Port la nouvelle, suivi de...
+2
Reginelle
lol47
6 participants
Page 1 sur 1
Port la nouvelle, suivi de...
Dans un Piano-Bar, à Port la nouvelle, j’ai creusé un trou.
On m’a dit que je…
On m’a dit que tu…
On m’a dit que tu pleurais et que je ne t’entendais pas pleurer…
On m’a dit…
On m’a dit des choses que je ne voulais pas entendre…
On m’a dit que tu pleurais seule, dans ce grand lit…
J’ai demandé au serveur, du papier, un crayon et un grand trou.
Il m’a dit que ma tête allait exploser comme un mauvais solo de batterie…
Il m’a dit qu’on allait m’enfermer chez les fous…
Dans un Piano-Bar, à Port la nouvelle, je m’écoute mourir seul ce soir.
Je jette des cailloux pour faire mourir le vent.
Je suis un locataire.
Un minuscule grain de poussière dans l’univers.
Tu pleures. Je suis vide.
Vide de toi.
Un égoiste qui creuse son trou.
Je suis ivre.
Le livre de Moi.
Tu pleures.
Je creuse mon trou.
Je suis sorti du Piano-Bar.
Je pense à toi.
Sur l’oreiller de mes mensonges, je voudrais sécher tes larmes…
Mais les chiens crevés qu’on ramasse sur le bord des routes n’ont pas d’âme.
Je m’assois près de l’embarcadère.
Comme un vieux pêcheur qui attend le dernier départ.
J’attends un signal.
Lorsque le jour se lève.
La fumée des nuages.
Le sentier des Cathares.
L’aube et le ciel.
Dans ma tête, le jazz résonne.
Boire un dernier verre de vin, allumer un cigare, me cogner la tête entre tes reins, sentir ton parfum.
Embrasser ton rire à pleine bouche.
Mais tu pleures et je suis vide.
Je suis polisson et pornographique.
Je suis un vieux canasson alcoolique.
Un chien mort qu’on ramasse sur le bord des routes.
Tu pleures.
Je vide.
Nous mourons sur le bord de la route.
Nous mourons comme deux chiens tristes.
Tu pleures.
Je suis impudique.
Tu pleures.
Je ne trouve pas la route.
Je fais des confidences obscènes au soleil.
Le soleil, c’est le « Chemin Des Dames ».
Il brille dans mes yeux comme une odeur de charnier.
Me sauver de la foule.
De la haine.
Contretemps au tout.
J’erre, je suis un trou rouge, gorgé de sang.
J’erre, vide.
Tu pleures.
Saison des Enfers, je marche en paix vers une mort certaine.
Je lis Rimbaud tandis que les obus crachent des balles de revolver.
Je pense à toi , mon Amour.
Je pense aux hommes qui ne veulent pas faire la guerre.
Je pense à 1914.
Je pense à ce grand lit vide.
Je pense au printemps.
Je pense aux fleurs.
Je pense au désert.
Je pense à la lueur de la nuit.
Je pense à la neige qui recouvre les toits.
Je pense au monde qui m’entoure.
Je pense et tu pleures.
Je ne dors pas.
Je suis un trou rouge.
Je t’embrasse , mon amour.
A Port la nouvelle, Dieu nous regarde.
L’amour en laissant mourir l’amour de chagrin.
Fais-moi l’amour et laissons voler les étoiles.
Port la nouvelle, Mars 2008.
suivi de...
Master-Lol Remix.
Il ne m’est pas indifférent de savoir qu’en écrivant « La PET-GIRL De LOL », ouvre la bouche et ferme les yeux , tu verras le Mur de Berlin s’écrouler, je puisse de nouveau me blesser et réouvrir tes blessures…
Sur l’écran noir de mon dimanche, ce texte salit notre mémoire à tous les deux mais il faut enrager le silence pour le faire crever !
Notre vie crève et nous la laissons crever.
Ma chienne, oui ma chienne, ma pute, ma salope, je t’aime et je ne cesserai de le gueuler !
Je le crache à la face du monde et tant pis s’ils ne me font pas confiance, tant pis s’ils me prennent pour un abruti, pour un pauvre alcoolique qui ne comprend rien…
Tant pis et re-merde !
Je sais, j’ai des larmes de merde au fond des yeux !
Et je les assume, du moins j’essaie.
Tu me crois indifférent à notre bonheur à deux. Je ne suis indifférent à rien, ni à tes pleurs que tu ravales en cachette pendant que je passe mon temps à mater des pornos, en picolant.
Tu me dis que mon masochisme littéraire a bon dos.
