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Soupe opéra

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Message  slave1802 Mar 8 Avr 2008 - 9:27

Vous vous demandez sans doute ce que je peux bien faire là hein ? J'ai furieusement l'air de ne pas être à ma place ici. Pas le bon décor, pas la bonne heure, même pas la bonne planète, voir la bonne galaxie. Vous avez entièrement raison.

Je m'explique :

Je ne suis qu'un héros d'occasion ; un héros, il faut le dire vite en plus. J'ai été récupéré dans un mauvais projet de polar de série B qui a fini à la cave avant parution. L'auteur m'avait crée pour l'occasion, sans me demander mon avis, soit dit en passant. Il m'avait marié de force avec une brune volcanique. Je menais avec elle une vie plate et sans passion, une vie banale comme il en existe tant. Banale jusqu'au début du chapitre trois ou j'assassinais sauvagement mon épouse à grands coups de pic à glace. Franchement est-ce que j'ai une tête d'assassin moi ? Moi qui m'évanouis presque lorsque je me coupe en me rasant, tellement j'ai peur de la vue du sang. De plus, par un concours de circonstance pour le moins tiré par les cheveux, la police suspecte mon meilleur ami, et moi évidement je fais tout ce que je peux pour l'enfoncer. Et ça marche jusque dans les dernières pages en plus. Tous les autres protagonistes de ce torchon croient en sa culpabilité, sauf le lecteur et l'avocate bien sur. Elle finit par me confondre en haut de la dernière page, se marrie avec l'accusée et m'envoie croupir en prison pour le reste de mes jours. Condamné pour un crime que je n'ai commis que contraint et forcé par la plume d'un tâcheron.

Tout cela ne vous aide pourtant pas à comprendre ma présence ici. Pas d'inquiétude, j'y viens.

Donc je croupissais entre les quatre murs de ma prison de papier ou tout le monde m'aurait oublié si ce livre avait été publié. Je m'y ennuyais ferme et je désespérais de revoir un jour la lumière. Aussi imaginez mon bonheur lorsque l'auteur m'a ressorti de l'oubli auquel il m'avait condamné. J'étais fou de joie, mais lui m'imagina déprimé, transformé en loque humaine par ma longue incarcération. C'est pourquoi je traîne dans cet endroit sinistre et sombre ; Moi qui ai peur du noir. Qu'est ce que je fais ici ? Je vous le demande !

- ...

- J'inverse les rôles ? C'est exact, vous faite bien de me le rappeler. C'est à vous de vous poser des questions. Et puis vous n'avez pas ouvert ce post pour m'entendre gémir. Vous voulez de l'action hein ?

- ...

- Mais ce n'est quand même pas ma faute si c'est long à démarrer. Je n'ai rien demandé à personne moi ! Je n'existais même pas il y a six mois ! C'est vrai que je n'ai pas beaucoup progressé dans ce bouquin. Depuis le début je ne suis qu'une vague silhouette esquissé en caractère d'imprimerie. Un herstaz d'humain tout droit sorti du cerveau d'un écrivain médiocre. En fait vous m'imaginez un peu comme vous voulez. Ce fichu auteur au rabais ne s'est même pas soucié d'écrire ma description. Il s'est contenté de dresser un vague décor autour de moi et vogue la caravelle, passe la caravane ! Il se complet dans la description de mes états d'âme. Pour le reste reportez-vous au volume précédent...

- ...

- Mais je parle, je parle et vous devez commencer sans doute à légèrement vous impatienter. Silence l'auteur revient des toilettes ! Accrochez-vous à votre souris, ça redémarre !
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Message  slave1802 Mar 8 Avr 2008 - 9:28

Chapitre 1

Downtown, vingt trois heures, onze heures P.M. Alignements de bâtiments rongés par les ans. Ciel d'encre, lune absente. Trottoir envahi par les mauvaises herbes. Façades délabrées, carcasses tordues et rouillées de véhicules incendiés. Rumeurs lointaines de la ville. Puanteur de mort et de Ghetto. Downtown Sowetto. Odeurs glauques de no-man's-land. Royaume des paumés de tout poil, des déchets, des rejetés, des laisser pour compte de la société de consommation. 2garés de la civilisation, décharge publique de l'espoir, Downtown onze heures du soir.

