Vos projets littéraires !
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Re: Vos projets littéraires !
Pourquoi faudrait-il que les choses servissent ?
On exige l'utilité,
La beauté et la vérité.
Chaque trou trouve-t-il forcément sa vis ?
On exige l'utilité !
Le monde est-il là pour nous rendre service,
Chaque trou trouve-t-il forcément sa vis
Pour qu'on le veuille justifié ?
Le monde est-il là pour nous rendre service,
L'être a-t-il peu de volupté
Pour qu'on le veuille justifié ?
Ne suffit-il pas que les sens nous ravissent ?
L'être a-t-il peu de volupté !
L'angoisse nous point. Refusons ses sévices :
Ne suffit-il pas que les sens nous ravissent,
Nous laissent toujours mystifiés ?
L'angoisse nous point ? Refusons ses sévices !
La beauté et la vérité
Nous laissent toujours mystifiés,
Pourquoi ? Faudrait-il que les choses servissent !
On exige l'utilité,
La beauté et la vérité.
Chaque trou trouve-t-il forcément sa vis ?
On exige l'utilité !
Le monde est-il là pour nous rendre service,
Chaque trou trouve-t-il forcément sa vis
Pour qu'on le veuille justifié ?
Le monde est-il là pour nous rendre service,
L'être a-t-il peu de volupté
Pour qu'on le veuille justifié ?
Ne suffit-il pas que les sens nous ravissent ?
L'être a-t-il peu de volupté !
L'angoisse nous point. Refusons ses sévices :
Ne suffit-il pas que les sens nous ravissent,
Nous laissent toujours mystifiés ?
L'angoisse nous point ? Refusons ses sévices !
La beauté et la vérité
Nous laissent toujours mystifiés,
Pourquoi ? Faudrait-il que les choses servissent !
Invité- Invité
Re: Vos projets littéraires !
J'adore ce que tu viens de dire, Yali, ça m'ouvre des perspectives de réflexions infinies. L'une des choses qui me plairaient le plus si j'éditais un livre serait que l'illustration de couv' représente le livre lui-même, (l'effet " vache qui rit" !) un livre où y'a un livre où y'a un livre.....ad libitum, c'est le genre de truc qui me met dans un état spécial proche de la béatitude !!! ( y'a un psychanalyste parmi vous ?)
T'es resté combien de temps à les regarder , les trente, toi ?
T'es resté combien de temps à les regarder , les trente, toi ?
Invité- Invité
Re: Vos projets littéraires !
Un bon moment, ce que je comprenais pas c'est qu'il était identiques en tous points :-) Ensuite je me suis précipité à la Fnac pour voir si je rêvais pas, puis j'ai écumé d'autres librairies et tous se ressemblaient. Mais pour être franc, je n'ai jamais vécu le grand rêve. Le mien n'était pas celui-là, le mien était de tomber un jour dans les transports en commun, dans un lieu public, un banc de square, un bistrot… sur un lecteur avec mon roman entre les pognes. Je ne l'aurais pas abordé, non, je serais resté là à le regarder lire, à chercher dan son visage une mimique, un sourire, n'importe mais quelque chose qui m'indique son ressenti : une critique silencieuse, une vraie de vraie parce que de visu. J'ai pas eu cette chance, ce qui fait que je récidiverai jusqu'à ce que :-)coline Dé a écrit:
T'es resté combien de temps à les regarder , les trente, toi ?
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vos projets littéraires !
Faudrait que je te raconte Kazar :-)kazar a écrit:Ca c'est le rêve d'après !
Mais chuis bien d'ac', ça doit être extra.
C'est pas d'être sélectionné pour l'édition le défi, mais la copie !
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vos projets littéraires !
La copie ?
D'être copié ?
Perso, c'est vraiment pas un but.
Être sur papier, oui.
Copié, bof.
M'enfin quelque chose me dit que je suis passé à côté de ce que tu voulais dire ^^
D'être copié ?
Perso, c'est vraiment pas un but.
Être sur papier, oui.
