Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Une de perdue - 2

4 participants

Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Une de perdue - 2

Message  Reginelle Ven 11 Avr 2008 - 3:13

Aéroport JFK New york. Robert Grima, de retour d'un voyage d'affaires à Paris, est arrêté. Trois kilo d'héroïne dans sa valise... nous le retrouvons alors qu'il quitte le bureau des douanes, dûment menotté, entre deux flics...

les dernières lignes du premier chapitre :


- Et ma Ferrari ? M'écriai-je. Elle est au parking…

- On s'en occupera en temps utile, Grima. Avance ! M'intima le blond alors que le brun, valise au bout d'un bras, nous ouvrait la porte.

Je pensai à des yeux verts, à des cheveux blonds, à une silhouette. Que je ne reverrais pas… Mais ainsi que mon père me disait… une de perdue…

****************************************************



Ce fut en passant cette porte que je pris pleine conscience de ma situation. En quelques secondes.

Nous longeâmes une paroi de barreaux et chaque fois que l'ombre de l'un d'eux me giflait le visage je me disais que d'autres, bien réels et autrement solides ceux-là, allaient se refermer sur moi. Que chaque pas que je faisais me rapprochait d'eux. Que si je montais dans ce véhicule qui attendait quelque part à l'extérieur, si je le laissais m'emmener jusqu'à New York, jusqu'à un certain bâtiment, que si je mettais seulement un pied dans cet immeuble, jamais je n'en ressortirais libre.

En même temps que je ressassais tout cela, mille pensées tourbillonnaient dans ma tête, mille questions, mille suppositions. Et deux qui revenaient sans cesse : qui avait placé cette drogue dans ma valise ? Et combien de fois ? Combien de fois avais-je été utilisé ainsi ?

Ce trafic supposait un réseau entre la France et les USA. Et cela faisait deux ans que je travaillais à la Stacy Corporation. Deux ans que la Stacy m'envoyait tous les mois à Paris y collecter des contrats négociés par d'autres et que j'entérinais simplement d'un paraphe.

De banales opérations d'import export dont j'assurais la bonne exécution une fois de retour au siège. Rien que du parfaitement légal. Du moins, je le pensais. Et je me surpris à en douter.

Nous abordâmes le hall principal. Si je sentis l'infime hésitation des copies de Starsky et Hutch à affronter la foule grouillante et mouvante qui s'y pressait, je ne voyais pas encore quel avantage tirer de cette dernière, ni comment l'utiliser, ainsi menotté et encadré.

Il me fallait guetter l'occasion, la bonne, et ne pas la rater !

Tous les sens en alerte, je n'en continuais pas moins à tourner et retourner toutes les hypothèses possibles quant à l'éventualité d'une complicité au sein de cette putain de boîte.

Qui… qui m'y était assez proche pour avoir accès aisément à mes bagages ? Qui durant ces dernières heures ? Et d'assez stupide en plus pour user d'une méthode aussi éventée ! Quoique pour la stupidité, au niveau de mes collègues de boulot, le choix, ce n'était pas ce qui manquait !

Parce qu'il ne fallait pas être futé de trop pour procéder ainsi. Une valise et un double fond ! Qui était assez sot pour se lancer dans un tel trafic en sous estimant à ce point la technique ultra sophistiquée dont disposait la DEA ! Se servir d'un moyen aussi facilement détectable ! Un suicide…

Oui, un suicide… sauf que, dans l'affaire, le suicidé… c'était moi !

Starky et Hutch obliquèrent sur la gauche, tout droit vers les escalators menant à l'étage inférieur. Ils me tenaient entre eux aussi étroitement serré qu'un steak haché pris entre les deux pains d'un hamburger. Ce qui ne m'arrangeait pas du tout, la sortie vers les parkings se trouvant à ce niveau-ci. Issue qu'un rapide coup d'œil circulaire me situa à une vingtaine de mètres. A jouer plus longtemps le rôle central d'un Big Mac, je risquais de me retrouver poussé par deux cornichons dans un panier à salade, et présenté sur un plateau aux mâchoires voraces d'une justice aussi féroce qu'expéditive.

