Exercice en direct mercredi 13 août 2008
+9
Lucy
Arielle
Crevette
Krystelle
Alskay
Sahkti
bertrand-môgendre
Lacrimosa
mentor
13 participants
Page 4 sur 4
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Je dois être bonne dernière...Je vous lis et commente demain. Bonne nuit à tous et merci mentor.
Dark Vador et le lancer de choux
Elle m'avait prévenue: "Fais gaffe! Il est passé du côté obscur de la force…" Mais ma voisine est comme ça. A force de lire VSD et Cosmopolitan elle finit par voir Karl Lagerfeld et un tas de petits hommes verts aussi bien sur le parking du super marché que dans les allées de son jardin. Je le sais, je ne m'inquiète plus des rencontres catastrophiques qu'elle me prédit dès qu'elle me voit mettre le nez dehors.
Pourtant quand le nouveau locataire de la villa des Etoiles a sonné à ma porte ce matin-là, je lui ai trouvé un drôle d'air derrière son masque. Une drôle de voix aussi. Mais bon, comme il me demandait bien poliment si je n'avais pas un peu de basilic pour sa salade de tomates, je lui ai ouvert le portillon du jardin et il m'a suivie jusqu'au carré d'herbes aromatiques. Je n'osais pas trop regarder ses pieds ni ses mains, pauvre type! Alors je regardais les miennes en triturant mon tablier. Je lui ai demandé s'il se plaisait dans le quartier, s'il trouvait sa nouvelle maison confortable… C'est lui qui a spontanément évoqué son handicap. Un terrible accident de formule I qui lui a brûlé le visage et broyé bras et jambes… Broyé le cœur aussi, le sport était toute sa vie!
Je l'ai raccompagné en lui offrant une botte de persil et trois têtes d'ail en plus de son basilic… Il me faisait vraiment pitié, raide dans ses prothèses, titubant sur les gravillons de l'allée comme s'il avait avalé le râteau que je laisse toujours traîner n'importe où.
Il n'avait pas fait vingt mètres que le nez de ma voisine jaillissait par-dessus la vigne-vierge au fond du jardin :
- Tu as vu, hein! Je te l'avais dit : Il est passé du côté obscur…
- Mais oui, mauvaise langue! Tu radotes, c'est juste un pauvre homme qui a eu bien du malheur, et qui est bien courageux!
Elle disparut avec un sourire plein de commisération à mon égard et je l'entendis maugréer en sautant de son escabeau:
- Pauvre innocente, va!
Cette nuit-là quand j'entendis ces bruits bizarres de l'autre côté du mur du potager j'hésitai un peu avant de dresser l'échelle pour voir ce qui se passait chez ma voisine. La lune était ronde et rouge comme un potiron bien mûr. Crucifiée sur son étendoir à linge dont on avait passé un fil dans les manches de sa chemise de nuit, ma voisine bâillonnée faisait face à son bourreau : Monsieur Dark Vador de la villa des Etoiles, souple comme un matou bien huilé, la bombardait à coups de choux avec une ardeur qui ne cessa que lorsqu'il eut épuisé tout le carré de brassicacées de sa victime. Il hésita devant les poireaux dont il empoigna le plus beau spécimen avant de se diriger avec un rire diabolique vers la pauvre suppliciée…
Je fermai les yeux et glissai au bas de mon échelle courant vers mon lit, horrifiée. "… du côté obscur de la force" avait-elle dit, hélas!
Dark Vador et le lancer de choux
Elle m'avait prévenue: "Fais gaffe! Il est passé du côté obscur de la force…" Mais ma voisine est comme ça. A force de lire VSD et Cosmopolitan elle finit par voir Karl Lagerfeld et un tas de petits hommes verts aussi bien sur le parking du super marché que dans les allées de son jardin. Je le sais, je ne m'inquiète plus des rencontres catastrophiques qu'elle me prédit dès qu'elle me voit mettre le nez dehors.
