Ah, si tu pouvais savoir !

Comme il serait bon

De vivre à tes cotés,

Ici dans l'air mordoré,

Comme il me serait bon

De vivre avec toi.

Aujourd'hui, éblouie,

Tout de la vie

Me semble nouveau,

Sur l'île aux parfums légers

Qui s'habille de rosée,

Lorsque tu seras face à moi

J'espère et attends tout de toi,

Je compte les jours

Qui s'égrènent trop lentement,

Et me demande combien de temps

Pourrais-je encore me contenir ?

Ah, si tu pouvais savoir ! ...

Celui-là est resté seul au pied du réverbère !

Un peu gênée par le coté désuet de ce texte, par la forme aussi, le double interligne est presque de trop.
Disons alors qu'on lit ce texte plus comme un cri du coeur que comme un poème. Mais c'est déjà pas si mal.
A te relire

à 14 ans pourquoi pas
plus tard on attend autre chose...
persévérez et ne pas se laisser submerger par l'émotion
le ver qui file comme un bas, dommage on ne voit plus que cela

a vous lire sur autre chose

Je le lis comme des vers d'amour chuchotés à l'oreille.

Roz-gingembre a raison : un cri du coeur mis en mots. Très personnel.

Si je me contente de lire le propos tel quel, j'y vois une gentille déclaration d'amour et me demande "oui, mais ensuite". Mais ça ne se passe évidemment pas comme ça et dès la première ligne, une petite musique vient se glisser dans ma tête, comme un air de Piaf, qui ferait tourner ces mots et leur donnerait une allure autre, plus racée. Cela me parle dès lors beaucoup plus et me voilà surprise en train de fredonner :-) je pense que cette disposition à interligne double joue dans ce rythme chantant.

merci...tous
amitiés poetiques