Il était plus que temps de me souvenir des quinze années d'active dans les paras, tant sur le terrain que comme instructeur. De faire confiance aux longues et douloureuses heures passées à torturer des muscles jusqu'à les rendre aussi efficaces que des armes. De céder les commandes de mon corps au baroudeur d'hier, en espérant qu'il ait gardé suffisamment d'agilité, de vigueur et de hargne pour tirer d'un mauvais pas le monsieur "tout le monde" que j'étais aujourd'hui.

Juste ne pas rater l'occasion… la bonne occasion… telle celle d'un lacet long d'une trentaine de centimètres ondulant après la chaussure droite du faux Starky, du léger décalage de ce dernier sur ma gauche. Telle celle qu'offrait la présence encombrante de deux bonshommes embarrassés dans leurs bagages. Pour l'un, outre un gros sac pendu à une épaule, il tenait à pleins bras un étui de cuir épais presque aussi grand que lui et dont la forme épousait celle d'une contrebasse. Pour l'autre, il ployait sous la charge de plusieurs besaces et peinait à tirer après lui les roulettes grinçantes d'une valise aussi volumineuse qu'une antique malle de cabine.

La bonne occasion et le bon moment… la fraction de seconde… l'espace temps parfait… tel celui de l'accès imminent aux escaliers mécaniques et leur perpétuel et irréversible déroulement vers le bas…

La bonne occasion et le bon moment… Le bon moment… celui que m'offrit la presque collision des deux types devant la première marche fuyante… L'espace temps que m'ouvrit l'écart que fit pseudo Starsky pour les éviter. Le bon moment ! Là !

Lorsqu'il lança le pied droit pour initier le pas suivant, je plaquai fermement le lacet défait sous ma semelle gauche, brisant net son élan de marche. Sans attendre son total déséquilibre, je me projetai fortement en arrière et dans le même mouvement amorçai une volte face. Alors que le flic brun, fusait vers l'avant emportant avec lui contrebasse et contrebassiste dans la tentative désespérée de s'y raccrocher, le flic blond s'écroulait entre sacs et valise, et pendant que derrière moi des cris de rage et de douleur dégringolaient et s'emmêlaient aux vibrations discordantes d'un instrument malmené, je rattrapai Hutch au menton d'une pointe de chaussure assez percutante pour l'expédier direct entre les bras d'un Morphée complaisant.

N'attendant pas la fin de la chute des uns et des autres, je me lançai dans un sprint malaisé pour cause de poignets toujours liés dans le dos, uniquement concentré à rejoindre au plus vite un panneau lumineux suspendu entre sol et plafond, et sa flèche marquée "exit".

Je ne voyais, n'entendais rien, louvoyant dans un flot d'inconnus, redoutant heurter l'un ou l'autre et m'affaler, tendu vers le seul but d'atteindre l'issue indiquée. Que je m'ouvris d'un coup d'épaule.

Le parking n'était plus qu'à une dizaine de foulées mais je me posai quelques secondes à l'abri d'une camionnette. Et pendant que mon corps se tordait et se pliait en tous sens pour faire passer fesses et jambes derrière le cercle formé par mes bras et une chaîne d'acier, je soupesai à toute vitesse les options qui m'étaient offertes.

Pas question de tenter d'arrêter un taxi. Il m'était impossible de dissimuler les bracelets rutilants dont m'avaient paré les flics et pas un seul chauffeur en les voyant ne serait assez dingue pour m'accepter dans son véhicule. Inutile également d'espérer trouver sur place un refuge assez sûr pour y attendre la fin de recherches imminentes.

Dans un ultime effort, grimaçant de douleur et maudissant le sort de ne pas m'avoir fait naître contorsionniste, je ramenai enfin mes mains devant moi. Frictionnant mes poignets meurtris, je me redressai et jetai un coup d'œil prudent alentour. Traîner davantage dans le coin frisait le sabordage ! Je repris ma course, me dissimulant au mieux entre carrosseries métalliques et arbustes.