Copié, bof.
M'enfin quelque chose me dit que je suis passé à côté de ce que tu voulais dire ^^
Re: Vos projets littéraires !
La copie est le boulot fournie après l'acceptation du manuscrit par l'éditeur. Je peux raconter plus en détail, mais le rêve va s'écrouler :-)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vos projets littéraires !
Ouais bah j'imagine qu'il y a des types bizarres, qui savent tout sur tout et qui disent ce qu'il faut faire.
C'est vrai ça, la réalité est souvent bien moins sympathique que l'imagination. Le fantasme, tout ça.
Raconte ! :-))
C'est vrai ça, la réalité est souvent bien moins sympathique que l'imagination. Le fantasme, tout ça.
Raconte ! :-))
Re: Vos projets littéraires !
Sahkti a écrit :
On a beau savoir, ça fonctionne pas toujours. Mais merci de le rappeler ! ^^Je pense qu'abandonner, délaisser, est partie inhérente de cette aventure. Tu laisses, puis y reviens, ou pas, mais cela t'aurait de toutes façons fait progresser, même si tu ne t'en rends pas compte de suite et es plutôt découragée.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Vos projets littéraires !
Ouais, j'ai l'impression que je vois ce que tu veux dire, Yali : quand le contrat est signé, qu'on croit que ça y est, c'est là que le boulot commence, genre " va falloir changer ça, et ça , et là ça ne va pas, et puis vous occuper de faire la typo, sans blague, vous débutez, croyez quand même pas qu'on va payer quelqu'un pour le faire à votre place..."
Je pêrsiste : être éditée ne me tente pas.
Sauf si j'écris Harry Potter. Ou même "Ensemble c'est tout".
Je pêrsiste : être éditée ne me tente pas.
Sauf si j'écris Harry Potter. Ou même "Ensemble c'est tout".
Invité- Invité
Re: Vos projets littéraires !
La typo quand même pas Coline (enfin, j'imagine que non, ou ça dépend de la taille de l'éditeur ?) Je rassemble les quelques souvenirs que j'en ai, et je dis.coline Dé a écrit:Ouais, j'ai l'impression que je vois ce que tu veux dire, Yali : quand le contrat est signé, qu'on croit que ça y est, c'est là que le boulot commence, genre " va falloir changer ça, et ça , et là ça ne va pas, et puis vous occuper de faire la typo, sans blague, vous débutez, croyez quand même pas qu'on va payer quelqu'un pour le faire à votre place..."
Je pêrsiste : être éditée ne me tente pas.
Sauf si j'écris Harry Potter. Ou même "Ensemble c'est tout".
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vos projets littéraires !
un projet littéraire ? me semble que j'en avais ? dès que j'ai un peu de temps, j'essaie de me souvenir ce que c'était ? ;-)
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Vos projets littéraires !
Editer fait rêver, mais.
Témoignage on va dire.
Je parle pas de convaincre un éditeur, — parce que pour le coup, j'ai pas souffert du tout, c'était mon premier roman, j'ai collé quatre timbres sur l'enveloppe, quinze jours plus tard je recevais un coup de fil me signalant que le contrat était en cours d'élaboration.
— 6% elle a dit.
— 15% j'ai répondu.
— On peut pas se le permettre !
— Moi non plus !
— 8% et 1000 exemplaires.
— 12 % et 3000 exemplaires.
Bref, nous avons conclu pour 10% et 2500 exemplaires (le tirage peut paraître insignifiant mais pour un premier roman, c'est énorme)
Mais je m'égare et m'égarant je pensais à l'époque que je pouvais désormais, tranquille, nimbé de ma gloire future, et cerné de groupies, toutes féminines évidement, et jolies, et s’alignant — par millier donc — sous mes fenêtres, passé à l'écriture du suivant.
Au pire, l’été, parce que fenêtres ouvertes, je jetterais nonchalamment à la corbeille la culotte de l’une d’entre elles envoyé par l’huisserie baillante, avec dessus un post-it intitulé : magnifique !