Pourtant quand le nouveau locataire de la villa des Etoiles a sonné à ma porte ce matin-là, je lui ai trouvé un drôle d'air derrière son masque. Une drôle de voix aussi. Mais bon, comme il me demandait bien poliment si je n'avais pas un peu de basilic pour sa salade de tomates, je lui ai ouvert le portillon du jardin et il m'a suivie jusqu'au carré d'herbes aromatiques. Je n'osais pas trop regarder ses pieds ni ses mains, pauvre type! Alors je regardais les miennes en triturant mon tablier. Je lui ai demandé s'il se plaisait dans le quartier, s'il trouvait sa nouvelle maison confortable… C'est lui qui a spontanément évoqué son handicap. Un terrible accident de formule I qui lui a brûlé le visage et broyé bras et jambes… Broyé le cœur aussi, le sport était toute sa vie!
Je l'ai raccompagné en lui offrant une botte de persil et trois têtes d'ail en plus de son basilic… Il me faisait vraiment pitié, raide dans ses prothèses, titubant sur les gravillons de l'allée comme s'il avait avalé le râteau que je laisse toujours traîner n'importe où.
Il n'avait pas fait vingt mètres que le nez de ma voisine jaillissait par-dessus la vigne-vierge au fond du jardin :
- Tu as vu, hein! Je te l'avais dit : Il est passé du côté obscur…
- Mais oui, mauvaise langue! Tu radotes, c'est juste un pauvre homme qui a eu bien du malheur, et qui est bien courageux!
Elle disparut avec un sourire plein de commisération à mon égard et je l'entendis maugréer en sautant de son escabeau:
- Pauvre innocente, va!
Cette nuit-là quand j'entendis ces bruits bizarres de l'autre côté du mur du potager j'hésitai un peu avant de dresser l'échelle pour voir ce qui se passait chez ma voisine. La lune était ronde et rouge comme un potiron bien mûr. Crucifiée sur son étendoir à linge dont on avait passé un fil dans les manches de sa chemise de nuit, ma voisine bâillonnée faisait face à son bourreau : Monsieur Dark Vador de la villa des Etoiles, souple comme un matou bien huilé, la bombardait à coups de choux avec une ardeur qui ne cessa que lorsqu'il eut épuisé tout le carré de brassicacées de sa victime. Il hésita devant les poireaux dont il empoigna le plus beau spécimen avant de se diriger avec un rire diabolique vers la pauvre suppliciée…
Je fermai les yeux et glissai au bas de mon échelle courant vers mon lit, horrifiée. "… du côté obscur de la force" avait-elle dit, hélas!
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
c'est du détournement de contrainte typique Yali ! ;-)Lucy a écrit:Super honte, je suis en retard et c'est mauvais en plus !
Je poste après ça.
Yali a écrit :Oui, mais j'ai rechangé d'idée et, du coup, ce n'est plus le même Bonnet. Tant pis !J'aurais adoré ça, bonnet B, bonnet C, bref
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
merci de la participation, et bonne nuit !Sahkti a écrit:Je commenterai demain, merci pour l'exo
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
merci à toi !Arielle a écrit:Je dois être bonne dernière...Je vous lis et commente demain. Bonne nuit à tous et merci mentor.
non, pas dernière ;-)
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Merci pour l'exo, Mentor !!!
J'attends les derniers textes pour commenter mais j'ai lu tout ce qui a été posté jusqu'à présent et c'est plaisant. Bien barré, aussi : ^)^
Bonne nuit à tous...
J'attends les derniers textes pour commenter mais j'ai lu tout ce qui a été posté jusqu'à présent et c'est plaisant. Bien barré, aussi : ^)^
Bonne nuit à tous...
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Exo 130808
Karl Lagerfeld au tir à la charentaise
Duel au sommet
Himmel ! C’est pour demain. Pas moyen de faire marche arrière. Et puis quoi encore ? Was ? ramper devant ces cloportes ? Me faire tout plat comme une limace écrasée pour mieux lécher la crotte sur la semelle de leurs souliers, au risque de froisser mon jabot de tussor brodé de perles fines ? Un défi est un défi, gottverdammt, et j’en ai relevé d’autres !