Tu me dis, ou plutôt tu ne dis pas, tu ne dis rien et moi je ne dis pas les mots qu’il faut, pour que tu reviennes.
Alors voilà, tu es ma Laura Davies à moi, mon ange, ma Petgirl soumise, ma donneuse d’émotions aux donneurs de leçons.
J’ai sans doute besoin d’une psychiatrie fatale.
J’ai besoin du mal.
J’ai besoin de tuer ce mal, qui me pourrit physiologiquement, me détruit psychiquement, me lamine, castre mon cheminement.
Le pied toujours sur le frein, je n’avance plus.
Mateur amateur, je détruis notre bonheur, je déchire les pensées de notre enfant.
Pourquoi faut-il que je sois si impudique à galvauder notre histoire sur un écran, diffusant en chaîne mes mots au vu des centaines d’yeux qui me lisent et me jugent.
J’outre-dépasse l’impudence.
Un jour je nettoierai.
Je lècherai tes larmes avec ma langue.
Ensemble, oui ensemble, à deux ma S…, nous ferons de la poésie avec nos langues.
Nous ferons l’amour à la poésie.
-A celle qui le sait-
-A mon amie, mon immense amie Jonquille-
-A moi, prisonnier de mon moi-
On m’a dit que je…
On m’a dit que tu…
On m’a dit que tu pleurais et que je ne t’entendais pas pleurer…
On m’a dit…
On m’a dit des choses que je ne voulais pas entendre…
On m’a dit que tu pleurais seule, dans ce grand lit…
J’ai demandé au serveur, du papier, un crayon et un grand trou.
Il m’a dit que ma tête allait exploser comme un mauvais solo de batterie…
Il m’a dit qu’on allait m’enfermer chez les fous…
Dans un Piano-Bar, à Port la nouvelle, je m’écoute mourir seul ce soir.
Je jette des cailloux pour faire mourir le vent.
Je suis un locataire.
Un minuscule grain de poussière dans l’univers.
Tu pleures. Je suis vide.
Vide de toi.
Un égoiste qui creuse son trou.
Je suis ivre.
Le livre de Moi.
Tu pleures.
Je creuse mon trou.
Je suis sorti du Piano-Bar.
Je pense à toi.
Sur l’oreiller de mes mensonges, je voudrais sécher tes larmes…
Mais les chiens crevés qu’on ramasse sur le bord des routes n’ont pas d’âme.
Je m’assois près de l’embarcadère.
Comme un vieux pêcheur qui attend le dernier départ.
J’attends un signal.
Lorsque le jour se lève.
La fumée des nuages.
Le sentier des Cathares.
L’aube et le ciel.
Dans ma tête, le jazz résonne.
Boire un dernier verre de vin, allumer un cigare, me cogner la tête entre tes reins, sentir ton parfum.
Embrasser ton rire à pleine bouche.
Mais tu pleures et je suis vide.
Je suis polisson et pornographique.
Je suis un vieux canasson alcoolique.
Un chien mort qu’on ramasse sur le bord des routes.
Tu pleures.
Je vide.
Nous mourons sur le bord de la route.
Nous mourons comme deux chiens tristes.
Tu pleures.
Je suis impudique.
Tu pleures.
Je ne trouve pas la route.
Je fais des confidences obscènes au soleil.
Le soleil, c’est le « Chemin Des Dames ».
Il brille dans mes yeux comme une odeur de charnier.
Me sauver de la foule.
De la haine.
Contretemps au tout.
J’erre, je suis un trou rouge, gorgé de sang.
J’erre, vide.
Tu pleures.
Saison des Enfers, je marche en paix vers une mort certaine.
Je lis Rimbaud tandis que les obus crachent des balles de revolver.
Je pense à toi , mon Amour.
Je pense aux hommes qui ne veulent pas faire la guerre.
Je pense à 1914.
Je pense à ce grand lit vide.
Je pense au printemps.
Je pense aux fleurs.
Je pense au désert.
Je pense à la lueur de la nuit.
Je pense à la neige qui recouvre les toits.
Je pense au monde qui m’entoure.
Je pense et tu pleures.
Je ne dors pas.
Je suis un trou rouge.
Je t’embrasse , mon amour.
A Port la nouvelle, Dieu nous regarde.
L’amour en laissant mourir l’amour de chagrin.
Fais-moi l’amour et laissons voler les étoiles.
Port la nouvelle, Mars 2008.
suivi de...
Master-Lol Remix.
Il ne m’est pas indifférent de savoir qu’en écrivant « La PET-GIRL De LOL », ouvre la bouche et ferme les yeux , tu verras le Mur de Berlin s’écrouler, je puisse de nouveau me blesser et réouvrir tes blessures…
Sur l’écran noir de mon dimanche, ce texte salit notre mémoire à tous les deux mais il faut enrager le silence pour le faire crever !
