Exercice en direct du 14 février

mentor a écrit:

Nothingman1 a écrit:Ca te plaît Mentor?

ouais Not, pas mal du tout, mais alors quelle galère! C'est encore plus stressant que d'habitude. Pfff; Mais c'est une super bonne idée ces textes croisés.
Oui, ta suite est bien, même si je trouve que pour l'originalité c'est pas le top. Mais alors, avec ces contraintes, et surtout LE TEMPS! Un peu court 1/2 heure.

Ben oui, j'ai essayé de me débrouiller avec le patinage artistique qui n'est pas ma cup of tea -))

Bon, j'ai survolé les résultats des duos, vite fait comme ça, je vais dire que le couple Yali-Blue a donné un truc d'enfer!
Mais je reviendrai en détails sur tous demain, comme d'hab.
Bonne soirée à toutes et tous!
Merci Krystelle!
;-)

Nothingman1 a écrit:Ben oui, j'ai essayé de me débrouiller avec le patinage artistique qui n'est pas ma cup of tea -))

Oui, paraît que c'est le mini-foot. Faudra un jour (une fois...) que tu m'expliques ce que c'est!! Je connais le foot, et le baby-foot, mais le mini??!!
;-)
Bonne nuit

Et bien je me suis bien amusée avec le texte de Julien, c'était drôle et sympathique de prendre sa suite!

Mentor faudra que tu m'éxpliques comment quelqu'un qui est né pendant les JO d'été peut féter son anniv un 14 février

Je vous abandonne un moment, je vais veiller un peu mon marsu qui dort et appeler mon Valentin genevois. Je repasserai vous commenter plus tard ou alors ce sera demain matin.
Belle nuit à tous et encore merci pour cette chouette soirée de Saint Valentin version VE!

Krystelle a écrit:Mentor faudra que tu m'éxpliques comment quelqu'un qui est né pendant les JO d'été peut féter son anniv un 14 février

attends, j'ai appliqué le théorème du Pitre à Gore, c'est pas bon?? Séoul, je croyais que c'était en hiver. :-(((

Commentaires deamin aussi car la tête me tourne après ce "tournez ménages" -)

C'est l'été, il fait chaud à Paris en cet été 2012, sans compter que ça sent le gazoil et la friture. Et même les amoureux à l'ombre sur les bancs publics s'échangent des baisers mous, tendres mais mous.
Le baiser sportif, celui avec triple salto arrière de la langue, ainsi que tous les coureurs, les sauteurs, les acrobates du kamasutra, ils sont tous de l'autre côté de la Manche, ils performent à Londres. Les JOs de l'amour qu'ils se font. Les plus accros le font même en short.
Restent les romantiques, les languissants, les paresseux de la grasse matinée jusqu'en d'après-midi. Et Annie Cordy.
Parce qu'il fallait bien donner un peu le change. Faire naître un peu d'animation dans la capitale. Mais ils étaient tous là-bas, les chanteurs, les rockers... Là où il y avait l'événement ! Et il restait Annie Cordy. Alors, on argumenta bien qu'elle était Belge, mais pas plus que Johnny, que Michel Sardou, que Lorie, et que tous les chanteurs français qui avaient opté ces dernières années pour la nationalité belge.
Et n'empêche que c'était pas rien, même si ça n'allait pas entrer dans le livre des records, mais ces deux-là avait fait l'amour sur "Tata Yoyo", c'est dire comme ils s'aimaient..

S’aiment tellement sur ce banc, rêvent tellement des milles et une nuit suivantes avec ou sans tata yoyo qu’ils y restent 3 heures durant, silencieux. Et toujours leurs baisers mous déchirent le silence d’un Paris vidé de sportif.
Puis il dit « Ça me troue le cul, tout se vide »
Elle répond « Et si on rentrait ?! »
Alors ils rentrent, gravissent autant de marches, se lovent, s’alcovent et recommencent les Jo du début.

mentor a écrit:attends, j'ai appliqué le théorème du Pitre à Gore, c'est pas bon?? Séoul, je croyais que c'était en hiver. :-(((

Ma faute, Saoul c'était pas en 86 mais en 88! Autant pour moi (ortho?)