Tout de même, j’aurais dû un peu réfléchir avant. Vous savez ce que c’est : une petite soirée entre intimes dans ma villa de Monte-Carlo, quelque chose de simple, pas plus de 150 personnes et moins de cinq ministres, pas de tenues de soirée, robes coktail, spencers à revers de satin, très relax…un soupçon de champagne, aussi…naturellement je ne bois pas…mais je m’immerge parfois dans les bulles, pour que leur effervescence donne des ailes à mes mains pour voleter sur les corps et…Ach, mais qu’est-ce que je raconte, moi ? Il faut que j’arrête de sniffer de l’amidon, d’accord ça fait la nuque bien raide, mais gute morgen les neurones !
Où en étais-je, nom d’un panzer ? Ach jà ! Bref, après quelques coupes de bulles, deux trois prises d’amidon et quelques cha-cha endiablés avec mes invités, nous avons commencé à nous lancer des défis idiots. Vous connaissez ça : on monte sur la table sans les mains avec une tasse de café brûlant avec les dents, on nettoie le marbre du parquet avec un pinceau entre les dents, ça peut finir en strip-poker surtout s’il y a des vieilles, et on se provoque à tous les sports existants et même les autres. Karl L. n’a jamais fait de sport. Le sport, c’est le prêt-à-porter de l’exercice physique, de la forme en confection. Pouah ! Karl L. ne se dépense que sur mesure, lorsqu’il transpire c’est encore de la Haute Couture. Heil !
Enfin assez parlé de Lui. Revenons à Moi. Demain je dois affronter au tir à la charentaise une championne renommée, une vraie tueuse capable à vingt pas d’aplatir un frelon contre le mur d’un seul jet de chausson. Et les règles de ce combat sont strictes : dix pas entre les deux adversaires, munitions à volonté et pas de répit avant que l’un des combattants déclare forfait. J’ai fait acheter par mon majordome quelques caisses de ces étranges accessoires vestimentaires (si peu) afin de me familiariser avec le projectile. Mein Gott ! Quelle grossièreté dans le design, quelle rugosité dans le tissu, quelle vulgarité dans le choix des coloris des carreaux ! Et puis l’objet n’était pas fait pour le lancer. Pas la moindre prise sérieuse ni sur l’arrière ni sur l’avant, et on risquait même de se le reprendre dans la figure si les doigts restaient crochés à l’intérieur. Ca ne valait rien ni comme pantoufle ni encore moins comme arme de jet.
Karl L. s’est alors rué sur sa planche à dessin, a convoqué son chef de collection, deux maquettistes, cinq petites mains et deux douzaines de journalistes. En une heure de génial bouillonnement de créativité, la charentaise absolue, aussi flatteuse au pied qu’impitoyable au lancer, jaillit de son cerveau en pleine éruption créatrice. Et tout cela sans même faire un faux pli à son gilet de madapolam grège à broderies de fil de platine. Sacré Karl L. !
Et maintenant j’ai dans la main l’une de ces merveilles. La ligne rustique et disons-le, rurale, du chausson a été affinée. Le bout jadis aplati comme un mufle de veau s’est effilé comme le museau d’un chasseur supersonique, l’arrière autrefois plus balourd qu’un postérieur de vachère s’est galbé comme un mollet d’archange et les hideux carreaux du kilt qui l’habillent se sont fondus en un camaïeu de pastels printaniers. Et je ne parle pas du confort de la fine doublure de vigogne qui tapisse l’intérieur. On ne portera plus que cela.
Mais c’est surtout sur le plan offensif que j’ai fait modifier la chose. En apparence, il s’agit encore d’une innocente pantoufle, même sublimée par le génie inimitable de Karl L. Ach, quelle erreur ! La pointe, si rassurante d’élégance, à été doublée d’un renfort en tungstène. A la semelle de vulgaire caoutchouc de Prisunic, on a substitué un revêtement de carbone compacté, d’apparence aussi souple, mais plus dur qu’une dalle de granit. Enfin, tout le long des coutures inférieures, on a dissimulé de petites ailettes rétractiles en plastique, qui assurent au projectile une course d’une précision diabolique. Elle n’a qu’à bien se tenir, cette petite dinde, avec ses pantoufles en feutre de retraité berrichon ! Je vais lui éclater le groin comme une tomate trop mûre ! N’avait qu’à accepter de défiler pour moi ! Salope !