Notre vie crève et nous la laissons crever.
Ma chienne, oui ma chienne, ma pute, ma salope, je t’aime et je ne cesserai de le gueuler !
Je le crache à la face du monde et tant pis s’ils ne me font pas confiance, tant pis s’ils me prennent pour un abruti, pour un pauvre alcoolique qui ne comprend rien…
Tant pis et re-merde !
Je sais, j’ai des larmes de merde au fond des yeux !
Et je les assume, du moins j’essaie.
Tu me crois indifférent à notre bonheur à deux. Je ne suis indifférent à rien, ni à tes pleurs que tu ravales en cachette pendant que je passe mon temps à mater des pornos, en picolant.
Tu me dis que mon masochisme littéraire a bon dos.
Tu me dis, ou plutôt tu ne dis pas, tu ne dis rien et moi je ne dis pas les mots qu’il faut, pour que tu reviennes.
Alors voilà, tu es ma Laura Davies à moi, mon ange, ma Petgirl soumise, ma donneuse d’émotions aux donneurs de leçons.
J’ai sans doute besoin d’une psychiatrie fatale.
J’ai besoin du mal.
J’ai besoin de tuer ce mal, qui me pourrit physiologiquement, me détruit psychiquement, me lamine, castre mon cheminement.
Le pied toujours sur le frein, je n’avance plus.
Mateur amateur, je détruis notre bonheur, je déchire les pensées de notre enfant.
Pourquoi faut-il que je sois si impudique à galvauder notre histoire sur un écran, diffusant en chaîne mes mots au vu des centaines d’yeux qui me lisent et me jugent.
J’outre-dépasse l’impudence.
Un jour je nettoierai.
Je lècherai tes larmes avec ma langue.
Ensemble, oui ensemble, à deux ma S…, nous ferons de la poésie avec nos langues.
Nous ferons l’amour à la poésie.
-A celle qui le sait-
-A mon amie, mon immense amie Jonquille-
-A moi, prisonnier de mon moi-
Re: Port la nouvelle, suivi de...
Résonance... encore...
je ne regrette pas ma nuit d'insomnie.
je ne regrette pas ma nuit d'insomnie.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Port la nouvelle, suivi de...
Reginelle a écrit:Résonance... encore...
je ne regrette pas ma nuit d'insomnie.
L’insomnie est un m(â)le…nécessaire..?!
Non, je rigole, hein ?
En première intention, faussement valable ou non, je n’écris jamais pour ressortir indemne.
Ce serait trop facile, trop compliqué pour moi sans doute.
Re: Port la nouvelle, suivi de...
Non... bien sûr. Tout dépend de comment ou pourquoi on écrit. On en revient aux textes et aux mots.
On écrit une fiction... c'est du plaisir, un défi, mais, même si on y met du "soi", même si ce que l'on est, ce que l'on renferme aide à construire des personnages avec "verité", cela reste impersonnel. Ou pour le moins, cela le paraîtra à ceux qui lisent...
et puis... on écrit aussi autrement. Pour d'autres raisons. Et là, comme tu dis, on n'en sort pas indemne. Non... ça va plus loin, plus profond, bien plus profond. C'est chair et sang et larmes.
Mais parfois c'est aussi tout bonheur. Parfois...
On écrit une fiction... c'est du plaisir, un défi, mais, même si on y met du "soi", même si ce que l'on est, ce que l'on renferme aide à construire des personnages avec "verité", cela reste impersonnel. Ou pour le moins, cela le paraîtra à ceux qui lisent...
et puis... on écrit aussi autrement. Pour d'autres raisons. Et là, comme tu dis, on n'en sort pas indemne. Non... ça va plus loin, plus profond, bien plus profond. C'est chair et sang et larmes.
Mais parfois c'est aussi tout bonheur. Parfois...
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Port la nouvelle, suivi de...
bon, ben
pas très gai
tout ça. Que faire ?
pas très gai
tout ça. Que faire ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Port la nouvelle, suivi de...
Je vais viendre, plus tard dans la journée... !!
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: Port la nouvelle, suivi de...
.
Très belle ivresse dans ce piano bar, Lolito, et même au-dehors, jusqu'au bout de la nuit et de la vie. Passé de l'autre côté du remix machin-chose, par contre, je jette l'éponge, je ne danse plus, je ne pleure plus, je ne distingue plus les coeurs, je ne vois pas le contenu des poumons et des entrailles, mes yeux ne sont pas adaptés.
