Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
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Loupbleu
bertrand-môgendre
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Gobu
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pestebec'o
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
C’était une période cruelle. Pour tout le monde sans doute, mais pour moi c’était pire. A l’époque, on m’appelait Métalurdent, en hommage à un célèbre magazine mais surtout en raison de la ferraille que j’exposais au monde à chaque sourire. C’était la mode des appareils dentaires alors autant vous dire qu’ils étaient rares mes sourires... Je les disséminai avec parcimonie, en de très rares occasions. Je me les gardais pour moi, généralement. Je fais partie de ces gens qui ont appris à sourire, autrement, au fil du temps. Avec les yeux notamment. Et croyez moi, on pouvait pas les louper mes sourires du coin de l’œil avec les deux énormes verres que je portais sur le bout du nez...
Certains disent que c’est ça, l’âge ingrat. Mais moi je dis, c’est pas l’âge qui est ingrat, c’est tout le reste : les orthodontistes, les orthoptistes, les parents et surtout les filles.
Elle s’appelait Lisa, elle avait 14 ans. Elle était belle, presque aussi belle que Corinne Charby et Sabine Paturel réunies. Forcément, ça ne peut pas vous parler si vous n’avez jamais jamais dansé de slow sur « Still Loving You », si vous n’avez jamais rêvé d’être Patrick Swayze dans « Dirty Dancing», ou encore si vous n’avez jamais déliré sous la douche en chantant « Le Fric c’est chic ». Bref, vous ne pouvez pas savoir de quoi je vous parle si vous n’aviez pas 15 ans dans les années quatre-vingt.
Période cruelle, je vous l’ai dit.
Lisa c’était ma seule raison de survivre. Je la regardais marcher dans les couloirs du Lycée et j’esquissais un sourire du coin de l’œil. Parfois, j’osais lui dire bonjour mais généralement, j’avalais les dernières syllabes de son prénom dans un gloussement rauque. Une fois, en cours de math, dans un élan de témérité, j’ai emprunté sa gomme. Sa main a presque frôlé la mienne. Et rien que l’idée de ce « presque » m’a transporté dans un état de plénitude absolue. J’étais devenu Patrick Swayze et je portais Lisa à bout de bras dans une chorégraphie maritime et charnelle. La scène de notre baiser final fut torride, du moins jusqu’à ce qu’elle me réclame sa gomme d’un ton sec et que je ravale mes illusions dans un borborygme résigné.
Lisa, je ne sais pas ce que tu es devenue, mais je regrette encore aujourd’hui que tu ne nous aies pas laissé finir ce qu’on aurait presque pu commencer...
Certains disent que c’est ça, l’âge ingrat. Mais moi je dis, c’est pas l’âge qui est ingrat, c’est tout le reste : les orthodontistes, les orthoptistes, les parents et surtout les filles.
Elle s’appelait Lisa, elle avait 14 ans. Elle était belle, presque aussi belle que Corinne Charby et Sabine Paturel réunies. Forcément, ça ne peut pas vous parler si vous n’avez jamais jamais dansé de slow sur « Still Loving You », si vous n’avez jamais rêvé d’être Patrick Swayze dans « Dirty Dancing», ou encore si vous n’avez jamais déliré sous la douche en chantant « Le Fric c’est chic ». Bref, vous ne pouvez pas savoir de quoi je vous parle si vous n’aviez pas 15 ans dans les années quatre-vingt.
Période cruelle, je vous l’ai dit.
Lisa c’était ma seule raison de survivre. Je la regardais marcher dans les couloirs du Lycée et j’esquissais un sourire du coin de l’œil. Parfois, j’osais lui dire bonjour mais généralement, j’avalais les dernières syllabes de son prénom dans un gloussement rauque. Une fois, en cours de math, dans un élan de témérité, j’ai emprunté sa gomme. Sa main a presque frôlé la mienne. Et rien que l’idée de ce « presque » m’a transporté dans un état de plénitude absolue. J’étais devenu Patrick Swayze et je portais Lisa à bout de bras dans une chorégraphie maritime et charnelle. La scène de notre baiser final fut torride, du moins jusqu’à ce qu’elle me réclame sa gomme d’un ton sec et que je ravale mes illusions dans un borborygme résigné.
Lisa, je ne sais pas ce que tu es devenue, mais je regrette encore aujourd’hui que tu ne nous aies pas laissé finir ce qu’on aurait presque pu commencer...
Dernière édition par Krystelle le Jeu 28 Fév 2008 - 22:35, édité 1 fois
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Confession d'un Tri-cylindres en ligne
Toine et moi, on se tenait là à discuter de tout, de rien, les coudes posés sur le zinc, de politique surtout, adonc à discuter de rien de bien méchant ni de très sérieux.
Toine, je l'aime bien.
Blue Waits chantait Blue Valentines sur des enceintes tout aussi défoncées que nous l'étions.
— La vie ! il a dit.
— La vie ! j'ai répondu sans conviction.
À dire vrai, d'avis j'en avais pas.
Toine fait tout moins vite que chacun, moins rapidement que tous si vous préférez, ou plus lentement : Toine prend son temps, suspend ses gestes comme si de l'un à l'autre allait se passer quelque chose, un truc qu'on attend pas, un truc invraisemblable, un truc important qui jamais n'arrive. Toine emprunte à la vie sa lenteur, sauf lorsqu'il met le client dehors.
— Un bistrot c'est un moteur à deux temps, il dit, un pour que ça marche droit, l'autre pour le délire, sinon…
— Sinon ? J'ai demandé.