Mais sinon j'ai bien ri Mentor. Commente demain.

Début Yali et suite Loupbleu


— Se faire la belle, t’en a de bonne toi, et comment qu’on fait ça ? On est dans la mouise oui, puis elle merdique je te le dis, elle pue !
— Suffit qu’on trouve du boulot…
— Merde j’ai jamais rien entendu d’aussi con, « du boulot », comme si ça existait pour les gens comme nous du boulot, autant s’inscrire au JO !
— On pourrait essayer…
— C’est ça, et moi je suis Anny Cordy ! Passe-moi le rouge au lieu de dire des conneries !



- Quatre litres en trois heures, c'est pas du record ça ? Ben v'la, mais on est à sec ma ptite Anny Cordy !
- T'en as de bonnes toi, alors ça, ça me troue le cul, avec c'que t'as descendu ? T'es une vraie éponge, tu sues le pinard ! Alors " à sec ", j'aurais tout entendu. Et puis arrête de m'appeler comme ça tu m'énerves...
- Tiens j'vais te prouver que j'suis un champion, tu vois la poubelle là-bas ?
- Déconne pas, et la consigne ...
- Mais ma pauvre Anny, avec c'qu'on boit, si les bouteilles en plastoc étaient consignées on serait déjà millionnaires ! Tiens r'garde moi ça le panier à trois points !
- Ahahahah raté ! Faut dire que j'crois pas que Mickey le Jordane y se dope au picrate avant la compet !
- Tu m'as déconcentré ! Attends, je rentente ma chance... Tu vas voir ça !

Et il revient, deux minutes plus tard.

- Tu vas pas me croire regarde ce que j'ai trouvé ! Un billet de cinquante comme ça, par terre ! Je te l'ai toujours dit, les trottoirs de Paname c'est la taverne d'Ali Baba !
- Oui, toi et tes comptes des mille et une nuits... Allez, tu veux qu'on se rachète du rouge ?
- Non. Achète-toi tu rouge à lèvres. Pour te faire belle.

Ai réussi à vous rattraper de justesse !

Merci beaucoup pour l'idée et pour l'organisation, et pour m'avoir aménagé une participation ! C'était super sympa :-)

Je lis et commente demain !

C'était sympa de passer la St Val avec vous. Merci et bonne nuit!

Allez, mes commentaires :

Sahkti-Yali : j’ai bien aimé de moment de profond désarroi d’un grand Président devant des éléments qu’il ne maîtrise pas... Bien rendu. Avec le coup du téléphone rouge, je m’attendais à un appelle du Kremlin, mais Yali a choisi autre chose. De bien pire. Sa femme ! La différence de style est nettement marquée, là, Yali ne peut pas se cacher, impossible ! J’adore « pas si grave que ça un chien mort, ... y a pas de quoi fouetter un chat ». Ce texte se tient très bien. Bravo.

Nothingman-Sahkti : « si je voulais me faire la belle ». Evidemment ! J’avoue que je n’avais pas pensé à ce détournement de contrainte quand j’ai proposé cette expression !! « comment je maniais le javelot »... Oh Sahkti ! « l'eau du ciel belge était bien plus froide que celle de Rio » : bien vu, je confirme !! La pluie de France est également livrée réfrigérée !! Quand je pense que je sors sous la gouttière pour me laver les cheveux chez moi, en saison des pluies... :-(((... Un iota (mais c’est peut-être ma lecture trop rapide ?) : presque jusqu’au bout j’ai cru que le narrateur était dans les gradins ! Et je le retrouve sur la piste, en train de défiler ! Et pour sa médaille de bronze, j’ai pensé que tu allais dire qu’il se l’était fait coudre directo sur la peau, vu qu’il a donné sa veste...