Le trousseau de clés de la Testarossa battait à chaque pas contre ma poitrine mais imaginer dompter les 440 chevaux de son V12 et la piloter ainsi menotté n'était que pure folie.

Mais folie pour folie…

Je savais avoir suffisamment étourdi les pâles duplicata des deux héros TV pour avoir eu le temps de mettre une bonne distance entre eux et moi. Ce fut pourtant avec la plus extrême prudence que je repérai et m'approchai de l'allée où j'avais garé la Ferrari quelques jours plus tôt, l'esprit taraudé par la crainte de ne plus l'y trouver ou d'y être attendu. En effet, il y avait encore la possibilité qu'elle ait été, au pire, déjà déplacée ou, au mieux, mise sous surveillance. Et dans la seconde hypothèse, si Starsky et Hutch avaient sans doute de la peine à retrouver une pleine efficacité, il ne leur était pas très difficile d'alerter les éventuels guetteurs.

Je soupirai de soulagement en apercevant enfin un museau familier dépasser d'un alignement de véhicules. Ma Belle était là, fidèle et superbe dans sa remarquable livrée jaune. Je fouillais malaisément la poche intérieure de ma veste pour en extraire les clés qu'un bruit de pas pressés me fit sursauter. Plus temps de lambiner ou d'hésiter.

En deux pas je me retrouvai à la portière, cliquai sur la télécommande d'ouverture et me laissai couler sur le siège. J'enclenchai la première, pied sur le débrayage, avant de mettre le contact. Ce qui m'assurait la pleine disposition de mes mains enchaînées pour la délicate manœuvre d'un démarrage sur les chapeaux de roues.

Dans un hurlement de pneus j'arrachai le monstre endormi de son emplacement de ciment et le lançai droit vers la sortie. Je n'eus que le temps de voir plonger blazer à ma droite et blouson à ma gauche que dans l'instant des coups de feu résonnèrent. Je fulminai soudain devant de tels connards capables de tirer sur une Testarossa, de prendre le risque de l'atteindre et j'enfonçai davantage l'accélérateur à en faire rugir de douleur le V12 en sur-régime.

Un coup de volant sur la droite et je levai le pied le temps de lâcher le volant et de passer la seconde. Quelques centaines de mètres me séparaient de la route que je dévorai à une vitesse folle pour me glisser habilement dans le courant d'une fluide circulation.

Tout allait bien… jusque là tout allait bien. A condition de ne pas m'interroger sur la durée du sursis ainsi gagné. Combien de temps avant que toute une flottille se lance à mes trousses ? Quelle que puisse être la puissance d'un véhicule, il ne sera jamais plus rapide que les ondes téléphoniques. Il ne s'en fallait que d'une heure, deux peut-être, avant que mon signalement soit diffusé. Et avec ma Belle, difficile de passer inaperçu. De plus, la garder la mettrait en danger.

Et elle… si je la perdais… il n'était plus question de me consoler par un "une de perdue…"

Vingt kilomètres à couvrir pour me fondre dans la relative sécurité que pouvaient me procurer les rues et avenues de New York. Où je devrais dénicher également quelque lieu apte à abriter la mécanique qui ronronnait entre mes doigts.

Et seulement le temps de les parcourir pour faire un nouveau point de ma situation.

D'abord le fric. Je n'avais qu'une centaine de dollars en poche. La pensée de l'argent dormant dans le coffre de l'hôtel abritant mon appartement m'effleura mais je la repoussai aussitôt. C'était bien le premier endroit que la flicaille investirait. Et je n'étais pas à l'abri d'un excès de civisme chez l'un ou l'autre des employés à la réception.

Mon portefeuille renfermait bien quelques cartes de crédit mais les utiliser serait jouer au Petit Poucet avec mes poursuivants.