Très belle ivresse dans ce piano bar, Lolito, et même au-dehors, jusqu'au bout de la nuit et de la vie. Passé de l'autre côté du remix machin-chose, par contre, je jette l'éponge, je ne danse plus, je ne pleure plus, je ne distingue plus les coeurs, je ne vois pas le contenu des poumons et des entrailles, mes yeux ne sont pas adaptés.
Re: Port la nouvelle, suivi de...
L’insomnie est un m(â)le…nécessaire..?!
mot/maux nécessaire (s) aussi
Invité- Invité
Re: Port la nouvelle, suivi de...
Je suis désolée, j'ai commencé à lire le texte et de suite, j'ai eu la mélodie et la voix de The French First Lady dans la tête et mince, ça m'a tout gâché :-(
C'est pas ta faute, j'ai de mauvaises références musicales (mais j'adore la Guinness, donc je survis bien comme ça :-)
C'est pas ta faute, j'ai de mauvaises références musicales (mais j'adore la Guinness, donc je survis bien comme ça :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Port la nouvelle, suivi de...
franchement, je pensais pas à elle en l'écrit-
vent à elle, une autre.
la mienne, celle que je vis avec-
tu vois ?
je suis inscrit sur lettres électro-râle.
le veto.
(sous-rions)
vent à elle, une autre.
la mienne, celle que je vis avec-
tu vois ?
je suis inscrit sur lettres électro-râle.
le veto.
(sous-rions)
Re: Port la nouvelle, suivi de...
Ouais, sourions, tu fais quoi demain soir Lol? un éxo en direct ça te dit pas?
Toute façon tu dors tard, je te vois souvent te balader à poil au p'tit matin.
Alors tant qu'a faire :-)
Je sais c'est pas un commentaire, désolé.
Toute façon tu dors tard, je te vois souvent te balader à poil au p'tit matin.
Alors tant qu'a faire :-)
Je sais c'est pas un commentaire, désolé.
Invité- Invité
Re: Port la nouvelle, suivi de...
Pas tard, je me lève tôt, mais si je peux...j'ai encore pas participé à vos exos.
Ce qui ne m'exonère pas.
Et ce n'est pas de ta faute si je suis un peu triste, c'est beaucoup par ma faute.
Alors, j'écris, je vis, je recommence...
Ce qui ne m'exonère pas.
Et ce n'est pas de ta faute si je suis un peu triste, c'est beaucoup par ma faute.
Alors, j'écris, je vis, je recommence...
Re: Port la nouvelle, suivi de...
OUBLIE L'AVATAR le temps de cette suite.
ou garde -le pour un rire inextinguible;
je vois ton histoire, non, je vois cette histoire et je vois cette tristesse sans fond, et je vois des choses que je connais et que je ne peux pas connaître et des choses que rien ni personne ne partagera jamais, outre les mots; tu le sais si bien; homme-femme-démon. je vois l'alcool si fort. je vois les pleurs, liquide si nécessaire; je ne vois pas les lèvres qui boivent; je ne sens pas les lèvres qui embrassent, p.ê. comme ça seulement, pour un oubli ..d'amour; est-ce encore possible? prendre tout et ne recueillir que le sel. facile à dire; doux, salé, sucré, hhh, tu-acides, fff-non; le vent, l'embarcadère, pas vieux, pas vieux, entends-tu ?, de quoi je me mêle, peux-tu me dire, sourire, et rouge aux lèvres, sourire et ne rien dire, des fois. J'ai vu le rire ce soir dans un regard de jeune femme... c'est ... pétillant... piquant... sans fumée... je fume... je bois maintenant... étonnamment doucement...je ne voulais pas écrire.... pas avec les mots... avec les grondements et les sons... mais pas là... avant que tu ne regimbes... hoquets de tu-à-tu-à-qui-pardon?-c'est-qui-c'est-lui-c'est-nous, non, non pas-nous, !!, tu sais là-bas, plus haut, plus loin, plus proche, qui attend, avec lueur, ihhhh, je serre des dents, si délicat-les cordes raides, de celles aussi qu'on doit s'inventer, non, encore un non qui tombe, profond, dans le trou, non, on n'invente pas, ça vient comme ça, sans force ou puissamment, tu l'as voulu. tu l'as voulu? et puis après, ça ne s'arrête jamais, il ne faut pas que ça s'arrête, tu entends ça?, je me répète, c'est à cause de l'adresse, ah les mots, quel sens?, on finit par deviner des questions non formulées- ce soir je m'explique!! - les "choses" enfilées comme des perles.
