A la marge

(quant à)

Je ne comprends pas tout, et la violence exprimée ne me touche pas.

Un cri de révolte.
Par rapport au sujet, me manque peut -être un peu plus de tripes, de larmes, de sueur, de sang même non dits
Un peu l'impression que les mots empêchent l'émotion de surgir.
Et puis la fin est à mon sens trop abrupte, me manque à tous le moins quelques paires de vers.

Pleurnichard , ciblé , Antonin à la sauce Caliméro. J'ai souri. Humoristique.

pierre-henri a écrit:(quant à)

Je ne comprends pas tout, et la violence exprimée ne me touche pas.

Si tu n'as pas compris ? = comment veux-tu ?

Non, rien... Simplement, ce genre de commentaire m'insupporte au plus haut point, et de mon ironie et de mes textes, tu as encore beaucoup à apprendre.

Lolo, action-réaction, les mains sur le piano.

Pas franchement accroché non plus même si je le préfère à quelques uns lus de toi.

lol47 a écrit:Simplement, ce genre de commentaire m'insupporte au plus haut point, et de mon ironie et de mes textes, tu as encore beaucoup à apprendre.

bof bof bof ... quid du respect de l'avis du lecteur ... suis pas sûr qu'il ait envie de te lire une prochaine fois ...

sans compter un certain manque de modestie et de recul ...

pierre-henri a écrit:(quant à)

je n'ai pas compris pourquoi "quant à" ! Pour moi, c'est bien "quand" =>> QUAND... (à l'heure de l'extinction) ... je m'échapperai de ce layon ...

lol47 a écrit:En infimes tranches de cactus
Tous ces rimailleurs
Les crocs à l'air

Et combien nous sommes nombreux à "rimailler"... c'est de l'auto-dérision, là ?? gna gna gna ! ceci n'est aussi que de l'humour

Guantanamoesques ne désignant pas seulement "Guantanamo"... on peut se demander qui sont les blattes (pas flatteur quand même comme comparaison) et quel est ce "layon", ce chemin dont il faut s'échapper... Celui d'une approche... comment dire?... fffffff... "classique ?" ... des vers ? de la poésie, de la prose ? De la littérature, en général ?
Bousculer tout cela ? L'exploser ? Pour s'en extraire ?

Si bien dans cet esprit-là, ce texte ne peut alors que paraître "provocateur" (ben oui !) et il ne faut pas s'étonner de "retours" sur le même ton (ben non !). (sourire)

Hors cela, je rejoins un peu Zou... les "mots" brident l'émotion... Et, si je ne me trompe pas dans l'approche exprimée ci-dessus, la référence à Guantanamo fausse l'interprétation.
Mais je me trompe sans doute.

fffff... c'est pas clair ça "la référence à Guantanamo fausse l'interprétation"

Je veux dire que l'image de Guantanamo, tout ce quce lieu représente, sont beaucoup trop forts dans ce contexte. Comme dans ces pubs où l'on retient davantage le nom de la "vedette" qui y joue que celui du "produit" qui y est vanté.

Je suis restée en-dehors de ce texte, du début à la fin. La déstructuration est décousue, la volonté de jouer la carte de l'hermétisme est trop voyante et téléguidée, ça anéantit mon plaisir de découvrir des esquisses spontanées ou un quelconque message. Désolée.

Du grand Lolito, à mon sens.

Délivrez-moi de votre dire
Bannissez-moi de votre pire
Avant de frapper
Dites je vous aime
Puis entrez

C'est franchement beau, ça.

L'amen nu...très joli, mais, délourdéleur, c'est trop rigolo, ça casse l'ambiance, trouve autre chose, please, fais-moi plaisir, veux-tu ? je n'y peux rien si j'entends des lourdés l'heure, des lourds dès l'heure etc.

Je délivrerai les conformes
En infimes tranches de cactus
Tous ces rimailleurs
Les crocs à l'air

Dis donc, ça ressemble à une charge contre tous ces lecteurs de tes deux qui n'arrêtent pas d'opposer leur langage bien construit à ta babel de tes rêves, non ? En tout ca, la pique (la fourche, même) fait mouche, je trouve, très bien.

Dans l'enclos mes joues gonflées sous la torture
Vos visages j'absoudrai
Si tenté par le coma métaphysique

Vos visages j'absoudrai
très joli même si c'est critiquable par les clercs que tu viens d'assassiner.
C'est la fin que je n'aime pas : si tenté par le coma métaphysique, trop démonstratif, on volait, on était des anges d'apocalypse, et là, il y a quelque chose de trop pédant, trop intellectuel, on perd de la hauteur, tu ne trouves pas ?

Je crois que cette fois, j'ai réussi à suivre tes pas, tes traces.

Je me demande juste pourquoi je fais ça pour quelqu'un qui ne dit rien sur mes textes, mais enfin, c'est une autre histoire...

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