— Sinon, rien !
— Évidement.
Toine je l''aime bien, mais ça je l'ai déjà dit.
Et Toine et moi attendons qu'elle arrive comme chaque jour que Dieu fait.
D'ici quelques minutes Lolita passera la porte du café, s'installera à la même table, dépliera ses devoirs, décapuchonnera son stylo Bic et s'y collera, et moi, je lui servirai un diabolo machin ou un sirop à l'eau, quelque chose de coloré et bon marché, et lorsque je rejoindrai Toine au comptoir il aura les yeux empapillonnés de beauté et je sais ce qu'il dira. Il dira :
— Ça c'est un moteur quatre temps, un temps pour l'admirer, un autre pour en tomber raide dingue et consommer, le suivant pour se faire larguer, le dernier pour souffrir.
J'acquiescerais, sans jalousie aucune. Je sais la beauté, la comprends et puis, comme il dit : je suis son moteur à trois temps moi : Un je te découvre, Deux je t'ai, Trois je te garde. Celui qu'il préfère parce que paraît que les moteurs à trois temps on à rien fait de mieux.
Je le crois, même si Toine y connaît rien en mécanique, même si, de fait, il les roule pas si souvent que ça, sauf de temps en temps pour mettre un client dehors comme déjà dit.
Et je le crois.
Et Toine je l'aime, mais ça j'arrête pas de le répéter.
"She sends me blue valentines
All the way from Philadelphia
To mark the anniversary
Of someone that I used to be
And it feels just like theres
A warrant out for my arrest
Got me checkin in my rearview mirror
And I'm always on the run
Thats why I changed my name
And I didn't think you'd ever find me here"
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Entre filles
Toujours, la même rengaine, j'en avais marre de cette baraque de viocs. Depuis que mon père était parti, je devais supporter cette dinde qui couvait sa fifille à longueur de journée. Surveillance constante. Flicage permanent. Contrôle obligatoire des heures d'entrée et sortie. Pauvre folle. Saurait-elle un jour que je séchais mes cours de piano, le samedi après midi, pour boire la Guinness au cani avec la bande ? J'y retrouvais Jean-Yves, mon amoureux officiel, mais surtout Natacha. Je préférais délirer avec Natacha. Trop d'la balle ! Sa belle-mère disait à son père :
« Ta fille prend un corps de femme.
Pfff rétorquait-il abscons, elle n'a pas de hanche, elle est raide comme un balai.
Rentres ton ventre Natacha, tu es molle, ne t 'affale pas sur le canapé avec ta copine. Ne la touche pas trop, avec tous ses boutons, tu risques toi aussi d'en attraper »
Sitôt, les parents de Natacha partis au boulot, nous profitions du canapé. Ce fut la seule amie avec qui j'ai pu me confier, lui avouer toutes mes disgrâces, me moquer de mon grand nez. Avec elle je lacérais mes soutiens-gorges trop étroits, étirais mes culottes si lâches. Nous voyions nos corps grandir, grandir, s'allonger. Comme j'étais la plus mal fagotée du quartier, j'empruntais les fringues de Natacha. J'avais fière allure devant le Jean-Yves. Mais de lui, comme des autres mecs, je m'en fichais, je voulais plaire à Natacha. Depuis quelques jours, j'avais des douleurs bizarres dans mes reins, dans le bas du ventre, je marchais en me tordant. Natacha me dit que j'avais mes règles, que j'allais perdre du sang tous les mois comme elle. Je voulais bien être comme elle. Elle était si jolie. J'avais mal de ma métamorphose, mal au coeur, mal aux seins, mal aux reins, mal à l'âme. Je ne pouvais qu'être bien près d'elle. Nous nous exercions au jeu de l'accouchement. Tour à tour, nous enlevions nos culottes, et tour à tour nous nous prodiguions les soins fantaisistes, intuitifs. Nos attouchements très précis se révélaient gentiment érotiques. Si de l'orgasme, j'en connaissais les prémices, nous jouissions en multipliant nos fantasmes doux, si doux. Sur le canapé où batailles rangées se conjuguaient avec caresses intimes, nous passions des moments de calme et de folie.
« Anita !
- Oui maman
- Tu peux répondre quand je t'appelle.
- Je suis au téléphone, avec Natacha.
- Tu viens de la voir au lycée, Tu as eu tout le temps de parler avec elle....et patati et patata. »
Toujours la même rengaine.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Exo 280208
Lo-Lolo-Lolita
Lo, Lolo, Lolita. Allez pas croire, je paraphrase pas Nabokov, je lui emprunte juste un gimmick. Nuance ! Lolita, quatorze ans. En fait deux, mais en âge toutou ça fait quatorze. Enfin c’est ce qu’on dit. Lolo ? Une jolie bassette, que dis-je une irrésistible bassette de presque un mètre trente de long, avec des oreilles en rideau de scène qui font le ménage sur les trottoirs et des yeux ténébreux à faire sangloter de jalousie la môme Lisa, Mona de son prénom. Une sacrée bêcheuse, entre parenthèses, celle-là, avec ses mains croisées sur le nombril comme pour dire défense d’entrer, son sourire de faux-derche et son décolleté de sainte Nitouche, qu’on dirait notre Carla nationale avec vingt kils de plus !