Yali-Blue : « Me faire la belle j’y pense ! ». Toi aussi ! M’étonne pas ! Allons, je trouve que votre texte commun est simplement superbe. C’est beau, délicat, finement décrit, pas de rupture de style, ni dans la forme ni dans le fond surtout. Blue a parfaitement saisi la balle. Je ne peux en dire plus que ça, j’ai été scotché. Et cette si jolie phrase pour finir : « En me disant que mille et une, ça fait beaucoup de nuits, mais qu’il faut qu’on s’entraîne. »

Kilis-Krystelle : Kilis avait envie de faire un truc « osé », les JO (les Jeux O’lit » ?) et Krystelle a réussi à ne faire que suggérer. C’est peut-être aussi bien. Mais bon, j’aurais quand même aimé en savoir un peu plus sur ces olympiades de l’amour moi. Et dans quelle contrée ça se passe, pour mes prochaines vacances...

Blue-Kilis : Décidément Blue, tu as le chic pour les petites phrases qui font mouche : « lui faire la conversation dans les moments sans adjectif ». J’aime. Et Kilis qui transforme Annie en poisson rouge ! Tu t’y attendais sûrement pas Blue ! C’est ça le cocasse de l’exo. J’avoue que le coup du « juste le siège qui est un peu mouillé » m’a interpellé ! Mais la chute est délicieuse !

Loup-Yali : court et mignon. L’en fallait pas plus. (et un néologisme, un ! « s’alcovent », joli !)

Yali-Loup : Tout pareil, court et qui se suffit à soi-même. Petit dialogue de soiffards bien sympas. Et cette trouvaille : « c'est la taverne d'Ali Baba !

Très sympa cet exo d'un nouveau genre, très. Mais stressant, très...
;-)

Je vous ai tous lu et comment dire, j'ai une première impression générale qui se dégage mais j'ai peur de l'exprimer maladroitement et que ça soit mal interprété.
J'ai beaucoup aimé le principe de l'exo mais j'ai comme l'impression qu'il y en a qui ont un peu pataugé ou ne s'y retrouvent pas si facilement que ça. Difficile à expliquer, un peu comme si on atteignait ses limites quand il fallait écrire avec un délai imparti et les idées d'un autre. Parfois le sentiment d'être un peu déconnecté du truc, avec des suites courtes, en rupture de style et une impression de thèmes récurrents mis à toutes les sauces.
Difficile à détailler mais comme l'impression que tout le monde s'est bien amusé mais que voilà, y en a dont c'est pas trop le truc.
Je me trompe? Vous en avez pensé quoi?

Je me demandais aussi: est-ce que le fait de savoir qui allait prendre votre suite vous a influencé dans l'écriture?

Sahkti a écrit:Je me demandais aussi: est-ce que le fait de savoir qui allait prendre votre suite vous a influencé dans l'écriture?

J'ai pas encore tout lu, mais pour moi, clairement oui, un peu influencé pour le thème, dans une certaine mesure le style.

En étant vraiment honnête, personnellement j'étais content que ce soit Krystelle qui commence, je me disais que ça allait être déjanté et très humoristique, et puis... non, pas tellement. J'ai fait avec...

Et pour la suite que devait écrire Not après mon début, j'aurais aimé qu'il s'occupe sérieusement d'Amédée pour faire un truc délirant... et puis non...

Tout cela est normal, chacun a sa propre personnalité et n'est pas forcément prêt à faire le caméléon.

Cela dit, je n'ai pas boudé mon plaisir, et je suis prêt à recommencer quand on veut sur le même argument!

Peut-être serait-il mieux, c'est vrai, qu'on ne connaisse pas à l'avance le précédent et le suivant. Donc faire un petit break en milieu de parcours, non?

Sahkti a écrit:Je me demandais aussi: est-ce que le fait de savoir qui allait prendre votre suite vous a influencé dans l'écriture?

