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Les Météores

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Message  Pussicat Dim 21 Sep 2014 - 0:36

La bruyère est un feu de paille.
Un crissement frais de la torche, un chatoiement,
une bleuté,
l'amorce d'une fin à vivre.
La bruyère est un feu de paille d'or et de sang réunis.
Passés les météores les nuits sont longues.

J'écris parce que je ne sais pas quoi faire d'autre pour me sauver des peurs qui m'anéantissent.

Quand les plis de la Tour étouffent cran à cran ta jeunesse et sous les crissures s'essoufflent la vigueur.
Quand le vide est plaisir, désir absolu, glisse alors sous l'ardoise l'arborescence éclatée des mils morts.
Pétale parmi tant flétri à son tour.
Que le sang rejoigne le miel et s'ouvre la plaie.
Que ton corps sombre et dans la faille, là je serai l'entaille du couteau portée sur le fil de tes lèvres.  

La bruyère est un feu de paille.
Une chimère entretenue par une armée de conspirateurs n'aspirant qu'à la grande Victoire gardée par-devers eux.
L'oiseau aux ailes déployées danse et plane l'ombre de sa ronde.

Quand la soif d'aventure devance le pas.
Quand la biche rend compte au regard.
Quand le cri ne suffit pas à éblouir l'aurore sous les brindilles en croix du feu nourri, j'écris pour me sauver des peurs qui m'anéantissent.

J'ai mangé le feu qui me brûlait.
J'ai griffé la roche, et dans le souffle des cendres laissé l'empreinte d'une absence.
Au creux s'échappe une fumée.

Assise sur l'angle de la montagne, j'ai attendu...

Aucune humeur mélancolique n'est venue distraire le ciel monochrome et désespérant tant,

…longtemps, longtemps, longtemps,

Affamée ventre creux, j'ai gardé l'épine sous la plante énervée, que suis-je devenue ?

Qu'est le fleuve retenu dans l'oblique de tes mains jointes ?

Serpent sous le sable des déserts de voilure que nous partagions au devoir.







Je fonds, genoux à terre, tête écorchée, tête inclinée, et telle je vais et j'embrasse la nuit de mes souvenirs.
Sous mes doigts, fibres soyeux, palpite la joie.
Sur ma langue amoureuse encore s'aiguise à plaisir la douce amertume.
L'enfant roule dans les blés, dans les champs d'herbes d'or mouchetés de grenades
..........coquelicot mon amour.
Ô chant des longues épées caressées.
Chant des lents vols des bourdons.
Chant de l'enfant encore roulant sur les cailloux, genoux râpés sang.
Enfant assis perdu. Pleurant.
Chant du souffle sous la cendre.
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Message  Pussicat Dim 21 Sep 2014 - 0:39

La bruyère est un feu de paille.
Un crissement frais de la torche, un chatoiement,
une bleuté,
l'amorce d'une fin à vivre.
La bruyère est un feu de paille d'or et de sang réunis.
Passés les météores les nuits sont longues.

J'écris parce que je ne sais pas quoi faire d'autre pour me sauver des peurs qui m'anéantissent.

Quand les plis de la Tour étouffent cran à cran ta jeunesse et sous les crissures s'essoufflent la vigueur.
Quand le vide est plaisir, désir absolu, glisse alors sous l'ardoise l'arborescence éclatée des mils morts.

Pétale parmi tant flétri à son tour.

Que le sang rejoigne le miel et s'ouvre la plaie.
Que ton corps sombre et dans la faille, là je serai l'entaille du couteau portée sur le fil de tes lèvres.  

La bruyère est un feu de paille.
Une chimère entretenue par une armée de conspirateurs n'aspirant qu'à la grande Victoire gardée par-devers eux.
L'oiseau aux ailes déployées danse et plane l'ombre de sa ronde.

Quand la soif d'aventure devance le pas.
Quand la biche rend compte au regard.
Quand le cri ne suffit pas à éblouir l'aurore sous les brindilles en croix du feu nourri, j'écris pour me sauver des peurs qui m'anéantissent.

J'ai mangé le feu qui me brûlait.
J'ai griffé la roche, et dans le souffle des cendres laissé l'empreinte d'une absence.
Au creux s'échappe une fumée.

Assise sur l'angle de la montagne, j'ai attendu...