Une bassette hound, je précise. Pas la Carla, hein je veux dire, Lolo. Pas une bassette artésienne, cet erzatz canin, mais une vraie hound avec les pattes Louis XV, le museau spatulé Grand Sport et les oreilles format ministre, comme sur les pubs. Y a pas plus photogénique, comme toutou. C’est bien simple, quand t’as un appareil photo qui se ramène dans son espace vital, le déclencheur et le flash se mettent à délirer tout seul. On se croirait au salon de l’agriculture un jour de visite du vieux Chichi ! Ca, l’avantage avec ce genre de chien : tu passes pas inaperçu ! Pas possible de jouer les passe-muraille quand tu te fais balader par un engin pareil. Bien sûr ça impressionne pas autant que quand tu te fais tracter par un pitt-bull, mais au moins les gens changent pas de trottoir et les compliments pleuvent aussi drus que les p’tits gâteaux et les no-nos. Quel beau toutou, et comme il a l’air gentil ! Gentille, connard, c’est une demoiselle. Faut pas délirer, merde.
Et pour draguer alors là, le summum, le top of the top, le (red) neck plus ultra, comme on dit. C’est bien simple, faut carrément se promener avec une trique pour dégager le cheptel qui rapplique comme basse-cour en folie au moment de la picorée. Et que ça caquette et que ça jacasse, et que ça gonfle le jabot pour bien lisser le plumage et redresser le bréchet, et que ça roule du croupion pire qu’une danseuse de French Cancan, qu’on est pas au Moulin-Rouge, bordel !
Allez, j’arrête de vous faire marcher : Lo-Lolo-Lolita, c’est Moi, et je peux vous dire que c’est pas une vie de chien ni une chienne de vie de vivre avec Moi. C’est ce qu’a bien compris Gobu, celui que je trimballe en laisse. Par ici les p’tits gâteaux et les no-nos. Ouah, ouah…
LOLITA Pcc Gobu
Lo-Lolo-Lolita
Lo, Lolo, Lolita. Allez pas croire, je paraphrase pas Nabokov, je lui emprunte juste un gimmick. Nuance ! Lolita, quatorze ans. En fait deux, mais en âge toutou ça fait quatorze. Enfin c’est ce qu’on dit. Lolo ? Une jolie bassette, que dis-je une irrésistible bassette de presque un mètre trente de long, avec des oreilles en rideau de scène qui font le ménage sur les trottoirs et des yeux ténébreux à faire sangloter de jalousie la môme Lisa, Mona de son prénom. Une sacrée bêcheuse, entre parenthèses, celle-là, avec ses mains croisées sur le nombril comme pour dire défense d’entrer, son sourire de faux-derche et son décolleté de sainte Nitouche, qu’on dirait notre Carla nationale avec vingt kils de plus !
Une bassette hound, je précise. Pas la Carla, hein je veux dire, Lolo. Pas une bassette artésienne, cet erzatz canin, mais une vraie hound avec les pattes Louis XV, le museau spatulé Grand Sport et les oreilles format ministre, comme sur les pubs. Y a pas plus photogénique, comme toutou. C’est bien simple, quand t’as un appareil photo qui se ramène dans son espace vital, le déclencheur et le flash se mettent à délirer tout seul. On se croirait au salon de l’agriculture un jour de visite du vieux Chichi ! Ca, l’avantage avec ce genre de chien : tu passes pas inaperçu ! Pas possible de jouer les passe-muraille quand tu te fais balader par un engin pareil. Bien sûr ça impressionne pas autant que quand tu te fais tracter par un pitt-bull, mais au moins les gens changent pas de trottoir et les compliments pleuvent aussi drus que les p’tits gâteaux et les no-nos. Quel beau toutou, et comme il a l’air gentil ! Gentille, connard, c’est une demoiselle. Faut pas délirer, merde.
Et pour draguer alors là, le summum, le top of the top, le (red) neck plus ultra, comme on dit. C’est bien simple, faut carrément se promener avec une trique pour dégager le cheptel qui rapplique comme basse-cour en folie au moment de la picorée. Et que ça caquette et que ça jacasse, et que ça gonfle le jabot pour bien lisser le plumage et redresser le bréchet, et que ça roule du croupion pire qu’une danseuse de French Cancan, qu’on est pas au Moulin-Rouge, bordel !
Allez, j’arrête de vous faire marcher : Lo-Lolo-Lolita, c’est Moi, et je peux vous dire que c’est pas une vie de chien ni une chienne de vie de vivre avec Moi. C’est ce qu’a bien compris Gobu, celui que je trimballe en laisse. Par ici les p’tits gâteaux et les no-nos. Ouah, ouah…
LOLITA Pcc Gobu
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Mentor : Je m’y suis revue un peu à mes 14 ans, c’est donc que c’est bien vu !
« Tu as vu, Journal Intime ? Je t’ai commencé ! » : ce genre de phrases, ça me fait sourire et la fin aussi !
Sahkti : un texte qui trimballe son lot de tristesse... On aurait aimé que ça s’installe davantage sur la longueur, que le mal-être ne soit pas posé si brutalement, mais je sais, les contraintes...
Alfosaure : Une histoire qui s’offre comme un condensé/résumé. Plein d’idées dans ce texte, trop sans doute pour un format si court.
Pestebec’o : Un texte osé sur un thème pas facile puisque politiquement incorrect. J’aime le risque que tu as pris mais je trouve que ce n’est pas abouti du point de vue de la forme (et sinon, quid de l’imparfait ?!)
Stéphane : J’aime l’ambiguïté sur laquelle tu joues. C’est bien fait et l’écriture est poétique, ce qui ne gâche rien. Mais difficile de commenter, je suis fan de toutes façons !