Non, et pour raison simple c'est que changer de style j'en suis incapable. Quant à la récurrence des thèmes abordés, y a bien longtemps que je ne lutte plus contre ladite récurrence, simplement parce que le temps passant, les signes s’alignant, je me rends compte qu’effectivement, et comme disait l’autre : « On écrit bien que ce que l’on connaît bien ». Ainsi Sahkti, lorsque je vois débouler un président en manque de neige, je me dis « Aïe », je ne fréquente pas de président et la neige j’ai horreur de ça, alors je bascule dans ce que j’affectionne particulièrement, ce dans quoi je me sens à l’aise : le matériau humain. Je ne sais pas si j’ai répondu à la question ?

Yali a écrit:Je ne sais pas si j’ai répondu à la question ?

Oui et non. Parce que cela en induit une autre chez moi. T'as pas envie de changer un peu de temps en temps? De faire autre chose? En te disant que c'est un exo et que bon, on s'amuse et que c'est l'occasion d'essayer la nouveauté, y a pas compétition entre nous. Et qui sait, ça aurait peut-être donné un truc très bien.

Sinon, pour parler de moi et répondre à ma uestion, j'ai pensé pendant quelques secondes à un début d'histoire qui collerait plus avec le style yalien, puis je me suis dit "non, je fais comme d'hab, on verra si il s'adapte". Ben non... dommage
Et je rejoins l'idée de Mentor, ça serait bien de ne pas savoir au début qui nous prolongera.

Yali a écrit:

Sahkti a écrit:Je me demandais aussi: est-ce que le fait de savoir qui allait prendre votre suite vous a influencé dans l'écriture?

Non, et pour raison simple c'est que changer de style j'en suis incapable.

Ca, faut respecter, chacun est fait d'un autre bois.
Perso, pour l'instant j'essaye volontairement de tout tester, et, peut-être (?) un jour, un goût particulier, et pourquoi pas un STYLE, ressortiront? On peut toujours rêver.. ;-) Mais j'ai tout de même un nette préférence pour l'humour, ou alors carrément le 100% descriptif quand il s'agit de lieux ou situations bien connus.
Tout ceci fait bien progresser je trouve, et je ne m'en lasse pas.
(bon, faudrait peut-être que je pense à finir mon épisode du CM, moi...)

Là Sakkti tu poses LA question, si ça me dirait bien de changer un peu de temps à autres, mais voilà, la chose est impossible et encore moins en si peu de temps. Vais tenter d’expliquer, comme beaucoup de ceux qui pratiquent beaucoup un médium j’ai mis du temps à avoir un style propre (le mien est sale mais là n’est pas la question). Une fois acquis, une fois que le style s’épure, qu’il es plus ou moins débarrassé des références, de ses pairs, une fois qu’il devient identifiable, survient ce que les musiciens connaissent parfaitement et qu’ils nomment « la mémoire des doigts », c’est une chose étrange que de constater qu’attrapant un instrument et jouant un morceau imposé, les doigts courent plus vite que la pensée, reproduisent toujours un phrasé qui leur est propre, même dans la phrase d’un autre. Par exemple, « Round Midnight » (thème jazz classique) a été joué par nombre de saxophonistes, la même partition, rigoureusement la même, seulement voilà, celui de Coltran ne ressemble pas à celui de Chet Baker, et, eussent-ils fait un effort pour le jouer à l’identique que cela n’aurait rien changé, la mémoire des doigts impose. Pour la peinture c’est pareil, une descente de croix par exemple : mêmes personnages, mêmes scène et pourtant entre un Tintoret et un Rubens, rien à voir.
(Les références sont ici à titre d’exemples, je ne me compare pas à un Tintoret ni à un Miles Davis, j’ai compris assez tôt que je n’aurai jamais l’œil de l’un et je sais même pas souffler dans la trompette de l’autre :-)

