Caprice infini
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Caprice infini
hum, hum...
Nos nids rompus jappaient jusqu’à ce quatorzième
Étage où se plantaient les joues dans des épées.
Nos nids rompus jappaient du trichloréthylène
En gardant la fumée nos yeux pourtant zappaient.
CAPRICE INFINI et turc après ta palombe
À cheviller ton carcinogène avéré !
CAPRICE INFINI et cirque avant qu’il nous plombe
Un baudrier courtois qu’aucun Hun n’a rêvé !
Nos nids rompus jappaient à faire pleurer deux hyènes,
Où l’un des Japonais de dans tes écuries.
Nos nids rompus jappaient tu posais un problème
De rythme ou de contradiction, tes époux rient !
CAPRICE INFINI et l’orque hurle à l’épaularde
Alors pétris l’oursin plus loin du mur, merci.
CAPRICE INFINI et percolateur écharde
Ou bien point-virgule une force d’inertie ?
Perhaps :
https://www.youtube.com/watch?v=4TP3u0rNkys
Nos nids rompus jappaient jusqu’à ce quatorzième
Étage où se plantaient les joues dans des épées.
Nos nids rompus jappaient du trichloréthylène
En gardant la fumée nos yeux pourtant zappaient.
CAPRICE INFINI et turc après ta palombe
À cheviller ton carcinogène avéré !
CAPRICE INFINI et cirque avant qu’il nous plombe
Un baudrier courtois qu’aucun Hun n’a rêvé !
Nos nids rompus jappaient à faire pleurer deux hyènes,
Où l’un des Japonais de dans tes écuries.
Nos nids rompus jappaient tu posais un problème
De rythme ou de contradiction, tes époux rient !
CAPRICE INFINI et l’orque hurle à l’épaularde
Alors pétris l’oursin plus loin du mur, merci.
CAPRICE INFINI et percolateur écharde
Ou bien point-virgule une force d’inertie ?
Perhaps :
https://www.youtube.com/watch?v=4TP3u0rNkys
Re: Caprice infini
J'aimerais savoir s'il y a ou non un sens derrière tout ça, si c'est de l'abscons ou seulement de l'absurde. Je penche quand même pour la deuxième hypothèse, au vu de la vidéo en lien... Ca postulé (sous réserve que l'auteur me détrompe), c'est un joli jeu sonore, une gamme d'approximations allitératives et consonantiques, mais ça s'arrête là. Même l'intention de faire drôle est manquée parce que, la faute à la complexité et la discordance des images, souvent le sens n'est pas produit : par exemple, l'anaphorique "Nos nids rompus jappaient" n'évoque rien. Pas plus évocateur : "en gardant la fumée nos yeux pourtant zappaient". Parfois malgré tout se figure un bout de tableau surréaliste, mais il faut se tordre l'esprit. Reste, après tout, et c'est certain : une mélodie guillerette.
Ento- Nombre de messages : 103
Age : 32
Date d'inscription : 08/06/2009
Re: Caprice infini
Il y a certes un jeu sur les sonorités, comme souligné par ento, mais je trouve que ça devient rapidement lourdingue, en raison notamment de la répétitions de certains sons peu heureux et des coupures de phrases pas tout le temps harmonieuses, désolée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Caprice infini
Il y a une sorte de trame autour d'une histoire de séparation, de flirt avorté, une inversion des idéaux de la chanson d'origine, des comiques ont du le faire bien mieux. C'est une sensation d'écriture, quelque chose de ludique qui aurait pu aussi bien se sortir d'un exercice, j'ai laissé filé les doigts après avoir tourné autour de cette envie de cri, la langue absurde aux images improbables, c'est une forme de cuisine assez sensible qui prend ou pas, ou qui tient pas les premières curiosités, ce n'est pas du tout un problème d'en parler, ça peut m'amener à renoncer ou redoubler des fois. Puis ça me fait lire d'être lu de temps en temps.
Re: Caprice infini
Le premier quatrain me plaît. Les alexandrins tiennent la route et, en dépit des improbables télescopages de mots, l'ensemble fait sens et ne manque pas de vigueur. En revanche, dès le deuxième, patatras, le rythme est cassé, le sens se délite, et l'on décroche. Dommage.
Selon moi - mais ce n'est que mon opinion - c'est avant tout dû à un manque de travail. Le premier quatrain a sans doute jailli dans une sorte d'extase d'écriture, et tu n'as pas su la retrouver pour la suite, qui est bâclée. C'est là que doit intervenir le travail. Cent fois sur le métier, etc...