Une ombre se glisse au ras du trottoir. Une caricature d'homme. La chose progresse lentement, sans un bruit ou presque. Courbé en deux pour échapper à la faible lueur des derniers lampadaires rescapés. Vague silhouette frôlant les murs. Downtown.

Cette chose avait un nom, avant. Un passé aussi. Sylvester Brady is his name. Condamné à perpétuité pour meurtre. Relâché par erreur, grâce au bug de l'an 2000, dans cette ville qu'il ne connaît pas. Dans ce pays qu'il ne connaît plus. De cachette en planque, de fuite en reculade, il a échoué ici. Downtown.

Downtown. Ici la misère et la douleur sourdent de chaque pierres. Chaque mètre carré d'asphalte a son histoire sordide à raconter. Ici commencent la prolifération des cellules cancéreuse de notre monde malade. Ici Downtown, cimetière de nos illusions perdues. Downtown.

Downtown...

- Bon là j'interviens. On va abréger le premier chapitre. De toutes façons, vous ne raterez rien, croyez-moi. Tout le long c'est comme ça. Il s'intéresse beaucoup plus au décor qu'à moi, Je vous résume en deux mots : Downtown ceci, Downtown cela etc... Pendant trente pages bien pleines. Alors faite moi confiance, vous pouvez sauter. Si vous vouliez des renseignements sur moi, c'est râpé. Rien dans ce chapitre. Et pour le décor ce n'est guerre mieux. Vous allez le visiter en long en large et en travers. Mais de la à le situer sur une carte, il y a un pas que vous n'êtes pas prêt de faire...

- Et dire que je me plaignais de mon premier auteur. Lui au moins avait eu la délicatesse de consacrer un plein chapitre à la visite guidée de la région et à un portrait de moi-même qui, s'il n'était pas très flatteur, n'en étais pour le moins complet.

- Bien sur vous allez rétorquer " remplissage ". Mais quand même, on savait ou on allait. Ou à peu près. Tandis que la...

- Downtown, ca sonne bien, ca fait américain ou branché, mais ca ne renseigne pas des masses. Enfin il va falloir faire avec, qu'est ce que vous voulez que je vous dise moi ? On est tous sur le même vol Air Inter. Il ne reste plus qu'à ramer si on veut avancer.



- Mais c'est bientôt fini ces considérations à la gomme. Comment voulez vous créer un roman quand le personnage principal n'arrête pas de bavarder avec les lecteurs ! Si je dérange, il faut le dire. Pourtant tu devrais m'être reconnaissant au lieu de me critiquer sans arrêt. Je t'ai quand même tiré de ta prison, non ? Je t'ai remis en circulation alors que tu étais garé sur une vois de garage. Tu étais presque mort et je t'ai ressuscité. Si je n'avais pas trouvé ce manuscrit dans ce grenier...

- Amen !

- Plaît-il ?

- Ben oui quoi ! On dirait Dieu le père et sa mère là ! Je ne t'ai rien demandé moi ! Je n'étais pas si mal que ca en prison moi ! Je n'existais plus pour personne, c'était super. On ne m'obligeait pas à aller roder la nuit dans un coin mal famé. Est-ce-que je te dicte ta vie moi ?

- Non. Mais tu es en train de me la gâcher. Si dés le premier chapitre tu m'empêche de me concentrer avec tes commentaires stériles, je ne viendrai jamais à bout de ce manuscrit et tu retourneras au néant.

- Parti comme c'est là, ce n'est peut être pas une mauvaise chose en soit.

- Qu'est ce que ca veut dire ces insinuations ? Tu ne connais même pas la suite. Sur quoi tu te bases pour me descendre comme cela ?