Aucune humeur mélancolique n'est venue distraire le ciel monochrome et désespérant tant,

…longtemps, longtemps, longtemps,

Affamée ventre creux, j'ai gardé l'épine sous la plante énervée, que suis-je devenue ?

Qu'est le fleuve retenu dans l'oblique de tes mains jointes ?

Serpent sous le sable des déserts de voilure que nous partagions au devoir.







Je fonds, genoux à terre, tête écorchée, tête inclinée, et telle je vais et j'embrasse la nuit de mes souvenirs.
Sous mes doigts, fibres soyeux, palpite la joie.
Sur ma langue amoureuse encore s'aiguise à plaisir la douce amertume.
L'enfant roule dans les blés, dans les champs d'herbes d'or mouchetés de grenades
..........coquelicot mon amour.
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Message  Pussicat Dim 21 Sep 2014 - 0:52

La bruyère est un feu de paille.
Un crissement frais de la torche, un chatoiement,
une bleuté,
l'amorce d'une fin à vivre.
La bruyère est un feu de paille d'or et de sang réunis.
Passés les météores les nuits sont longues.

J'écris parce que je ne sais pas quoi faire d'autre pour me sauver des peurs qui m'anéantissent.

Quand les plis de la Tour étouffent cran à cran ta jeunesse et sous les crissures s'essoufflent la vigueur.
Quand le vide est plaisir, désir absolu, glisse alors sous l'ardoise l'arborescence éclatée des mils morts.

Pétale parmi tant flétri à son tour.

Que le sang rejoigne le miel et s'ouvre la plaie.
Que ton corps sombre et dans la faille, là je serai l'entaille du couteau portée sur le fil de tes lèvres.  

La bruyère est un feu de paille.
Une chimère entretenue par une armée de conspirateurs n'aspirant qu'à la grande Victoire gardée par-devers eux.
L'oiseau aux ailes déployées danse et plane l'ombre de sa ronde.

Quand la soif d'aventure devance le pas.
Quand la biche rend compte au regard.
Quand le cri ne suffit pas à éblouir l'aurore sous les brindilles en croix du feu nourri, j'écris pour me sauver des peurs qui m'anéantissent.

J'ai mangé le feu qui me brûlait.
J'ai griffé la roche, et dans le souffle des cendres laissé l'empreinte d'une absence.
Au creux s'échappe une fumée.

Assise sur l'angle de la montagne, j'ai attendu...

Aucune humeur mélancolique n'est venue distraire le ciel monochrome et désespérant tant,

…longtemps, longtemps, longtemps,

Affamée ventre creux, j'ai gardé l'épine sous la plante énervée, que suis-je devenue ?

Qu'est le fleuve retenu dans l'oblique de tes mains jointes ?

Serpent sous le sable des déserts de voilure que nous partagions au devoir.







Je fonds, genoux à terre, tête écorchée, tête inclinée, et telle je vais et j'embrasse la nuit de mes souvenirs.
Sous mes doigts, fibres soyeux, palpite la joie.
Sur ma langue amoureuse encore s'aiguise à plaisir la douce amertume.
L'enfant roule dans les blés, dans les champs d'herbes d'or mouchetés de grenades
..........coquelicot mon amour.
Ô chant des longues épées caressées.
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Message  Annie Dim 21 Sep 2014 - 7:20

Bonjour Pussicat,
je lis avec toute l'attention bienveillante dont je suis capable, mais que dire sinon que je reste "estomaquée" ! j'ai peur d'y toucher et peur de te toucher...

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Message  Annie Lun 22 Sep 2014 - 19:30

Première impression : ô douleur, douleur... l'épine est restée plantée dans le pied.
Deuxième impression : désordre, je n'arrive pas à repérer de forme, bien sûr ça fait partie du projet, mais ... Il me semble que le texte gagnerait à être condensé.

Alors des remarques de détail:
d'or et de sang : c'est trop convenu, en plus ça me rappelle l'hymne des supporters du club de foot de Lens
J'écris parce que je ne sais pas quoi faire d'autre pour me sauver des peurs qui m'anéantissent. trop démonstratif
sous les crissures s'essoufflent la vigueur. s'essouffle , ou je n'ai pas saisi le sujet?
mils morts. mille
désespérant tant, le an-an heurte

"Quand la soif d'aventure devance le pas.

Quand le cri ne suffit pas à éblouir l'aurore sous les brindilles en croix du feu nourri, j'écris pour me sauver des peurs qui m'anéantissent.

