Le bal des ascenseurs
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Re: Le bal des ascenseurs
Pas ce que je préfère, un peu trop dense pour moi, sans compter le côté trépidant qui finit par me fatiguer un peu. En même temps, l'aspect caricatural de certains éléments, dont les noms de personnages, a quelque chose de drôle qui apporte tout de même pas mal de personnalité au texte.
Mais celui-ci pèche par ce côté fouillis très ordonné, confusion savamment étudiée, qui l'empêche un peu de respirer. Avis perso bien sûr.
Cela manque de ruptures, de coupures, de soubresauts qui apporteraient non pas de la surprise (il y en a) mais une structure proche du théâtre ou du cinéma. Ici, l'aspect visuel, riche et présent, est malmené par cette narration qui l'enferme dans un rythme vif mais monocorde.
Sinon, que dire si ce n'est que j'ai beaucoup apprécié le jeu des ascenseurs, le premier et le second degré, les allusions et tout le reste. C'est grave et burlesque à la fois, ça crée un univers foisonnant qui fonctionne bien sur une telle base.
A mes yeux, ce n'est pas une critique ni quoi que ce soit du monde de l'édition, parce que ce que tu énonces, tout gros soit-il, est une réalité bien connue. Il faudrait donc trouver un créneau soit plus drôle soit plus grinçant pour réellement dénoncer tout cela. Attention toutefois de ne pas tomber dans le travers Naulleau/Jourde où les règlements de comptes deviennent du grand n'importe quoi. Je dirais que si satire il y a, elle s'applique à toute entreprise et pas uniquement à la vie littéraire. Dès qu'il y a célébrité ou compétition, ça marche comme ça.
Mais celui-ci pèche par ce côté fouillis très ordonné, confusion savamment étudiée, qui l'empêche un peu de respirer. Avis perso bien sûr.
Cela manque de ruptures, de coupures, de soubresauts qui apporteraient non pas de la surprise (il y en a) mais une structure proche du théâtre ou du cinéma. Ici, l'aspect visuel, riche et présent, est malmené par cette narration qui l'enferme dans un rythme vif mais monocorde.
Sinon, que dire si ce n'est que j'ai beaucoup apprécié le jeu des ascenseurs, le premier et le second degré, les allusions et tout le reste. C'est grave et burlesque à la fois, ça crée un univers foisonnant qui fonctionne bien sur une telle base.
A mes yeux, ce n'est pas une critique ni quoi que ce soit du monde de l'édition, parce que ce que tu énonces, tout gros soit-il, est une réalité bien connue. Il faudrait donc trouver un créneau soit plus drôle soit plus grinçant pour réellement dénoncer tout cela. Attention toutefois de ne pas tomber dans le travers Naulleau/Jourde où les règlements de comptes deviennent du grand n'importe quoi. Je dirais que si satire il y a, elle s'applique à toute entreprise et pas uniquement à la vie littéraire. Dès qu'il y a célébrité ou compétition, ça marche comme ça.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le bal des ascenseurs
Sur ce point là, Sahkti, je ne suis pas d'accord avec toi: le monde de l'édition parisienne est vraiment singulier et je ne sais pas s'il est si connu que cela : il est encore plus dominé par l'argent que la Banque; les égos sont encore plus sur-dimensionnés que dans la pub; le désir d'apparaître et de s'afficher est plus important qu'à la télévision; les rapports de force et les règlement de comptes sont plus sanglants que dans la politique...la vanité littéraire est seul sentiment humain plus puissant que la coquetterie féminine (pardon, c'est une métaphore!). J'ai donc essayé de traduire l'impression d'un monde qui fonctionne en vase clos, tout en prenant le pire de tous les autres univers parallèles. Mais ai-je réusssi, je ne sais pas. Plus drôle ou plus grinçant, en tout cas, je vais essayer.Sahkti a écrit: A mes yeux, ce n'est pas une critique ni quoi que ce soit du monde de l'édition, parce que ce que tu énonces, tout gros soit-il, est une réalité bien connue. Il faudrait donc trouver un créneau soit plus drôle soit plus grinçant pour réellement dénoncer tout cela. Attention toutefois de ne pas tomber dans le travers Naulleau/Jourde où les règlements de comptes deviennent du grand n'importe quoi. Je dirais que si satire il y a, elle s'applique à toute entreprise et pas uniquement à la vie littéraire. Dès qu'il y a célébrité ou compétition, ça marche comme ça.
Re: Le bal des ascenseurs
J'ai passé un délicieux moment ! Ça fourmille, ça bouge, ça fait rire, c'est plein de trouvailles !
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