- Je ne connais pas la suite mais je devine. Déchéance et désespoir, direction le suicide en vomissant au passage sur la société qui nous écrase, nous les faibles et corrompt tout le monde et cetera et cetera... C'est à peu près le programme non ?

- ...

- Pas de réponse ?

- ...

- Tu tombes dans la facilité coco ! Le créneau est déjà plein chez les similis déprimés et les neo-rebelles, ce n'est pas nouveau, nouveau comme trip.

- ...

- Alors ?

- ...

- Plus de répliques ?

- ...

- Plus de suppliques ?

- ...

- Plus rien ?

- ...

- Et ton chef-d'oeuvre alors ?

- ...

- Et tes lecteurs ?

- ...

- Maintenant qu'ils ont commencé leur lecture, tu ne peux pas les laisser tomber. Bon OK ca va être mauvais, mais il faut toujours avoir le respect du lecteur. Les symphonies inachevées c'est réservé aux génies décédés.

- ...

- Allez coco, du nerf !

- ...

- Je te signale qu'il n'y a plus que moi qui bosse la. Ce n'est pas mon bouquin que je sache. Je ne vais quand même pas le pondre à ta place, non ?

- ...

- Si tu crois tenir le lecteur en haleine pendant encore deux cent pages avec des points de suspensions...

- ...

- Ce n'est sûrement pas la méthode pour décrocher le Gaucourt. :'(

- ...

- Quoique ?

- Mais je ne vise pas les prix ! Je veux juste écrire un livre, mon premier livre. Tu peux comprendre ça ? C'est mon rêve, devenir écrivain.

- Evidement ! Je pige le trip. Mais pourquoi te servir d'un personnage de récupération pour un premier roman ?

- C'était pour avoir une base de départ.

Si tu n'es pas capable d'avoir une idée originale dès le début, tu vas avoir du mal pour trouver la chute.

- ...

- All right. Je jette l'éponge. J'arrête là les critiques. Je vais même faire mieux, je vais t'aider. Mais à une condition, on recommence à zéro et sans moi.

- Comment ca sans toi ?

- C'est clair pourtant, je ne veux pas être le héros.

- Mais si je n'ai même plus de personnage principal comment je fais moi ? Mais ou va-t-on ?

- Tu n'as qu'à en inventer un, moi j'ai déjà donné, merci.

- Mais qui ?

- Attends, c'est toi le romancier.

- ...

- Pourquoi pas toi ?

- Moi ?

- Si si ! C'est un bon plan ça coco.

- Mais je ne sais pas comment faire moi ! Je n'ai jamais été un héros.

- Pas de lézard, j'en connais assez pour te guider.

- Bon après tout, si c'est la seule solution pour débloquer la situation.

- Alors on reprend depuis le début. Comment ça commençait déjà ?

- Downtown vingt trois heures...


- C'est situé ou Downtown pour toi au fait ?

- Dans une banlieue d'une grande ville américaine.


- Tu connais les States ?

- ...

- Tu les as déjà visités ?

- Non, mais j'ai lu des trucs dessus, j'ai vu des films, j'ai entendu des choses...

- Tu as de la documentation alors ?

- Pas vraiment non, pourquoi ?

- Mais il n'est pas vrai ce mec ! Pas de doc. ! Mais tu débarque vraiment de la cambrousse toi ! Tu ne doutes de rien ! Ah ! Je vois le truc hein ! Tu as gagné une machine à écrire dans un loto et du coup tu t'es senti auteur. Dans ta petite tête, tu t'es dis comme ça : Si Marguerite Duras arrive à vendre des bouquins aussi chiant, il n'y pas de raison que je n'en fasse pas autant.

- ...

- Mais mec, Marguerite elle, elle a du talent. Quand on n'en a pas, on compense avec la technique et une documentation en béton, regarde Sulitzer. Avant d'attaquer un bouquin, il commence par amasser deux tonnes de docs. Après il n'a plus qu'à trier, mais il a déjà au moins la moitié du bouquin !