Bertrand : Une histoire qui s’installe en douceur et qui sans doute aurait pu bousculer davantage le lecteur si tu avais eu le temps de construire le récit. La fin me laisse sur ma faim !
Gobu : Vraiment bien vu. Un beau style. Grand sourire du début à la fin...
« Tu as vu, Journal Intime ? Je t’ai commencé ! » : ce genre de phrases, ça me fait sourire et la fin aussi !
Sahkti : un texte qui trimballe son lot de tristesse... On aurait aimé que ça s’installe davantage sur la longueur, que le mal-être ne soit pas posé si brutalement, mais je sais, les contraintes...
Alfosaure : Une histoire qui s’offre comme un condensé/résumé. Plein d’idées dans ce texte, trop sans doute pour un format si court.
Pestebec’o : Un texte osé sur un thème pas facile puisque politiquement incorrect. J’aime le risque que tu as pris mais je trouve que ce n’est pas abouti du point de vue de la forme (et sinon, quid de l’imparfait ?!)
Stéphane : J’aime l’ambiguïté sur laquelle tu joues. C’est bien fait et l’écriture est poétique, ce qui ne gâche rien. Mais difficile de commenter, je suis fan de toutes façons !
Bertrand : Une histoire qui s’installe en douceur et qui sans doute aurait pu bousculer davantage le lecteur si tu avais eu le temps de construire le récit. La fin me laisse sur ma faim !
Gobu : Vraiment bien vu. Un beau style. Grand sourire du début à la fin...
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Mentor : un texte très fluide et agréable, avec une chute rigolote. Le texte du journal me semble bien réaliste.
Sahkti : Un beau texte empli de mélancolie, et de juste interrogation. Il m’a touché.
Pestebec’o : Un récit d’une rencontre émouvante… jusqu’au moment où on apprend l’âge du narrateur. Pour ma part, ce qui m’a dérangé plus que le côté glauque, c’est l’invraisemblance des réactions enfantines de ton quarantenaire.
Krystelle : Bravo pour ton les sourires et la nostalgie qui se cachent dans les coins de ton texte. Tu as éveillé en moi quelques souvenirs de jeunesse, et pas seulement parce qu’on est de la même génération.
Yali : Encore un « Yali » (marque déposé), encore un texte que j’adore ! Ici, j’ai particulièrement aimé : « Toine prend son temps, suspend ses gestes comme si de l'un à l'autre allait se passer quelque chose, un truc qu'on attend pas, un truc invraisemblable, un truc important qui jamais n'arrive. »
Bertrand-môgendre : Un style simple et plaisant. Ton texte même s’il paraît osé ne me semble pas exagéré. J’ai l’impression que cette histoire pourrait être vraie, même si je ne peux l’affirmer, n’étant moi-même pas une fille.
Gobu : Mon texte préféré du lot. Ca devient lassant tant d’excellence de ta part Gobu. Ce qui fait mouche surtout, c’est ton humeur rieuse qui imprègne le texte. Et ce style à la fois simple et recherché, je ne sais pas moi, je n’ai pas encore eu la révélation me permettant de mieux le définir.
Sahkti : Un beau texte empli de mélancolie, et de juste interrogation. Il m’a touché.
Pestebec’o : Un récit d’une rencontre émouvante… jusqu’au moment où on apprend l’âge du narrateur. Pour ma part, ce qui m’a dérangé plus que le côté glauque, c’est l’invraisemblance des réactions enfantines de ton quarantenaire.
Krystelle : Bravo pour ton les sourires et la nostalgie qui se cachent dans les coins de ton texte. Tu as éveillé en moi quelques souvenirs de jeunesse, et pas seulement parce qu’on est de la même génération.
Yali : Encore un « Yali » (marque déposé), encore un texte que j’adore ! Ici, j’ai particulièrement aimé : « Toine prend son temps, suspend ses gestes comme si de l'un à l'autre allait se passer quelque chose, un truc qu'on attend pas, un truc invraisemblable, un truc important qui jamais n'arrive. »
Bertrand-môgendre : Un style simple et plaisant. Ton texte même s’il paraît osé ne me semble pas exagéré. J’ai l’impression que cette histoire pourrait être vraie, même si je ne peux l’affirmer, n’étant moi-même pas une fille.
Gobu : Mon texte préféré du lot. Ca devient lassant tant d’excellence de ta part Gobu. Ce qui fait mouche surtout, c’est ton humeur rieuse qui imprègne le texte. Et ce style à la fois simple et recherché, je ne sais pas moi, je n’ai pas encore eu la révélation me permettant de mieux le définir.
Alfosaure- Nombre de messages : 151
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Sahkti : tiens ! t’es que deuz ? un coup de fil inattendu ? :-)))) Que de doutes dans ce texte ! Et tu fais comme Bertrand : la dernière phrase reprend la première. Mignon.
Alfosaure : un plaisir de te revoir ici. Un arrière goût du portrait de Dorian Grey, non ? J’aime bien ce genre un peu fantastico-horrible. Un bon « vieux » délire. ;-)
Pestebec’o : Et l’imparfait ?! C’est pas parfait. ;-) Ben quel flash ! Pour une « femme » de 14-15 ans. Oui, il vaut peut-être mieux qu’il tourne le dos. Mais de là à lâcher femme et enfants ! :-( Au fait : et « emprunter » ?
Krystelle : « métalhurdent » ;-)))) et que de références à une époque disco révolue. La dernière phrase est particulièrement réussie.
Yali : ben voilà, Yali, quand tu veux bien, tu n’es plus si laconique ;-) Ton Toine me rappelle celui de Babylone. Tout aussi sympa et pittoresque. Comme ton récit. Merci chef.
