Si tu pouvais répondre sans un mot...

Si tu pouvais répondre sans un mot...

Papa, quoi qu'ils diront, tu resteras mon père
Avec toi j'étais bien,
Et tes leçons, sermon. cartes, comme un repère,
Où les mots valaient rien...

As-tu fermé l'œil, lui , frappant le monde en course,
L'horizon derrière, partout.
Plus besoin de courir, comme ils font, ceux en bourse...
Le bonheur touche et touche à tout.

Me vois tu mais en bas, affalé sur les marches...
Qui brille pourtant, qui brille par tes démarches,
Je suis bien ton fils moi...

C'est l'hiver voilà : Merde ! une autre larme encore
- Les souvenirs me sont pas les plus indolore
- Seul mon manque de toi...

Une belle complicité.
Toutefois, je n'ai pas saisi la ponctuation du dernier tercet.

vois-tu
les souvenirs ne sont pas les plus indolores

Pour moi ce texte est une esquisse.
Il faudrait sortir du langage parlé pour appliquer un langage plus soutenu, arrêter de faire des rimes histoire de rimer (père repère course bourse marche démarche), fluidifier la syntaxe.
Bref, à un moment il faut prendre les pinceaux et entamer l’aquarelle en ayant bien à l’esprit l’impérieuse nécessité de réserver les blancs.

C'est vraiment très étrange, le précédent texte de Toncartkt, très fabriqué, m'a semblé explicite, celui ci écrit en langage commun me semble à peu près incompréhensible.

Et négligé, fautes de syntaxe et d'orthographe, on dirait que ce n'est pas la même personne qui l'a écrit.
"Papa, quoi qu'ils diront," quoi qu'ils disent
"Et tes leçons, sermon. cartes," sermons,
"Où les mots valaient rien..." ne valaient
etc

Il y a l'intention: un fils parle à son père disparu, en attend une réponse. C'est mince, ni l'attente, ni la souffrance ne sont ressenties.

Dommage, j'espère retrouver tantôt, le brillant Toncartkt.

Je vous prends au mot !