Karl L.
Karl Lagerfeld au tir à la charentaise
Duel au sommet
Himmel ! C’est pour demain. Pas moyen de faire marche arrière. Et puis quoi encore ? Was ? ramper devant ces cloportes ? Me faire tout plat comme une limace écrasée pour mieux lécher la crotte sur la semelle de leurs souliers, au risque de froisser mon jabot de tussor brodé de perles fines ? Un défi est un défi, gottverdammt, et j’en ai relevé d’autres !
Tout de même, j’aurais dû un peu réfléchir avant. Vous savez ce que c’est : une petite soirée entre intimes dans ma villa de Monte-Carlo, quelque chose de simple, pas plus de 150 personnes et moins de cinq ministres, pas de tenues de soirée, robes coktail, spencers à revers de satin, très relax…un soupçon de champagne, aussi…naturellement je ne bois pas…mais je m’immerge parfois dans les bulles, pour que leur effervescence donne des ailes à mes mains pour voleter sur les corps et…Ach, mais qu’est-ce que je raconte, moi ? Il faut que j’arrête de sniffer de l’amidon, d’accord ça fait la nuque bien raide, mais gute morgen les neurones !
Où en étais-je, nom d’un panzer ? Ach jà ! Bref, après quelques coupes de bulles, deux trois prises d’amidon et quelques cha-cha endiablés avec mes invités, nous avons commencé à nous lancer des défis idiots. Vous connaissez ça : on monte sur la table sans les mains avec une tasse de café brûlant avec les dents, on nettoie le marbre du parquet avec un pinceau entre les dents, ça peut finir en strip-poker surtout s’il y a des vieilles, et on se provoque à tous les sports existants et même les autres. Karl L. n’a jamais fait de sport. Le sport, c’est le prêt-à-porter de l’exercice physique, de la forme en confection. Pouah ! Karl L. ne se dépense que sur mesure, lorsqu’il transpire c’est encore de la Haute Couture. Heil !
Enfin assez parlé de Lui. Revenons à Moi. Demain je dois affronter au tir à la charentaise une championne renommée, une vraie tueuse capable à vingt pas d’aplatir un frelon contre le mur d’un seul jet de chausson. Et les règles de ce combat sont strictes : dix pas entre les deux adversaires, munitions à volonté et pas de répit avant que l’un des combattants déclare forfait. J’ai fait acheter par mon majordome quelques caisses de ces étranges accessoires vestimentaires (si peu) afin de me familiariser avec le projectile. Mein Gott ! Quelle grossièreté dans le design, quelle rugosité dans le tissu, quelle vulgarité dans le choix des coloris des carreaux ! Et puis l’objet n’était pas fait pour le lancer. Pas la moindre prise sérieuse ni sur l’arrière ni sur l’avant, et on risquait même de se le reprendre dans la figure si les doigts restaient crochés à l’intérieur. Ca ne valait rien ni comme pantoufle ni encore moins comme arme de jet.
Karl L. s’est alors rué sur sa planche à dessin, a convoqué son chef de collection, deux maquettistes, cinq petites mains et deux douzaines de journalistes. En une heure de génial bouillonnement de créativité, la charentaise absolue, aussi flatteuse au pied qu’impitoyable au lancer, jaillit de son cerveau en pleine éruption créatrice. Et tout cela sans même faire un faux pli à son gilet de madapolam grège à broderies de fil de platine. Sacré Karl L. !
Et maintenant j’ai dans la main l’une de ces merveilles. La ligne rustique et disons-le, rurale, du chausson a été affinée. Le bout jadis aplati comme un mufle de veau s’est effilé comme le museau d’un chasseur supersonique, l’arrière autrefois plus balourd qu’un postérieur de vachère s’est galbé comme un mollet d’archange et les hideux carreaux du kilt qui l’habillent se sont fondus en un camaïeu de pastels printaniers. Et je ne parle pas du confort de la fine doublure de vigogne qui tapisse l’intérieur. On ne portera plus que cela.
