L’œuvre du malin

Un problème de société bien trop souvent ignoré ... Réagissons tous ensemble !

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Mais quel odieux calvaire et triste déchirure,
Éternelle éphémère, au quotidien j’endure !
Elle me quitte encore, ignorante torture
Fouille et griffe mon corps de cuisantes blessures.

Mais pourquoi s’imposer si cruel supplice ?
Alors que disposer de ce simple délice
Devrait être le droit prévalant sans pareil.
Que cesse cet ingrat et si âpre réveil !

Oser nous extirper si précipitamment
De la couette adorée, notre corps enlaçant.
Sonnerie criminelle, injuste et dissonante,
Fidèle, nous harcèles, alarme malveillante !

Oreillers, traversin, gardez-nous en vos seins !
Vers quels desseins malsains scinde t-on nos destins ?
Que grasse matinée soit un droit essentiel ;
Que cesse ces levés brisant notre sommeil !

C’est l’œuvre du malin, brûlez-moi ces réveils !

La France qui se lève tôt c'est l'oeuvre du nain pas trop malin...

Ceci posé, j'ai du mal à comprendre à quoi réfère le Elle de la 1ère strophe : la déchirure ou l'éphémère, dont je n'arrive pas a décider si elle est nom ou adjectif ici.

pas mal, ça 'sonne' 16ième siècle et c'est agréable.
Par contre l'œuvre du malin, c'est le fait de devoir se réveiller, ou le lit ?

J'aime beaucoup.
Il me semble que
"Mais pourquoi s’imposer si cruel supplice ?"
ne contient que 11 pieds (cruel supplice = 4 pieds).

Très réussi sur un sujet qui me touche ...
Manu

gunter a écrit:Un problème de société bien trop souvent ignoré ... Réagissons tous ensemble !

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Mais quel odieux calvaire et triste déchirure,
Éternelle éphémère, au quotidien j’endure !
Elle me quitte encore, ignorante torture
Fouille et griffe mon corps de cuisantes blessures.

Mais pourquoi s’imposer si cruel supplice ?
Alors que disposer de ce simple délice
Devrait être le droit prévalant sans pareil.
Que cesse cet ingrat et si âpre réveil !

Oser nous extirper si précipitamment
De la couette adorée, notre corps enlaçant.
Sonnerie criminelle, injuste et dissonante,
Fidèle, nous harcèles, alarme malveillante !

Oreillers, traversin, gardez-nous en vos seins !
Vers quels desseins malsains scinde t-on nos destins ?
Que grasse matinée soit un droit essentiel ;
Que cessent ces levés brisant notre sommeil !

C’est l’œuvre du malin, brûlez-moi ces réveils !

Des tites fautes ?

Alors dans l'ordre :
Dans la première strophe, Elle se réfère à la couette.
L'oeuvre du malin c'est de se lever bien sûr !

Et en effet manisa06, ce vers en question ne contient que 11 pieds ... merci, j'étais passé à coté.
Pour les fautes, éternelle était accordé avec déchirure dans mon esprit quand je l'ai écrit, donc ça colle.
Pour les deux autres par contre tu as raison, merci encore

ps: par contre je ne me trompe pas, on ne peut pas éditer les messages ?

gunter a écrit:Alors dans l'ordre :
Dans la première strophe, Elle se réfère à la couette.
ps: par contre je ne me trompe pas, on ne peut pas éditer les messages ?

Ok, mais ça n'est pas clair parce que la couette n'apparaît que bien plus loin. Enfin, manque d'imagination de ma part sans doute.
Pour les textes, non tu ne peux pas éditer. Si un GM passait par là et pouvait faire un renvoi au post approprié pour que Gunter s'informe....

Island a écrit:
Pour les textes, non tu ne peux pas éditer. Si un GM passait par là et pouvait faire un renvoi au post approprié pour que Gunter s'informe....

C'est ici
Et pour info, pas de MP, ni de smileys qui clignotent non plus !

Merci, j'avais trop lu en diagonale la première fois.
Et pour les smileys tant mieux, c'est bien plus agréable comme ça

Hé hé! Ce que j'ai aimé dans ton poème, c'est qu'il allie classicisme et modernité. Classicisme dans la forme, élégante et structurée et puis modernité (mais le mot n'est sans doute pas bien choisi) sur le fond, car tu évoques un problème du quotidien que nous vivons tous un jour ou l'autre, même plusieurs jours :-)
Cela permet au texte non seulement de respirer mais aussi d'exister, à sa façon, avec une certaine personnalité.

Pas trop fan de la forme qui ne sert en outre pas le sujet, trouve je ;-)
Mais tout ça n'est évidemment que très,trop personnel.
Au plaisir de te lire, en prose ? ;-)

J'écris de la prose oui, mais ce sera uniquement science-fiction ou fantasy.
Et pas de la poésie, j'avoue préférer la poésie versifiée. Mais on verra ça la semaine prochaine, j'ai atteints mon seuil d'ouverture de fils.

Je ne sais pas si cela sert le sujet, mais en même temps a t-il besoin d'être servi ? Je ne cherche pas réellement à fomenter une révolution contre les fabriquants et vendeurs de réveils ni contre les non-croiseurs de couverts =)
Ce n'est que l'aspect estétique que je recherche, et la construction mathématique des poèmes me plait énormément.

Merci pour vos commentaires en tout cas ^^

Le ELLE de la première strophe doit se rapporter à la DECHIRURE selon moi, mais peut-être pas ?

Pas mal du tout, original et bien traité.
Ca m'a vaguement rappelé le texte sur la tondeuse à gazon vivante de Bertrand-Môgendre (B-Mô si tu nous écoutes...)