Merci de ta réponse Yali! Je comprends un peu mieux. J'ai du mal en fait à rendre concrète cette notion abstraite de style. Bien sûr on remarque volontiers ta plume au milieu d'autres textes, on sait que c'est toi qui a écrit et pas quelqu'un d'autre. Sur ce point, aucun souci. Mais je me demandais pourquoi tu ne changeais justement pas, surtout dans les exos; maintenant, j'y vois un peu plus clair. Même si dans ma tête, la question du changement reste vigilante, parce que justement moi je n'écris pas et ne suis donc jamais confrontée à ces questions de style personnel, je change au gré des humeurs et j'ai tendance, à tort, de penser que tout le monde peut/doit faire pareil.
Et puis, mais là j'élargis le débat en dehors des limites de l'exercice, je me demandais si ce "cloisonnement" stylistique ne représentait pas à terme, un risque d'enfermement. Hum... sais pas si je suis bien claire, une fois de plus Est-ce qu'il n'y a pas un moment où l'auteur pense avoir atteint ses limites? Qu'est-ce qu'il fait à ce moment-là? Ecrire autrement? Mais alors, ce n'est plus tout à fait lui, il ne se reconnait peut-être plus vraiment... Bref, tu vois, je phosphore. Cette impression née d'un exo me fait réfléchir sur un tas de trucs.

Peut-être que quand il a atteint ses limites il écrit plus.

Lyra will a écrit:Peut-être que quand il a atteint ses limites il écrit plus.

La phrase du jour

Sahkti –Yali : Une trame commune, un humour léger sur fond presque mélancolique. Deux styles différents c’est vrai mais le passage du style narratif au dialogue permet d’estomper la rupture. Un duo agréable à lire.

Mentor – Nothingman : Ca commence d’une manière déjantée avec l’inégalable Amédée et puis ça continue sur un style plus posé, plus descriptif. Pourquoi pas, ça surprend mais donne quelque chose de très visuel. Quelques problèmes de temps me semble-t-il.

Krystelle-Mentor : Me doutais bien Mentor que tu serais pas très à l’aise avec la première personne… du coup tu t’en es débarrassé mais ça crée une rupture dans le texte. J’aime beaucoup l’idée de la fille parachutée, c’est très drôle mais je crois qu’elle aurait pu être mieux travaillée si tu ne t’étais pas attardé sur Amédée. La digression me semble inutile.

Nothingman- Sahkti : Vos deux plumes s’enchaînent bien. Nothingman, j’ai l’impression que tu es allé plus loin dans l'audace et tu as eu raison. Sahkti a continué d’une manière naturelle, sur le même ton un peu enjoué. Du coup le tout se lit agréablement, sans rupture.

Yali-Blue : un beau texte que vous nous avez fait là ! Tout en image et métaphore. Blue enchaîne d’une manière impeccable. Sais pas pourquoi j'ai trouvé que le tout laissait comme un parfum de spleen malgré une fin romantique à souhait !

Kilis-Krystelle : Kilis tu m’as offert un bien joli début, avec une belle ouverture et j’aurais sans doute beaucoup aimé la suite si ce n’est pas moi qui avait dû l’écrire !

Blue-Kilis : Suis partagée sur ce texte. Il y a plein de très jolies trouvailles, des idées tendres, d’autres drôles, même poétiques parfois. Mais me suis perdue en chemin. J’aimais bien l’Annie du début, celle qui chante, se tait puis se réveille…et j’ai été déboussolée par la chute. Pas le coté farfelu qui me gène, juste qu’elle remet en cause le début et cette Annie là qui me plaisait à moi.

Loup-Yali : Loup, tu as instauré une atmosphère qui dégage une certaine langueur et Annie Cordy y trouve une place qui semble toute naturelle sous ta plume!! La suite sonne très vite comme un épilogue. J’aime bien cette fin joue sur les mots et renvoie sur le début.