Bertrand : ben toi tu as vraiment sorti la grosse cavalerie pour changer de sexe ! Tous les détails ! :-))) Et les contraintes : parfait ! Bravo.
Gobu : politiquement incorrect cette fois-ci, avec un vocabulaire bien moins châtié que d’habitude, mais tout aussi fendard, moi j’aime, y a pas à dire. Sauf que… et l’imparfait du début ?? ;-)
Merci Krystelle !
Et bonne nuit à toutes et tous !
;-)
Alfosaure : un plaisir de te revoir ici. Un arrière goût du portrait de Dorian Grey, non ? J’aime bien ce genre un peu fantastico-horrible. Un bon « vieux » délire. ;-)
Pestebec’o : Et l’imparfait ?! C’est pas parfait. ;-) Ben quel flash ! Pour une « femme » de 14-15 ans. Oui, il vaut peut-être mieux qu’il tourne le dos. Mais de là à lâcher femme et enfants ! :-( Au fait : et « emprunter » ?
Krystelle : « métalhurdent » ;-)))) et que de références à une époque disco révolue. La dernière phrase est particulièrement réussie.
Yali : ben voilà, Yali, quand tu veux bien, tu n’es plus si laconique ;-) Ton Toine me rappelle celui de Babylone. Tout aussi sympa et pittoresque. Comme ton récit. Merci chef.
Bertrand : ben toi tu as vraiment sorti la grosse cavalerie pour changer de sexe ! Tous les détails ! :-))) Et les contraintes : parfait ! Bravo.
Gobu : politiquement incorrect cette fois-ci, avec un vocabulaire bien moins châtié que d’habitude, mais tout aussi fendard, moi j’aime, y a pas à dire. Sauf que… et l’imparfait du début ?? ;-)
Merci Krystelle !
Et bonne nuit à toutes et tous !
;-)
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Oui ! Et tout à fait assumé en plus ! Jamais lu le portrait de Dorian Grey, même si connu de réputation. Mais sans doute aussi des réminiscences de Théophile Gautier ou Jean Ray (que je suis en train de lire).mentor a écrit:Alfosaure : un plaisir de te revoir ici. Un arrière goût du portrait de Dorian Grey, non ? J’aime bien ce genre un peu fantastico-horrible. Un bon « vieux » délire. ;-)
Bonne nuit à tous, à la prochaine !
Alfosaure- Nombre de messages : 151
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Corrigé Exo 280208
MENTOR :
Gentil et touchant. La référence aux fins de mois difficiles donne une certaine amertume assez actuelle à ce petit conte de jeune fille.
SAHKTI :
Le désamour en quelques lignes plutôt désenchantées. Plus profond qu’il n’y paraît même si j’aurais souhaité voir développer plus l’apparition de la gamine.
ALFOSAURE :
Derrière le miroir, Alice pour toujours au Pays des Merveilles. Un petit bijou de conte aussi cruel que tendre. Les miroirs ne reflètent que la Mort. La vie est de l'autre côté.
PESTEBE’CO :
Le désarroi d’un adulte chamboulé par la grâce d’une nymphette ou Humbert H. à la bibliothèque. Bien vu. Mais dommage que tu ne t’attardes pas plus sur elle. On aurait quand même aimé en savoir plus, c’est pas tous les jours qu’on salive, que diable !
KRYS :
Métalurdant : mort de rire. J’avais pas 15 ans dans les années 80 mais le double, mais ça m’a pas empêché de délirer sous la douche en fredonnant le Fric c’est Chic. Bourré de clins d’œil, de rosserie et de nostalgie. Ca me touche.
YALI :
Deux temps, quatre temps, trois temps. Quel brio ! Ca swingue et ça chaloupe dans ton bistro, et j’adore la philosophie bonhomme de la narratrice. Mon préféré.
BERTRAND-MÔGENDRE :
Il s’en passe des choses, entre filles. On croirait pas, nous, les garçons. Un bel exercice de style avec beaucoup de sensibilité et une certaine autodérision que ton écriture travaillée rend très bien.
MENTOR :
Gentil et touchant. La référence aux fins de mois difficiles donne une certaine amertume assez actuelle à ce petit conte de jeune fille.
SAHKTI :
Le désamour en quelques lignes plutôt désenchantées. Plus profond qu’il n’y paraît même si j’aurais souhaité voir développer plus l’apparition de la gamine.
ALFOSAURE :
Derrière le miroir, Alice pour toujours au Pays des Merveilles. Un petit bijou de conte aussi cruel que tendre. Les miroirs ne reflètent que la Mort. La vie est de l'autre côté.
PESTEBE’CO :
Le désarroi d’un adulte chamboulé par la grâce d’une nymphette ou Humbert H. à la bibliothèque. Bien vu. Mais dommage que tu ne t’attardes pas plus sur elle. On aurait quand même aimé en savoir plus, c’est pas tous les jours qu’on salive, que diable !
KRYS :
Métalurdant : mort de rire. J’avais pas 15 ans dans les années 80 mais le double, mais ça m’a pas empêché de délirer sous la douche en fredonnant le Fric c’est Chic. Bourré de clins d’œil, de rosserie et de nostalgie. Ca me touche.
YALI :
Deux temps, quatre temps, trois temps. Quel brio ! Ca swingue et ça chaloupe dans ton bistro, et j’adore la philosophie bonhomme de la narratrice. Mon préféré.
