Des illusions

Voici une nouvelle très courte qui j'espère vous plaira ....


Il la regarda à la dérobée, elle était belle, oui, terriblement belle...
Elle faisait partie de ces rares personnes appelées « populaires », l’élite de l’école. Elle lui faisait penser à « Blanche Neige » : une peau blanche, nette, sans impuretés, des lèvres pulpeuses d’un rouge sang irrésistible et une si belle chevelure … noire de jais, noire corbeau, des cheveux si lisses et brillants courant le long de son dos. Bien qu’elle fût d’une splendeur que l’on pouvait qualifier de parfaite, le terme la désignant le mieux était certainement « froide », en effet elle avait une stature de reine fière et hautaine mais il en était sûr, ce n’était que préjugés, illusions.
Cette fois c’était parti, il y allait, il ne ferait plus marche arrière, il lui parlerait,…
Arrivé à quelques mètres de la déesse du lycée, il resta figé tandis que celle-ci se retournait vers lui avec un regard dédaigneux chargé de mépris, pour lui jeter au visage :
« Qu’est-ce que t’as le morveux… ».
Sean, quatorze ans, venait de se prendre en pleine figure les mots acides de la personne qu’il admirait depuis maintenant deux ans, sa bouille encore candide d’enfant se décomposa. Il s’était trompé :
Elle était laide, oui, terriblement laide…

Le renversement est bien amené, on y croit ! D'une manière générale ce texte "sonne" très vrai, à mon avis. C'est donc une réussite.

(Voulez-vous que je vous indique les quelques erreurs de langue que j'ai cru remarquer ?)

< c'est ok, j'ai fait les quelques corrections nécessaires ;-) Mais l'auteur va SANS AUCUN DOUTE essayer de s'améliorer, ou en tout cas de se relire et/ou de se faire relire avant postage, merci ! >

Ah ben voilà, c'est déjà corrigé. Super !

Merci beaucoup ^^

c'est vrai cela sonne tellement juste. C'est bien écrit bravo j'aime beaucoup la dernière phrase.(c'est la beauté dans toute sa laideur)

Ce choix de méler l'univers du conte pour la description, l'illusion, et la réalité brute me semble très judicieux. Surtout dans ce contexte.
Le choix des mots me semble parfois discutable, et de ce coté là, je pense qu'il y'a matière à améliorations.
Mais l'idée est bien là :-).

Désolée je n'ai pas été sensible à ce texte.
Tu as choisi une fin brutale et à mon avis c'est un bon choix, malheureusement ce n'est pas assez en contraste avec le reste, car on la sent venir et du coup la brutalité n'opère pas totalement et on perd toute la dimension du choc, mais ceci n'est que mon avis.

merci beaucoup ...

thurkhyss = je respecte ton avis ^^ ça ne peut pas plaire à tout le monde

Je n'ai pas accroché plus que ça... pas très crédible à mon sens, en fait ça me fait penser aux films américains pour ados.
"Morveux" ça se dit au lycée ça ? je suis peut-être trop vieille maintenant :0) mais ça me fait drôle, ça sonne faux... Sinon au niveau de l'écriture c'est assez fluide.
En ce qui concerne la laideur intérieure qui se répercute sur le physique, je ne sais pas... des fois au contraire, le côté diabolique sublime :0)

trop court... on est pas assez plongé dans le regard du garçon. Tu nous en donne des aperçus. Pourtant, pour ressentir ce qu'il ressent, il en faut plus encore... et tes comparason, couleur de cheveux, couleur de lèvres pourraient être plus.. originales? Je veux dire: lèvres « rouges sang » « cheveux noir geai» on a trop souvent entendu ça...
Mais la reprise du début, avec le: elle est laide. Terriblement laide...
est super bien placé, super beau rappelle. Bravo!