Yali-Loup : Un texte qui tourne vite aux JO de la réplique ! Ce dialogue truffé de petits de jeux de mots m’a amusée mais pas réellement emballée. Je sais pas, y a un petit coté « concours de répartie » qui cesse de fonctionner après un certain nombres répliques.

Sahkti & Yali : Bien aimé ce président qui affronte d'horribles déboires. La neige qui ne tombe pas, passe encore mais sa femme oui, ça c'est une tuile! Très drôle évidemment. Bien aimé la chute "Et il fredonne Adamo". Dans la partie de Sahkti, j'ai trouvé que la digression belge arrivait un peu comme un cheveu dans la soupe, pour placer Annie Cordy. Pour ce qui est de la rupture de style, je trouve ici que c'est ce qui fait le charme de votre texte!

Mentor & Nothingman : Mentor et les délires d'Amédée. Une première partie tout en bonne humeur. Ton personnage fétiche devient de plus en plus chaplinesque et j'aime ça. C'est vrai que la suite est plus réaliste et aurait pu plus partir en délire mais je la trouve drôle malgré tout.

Krystelle & Mentor : Un texte très mignon sans rupture du style, je trouve. A mon avis, la digression sur Amédée est ici un peu de trop, je trouve qu'elle n'apporte pas grand chose au texte. Bien aimé le début dans le quel le héros explique son nom de manière ironique et la fin très réussie également.

Nothingman & Sahkti : Rooo, on ne saura jamais ce qu'il se cachait sous le caraco de la joueuse de beach-volley brésilienne. Un texte drôle parfaitement dans la continuité de la première partie. J'ai cru aussi que l'athlète belge frustré allait se rattraper avec Annie Cordy. -) Médaille de bronze du rateau cet athlète belge. -)

Yali & Blue : "Ca suffit pour qu’elle apparaisse, à l’autre bout de la piste. Elle est loin et entre nous, c’est une foutue patinoire". Un texte tout en pirouettes dans lequel Blue s'est parfaitement adaptée aux idées et au style de Yali. j'ai apprécié les nombreuses métaphores avec les JO d'hiver comme la poudreuse, la piste de danse vue comme une patinoire, etc…. Très bon!

Kilis & Krystelle : Texte assez court dans lequel je trouve que l'idée des jours osés, très bonne, n'a pas été exploitée comme elle l'aurait dû. On s'attend à une deuxième partie pleine de délire. Et c'est une partie plus suggestive qui nous arrive, avec une belle ellipse de 1001 nuits dans laquelle on peut tout imaginer. -)

Blue & Kilis : J'ai bien aimé l'alternance du spleen de la première partie et de la drôlerie de la deuxième partie, avec ces chauffards italiens et ce poisson impromptu. Un peu partagé cependant sur le poisson. Vu qu'on dit, dans la première partie, qu'Annie assure la parlotte dans la voiture. Mais, ça doit être un poisson qui parle -)

Loup & Yali : Programme court. Une première partie faite de tendresse et de langueur. J'ai bien aimé le jeu de mot de la fin "Tout se vide = tout ce vide" qui fait image directement. Finalement Paris sans JO, ça le fait quand même!

Yali & Loup : J'ai vraiment aimé les jeux de mots de l'épilogue "Taverne d'Ali Baba et les mille et une nuits qui le suivent. Il me manque cependan un petit quelque chose pour totalement apprécier. Vous avez quand même fait deux textes très différents, l'un tendre, limite mélancolique et l'autre à la fois drôle et glauque. J'ai préféré le premier…

Merci à Krystelle pour cette très bonne idée. C'est vrai que le timing était assez court surtout pour la deuxième partie, où il fallait lire, trouver l'idée de suite et la composer en 30 minutes. Peut-être, la prochaine fois, faudrait-il ménager un genre de mi-temps lors de laquelle on peut souffler et s'imprégner du texte de l'autre. Autre que l'on pourrait également tirer au sort lors de cette pause. Mais je le répète, cet exo était des plus amusants!