Vous rigolez.
Jamais de la vie.
Ensuite on écrit pas, on se bat. Sur le ring on chausse les gants et on se défend pour ne pas changer ceci, ne pas modifier cela qui ne plaît pas à tel ou tel lecteur (n'oublions jamais que la critique est composée d'individus frustrés de ne pas savoir faire et qui pour compenser ledit manque de savoir, aiment le faire savoir. Aussi, ceux-là se consacrent à vouloir intervenir sur les textes des auteurs, c’est là, une grande loi de l’édition). Bref et en vérité, c'est ici que le travail commence vraiment : une année de boulot et de corrections en corrections le texte vous sort par les yeux, mais — faut être juste aussi — s’étoffe.
Et pour le titre : abandon parce que plus de force pour le défendre :
— Ce sera « Babylone sous les bombes » elle dit.
— Ça sonne moins bien ! Je préférais le titre original : « Babylone, la guerre et moi »
— Mais c’est ainsi !
— Des fois je me demande qui est l’écrivain ?
— Toi, mais seulement si nous sommes d’accord.
— Evidemment.
Abandon donc.
Ensuite, puisque tout est calé d’un point de vue texte, et puisque vous n’imaginez rien d’autre à faire que de vous installer à votre bureau et enfin écrire, vous le faites et, par habitude, vous lisez vos mails.
Vous les lisez et décrochez une fois encore votre téléphone :
— C’est quoi cette couverture ?
— Ça te plaît pas ?
— J’aime bien l’idée mais là, j’ai l'impression que si l’on titrait SAS dessus, on y serait en plein.
— T’as une autre idée ?
— Oui, un truc plus soft.
— Un truc plus soft ?
— Plus soft !
— Ok, je vois ce que je peux faire.
Quelques jours plus loin, dans votre boîte aux lettres arrive ce que dans le métier on nomme un « Bleu » : la première épreuve. Elle n’est pas belle d’un point de vue impression même si elle ressemble à un livre — vraiment. Elle est encore pleine de coquilles. Sur la couverture est apposé un tampon qui raconte que c’est un spécimen.
Ça me gêne pas, j’en suis un.
Et pas peu fier encore.
Elle est destiné aux libraires, marketing et : première idée.
Pour la couverture, c’est mieux, beaucoup mieux.
Suit un autre tirage, il n’est pas définitif, contient encore des micro-coquilles, est destiné à la presse et non aux lecteurs « Tirage d’amont »
Évidemment, j’attends . Nous sommes au mois de juillet, la rentrée littéraire se pointe, plus que deux mois et j’ai déjà le baby blues comme pas permis.
Alors pour ce qui est du prochain…
Le baby blues comme pas permis.
Impossible de bosser
Alors pour ce qui est du prochain.
Le baby blues comme pas permis…
Témoignage on va dire.
Je parle pas de convaincre un éditeur, — parce que pour le coup, j'ai pas souffert du tout, c'était mon premier roman, j'ai collé quatre timbres sur l'enveloppe, quinze jours plus tard je recevais un coup de fil me signalant que le contrat était en cours d'élaboration.
— 6% elle a dit.
— 15% j'ai répondu.
— On peut pas se le permettre !
— Moi non plus !
— 8% et 1000 exemplaires.
— 12 % et 3000 exemplaires.
Bref, nous avons conclu pour 10% et 2500 exemplaires (le tirage peut paraître insignifiant mais pour un premier roman, c'est énorme)
Mais je m'égare et m'égarant je pensais à l'époque que je pouvais désormais, tranquille, nimbé de ma gloire future, et cerné de groupies, toutes féminines évidement, et jolies, et s’alignant — par millier donc — sous mes fenêtres, passé à l'écriture du suivant.
Au pire, l’été, parce que fenêtres ouvertes, je jetterais nonchalamment à la corbeille la culotte de l’une d’entre elles envoyé par l’huisserie baillante, avec dessus un post-it intitulé : magnifique !
Vous rigolez.