lol bien à toi
ou garde -le pour un rire inextinguible;
je vois ton histoire, non, je vois cette histoire et je vois cette tristesse sans fond, et je vois des choses que je connais et que je ne peux pas connaître et des choses que rien ni personne ne partagera jamais, outre les mots; tu le sais si bien; homme-femme-démon. je vois l'alcool si fort. je vois les pleurs, liquide si nécessaire; je ne vois pas les lèvres qui boivent; je ne sens pas les lèvres qui embrassent, p.ê. comme ça seulement, pour un oubli ..d'amour; est-ce encore possible? prendre tout et ne recueillir que le sel. facile à dire; doux, salé, sucré, hhh, tu-acides, fff-non; le vent, l'embarcadère, pas vieux, pas vieux, entends-tu ?, de quoi je me mêle, peux-tu me dire, sourire, et rouge aux lèvres, sourire et ne rien dire, des fois. J'ai vu le rire ce soir dans un regard de jeune femme... c'est ... pétillant... piquant... sans fumée... je fume... je bois maintenant... étonnamment doucement...je ne voulais pas écrire.... pas avec les mots... avec les grondements et les sons... mais pas là... avant que tu ne regimbes... hoquets de tu-à-tu-à-qui-pardon?-c'est-qui-c'est-lui-c'est-nous, non, non pas-nous, !!, tu sais là-bas, plus haut, plus loin, plus proche, qui attend, avec lueur, ihhhh, je serre des dents, si délicat-les cordes raides, de celles aussi qu'on doit s'inventer, non, encore un non qui tombe, profond, dans le trou, non, on n'invente pas, ça vient comme ça, sans force ou puissamment, tu l'as voulu. tu l'as voulu? et puis après, ça ne s'arrête jamais, il ne faut pas que ça s'arrête, tu entends ça?, je me répète, c'est à cause de l'adresse, ah les mots, quel sens?, on finit par deviner des questions non formulées- ce soir je m'explique!! - les "choses" enfilées comme des perles.
lol bien à toi
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: Port la nouvelle, suivi de...
claire a écrit:OUBLIE L'AVATAR le temps de cette suite.
ou garde -le pour un rire inextinguible;
je vois ton histoire, non, je vois cette histoire et je vois cette tristesse sans fond, et je vois des choses que je connais et que je ne peux pas connaître et des choses que rien ni personne ne partagera jamais, outre les mots; tu le sais si bien; homme-femme-démon. je vois l'alcool si fort. je vois les pleurs, liquide si nécessaire; je ne vois pas les lèvres qui boivent; je ne sens pas les lèvres qui embrassent, p.ê. comme ça seulement, pour un oubli ..d'amour; est-ce encore possible? prendre tout et ne recueillir que le sel. facile à dire; doux, salé, sucré, hhh, tu-acides, fff-non; le vent, l'embarcadère, pas vieux, pas vieux, entends-tu ?, de quoi je me mêle, peux-tu me dire, sourire, et rouge aux lèvres, sourire et ne rien dire, des fois. J'ai vu le rire ce soir dans un regard de jeune femme... c'est ... pétillant... piquant... sans fumée... je fume... je bois maintenant... étonnamment doucement...je ne voulais pas écrire.... pas avec les mots... avec les grondements et les sons... mais pas là... avant que tu ne regimbes... hoquets de tu-à-tu-à-qui-pardon?-c'est-qui-c'est-lui-c'est-nous, non, non pas-nous, !!, tu sais là-bas, plus haut, plus loin, plus proche, qui attend, avec lueur, ihhhh, je serre des dents, si délicat-les cordes raides, de celles aussi qu'on doit s'inventer, non, encore un non qui tombe, profond, dans le trou, non, on n'invente pas, ça vient comme ça, sans force ou puissamment, tu l'as voulu. tu l'as voulu? et puis après, ça ne s'arrête jamais, il ne faut pas que ça s'arrête, tu entends ça?, je me répète, c'est à cause de l'adresse, ah les mots, quel sens?, on finit par deviner des questions non formulées- ce soir je m'explique!! - les "choses" enfilées comme des perles.
lol bien à toi
tu as éclairé ma journée...!
comme disait l'autre : " le temps s'assombrit, car la chemise brunit..."
...
Amitiés, Lol.
Sujets similaires
» Exo « First love never dies » : De port en port…
» Le Bonheur, À Un Poète suivi de Une Madeleine
» Exo "Port" : Port d'attache
» Exo "Port" : Vieux port
» Prime Vert suivi de Street
» Le Bonheur, À Un Poète suivi de Une Madeleine
» Exo "Port" : Port d'attache
» Exo "Port" : Vieux port
» Prime Vert suivi de Street
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum