Paul Léautaud disait...

"Ce qui me dégoûte d'écrire
c'est d'être lu par des imbéciles"

vous devriez vous orienter vers le théâtre,
vous avez le don de me faire rire

quand l'homme de Montluçon rit, on ne sait si c'est du lard ou du cochon

c'est un truc de l'écriture, on peut avoir besoin que les lecteurs nous renvoient une image avantageuse de nous-même, c'est un truc de l'écriture où c'est le lecteur qui bosse, c'est écrire comme un David Caradine avant son séjour chez les moines Shaolin, c'est l'édition à compte courant, la bouteille à la mer.

Alors le pire, c'est de ressentir cela après avoir écrit quelque chose de profondément didactique, pygmallionnesque.

C'est une totale invasion du paradoxal.

Mais si on ne peut écrire que des bouteilles à la mer ou des lampes d'Aladin, comment faire, comme dirait Belzébuth avec un sourire en coin ?

josy a écrit:"Ce qui me dégoûte d'écrire
c'est d'être lu par des imbéciles"

Oui mais...

"Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet." (Georges Courteline)

Nicolas Boileau,
L'Art poétique: « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli/ Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli »

William Shakespeare,
Le Marchand de Venise : « Je tiens ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle ».

Victor Hugo,
Les Burgraves" Le théâtre doit faire de la pensée le pain de la foule


Antonin Artaud,
Le théâtre et son double.« Sans un élément de cruauté à la base de tout spectacle, le théâtre n’est pas »