (anaphore de "Aime", "embrasse", "cours", "jette"), qui balise début et fin du poème, manifeste l'urgence du propos. Le rejet ("même/si") oblige le lecteur à procéder à une double interprétation. La "vie même" : la vie dans son intensité maximale. La "vie même/si..." : la vie, lourde de ses contradictions. L'inversion du sujet ("la violence et l'oubli") appuie fortement sur l'inéluctable, sur le dessaisissement final des choses. L'holorime ("s'aiment"/"sème") détermine un jeu croisé, complémentaire, de fermeture et d'ouverture de la perspective. Le groupe nominal, sorte de triptyque construit en gradation hyperbolique ("tes baisers pierres gemmes"), traduit le caractère infiniment précieux du sentiment amoureux. La "voie infinie" laisse entrevoir, comme un pont jeté au-dessus du destin, l'hypothèse de l'amour comme matérialisation d'une quête d'ordre spirituel, utopique. Venons-en, à présent, à la partie en italique dans laquelle la locutrice procède à une mise en situation (complément de temps : "Ce matin", complément de lieu : "Sur le chemin"). À la douleur de la perte, douleur de l'après (gradation anaphorique : "loin de ta maison, loin de la raison", superlatif : "aussi forte vigueur", effet hyperbolique marqué par les verbes : "étouffait", "ravageait", par le participe passé "écorchée" et par l'adverbe "toute") répond forcément le chemin magnifié de l'avant (apostrophe : "ô", adjectif qualificatif : "éclatant", nom commun à aspect mélioratif : "offrande", accumulation : "sidérée, pâle, éblouie", groupe nominal à visée festive : "la ronde"). Les deux premières phrases en italique présentent chacune un passage tout d'abord déconcertant pour le lecteur. Le premier écueil est constitué par "qu'aussi". Forme ramassée, densifiée, qu'il conviendrait plutôt de lire comme "alors qu'une aussi...". Le second, "la rose en pétale te donna" semble bancal, n'offrant en apparence aucun complément d'objet direct... sauf si "te" occupe cette fonction. La dernière phrase en italique procède au constat final, à la mise en perspective de la douleur, puis de la séparation définitive, représentés respectivement par l'image du "saule" et de la majuscule "Demoiselle de la mort". Quelle est donc la leçon à tirer de tout ceci ? Que la "rue", image de la vie, de l'échange, est "bohème". Nous sommes de passage, nos liens sont passagers. Le chanter, c'est le reconnaître. Ainsi, dans un jeu antithétique, la "nuit" appelle-t-elle "l'Aurore" majuscule, comme toute chose tend vers sa fin ("s'envole et fuit"). Cela n'empêche nullement de conserver en soi l'émerveillement de la quête. "Le paradoxe du Cétacé", c'est avant tout celui du "C'est assez". On ne désire jamais véritablement moucher la petite flamme qui brûle en nous.
Merci pour ce partage !
Merci pour ce partage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
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