Mais c’est surtout sur le plan offensif que j’ai fait modifier la chose. En apparence, il s’agit encore d’une innocente pantoufle, même sublimée par le génie inimitable de Karl L. Ach, quelle erreur ! La pointe, si rassurante d’élégance, à été doublée d’un renfort en tungstène. A la semelle de vulgaire caoutchouc de Prisunic, on a substitué un revêtement de carbone compacté, d’apparence aussi souple, mais plus dur qu’une dalle de granit. Enfin, tout le long des coutures inférieures, on a dissimulé de petites ailettes rétractiles en plastique, qui assurent au projectile une course d’une précision diabolique. Elle n’a qu’à bien se tenir, cette petite dinde, avec ses pantoufles en feutre de retraité berrichon ! Je vais lui éclater le groin comme une tomate trop mûre ! N’avait qu’à accepter de défiler pour moi ! Salope !
Karl L.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Je suis loin d'être ravi... M'enfin j'ai essayé... Un peu trop commencé fatigué je crois...
Contrainte: Jean-Paul II contre Mike Tyson à l'épreuve de balle au prisonnier
En cette année olympique, le monde du sport savait qu’il allait être ébahi par de nombreuses performances de premier plan. Ces jeux d’Oulan-Bator, la trente-troisième olympiade des jeux de l’ère moderne, seraient à marquer d’une pierre l’histoire du sport.
On avait déjà eu droit aux victoires impressionnantes de Loana en 1000m brasse coulée, de Jeannie Longo en vélo d’appartement et du triplé Big Mac, Royal Cheese et Chicken Mc Nugget de Jean-Pierre Coffe. Mais rien de tout cela ne pouvait venir égaler la performance qui allait porter ces jeux mongols au firmament des Jeux.
L’épreuve de la balle au prisonnier faisait son apparition au programme des Jeux. Elle ne devait sa présence qu’à la demande express du président du Monde, le hongro-français Nikolaï Sarkovsky. Il souhaitait, grâce à ce nouveau sport, redonner sa chance à des parias de la planète toute entière, en détournant quelque peu le principe du jeu des cours d’écoles. Il en devenait même beaucoup plus simple : deux prisonniers célèbres, représentant de leur pays, chacun dans sa partie de terrain. A l’aide d’un ballon, il devait éliminer leur adversaire d’un soir et du coup le renvoyer entre quatre murs. Le gagnant, de ce tournoi d’un genre nouveau, gagnait sa liberté…
Le tournoi avait déjà réservé son lot de surprise. Pablo Escobar avait été éliminé très facilement par un Bernard Tapie désireux de reprendre sa liberté, afin de récupérer les rennes d’un Olympique de Marseille redescendu en Ligue 2. Mais ce bon vieux Nanard n’avait pas pesé bien lourd dès le tour suivant. Le britannique Ronnie Biggs avait tellement réussi à l’entourlouper, que Taie implora qu’on le remette derrière les barreaux face à ce gentleman cambrioleur de génie.