Jamais de la vie.
Ensuite on écrit pas, on se bat. Sur le ring on chausse les gants et on se défend pour ne pas changer ceci, ne pas modifier cela qui ne plaît pas à tel ou tel lecteur (n'oublions jamais que la critique est composée d'individus frustrés de ne pas savoir faire et qui pour compenser ledit manque de savoir, aiment le faire savoir. Aussi, ceux-là se consacrent à vouloir intervenir sur les textes des auteurs, c’est là, une grande loi de l’édition). Bref et en vérité, c'est ici que le travail commence vraiment : une année de boulot et de corrections en corrections le texte vous sort par les yeux, mais — faut être juste aussi — s’étoffe.
Et pour le titre : abandon parce que plus de force pour le défendre :
— Ce sera « Babylone sous les bombes » elle dit.
— Ça sonne moins bien ! Je préférais le titre original : « Babylone, la guerre et moi »
— Mais c’est ainsi !
— Des fois je me demande qui est l’écrivain ?
— Toi, mais seulement si nous sommes d’accord.
— Evidemment.
Abandon donc.
Ensuite, puisque tout est calé d’un point de vue texte, et puisque vous n’imaginez rien d’autre à faire que de vous installer à votre bureau et enfin écrire, vous le faites et, par habitude, vous lisez vos mails.
Vous les lisez et décrochez une fois encore votre téléphone :
— C’est quoi cette couverture ?
— Ça te plaît pas ?
— J’aime bien l’idée mais là, j’ai l'impression que si l’on titrait SAS dessus, on y serait en plein.
— T’as une autre idée ?
— Oui, un truc plus soft.
— Un truc plus soft ?
— Plus soft !
— Ok, je vois ce que je peux faire.
Quelques jours plus loin, dans votre boîte aux lettres arrive ce que dans le métier on nomme un « Bleu » : la première épreuve. Elle n’est pas belle d’un point de vue impression même si elle ressemble à un livre — vraiment. Elle est encore pleine de coquilles. Sur la couverture est apposé un tampon qui raconte que c’est un spécimen.
Ça me gêne pas, j’en suis un.
Et pas peu fier encore.
Elle est destiné aux libraires, marketing et : première idée.
Pour la couverture, c’est mieux, beaucoup mieux.
Suit un autre tirage, il n’est pas définitif, contient encore des micro-coquilles, est destiné à la presse et non aux lecteurs « Tirage d’amont »
Évidemment, j’attends . Nous sommes au mois de juillet, la rentrée littéraire se pointe, plus que deux mois et j’ai déjà le baby blues comme pas permis.
Alors pour ce qui est du prochain…
Le baby blues comme pas permis.
Impossible de bosser
Alors pour ce qui est du prochain.
Le baby blues comme pas permis…
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Vos projets littéraires !
^^^!!! Par milliers !!! Un peu gourmand, le mec !!! Quelques dizaines, je suis sûre que déjà t'aurais moins le baby blues !
Ouais, c'est tout à fait comme ça que j'imaginais les choses . Et comme on peut rajouter quinze envois avec des réponses qui arrivent cent ans plus tard pour vous dire que c'est intéressant, mais que blablabla... En plus, je ne sais pas discuter gros sous, ni même petits...
Mais je t'ai déjà demandé : j'aimerais bien que tu me donne ton adresse, que je t'envoie un chèque et toi un exemplaire dédicacé. Tu peux faire ça, Yali ? Ca me ferait sacrément plaisir.
Ouais, c'est tout à fait comme ça que j'imaginais les choses . Et comme on peut rajouter quinze envois avec des réponses qui arrivent cent ans plus tard pour vous dire que c'est intéressant, mais que blablabla... En plus, je ne sais pas discuter gros sous, ni même petits...
Mais je t'ai déjà demandé : j'aimerais bien que tu me donne ton adresse, que je t'envoie un chèque et toi un exemplaire dédicacé. Tu peux faire ça, Yali ? Ca me ferait sacrément plaisir.
Invité- Invité
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