Réveil
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Réveil
Réveil
Coule, heure femme,
En ton lit de lin clair
Et donne au temps qui vient les couleurs de ta chair.
Que se taise la mer
Et s’apaise le vent,
Une lueur a surgi du côté du levant.
Ce n’est pas le soleil,
C’est le corps de l’aimée,
En ses albes rondeurs et ses gestes d’almée.
Dans la chambre qui bruit
De son souffle tranquille,
Se glisse comme un chat la belle aurore agile
Qui se plait à goûter
En lapées de lumière,
Le lait de la peau nue de la femme que j’aime.
Coule, heure femme,
En ton lit de lin clair
Et donne au temps qui vient les couleurs de ta chair.
Que se taise la mer
Et s’apaise le vent,
Une lueur a surgi du côté du levant.
Ce n’est pas le soleil,
C’est le corps de l’aimée,
En ses albes rondeurs et ses gestes d’almée.
Dans la chambre qui bruit
De son souffle tranquille,
Se glisse comme un chat la belle aurore agile
Qui se plait à goûter
En lapées de lumière,
Le lait de la peau nue de la femme que j’aime.
HELLION- Nombre de messages : 477
Age : 74
Date d'inscription : 19/08/2017
Re: Réveil
L’idylle du réveil est finie faut se lever
C’est le quotidien mine de rien, juste continuer
C’est le quotidien mine de rien, juste continuer
So-Back- Nombre de messages : 3657
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
Re: Réveil
Un poème se lit d'abord avec les oreilles. Les assonances (a, è) et les allitérations (l, d, t) confèrent à cette évocation la douceur d'une confidence.
L'homme guette. Il anticipe déjà (antithèse : "Ce n'est pas" / "C'est") ce moment où le jour naissant ("temps qui vient") se confondra au corps de l'aimée pour s'y abreuver (comparaison : "se glisse comme un chat", animalisation : "se plait à goûter / En lapées de lumière, / Le lait de la peau nue de la femme que j’aime").
Le silence imposé aux éléments (injonction : "Que se taise la mer / Et s’apaise le vent") préside à ces noces.
Pour le poète, la fonction du temps est d'épouser la prégnance du sentiment amoureux.
Merci pour ce partage !
L'homme guette. Il anticipe déjà (antithèse : "Ce n'est pas" / "C'est") ce moment où le jour naissant ("temps qui vient") se confondra au corps de l'aimée pour s'y abreuver (comparaison : "se glisse comme un chat", animalisation : "se plait à goûter / En lapées de lumière, / Le lait de la peau nue de la femme que j’aime").
Le silence imposé aux éléments (injonction : "Que se taise la mer / Et s’apaise le vent") préside à ces noces.
Pour le poète, la fonction du temps est d'épouser la prégnance du sentiment amoureux.
Merci pour ce partage !
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Réveil
Merci pour ce commentaire et cette analyse de qualité. Cela fait plaisir, comme me fait plaisir de vous voir ne pas abandonner « vos écrits.
HELLION- Nombre de messages : 477
Age : 74
Date d'inscription : 19/08/2017
Re: Réveil
Hellion, toujours très agréable à lire. Ici un texte très fluide, compréhensible, simple et beau.
Seul petit hic pour moi : je note une volonté rythmique en deux vers de six pieds et un alexandrin pour chaque strophe, sauf que ce n’est pas toujours le cas.
Par exemple :
Coule, heure femme, 5 pieds
Une lueur a surgi du côté du levant. 13 pieds
Bon, alors hein ! Kekseksa ?
Mais, bon, le texte est beau avec des mots délicieux, le propos limpide.
Seul petit hic pour moi : je note une volonté rythmique en deux vers de six pieds et un alexandrin pour chaque strophe, sauf que ce n’est pas toujours le cas.
Par exemple :
Coule, heure femme, 5 pieds
Une lueur a surgi du côté du levant. 13 pieds
Bon, alors hein ! Kekseksa ?
Mais, bon, le texte est beau avec des mots délicieux, le propos limpide.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Réveil
Merci de ton passage, Pascal Claude. Merci surtout de tes appréciations.
Oui, « une lueur a surgi du côté du levant »
Pour moi, ce verre a bien 12 syllabes. C'est une question de prononciation du mot lueur. Tout dépend si tu appliques la règle de lasynérèse (lueur) ou de la diérèse (lu-eur). Mais comme il semble que la majorité des lecteurs prononce lu-eur, pour éviter la discussion, j'ai modifié le verre :
« une lueur surgit du côté du levant »
sauf que sur ce site, on ne peut modifier.
Voilà donc et merci encore de ton commentaire.
Cordialement
Oui, « une lueur a surgi du côté du levant »
Pour moi, ce verre a bien 12 syllabes. C'est une question de prononciation du mot lueur. Tout dépend si tu appliques la règle de lasynérèse (lueur) ou de la diérèse (lu-eur). Mais comme il semble que la majorité des lecteurs prononce lu-eur, pour éviter la discussion, j'ai modifié le verre :
« une lueur surgit du côté du levant »
sauf que sur ce site, on ne peut modifier.
Voilà donc et merci encore de ton commentaire.
Cordialement
HELLION- Nombre de messages : 477
Age : 74
Date d'inscription : 19/08/2017
Re: Réveil
En chimie, la synérèse définit la séparation d'un liquide de son gel.
j'ai appris quelque chose
j'ai appris quelque chose
So-Back- Nombre de messages : 3657
Age : 101
Date d'inscription : 04/04/2014
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