Le panneau indiquant l'accès à la 678 se dressa face à moi et sans penser plus loin je m'y engageai. Elle conduisait tout droit à Forest Park et à son terrain de golf. Je savais pouvoir trouver dans les abords immédiats du club quelques endroits sûrs et discrets pour y parquer la Testarossa. La possibilité également d'y retirer autant d'espèces que possible et ceci au plus tôt. Le temps jouait contre moi. Le temps joue toujours contre ceux qui sont poursuivis.

Ceci fait, il ne me resterait plus qu'à emprunter un quelconque moyen de transport en direction de Brooklyn et là… eh bien, là… une autre traque commencerait. La mienne !

Restait à localiser le gibier. Qui m'avait fourré dans ce pétrin ? Qui, à la Stacy Corporation, était responsable de ce merdier ?

J'avais eu deux années pour apprendre à les connaître… Tous ! Et aucun parmi eux ne me semblait assez téméraire pour se lancer dans des affaires aussi dangereuses que celle-ci… quoique de danger, en y réfléchissant bien, il n'y en avait aucun pour l'instigateur de ce trafic. Même sous les pires tortures je serais bien incapable de fournir le moindre indice aux poulets. Alors qui ?

Et le nom de Dan Miller clignota dans mon crâne comme une guirlande de Noël !

Dan Miller… Dan Miller… Dan Miller…
Reginelle
Reginelle

Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Re: Une de perdue - 2

Message  à tchaoum Ven 11 Avr 2008 - 6:49

Trépidant. Mais j'avoue avoir peu de compassion pour quelqu'un qui s'offre une Testarossa. Jaune, en plus !
Enfin, c'est ça qu'y a d'bien, avec l'écriture, on peut tout se payer :-)
Par contre :
Reginelle a écrit:Et pendant que mon corps se tordait et se pliait en tous sens pour faire passer fesses et jambes derrière le cercle formé par mes bras et une chaîne d'acier,
il est encore assez souple, ton bonhomme, parce que ce tour là n'est pas facile à réaliser.
Bon, bah... la suite ?
à tchaoum
à tchaoum

Nombre de messages : 612
Age : 74
Date d'inscription : 06/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Re: Une de perdue - 2

Message  Reginelle Ven 11 Avr 2008 - 7:07

à tchaoum a écrit:Trépidant. Mais j'avoue avoir peu de compassion pour quelqu'un qui s'offre une Testarossa. Jaune, en plus !
Enfin, c'est ça qu'y a d'bien, avec l'écriture, on peut tout se payer :-)
Par contre :
Reginelle a écrit:Et pendant que mon corps se tordait et se pliait en tous sens pour faire passer fesses et jambes derrière le cercle formé par mes bras et une chaîne d'acier,
il est encore assez souple, ton bonhomme, parce que ce tour là n'est pas facile à réaliser.
Bon, bah... la suite ?

je vous colle le chapitre 03 ? C'est celui où on fait un peu plus connaissance avec l'intimité de Grima... ça me fera mes deux textes de la semaine mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr suis tranquille jusqu'à vendredi prochain comme ça !
Reginelle
Reginelle

Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Re: Une de perdue - 2

Message  Invité Ven 11 Avr 2008 - 11:00

J'aime, beaucoup :
Ils me tenaient entre eux aussi étroitement serré qu'un steak haché pris entre les deux pains d'un hamburger. Ce qui ne m'arrangeait pas du tout, la sortie vers les parkings se trouvant à ce niveau-ci. Issue qu'un rapide coup d'œil circulaire me situa à une vingtaine de mètres. A jouer plus longtemps le rôle central d'un Big Mac, je risquais de me retrouver poussé par deux cornichons dans un panier à salade, et présenté sur un plateau aux mâchoires voraces d'une justice aussi féroce qu'expéditive.

Je tique, un peu :
Que je m'ouvris d'un coup d'épaule

Je fouillais malaisément la poche intérieure de ma veste pour en extraire les clés qu'un bruit de pas pressés me fit sursauter

La pensée de l'argent dormant dans le coffre de l'hôtel abritant mon appartement

Mais où as-tu appris à conduire comme ça ? !!

