Le savoir, le faire voir

a qui l'inné,
a son insu
il croit qu'il sait
malentendu

que savons-nous
entre l'acquis
ce qu'on résout
le riquiqui

pas grand-chose en vérité
presque rien formellement
si peu que c'est vanité

mais il faut bien l'étaler
au grand jour certainement
pour ainsi se pavaner

J'aime bien les 2 premières, ça coule sans heurts et puis les 2 dernières... j'essaierais en 8 syllabes pour garder le fil du début. A voir.

merci , j'ai remanié la suite en huit

pas vraiment sûr en vérité
presque rien explicitement
si peu que c'est futilité

mais l'étaler, c'est jouissif
au grand jour nécessairement
pour ainsi se croire poncif

savoir si, savoir quand, savoir comment, savoir pourquoi,
occupe l'humain, sa vie durant
le faire voir est l'arbre qui cache la forêt

et le savoir eut
cet instant de doute amer
la pluie l'inonda
ce fut la fuite avérée
vers l'impasse idoine

quand je sais, rien ne vient me contredire, alors,
alors bien sûr ma fierté n'a d'égale mon but
de savoir toujours plus, pour être mirador
d'ores et déjà je sous assène mon uppercut

je sais dit l'ombre
je vois l'inutile
j'entends les propos
qu'en dis tu Hombre

So-Back a écrit:a qui l'inné,
a son insu

il me semble qu'il faut des accents sur les a

À part ça, j'aime bien ce petit poème désabusé.
Selon moi, il ne gagne pas à être rallongé et les 2 longs adverbes sont lourds (mais vous semblez y tenir !)
presque rien formellement pour le moment
au grand jour certainement et à plein temps
me plairait mieux.