Bof bof... la taille courte du texte ne me dérange en rien mais dans ce cas, il aurait sans doute fallu glisser davantage de force et de pertinence dans le propos. Ici, ça me paraît un brin simpliste et puis aussi téléphoné, la fin est prévisible.
Bref, je trouve qu'il y a une bonne idée à exploiter mais que c'est abordé de manière trop superficielle, on n'a pas le temps de s'imprégner de la psychologie des personnages (inexistante d'ailleurs) ni d'un quelconque décor, dommage.

Lyra will a écrit:"Morveux" ça se dit au lycée ça ?

Ca se disait "à mon époque", ça se trouve ça revient à la mode :-))

Très bonne idée de texte. Mais :
Il faut la creuser à mon avis : ce que tu racontes en fait, c'est comment une personne révise son jugement, là est le sujet et pas ailleurs : donc à mon avis il faut affiner ce passage. Décrire une émotion, puis lentement comment ça devient un jugement, et la beauté de tout ça, qui est qu'on ne fonde pas toujours son jugement par une réflexion, mais qu'il peut naître d'une émotion...

La description de la "princesse" : "froide", voilà l'information importante, et alors, comment on voit qu'une fille est froide, par quelles attitudes, quels gestes, quelle façon de parler, etc. Par contre "hautaine", je ne serais pas pour, parce que cest ce détail qui fait que la suite est "téléphonée" !

Voici deux pistes à creuser dans la narration ! Pour le reste, je pense que tu peux encore enrichir ton expres​sion(au fur et à mesure), ça viendra en écrivant...

Je trouve que le texte mérite d'être amélioré (par exemple avec les deux propositions ci-dessus, tu peux en imaginer d'autres), j'ai trouvé un réel intérêt dans l'approche, une intention dans la façon d'écrire qui me semblent intéressants ! Mes encouragements pour la suite...

Loupbleu a écrit:Ca se disait "à mon époque", ça se trouve ça revient à la mode :-))

Morveux, je l'dis toujours, je trimballe mon époque avec moi :-)
Je trouve le texte de Hime plutôt bien balancé ; oui c'est un peu cliché, mais les clichés, faut en avoir fait le tour pour les éviter, ou les renouveler, ou en fabriquer d'autres, appelés à lasser à leur tour.
Hime, il me semble que "dédaigneux chargé de mépris", ça dit deux fois la même chose, alors que ça pourrait servir le même propos à deux moments différents d'un texte peut-être plus développé.
Ça porte d'ailleurs un nom (1) qui m'échappe à l'instant, mais quelqu'un va bien se charger de me (nous) remettre les idées en place.
Autre chose : tu écris depuis le regard du garçon, et tu prends Ophélie comme avatar, tu m'expliques ?

à tchaoum
df

(1) un de ces noms savant que la linguistique réserve à nos fautes ou nos ruses littéraires, et qui foutent des complexes ou réveillent des peurs d'écolier.

C'est trop court, on a à peine le temps de rentrer. Ce n'est pas une nouvelle, mais une anecdote. Développe !

à tchaoum a écrit:
Ça porte d'ailleurs un nom (1) qui m'échappe à l'instant, mais quelqu'un va bien se charger de me (nous) remettre les idées en place.

pléonasme ?

Lyra will a écrit:

à tchaoum a écrit:
Ça porte d'ailleurs un nom (1) qui m'échappe à l'instant, mais quelqu'un va bien se charger de me (nous) remettre les idées en place.

pléonasme ?

Redondance :-)

Yali a écrit:

Lyra will a écrit:pléonasme ?

Redondance :-)

Oui c'est ça, un pléonasme redondant, les deux mon capitaine.

à tchaoum
df

sur le fond, l’histoire est bien menée, même si la référence conte de fée me semble trop caricaturale. Tu ne devrais pas préciser mais il en était sûr, ce n’était que préjugés, illusions, qui dénonce ta chute. Laisse planer cette atmosphère idéalisée par cet amoureux transi.
Concernant les précisions le mot rare est antinomique avec le mot populaire, lui-même difficilement conciliable avec élite.
ta muse à la chevelure noire corbeau,refroidirait n’importe quel prince charmant.