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Re: Une de perdue - 2

Message  Sahkti Mar 15 Avr 2008 - 13:02

Que je résume bien, là... Grima arrive à fausser compagnie à des agents de sécurité dans un aéroport aux Etats-Unis?!
Alors là, oui, c'est clair, on est en plein dans de la SF ou un épisode de Starsky et Hutch, j'y crois pas :-)
Ce point de crédibilité mis à part (on peut en faire abstraction, ça sonnerait très cinéma), je trouve que cet épisode n°2 est plus trépidant et intéressant que le premier, pas uniquement à cause de l'action mais aussi de l'épaisseur que tu donnes à ton personnage. Il est davantage présent et semble prendre le contrôle des événements de manière moins passive que dans le précédent.
Suite au n°3...
Sahkti
Sahkti

Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005

Revenir en haut Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Re: Une de perdue - 2

Message  apoutsiak Mar 15 Avr 2008 - 18:42

.

Bien rythmée cette échappée belle, mais j'ai eu un peu peur pour la Belle en livrée jaune !
apoutsiak
apoutsiak

Nombre de messages : 1214
Age : 63
Localisation : Chantilly - Oise - France
Date d'inscription : 18/01/2008

http://www.encyclopedie-universelle.com

Revenir en haut Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Re: Une de perdue - 2

Message  Reginelle Mar 15 Avr 2008 - 19:52

Island a écrit:Je tique, un peu :
Que je m'ouvris d'un coup d'épaule
Que (l'issue) je m'ouvris... J'aurais pu aussi écrire simplement "Que j'ouvris..." J'ai pensé aussi que si cette phrase arrivait abruptement, comme ça, le geste de pousser la porte de l'épaule restait bien dans le mouvement de la course et pouvait rendre l'image de l'impulsion du corps, du choc.

Island a écrit:
Je fouillais malaisément la poche intérieure de ma veste pour en extraire les clés qu'un bruit de pas pressés me fit sursauter
à cause du "que" ? C'est une tournure pour juxtaposer deux actions simultanées, peu usitée mais exacte. On dit plus souvent "alors que (ou pendant que, etc.) je fouillais... , un bruit de pas...". Ben là... c'est juste que, de temps en temps, j'aime bien utiliser des façons d'écrire un peu tombées dans l'oubli, histoire de les faire vivre encore un peu

ex : Le lendemain il faisait encore nuit, que j'étais déjà sur le quai ... (Marc Orlan)... Prenait-on le café, qu'elle était déjà repartie... (vidalie).

Island a écrit:
La pensée de l'argent dormant dans le coffre de l'hôtel abritant mon appartement
Oui... là, il faudra certainement reprendre, dans ma tête c'est bien clair, un de ces hôtels qui louent aussi bien des apparts que des chambres... mais la formulation n'est pas des plus heureuses. Je note dans les corrections à faire.
Island a écrit:Mais où as-tu appris à conduire comme ça ? !!
Chuttt... suis une dingue de la conduite... mais personne n'a vu que j'ai oublié de desserrer le frein à main ! tss tss tss !

à tchaoum a écrit:Il est encore assez souple, ton bonhomme, parce que ce tour là n'est pas facile à réaliser.
Oh oui ! Pas facile du tout... Je le sais : J'ai essayé ! On ne rit pas et interdiction d'imaginer la scène ! Conclusion : mieux vaut avoir les bras plutôt longs que courts et prier pour que les menottes soient reliées par une chaîne assez longue aussi ! ... Je ne sais pas par quel miracle je ne me suis pas défait quelque chose à faire le singe comme ça !

Sahkti a écrit:Alors là, oui, c'est clair, on est en plein dans de la SF ou un épisode de Starsky et Hutch, j'y crois pas :-)
Ouais... !!! C'est exactement ça ! (rires !!)

Un grand merci à vous tous !
Reginelle
Reginelle

Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Une de perdue - 2 Empty Re: Une de perdue - 2

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum