Printemps Frais
3 participants
Page 1 sur 1
Printemps Frais
Il dort sous la glace effrayé
il coupe l’herbe sous le pied
des géants de pierre hémophile
sous la veine le sang premier
il souffle sous l’aine et le chaud
des chants babillent la voie du nord
et le vent frais dans le plumage
frissonne en bourgeons mammifères
le panier treillis de la vigne
éblouie la terre craque et bois
frise l’effraie s’envole et plane
au dessus rêvent les nuages
quand roule éprise l’amoureuse
dans les draps soie d’un soir de pluie
faut-il autant de moire ancienne
au temps volée des accomplis
l’héritage est vole poussière
avant lever des soleils fous
faut-il au temps donner sa peine
pour voir couler le sang amer
la fleur étamine et la reine
dorment sous la glace effrontées
des fonds des gouffres et mes larmes
fond la peur et cri familier
si chaîne étamée close en paix
la puissance et le charme vrai
combien de voix s’enlacent pleurs
sur la rosée des Printemps frais
Prends-le chéris-le comme il vient
au creux ton cœur bat vibrations
déploie tes ailes et prend le large
sous le vent glisse la Pétarque
mordez la main sans peur sans crainte
soyez féroce revenez-moi
déchirez l’espoir d’un retour
pour enfin m’assourdir de notes
à la lumière vieilles dames
à la lumière et son reflet
l’infamie déformée se plaint
des restes vifs sous les craqûres
mordez la main
déchirer
la chair
et le soleil
il coupe l’herbe sous le pied
des géants de pierre hémophile
sous la veine le sang premier
il souffle sous l’aine et le chaud
des chants babillent la voie du nord
et le vent frais dans le plumage
frissonne en bourgeons mammifères
le panier treillis de la vigne
éblouie la terre craque et bois
frise l’effraie s’envole et plane
au dessus rêvent les nuages
quand roule éprise l’amoureuse
dans les draps soie d’un soir de pluie
faut-il autant de moire ancienne
au temps volée des accomplis
l’héritage est vole poussière
avant lever des soleils fous
faut-il au temps donner sa peine
pour voir couler le sang amer
la fleur étamine et la reine
dorment sous la glace effrontées
des fonds des gouffres et mes larmes
fond la peur et cri familier
si chaîne étamée close en paix
la puissance et le charme vrai
combien de voix s’enlacent pleurs
sur la rosée des Printemps frais
Prends-le chéris-le comme il vient
au creux ton cœur bat vibrations
déploie tes ailes et prend le large
sous le vent glisse la Pétarque
mordez la main sans peur sans crainte
soyez féroce revenez-moi
déchirez l’espoir d’un retour
pour enfin m’assourdir de notes
à la lumière vieilles dames
à la lumière et son reflet
l’infamie déformée se plaint
des restes vifs sous les craqûres
mordez la main
déchirer
la chair
et le soleil
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Printemps Frais
Je l'avais loupé celui-là, à négliger cet endroit trop souvent désert, où pourtant on trouve les plus beaux poèmes de tous les forum du net, c'est de plus en plus une évidence pour moi, qui cherche un peu.
Qu'en dire ? L'énigme de la poésie est là à chaque vers, tissant ce qui parle à tous, ce qui éveille un écho dans la mémoire sensorielle, et ce qu'on devine tout à fait intime, personnel, secret.
Qu'en dire ? L'énigme de la poésie est là à chaque vers, tissant ce qui parle à tous, ce qui éveille un écho dans la mémoire sensorielle, et ce qu'on devine tout à fait intime, personnel, secret.
Re: Printemps Frais
Je ne rends pas la "monnaie de la pièce" Pussicat, j'aurais bien voulu écrire le même commentaire que seyne, c'est magnifique.
Me voici suspendu dans un grand bien flottant, effleurant les échos des énigmes dont seyne parle, merci.
je note quelques passages:
"il souffle sous l’aine et le chaud
des chants babillent la voie du nord
et le vent frais dans le plumage
frissonne en bourgeons mammifères"
"quand roule éprise l’amoureuse
dans les draps soie d’un soir de pluie
faut-il autant de moire ancienne
au temps volée des accomplis"
"l’infamie déformée se plaint
des restes vifs sous les craqûres"
Me voici suspendu dans un grand bien flottant, effleurant les échos des énigmes dont seyne parle, merci.
je note quelques passages:
"il souffle sous l’aine et le chaud
des chants babillent la voie du nord
et le vent frais dans le plumage
frissonne en bourgeons mammifères"
"quand roule éprise l’amoureuse
dans les draps soie d’un soir de pluie
faut-il autant de moire ancienne
au temps volée des accomplis"
"l’infamie déformée se plaint
des restes vifs sous les craqûres"
Jand- Nombre de messages : 306
Age : 27
Date d'inscription : 05/04/2016
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|