BERTRAND-MÔGENDRE :
Il s’en passe des choses, entre filles. On croirait pas, nous, les garçons. Un bel exercice de style avec beaucoup de sensibilité et une certaine autodérision que ton écriture travaillée rend très bien.
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Bonsoir à tous, bravo aux participants !
De mon côté, comme l'avez vu, je n'ai malheureusement pas pu venir participer avec vous ce soir. Ca sera pour une prochaine fois !
De mon côté, comme l'avez vu, je n'ai malheureusement pas pu venir participer avec vous ce soir. Ca sera pour une prochaine fois !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Hé hé! Presque :-)mentor a écrit:Sahkti : tiens ! t’es que deuz ? un coup de fil inattendu ? :-))))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
et oui...Krystelle a écrit:Sahkti : (...) mais je sais, les contraintes...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
MENTOR: J'adore la dernière phrase :-)) Un texte frais. J'ai oublié comment ça s'exprimait une fille de 14 ans, mais sans doute c'est ça. Bonne idée.
ALFOSAURE: Un peu de fantastique, un fil conducteur un brin prévisible mais tu ajustes tout ça avec une bonne taille de texte et une chute bien amenée
PESTEBEC'O: Un tout petit peu trop rapide pour moi cette hisoire de coup de foudre et de départ définitif. Sinon, tu arrives à traduire les sentiments qui peuvent s'emparer de quelqu'un, à ce moment-là
KRYSTELLE: quelque peu trop caricatural à mes yeux avec une légère réminiscence de série télé, entre Le destin de Lisa et Uggly Betty. Ça ne va pas assez au fond des choses, si j'essaie de lire au second degré.
YALI: L'impression de relire un morceau de Babylone... le style, le contenu. Tranche de vie sympathique.
B-M: Peut-être un format un peu court pour raconter une telle histoire, car ça fourmille d'idées et de non-dits, ça aurait mérité un texte plus long, mais il était dit pas trop long, dans la contrainte, oui...
GOBU: "Une bassette hound, je précise. Pas la Carla, hein je veux dire, Lolo" :-)) Pas mal l'idée de glisser la jeune fille dans la peau d'un chien... d'une chienne, pardon! :-)
ALFOSAURE: Un peu de fantastique, un fil conducteur un brin prévisible mais tu ajustes tout ça avec une bonne taille de texte et une chute bien amenée
PESTEBEC'O: Un tout petit peu trop rapide pour moi cette hisoire de coup de foudre et de départ définitif. Sinon, tu arrives à traduire les sentiments qui peuvent s'emparer de quelqu'un, à ce moment-là
KRYSTELLE: quelque peu trop caricatural à mes yeux avec une légère réminiscence de série télé, entre Le destin de Lisa et Uggly Betty. Ça ne va pas assez au fond des choses, si j'essaie de lire au second degré.
YALI: L'impression de relire un morceau de Babylone... le style, le contenu. Tranche de vie sympathique.
B-M: Peut-être un format un peu court pour raconter une telle histoire, car ça fourmille d'idées et de non-dits, ça aurait mérité un texte plus long, mais il était dit pas trop long, dans la contrainte, oui...
GOBU: "Une bassette hound, je précise. Pas la Carla, hein je veux dire, Lolo" :-)) Pas mal l'idée de glisser la jeune fille dans la peau d'un chien... d'une chienne, pardon! :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Bon, pour l'imparfait chaos total. "relisez la consigne mademoiselle avant de commencer votre rédaction!", tiens la jeune fille de 14 ans ressort en moi.
Pour ce qui est de mon personnage, j'y crois moi. Après tout qu'est-ce qui justifie de laisser tomber femme et enfants?
J'admets que c'est difficile ce type d'exercice, première fois pour moi. C'est très surprenant de découvrir tous les chemins qui ont été explorés par les autres (vous autres) pendant qu'on turbinait.
Je m'inscris d'avance pour les prochains et comme promis je prends la poudre d'escampette ce jour et je reviens commenter dans 10 jours.
Pour ce qui est de mon personnage, j'y crois moi. Après tout qu'est-ce qui justifie de laisser tomber femme et enfants?
J'admets que c'est difficile ce type d'exercice, première fois pour moi. C'est très surprenant de découvrir tous les chemins qui ont été explorés par les autres (vous autres) pendant qu'on turbinait.
Je m'inscris d'avance pour les prochains et comme promis je prends la poudre d'escampette ce jour et je reviens commenter dans 10 jours.
pestebec'o- Nombre de messages : 38
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Date d'inscription : 04/02/2008
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
C'est sympa à toi d'avoir participé Pestebec'o et pour les contraintes, t'en fais pas, t'es pas la première à en avoir zappé quelques unes !
Bonnes vacances.
Bonnes vacances.
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Krystelle
Mais oui grand niais, tu ne rêves pas, ta Lisa est bien partie avec ton pote de seconde, tu sais celui qui a la moto cross neuve. T'es trop ringard, mon gars, les filles belles comme ta Lisa n'aiment pas les rêveurs. Regarde plutôt autour de toi, celles qui ne brillent pas sont de vrais trésors.
Bien vu Krystelle.
Yali
Un je te découvre, Deux je t'ai, Trois je te garde. Aurait-elle raison d'avoir peur d'une petite Lolita, de celle qui détourne le regard des quadragénaires ? C'est pas dans la vraie vie ça, il faut être sacrément bon romancier pour imaginer pareille aventure.
Ambiance café du commerce qui sent bon le zinc.
Par contre, je ne sais pas lire l'anglais. Un traducteur dans la salle ?