- Ah bon !

- Et oui ! On ne s'improvise pas écrivain du jour au lendemain. A moins d'être un génie évidemment ! Mais si c'était le cas, ça se saurait déjà !

- Tu crois que les gens sont déjà au courant ?

- Ben toi alors ! Ce n'est pas la modestie qui t'étouffe. Toi un génie ? Qui attaque bille en tête Downtown vingt trois heures, squelettes et tous et tous. C'est des clichés tout ça. Usés jusqu'à la corde en plus. Tout le monde connaît. La zone, c'était à la mode l'an dernier, mail il y a overdose now. Ce n'est plus porteur comme trip coco. Si tu veux percer aujourd'hui, il faut innover, il faut casser les vielles structures du nouveau roman, bouleverser les règles syntaxiques établies. Il faut choquer, déranger, démanger, gratter. C'est l'escalade permanente, la surenchère constante. Toujours plus loin dans le délire. Il faut vivre en avance sur son temps. Sentir venir la prochaine mode ou mieux, l'inventer.

- Alors laisse tomber le décor. Oublie le héros. Plus personne ne veut de héros. Même les antihéros n'ont plus la cote. Il faut faire table rase du passé. Tout casser et refaire du neuf. Tout briser et recommencer. Tout réduire en poussière pour créer de nouveaux amalgames, de nouvelles formes, de nouvelles structures de phrases. Mais rien de définitif. Du provisoire, modelable à volonté pour laisser s'exprimer la liberté. Pour laisser la place à la folie, au chaos. Pour...

- CA SUFFIT ! ! !

- Ca vas pas de crier comme ça !

- Mais je n'ai rien dis moi !


- C'est qui alors ? Tu me prends pour un gland ou quoi ?

- ...

- C'EST NOUS ! ! !

- Qui ca nous ? C'est vague comme renseignement, nous !

- C'est vrai à la fin ! Qui parle encore ? Déjà à deux, on avait du mal à construire mais si tout le monde s'en mêle on ne va jamais s'en sortir. Alors zou ! Sortez de l'ombre, donnez votre avis et après fermez la et laisser nous travailler. Vous ne voyez pas que nous sommes en train de créer !

- JUSTEMENT !

- Justement quoi ?

- CA COMMENCE A DURER VOS CONNERIES LA ! NOUS, ON A PAYE POUR UNE HISTOIRE ! ALORS ON LA VEUT ! ET PAS PLUS TARD QUE TOUT DE SUITE ! REVOLUTIONNEZ LA LITERATURE SI ÇA VOUS AMUSE, MAIS AILLEURS QUE DANS CE BOUQUIN. CE QUI NOUS INTERESSES, C'EST LA SUITE DU RECIT. LES AFFRES DE LA CREATION, PASSEZ-NOUS L'EXPRESSION, ON S'EN TAMPONNE LE COQUILLARD GAUCHE.

- Mais qui êtes vous à la fin ?

- NOUS SOMMES DES LECTEURS MECONTENTS !



- MOI PAR EXEMPLE, JE SUIS...















































































Ici un petit espace de liberté ou tout les lecteur de cette œuvre, essais, livre, chose, sont invité à laisser leurs dédicaces ou leurs injures


Mais reprenons :



...TRES MECONTENTS MEME. SI CA CONTINUE ON VA FERMER CE RAMASSIS D'IDIOTIES ET PEUT ETRE MEME QU'ON VA LE JETER. FAUDRAIT ARRETER DE NOUS PRENDRE POUR DES PIGEONS ! UN MOMENT CA VA, MAIS IL FAUT SAVOIR S'ARRETER. IL Y A DES LIMITES A TOUT. ALLEZ, ASSEZ CAUSE, SALUT !

- Non attendez, ne partez pas sur une mauvaise impression. Laissez-nous une chance, une minute, des circonstances atténuantes, le bénéfice du doute, un joker, une plage de publicité...