Selon moi - mais ce n'est que mon opinion - c'est avant tout dû à un manque de travail. Le premier quatrain a sans doute jailli dans une sorte d'extase d'écriture, et tu n'as pas su la retrouver pour la suite, qui est bâclée. C'est là que doit intervenir le travail. Cent fois sur le métier, etc...
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Caprice infini
je rejoins Gobu sur le premier quatrain
déjà le hum, hum... d'intro traçait un chemin, à sa lecture je me suis dit : va y'avoir du rififi dans l'vocabulaire.
Je ne me suis pas trompée, le 1er quatrain tient sa promesse ; j'ai bien ri (malgré le sujet) et je me suis dit : ça c'est du bon boulot.
Et puis tout barre en sucette, comme si tu ne tenais pas le rythme... ou bien c'est moi, je me fais un peu trop vieille pour ce genre de gymnastique...
tiens, j'y pense, ça aurait pu entrer dans l'exercice "refait les paroles d'une chanson" où chacun s'était bien éclaté... et pas à coups de trichlo !
déjà le hum, hum... d'intro traçait un chemin, à sa lecture je me suis dit : va y'avoir du rififi dans l'vocabulaire.
Je ne me suis pas trompée, le 1er quatrain tient sa promesse ; j'ai bien ri (malgré le sujet) et je me suis dit : ça c'est du bon boulot.
Et puis tout barre en sucette, comme si tu ne tenais pas le rythme... ou bien c'est moi, je me fais un peu trop vieille pour ce genre de gymnastique...
tiens, j'y pense, ça aurait pu entrer dans l'exercice "refait les paroles d'une chanson" où chacun s'était bien éclaté... et pas à coups de trichlo !
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Caprice infini
Merci d'être passés, Gobu et Pussicat,
Après le commentaire de Gobu, je me suis rappelé que j'avais repris le dernier quatrain, mais impossible de remettre la main dessus. Au début, c'est assez proche des paroles de la chansons, proche à la façon d'un quasi-holorime, d'ailleurs j'en ai trouvé un joli, enfin, c'est peut-être de la beauté intérieure comme on dit :
Je t'attends samedi, car Alphonse Allais, car
À l'ombre, à Vaux, l'on gèle. Arrive. Oh ! la campagne !
Allons — bravo ! — longer la rive au lac, en pagne ;
Jette à temps, ça me dit, carafons à l'écart.
Laisse aussi sombrer tes déboires, et dépêche !
L'attrait (puis, sens !) : une omelette au lard nous rit,
Lait, saucisse, ombre, thé des poires et des pêches,
Là, très puissant, un homme l'est tôt. L'art nourrit.
Et, le verre à la main, — t'es-tu décidé ? Roule
Elle verra, là mainte étude s'y déroule,
Ta muse étudiera les bêtes ou les gens !
Comme aux dieux devisant, Hébé (c'est ma compagne)…
Commode, yeux de vice hantés, baissés, m'accompagne…
Amusé tu diras : « L'Hébé te soûle, hé ! Jean ! »
Invitation, de Jean Goudezki
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vers_holorimes
Ça donne un phrasé particulier, j'avais bien moins de contraintes et je suis déjà bien de ce côté obscur. Le pastiche serait plus libre que les jeux de sons pour la syntaxe.
Après le commentaire de Gobu, je me suis rappelé que j'avais repris le dernier quatrain, mais impossible de remettre la main dessus. Au début, c'est assez proche des paroles de la chansons, proche à la façon d'un quasi-holorime, d'ailleurs j'en ai trouvé un joli, enfin, c'est peut-être de la beauté intérieure comme on dit :
Je t'attends samedi, car Alphonse Allais, car
À l'ombre, à Vaux, l'on gèle. Arrive. Oh ! la campagne !
Allons — bravo ! — longer la rive au lac, en pagne ;
Jette à temps, ça me dit, carafons à l'écart.
Laisse aussi sombrer tes déboires, et dépêche !
L'attrait (puis, sens !) : une omelette au lard nous rit,
Lait, saucisse, ombre, thé des poires et des pêches,
Là, très puissant, un homme l'est tôt. L'art nourrit.
Et, le verre à la main, — t'es-tu décidé ? Roule
Elle verra, là mainte étude s'y déroule,
Ta muse étudiera les bêtes ou les gens !
Comme aux dieux devisant, Hébé (c'est ma compagne)…
Commode, yeux de vice hantés, baissés, m'accompagne…
Amusé tu diras : « L'Hébé te soûle, hé ! Jean ! »
Invitation, de Jean Goudezki
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vers_holorimes
Ça donne un phrasé particulier, j'avais bien moins de contraintes et je suis déjà bien de ce côté obscur. Le pastiche serait plus libre que les jeux de sons pour la syntaxe.
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