J'ai mangé le feu qui me brûlait.
J'ai griffé la roche, et dans le souffle des cendres laissé l'empreinte d'une absence.
Au creux s'échappe une fumée."
C'est beau.

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Message  jfmoods Lun 22 Sep 2014 - 20:40

Annie a écrit :

"sous les crissures s'essoufflent la vigueur. s'essouffle , ou je n'ai pas saisi le sujet?
mils morts. mille"

Ils (les plis de la Tour) essoufflent leur propre vigueur... étrange, mais ça reste envisageable.

mils : nom commun au pluriel désignant autre chose que la variante orthographique de mille, peut-être.
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Message  Annie Mar 23 Sep 2014 - 7:47

peut-être...
c'est tellement difficile d'aborder ce texte (... mon beau navire :-)

rouge et or c'est un syntagme usuel, donc -à mes yeux- inutilisable en poésie; outre le RCLens, pensons à la bibliothèque Rouge et Or de notre enfance, déclinée en Rouge et Or Souveraine pour les plus grands et Rouge et Or Dauphine pour les moins. Je suppose qu'on en trouverai d'autres.

Annie

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Message  Invité Mar 23 Sep 2014 - 13:57

Bonjour,

J'ai trouvé ce texte superbe. Tout y est dans ce ramassis d'émotions contenues jusqu'à se permettre de longs vers ou de longues phrases selon que l'on s'estime en poésie en prose ou en prose poétique.
Aucune importance.

Merci.

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Message  seyne Mar 23 Sep 2014 - 19:28

Oui, superbe en effet. La liberté du fil de l'écrit, la beauté des images, le souffle et l'audacieuse douleur....je pense au duende cher à Garcia Lorca.

sûrement quelque corrections à apporter, mais c'est juste à relire à froid.
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http://www.angle-vivant.net/claireceira/

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Message  Polixène Ven 26 Sep 2014 - 20:55

Chaque fois que je lis ce poème, ça peint devant mes yeux, je pourrais réaliser le tableau au couteau.
Une émotion toute visuelle pour moi.
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Message  minuit Ven 26 Sep 2014 - 21:30

Au couteau, 
encore...!
C'est un peu louche, non ?

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Message  jfmoods Sam 25 Oct 2014 - 8:04

Un penchant affirmé pour les inversions du sujet n'est sans doute pas tout à fait étranger au charme singulier qui émane de ce poème. Façon de maintenir en éveil la curiosité du lecteur, de faire éclater, surtout, la tension portée par les passages concernés.

Prendre le pouls de ton texte, c'est aller en quelque sorte de l'incendie qui ravage (métaphore : "La bruyère est un feu de paille", champ lexical : "d'or et de sang", "torche", "météores" x 2, "éblouir", "feu nourri", "feu", "brûlait") aux résultantes d'une combustion ("cendres", "fumée", "cendre"). Façon de filer la métaphore de la vie amoureuse qui s'évanouit à la vitesse d'une étoile filante ?

Au travers du jeu des pronoms personnels et des adjectifs possessifs ("je", "ta", "ton", "tes", "nous") se profile l'image d'un couple. Le mot "devoir" confirme l'hypothèse d'une conjugalité. La menace qui va fondre est d'abord cachée ("Serpent sous le sable"). L'imparfait ("partagions") signale ailleurs un passé commun révolu. La périphrase ("Une chimère entretenue par une armée de conspirateurs") désigne l'amour et sa charge d'idéal, désormais consumée. La majuscule sur le mot "Victoire" apparaît au lecteur comme la figuration grinçante d'une défaite. Plusieurs métaphores à connotations déceptives marquent la lecture. Ce sont, d'abord, "les plis de la Tour". La majuscule pourrait symboliser l'image de la toute-puissance du lieu, le point d'ancrage de la vie d'un couple ; les plis, eux, entérinent l'écrasement par les côtés et par le haut, comme si cette initiale construction de pierre, solide, pérenne, s'était muée en un vulgaire baraquement de tôle exposé à présent à tous les aléas météorologiques. Ainsi, "jeunesse" et "vigueur", synonymes de positivité et d'élan, se trouvent-elles prises comme dans un formidable étau, comme sous les coups d'un gigantesque marteau. Les "déserts de voilure" suggèrent l'échouage d'un bateau sur le sable ou, plus métaphoriquement, l'image d'un encalminage du couple sur une mer étale. Deux verbes ("étouffent", "s'essoufflent") appuient sur le sentiment d'oppression physique. Deux paradoxes ("j'ai mangé le feu qui me brûlait", "laissé l'empreinte d'une absence") matérialisent le dépassement – au prix de quel effort ? - d'un douloureux travail de deuil. Les subordonnées de temps ("Quand... " x 5) scandent les étapes de l'histoire en un balancier obsessionnel. Les deux subordonnées au subjonctif ("Que le sang... ", "Que ton corps... ") appellent, comme par provocation au destin, le voeu suprême d'un écroulement, d'une dévastation totale. Incapable de se projeter dans un avenir, figée dans un présent dépourvu de perspectives ("ciel monochrome"), la locutrice se fond dans l'avant, se laisse "distraire" par la "mélancolie", par "la douce amertume". Cependant, ce pôle-là n'est détenteur que d'une clarté mortifère comme le manifeste ailleurs on ne peut plus clairement la métaphore "la nuit de mes souvenirs". Une autre métaphore, où semblent se rencontrer les ombres de Michaux et de Saint-John Perse ("Assise sur l'angle de la montagne"), définit un positionnement intenable et néanmoins interminable (anaphore : "longtemps, longtemps, longtemps") sur ce tranchant du temps que symbolise le présent, positionnement élevé à partir duquel s'envisagerait un utopique double regard permettant l'impossible jonction entre passé heureux et avenir introuvable.  

La dernière partie du texte, séparée du reste du propos par un blanc, manifeste suffisamment l'étirement douloureux du temps. L'intertextualité pussicatienne ("coquelicot mon amour") matérialise l'essence première du rapport amoureux, socle fondateur, efflorescence dont les italiques figurent le caractère intime et dont le "pétale... flétri" signale, ailleurs, la déchéance. L'apostrophe ("Ô") et l'anaphore du mot "Chant" mettent en évidence ce qu'en termes militaires on mentionne sous le glacial euphémisme de "dommages collatéraux". Entièrement composée de nominales, cette fin de poème, bouleversante, impuissante à prendre en charge une verbalisation, fixe les couches stratifiées, superposées, sédimentées de la conscience enfantine du monde, des émerveillements premiers de la vie (adjectifs qualificatifs "longues" et "lents" porteurs de connotations mélioratives) à la désespérance du déchirement parental et, par extension, filial. Le lecteur pressent alors que, derrière l'image de cet abandon, se joue "l'arborescence éclatée des mils morts", un phénomène de dispersion des liens, de pulvérisation du sens de la transmission.

Ce texte, sans nul doute le plus fort que j'aie lu de toi jusqu'à présent, répond pleinement à une problématique spécifique à l'univers poétique : "Chanter sa peine pour l'enchanter". Ce "fleuve retenu dans l'oblique de tes mains jointes" ne serait-il pas, justement, la représentation fantasmée de ce livre-baume dont on lit les chapitres tout en l'écrivant ?

"J'écris parce que je ne sais pas quoi faire d'autre pour me sauver des peurs qui m'anéantissent."

"Quand le cri ne suffit pas à éblouir l'aurore sous les brindilles en croix du feu nourri, j'écris pour me sauver des peurs qui m'anéantissent."

Merci pour ce partage !
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Message  Pussicat Sam 25 Oct 2014 - 13:22

Remerciements, et je vous invite sur le fil "Discussions autour de nos textes".
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Message  So-Back Lun 27 Oct 2014 - 12:54

comme l'étoile filante, tes mots sont une lueur dans une vie pleine d'imprévus, c'est alors que tu nous entraînes dans ton chemin en sublimant des images par métaphores appropriées

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Message  'toM Lun 27 Oct 2014 - 14:04

Pffiouu!!!!

Très puissant. Épique. Coloré, plein de vie. Y revenir.

J'ai pensé à Marie Durand, et au Bouschet de Pransles, mais peu-importe, tant ce texte est très personnel. Si personnel qu'à toutes ces petites interrogations que je peux avoir sur la syntaxe, les accords, les formules, je n'ai comme réponse que c'est un tout à prendre dans son hétérogénéité, sa granulation. Tous les textes ne peuvent pas prétendre à l'acceptation de cette "in-justesse"; celui-là : si.

"Assis au bord de la montagne". Rien à dire de plus.
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Message  Yoni Wolf Mar 4 Nov 2014 - 10:56

Oui, il y a du souffle (et de la cendre). C'est vraiment beau.
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