Bertrand-môgendre
J'avais mal de ma métamorphose se transforme en j'avais mal à ma métamorphose.
Gobu
Tu sais que t'as du chien toi. Sacré caractère cette lolo. Impossible de la rabaisser plus bas que terre celle-là.
La description de ce canon canin est fumante, genre saucisson à roulettes, il ne lui manque plus que la fonction basse porte protégeant des courants d'air. Bravo Gobu.
Pestebeco
ton genre reportage est plaisant. Participation assurée.
Mais oui grand niais, tu ne rêves pas, ta Lisa est bien partie avec ton pote de seconde, tu sais celui qui a la moto cross neuve. T'es trop ringard, mon gars, les filles belles comme ta Lisa n'aiment pas les rêveurs. Regarde plutôt autour de toi, celles qui ne brillent pas sont de vrais trésors.
Bien vu Krystelle.
Yali
Un je te découvre, Deux je t'ai, Trois je te garde. Aurait-elle raison d'avoir peur d'une petite Lolita, de celle qui détourne le regard des quadragénaires ? C'est pas dans la vraie vie ça, il faut être sacrément bon romancier pour imaginer pareille aventure.
Ambiance café du commerce qui sent bon le zinc.
Par contre, je ne sais pas lire l'anglais. Un traducteur dans la salle ?
Bertrand-môgendre
J'avais mal de ma métamorphose se transforme en j'avais mal à ma métamorphose.
Gobu
Tu sais que t'as du chien toi. Sacré caractère cette lolo. Impossible de la rabaisser plus bas que terre celle-là.
La description de ce canon canin est fumante, genre saucisson à roulettes, il ne lui manque plus que la fonction basse porte protégeant des courants d'air. Bravo Gobu.
Pestebeco
ton genre reportage est plaisant. Participation assurée.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Mentor
Petite histoire mais un brin trop légère, trouve-je. Faut dire que de journal intime je n'en ai jamais tenu (hormis le dernier mais il était pas vraiment intime) de fait, je manque un peu d'expérience :-)
Sahkti
Ça aurait pu, mais je n’ai pas franchement senti cet homme vivre ou plutôt ne pas vivre, une heure c'est court pour installer et dire de genre (trop court !)
Alfosaure
Je ne sais trop pourquoi mais plus qu'à tel écrivain, ce texte m'a fait penser à une période littéraire, celle du début XIXe, c'est probablement dû au sujet abordé.
Pestelbec’o
J’ai beaucoup de mal à croire à cette rupture née d’une rencontre. Pour rendre tangible ce genre d’histoire, il faudrait s’attarder plus longuement sur la psychologie du personnage, le pourquoi il cède, les raisons de sa fuite. Manque les antécédents quoi.
Christelle
Sûr qu'au vu de ton âge et des références du texte c'est de la fiction pure. j'aime bien l'idée de raconter une chose qui n'aura jamais lieu, mais je te sens moins à l'aise qu'à l'accoutumée (un peu rouillée quoi)
Bertrand
Bien longtemps que je n'avais pas croisé l'expression "Cani" :-) Le style est fluide, agréable, pourtant j'ai comme une impression d'inachevé, je reste un peu en suspends, incapable de savoir vraiment sur quel chemin m'a conduit l'auteur.
Gobu
Style enlevé, gouaille sûre et très plaisante. J'ai aimé, sans parler que j'aime les bassets hound, quasi autant que les bouledogues anglais, c'est dire…
(À propos de basset hound, j'en ai connu un. il se nommait Zappa et avait pour habitude de nous suivre lorsque nous allions nous balader à cheval. Deux heures de balade et quatre heures à lui retirer les épines et les chardons aux bouts des oreilles et sur les couilles. Pour ce qui état de la bouffe, c'était plus simple, suffisait de lui rassembler les oreilles au dessus de la tête avec une pince à linge histoire qu'elle baignent pas dans la pâtée)
Petite histoire mais un brin trop légère, trouve-je. Faut dire que de journal intime je n'en ai jamais tenu (hormis le dernier mais il était pas vraiment intime) de fait, je manque un peu d'expérience :-)
Sahkti
Ça aurait pu, mais je n’ai pas franchement senti cet homme vivre ou plutôt ne pas vivre, une heure c'est court pour installer et dire de genre (trop court !)
Alfosaure
Je ne sais trop pourquoi mais plus qu'à tel écrivain, ce texte m'a fait penser à une période littéraire, celle du début XIXe, c'est probablement dû au sujet abordé.
Pestelbec’o
J’ai beaucoup de mal à croire à cette rupture née d’une rencontre. Pour rendre tangible ce genre d’histoire, il faudrait s’attarder plus longuement sur la psychologie du personnage, le pourquoi il cède, les raisons de sa fuite. Manque les antécédents quoi.
Christelle
Sûr qu'au vu de ton âge et des références du texte c'est de la fiction pure. j'aime bien l'idée de raconter une chose qui n'aura jamais lieu, mais je te sens moins à l'aise qu'à l'accoutumée (un peu rouillée quoi)
Bertrand
Bien longtemps que je n'avais pas croisé l'expression "Cani" :-) Le style est fluide, agréable, pourtant j'ai comme une impression d'inachevé, je reste un peu en suspends, incapable de savoir vraiment sur quel chemin m'a conduit l'auteur.