- Dites moi ce que vous coulez lire : De l'action, du suspense, de l'émotion, des frissons, des meurtres, du sang plein les pages, des cadavres à toutes les lignes...

- Dites-le moi et on attaque aussitôt.


- TOUT CE QUE L'ON DESIRE ?

- Absolument tout !


MEME DU CUL ?

- Plaît-il ?

- DU CUL !

- C'est à dire ?

- M'ENFIN DU CUL ! VOUS NE CONNAISSEZ PAS ? ON EN MET PARTOUT MINTENANT. CA EXCITE LA BETE TAPIE EN NOUS, CE N'EST PAS INTERDIT PAR LA LOI ET CELA NE PEUT PAS FAIRE DE MAL, A PART AU POIGNE.

- Non ! Ca je refuse catégoriquement ! Je ne vais quand même pas m'abaisser à écrie une histoire pornographique. Ce n'est pas du tout ce dont j'ai envie. Je voulais juste décrire le désespoir et l'injustice. Je voulais simplement régler mes comptes avec la société, cracher tout ce que j'ai sur le coeur et qui m'étouffe, me libérer de mes complexes et de mes peurs.

- ALORS PAS DE CUL ?

- Non !

- MEME PAS UN PETIT PEU ?

- Non ! Rien du tout, pas l'ombre d'un soupçon.

- ALORS TANT PIS, ON VA CHERCHER AILLEURS.

- Vous n'allez pas me faire ça ?

- ON VA SE GENER !

- Vous ne pouvez pas m'abandonner comme ça ! Vous n'avez pas le droit.

- MAIS SI, MAIS SI. ALLEZ, AU REVOIR ET ARRIVEE D'AIR CHAUD...

- Mais ils partent vraiment ces enclumes ! Tant pis. Je me passerai d'eux. Je n'ai besoin de personne. J'y arriverai très bien tout seul. Qu'ils partent ! Bon débarras ! Pas besoin de public pour m'exprimer. Je me ferai tout seul à la force du poigné...

- T'es sur coco ?

- ...

- Question originalité tu m'en bouche un coin. Un écrivain sans lecteur...

- ...

- Mais réfléchis un peu, triple buse ! Pourquoi écrire si personne ne veut te lire ? Comment espérer devenir célèbre sans tirage ? Sans le public tu n'es rien ! Ce sont peut-être des pigeons et des moutons, mais c'est aussi des juges. Sans leur soutien, tu n'existes pas !

- Je ne vais quand même pas me prostituer pour leur plaire.

- Personne ne te demande d'aller jusque là. C'est moi qui suis allé trop loin tout à l'heure. Quand on ne possède pas de talent, il faut savoir être conciliant, il faut accepter des compromis. Surtout pour le premier ouvrage. Il faut ratisser large pour espérer toucher une cible. La célébrité, ensuite, permet toutes les fantaisies. Mais tu n'en es pas encore là...

- Et gnagnagna et gnagnagna ! Il me fait la morale maintenant.

- Halte là, jeune coq ! Je ne suis pas responsable. Je veux juste t'aider moi...

- Parlons en de ton aide ! Tout ce que tu as réussi à faire, c'est à mettre en fuite les lecteurs. Tu ne m'as apporté que des ennuis ! Et puis parles moi sur un autre ton ! N'oublie pas que sans moi tu n'existerais même pas.

- D'accord d'accord. Si tu me fais le plan Dieu Le Père, je me tais, je ne dis plus rien. Tu n'as qu'à te débrouiller tout seul. Je suis trop bon moi aussi. It is plus ma cup of tea...








































...



























...

* Note de l'éditeur : Ici un grand vide frisé. La nuit est tombée par terre sur ces entrefaits. L'auteur s'en fout, il fixe sa feuille blanche qui s'obscurcit à vue d'oeil. Le stylo dressé, il guette l'inspiration.

* Note du webmaster : Ceci est le début de la dix huitième page Une. Les dix-sept premières, organisant une soirée dans la corbeille à coté du bureau, sont de toutes façons tellement raturées qu'elles en sont totalement illisibles. Aussi, dans un souci d'économie d'espace et de respect de l'environnement, nous nous sommes interdis de les afficher.



L'écrivain, lui, est couché. Aux dernières nouvelles il compte se reconvertir dans la musique. Dès demain il se met à la recherche d'un instrument docile et pas trop bavard à échanger contre sa machine à écrire.

- Quant à moi, l'encre commence à me manquer. Je vais vous quitter là en espérant vous retrouver un jour entre d'autres lignes de meilleure qualité. Je tiens à vous remercier pour votre patience. Si si. Vous auriez très bien faire comme vos confrères de la page cinq et me planter là. Comme quoi il reste encore des lecteurs tenaces, des vrais de vrai, des coriaces...

- Mais que murmurez-vous ?

- ...

- Vous voulez QUOI ?

- ...

- Vous êtes sur ?

- ...

- Vous voulez vraiment...



- DU C...
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Message  Sahkti Mar 8 Avr 2008 - 11:31

Bonjour Slave

Comme tu as sans doute dû le lire ailleurs sur le site (notamment ICI), il est demandé aux membres de VE de commenter les textes des petits camarades du site et pas se contenter de poster sa production personnelle.

Merci d'en tenir compte! :-)
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Message  à tchaoum Mer 9 Avr 2008 - 8:26

Ça démarre fort, mais je fais des remarques avant d'avoir tout lu ; dans un long texte c'est fastidieux de retrouver après coup les "fautes" qu'on aimerait signaler.
Je ne suis pas expert mais il y en a des qui me sautent à la figure comme de la salade sur les dents d'un sourire (mes excuses à ceux qui m'ont déjà lu employer trois ou quatre fois l'expression)
Il se complet dans la description de mes états d'âme
Il se complaît, veston !
slave1802 a écrit:2garés
É=alt144, pas Maj+é :-)
Bon, j'y r'tourne.
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Message  à tchaoum Mer 9 Avr 2008 - 8:29

slave1802 a écrit: Alors faite moi confiance, vous pouvez sauter.
J'allais l'faire ; heureusement que tu m'as rattrapé par les ch'veux !
C'est habile.
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Message  à tchaoum Mer 9 Avr 2008 - 8:39

Tiens, tant que j'y suis :
slave1802 a écrit:- ÇA COMMENCE À DURER VOS CONNERIES LÀ !
Ç=alt128, et À=alt0192.
Non, de rien, ne me remercie pas, je n'fais qu'mon d'voir...
et mes excuses aux claviers de portables...
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Message  à tchaoum Mer 9 Avr 2008 - 8:54

slave1802 a écrit:...TRÈS MÉCONTENTS MÊME.
È=alt212, Ê=alt210, mais accent circonflexe puis E ça marche aussi. Pour É t'es d'jà au courant.
Oui, d'accord, c'est pas vraiment un commentaire, mais tout l'monde te l'dira, chuis spécialiste des commentaires à côté de la plaque.
Pis d'abord, t'es qui, pour venir râler que c'est pas un commentaire ? T'es le héros ? T'es l'auteur ? T'es le LECTEUR ?
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Message  slave1802 Mer 9 Avr 2008 - 10:41

Je voulais corriger tout ça mais je ne vois pas de bouton "edit" C'est normal ?
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Message  à tchaoum Mer 9 Avr 2008 - 11:03

slave1802 a écrit:Je voulais corriger tout ça mais je ne vois pas de bouton "edit" C'est normal ?
Oui. Il n'y a que les modérateurs qui puissent éditer/corriger les textes postés. Suffit de le leur demander...
C'est marrant, je viens de terminer l'intégrale du "Hitchhicker's guide to the galaxy" (Douglas Adams), il y est beaucoup question du bordel que fout le voyage dans l'temps, quand on va corriger les erreurs du passé et qu'après, deux futurs contradictoires sont obligés de cohabiter...
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