Gobu
Style enlevé, gouaille sûre et très plaisante. J'ai aimé, sans parler que j'aime les bassets hound, quasi autant que les bouledogues anglais, c'est dire…
(À propos de basset hound, j'en ai connu un. il se nommait Zappa et avait pour habitude de nous suivre lorsque nous allions nous balader à cheval. Deux heures de balade et quatre heures à lui retirer les épines et les chardons aux bouts des oreilles et sur les couilles. Pour ce qui état de la bouffe, c'était plus simple, suffisait de lui rassembler les oreilles au dessus de la tête avec une pince à linge histoire qu'elle baignent pas dans la pâtée)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
(hips, il y avait une page précédente)
mentor à la vitesse avec laquelle tu as répondu, je te soupçonne d'avoir recopié ton journal intime, après l'avoir actualisé et féminisé. C'est tellement vrai. C'est ti pas beau cette jeunesse là ?
sahkti, j'ai eu du mal à comprendre qui est qui, sachant qu'en vrai, fille tu es, homme tu devins pour de faux. Je ne savais plus si j'avais envie d'oublier la réalité. Tu m'as bien trompé (pour de vrai).
alfosaure , félicitation pour la tournure du texte. J'en reste ruban-adhésifié. Par contre le fils a du s'en mordre les doigts.
pestebec'o, ce genre de rencontre qui aboutit à une telle décision, devrait nous obliger à regarder la réalité en face : la séduction n'a pas d'âge.
mentor à la vitesse avec laquelle tu as répondu, je te soupçonne d'avoir recopié ton journal intime, après l'avoir actualisé et féminisé. C'est tellement vrai. C'est ti pas beau cette jeunesse là ?
sahkti, j'ai eu du mal à comprendre qui est qui, sachant qu'en vrai, fille tu es, homme tu devins pour de faux. Je ne savais plus si j'avais envie d'oublier la réalité. Tu m'as bien trompé (pour de vrai).
alfosaure , félicitation pour la tournure du texte. J'en reste ruban-adhésifié. Par contre le fils a du s'en mordre les doigts.
pestebec'o, ce genre de rencontre qui aboutit à une telle décision, devrait nous obliger à regarder la réalité en face : la séduction n'a pas d'âge.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Exercice en direct jeudi 28/02 à 21h
Sahkti :
Une ambiance malgré le format, c'est grave et touchant à la fois. Presque poétique. Beau ;-)
Mentor :
Oui ça doit être comme ça le journal d'une ado. Perso jamais tenu plus longtemps qu'une page tellement je trouvais ça QQ le lendemain ;-) Mais bon. Un peu lisse peut-être sinon grinçante la chute et j'aime les chutes (chuuut ;-))
Alfosaure :
Ca m'a fait penser à Blanche Neige, le miroir savant sans doute. Belle ambiance colorée d'ocre, de lumière tamisée, baroque.
Pestebec'o :
Ca aurait pu mais ça le fait pas. Manque de ciselage des personnages sans doute qui fait qu'on y croit pas.
Bertrand :
Le texte que j'ai préfére. Ca part sans doute un peu dans tous les sens mais cette période de la vie est comme ça et j'ai trouvé tes personnages authentiques, très vivants, très présents, très ici.
Gobu :
Nickel comme d'hab. Ca roule tout seul. Juste que les clébards même camouflés c'est pas trop mon truc. Suis plutôt chat et dès lors suis restée un peu en dehors.
Krystelle :
Moi le disco c'est toute ma jeunesse et rien qu'à l'évocation de cette période j'ai les lunettes qui s'affolent et la mèche qui frise. Pour un peu ma tête se transformait en boule à façettes. Bref, toujours aussi fan de ton style doux amer désabusé. Bonne remise en jambes ! Rouillée, pfff qu'est ce qu'il raconte l'aut' là ;-) !
Yali :
Bien rien à dire, j'ai adoré la comparaison entre les femmes et les moteurs même si a priori .... mais c'est tellement bien vu et on sent tellement d'amour aussi dans cette manière de voir. Beau texte abouti.
Une ambiance malgré le format, c'est grave et touchant à la fois. Presque poétique. Beau ;-)
Mentor :
Oui ça doit être comme ça le journal d'une ado. Perso jamais tenu plus longtemps qu'une page tellement je trouvais ça QQ le lendemain ;-) Mais bon. Un peu lisse peut-être sinon grinçante la chute et j'aime les chutes (chuuut ;-))
Alfosaure :
Ca m'a fait penser à Blanche Neige, le miroir savant sans doute. Belle ambiance colorée d'ocre, de lumière tamisée, baroque.
Pestebec'o :
Ca aurait pu mais ça le fait pas. Manque de ciselage des personnages sans doute qui fait qu'on y croit pas.
Bertrand :
Le texte que j'ai préfére. Ca part sans doute un peu dans tous les sens mais cette période de la vie est comme ça et j'ai trouvé tes personnages authentiques, très vivants, très présents, très ici.
Gobu :
Nickel comme d'hab. Ca roule tout seul. Juste que les clébards même camouflés c'est pas trop mon truc. Suis plutôt chat et dès lors suis restée un peu en dehors.
Krystelle :
Moi le disco c'est toute ma jeunesse et rien qu'à l'évocation de cette période j'ai les lunettes qui s'affolent et la mèche qui frise. Pour un peu ma tête se transformait en boule à façettes. Bref, toujours aussi fan de ton style doux amer désabusé. Bonne remise en jambes ! Rouillée, pfff qu'est ce qu'il raconte l'aut' là ;-) !
Yali :
Bien rien à dire, j'ai adoré la comparaison entre les femmes et les moteurs même si a priori .... mais c'est tellement bien vu et on sent tellement d'amour aussi dans cette manière de voir. Beau texte abouti.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
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