Les tours passèrent et la finale arriva. Pour la première fois, un représentant du Vatican allait disputer une finale olympique. Jean-Paul II, emprisonné depuis une trentaine d’années pour mensonges délivrés en collectivité, avait atteint la finale en provoquant abandon sur abandon de ses adversaires. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à en entendre aimait-il répéter…
Il était en face de l’américain au casier judiciaire bien fourni, Mike Tyson. Condamné pour viol, bagarres en tout genres, atteintes au physique d’autres boxeurs, il clamait haut et fort que l’on n’aurait pas sa liberté de penser. Dans le milieu, les plaisanteries sur l’absence de pensée de ce monstre de puissance fusaient de toutes parts. Aussi vite que les victoires de l’ancien champion du Monde des poids lourds, vainqueur par un grand nombre de KO porté par des frappes de balle en pleine face. L’italien porta en plus des traces de morsures à l’emplacement de son oreille droite…
Les deux adversaires se firent fassent et alors que le gong sonnait le début du combat, on comprit vite que le match allait être différent. Point de coup porté. La balle demeurait au sol et les deux combattants se retournaient vers le maître du monde. Nikolaï Sarkovsky, en tribune ne prêtait pas attention aux deux combattant, plus occupé à négocier une Swatch au préfet du Sri-Lanka. Mais presque main dans la main, le vaticanais et l’afro-américain se dirigeait vers lui. Puis au pied de la tribune, Jipé, comme la foule aimait à l’encourager, commença à invectiver le maître des lieux. « Oh notre père, il y a des pardons qui sont difficile à accepter mais tâche de faire de ton mieux. Sache que cet homme s’est porté coupable de nombreux crime contre les libertés de l’être humain. La parole portée au peuple est maintenant guidée par sa bouche du Bouthan au Groenland en passant par le Panama… »
Et pendant que Jipé poursuivait, Mike Tyson se précipita vers Nikolaï, l’attrapa par le col Gouchie et le jeta au beau milieu du terrain de sports. Les moments qui suivirent furent d’une rare violence. La foule entrant sur le terrain pour participer au massacre vengeur de temps d’années d’oppression totalitaire. Jipé continuait et Mike se posta à ses côtés comme un garde du corps…
Le monde parla de cet évènement pendant plusieurs semaines, occultant totalement la fin des Jeux Olympiques. Le Tasrkosysme avait disparu. L’ère du Jipéisme tysonnien pouvait enfin démarrer…
Contrainte: Jean-Paul II contre Mike Tyson à l'épreuve de balle au prisonnier
En cette année olympique, le monde du sport savait qu’il allait être ébahi par de nombreuses performances de premier plan. Ces jeux d’Oulan-Bator, la trente-troisième olympiade des jeux de l’ère moderne, seraient à marquer d’une pierre l’histoire du sport.
On avait déjà eu droit aux victoires impressionnantes de Loana en 1000m brasse coulée, de Jeannie Longo en vélo d’appartement et du triplé Big Mac, Royal Cheese et Chicken Mc Nugget de Jean-Pierre Coffe. Mais rien de tout cela ne pouvait venir égaler la performance qui allait porter ces jeux mongols au firmament des Jeux.
L’épreuve de la balle au prisonnier faisait son apparition au programme des Jeux. Elle ne devait sa présence qu’à la demande express du président du Monde, le hongro-français Nikolaï Sarkovsky. Il souhaitait, grâce à ce nouveau sport, redonner sa chance à des parias de la planète toute entière, en détournant quelque peu le principe du jeu des cours d’écoles. Il en devenait même beaucoup plus simple : deux prisonniers célèbres, représentant de leur pays, chacun dans sa partie de terrain. A l’aide d’un ballon, il devait éliminer leur adversaire d’un soir et du coup le renvoyer entre quatre murs. Le gagnant, de ce tournoi d’un genre nouveau, gagnait sa liberté…
Le tournoi avait déjà réservé son lot de surprise. Pablo Escobar avait été éliminé très facilement par un Bernard Tapie désireux de reprendre sa liberté, afin de récupérer les rennes d’un Olympique de Marseille redescendu en Ligue 2. Mais ce bon vieux Nanard n’avait pas pesé bien lourd dès le tour suivant. Le britannique Ronnie Biggs avait tellement réussi à l’entourlouper, que Taie implora qu’on le remette derrière les barreaux face à ce gentleman cambrioleur de génie.
Les tours passèrent et la finale arriva. Pour la première fois, un représentant du Vatican allait disputer une finale olympique. Jean-Paul II, emprisonné depuis une trentaine d’années pour mensonges délivrés en collectivité, avait atteint la finale en provoquant abandon sur abandon de ses adversaires. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à en entendre aimait-il répéter…
Il était en face de l’américain au casier judiciaire bien fourni, Mike Tyson. Condamné pour viol, bagarres en tout genres, atteintes au physique d’autres boxeurs, il clamait haut et fort que l’on n’aurait pas sa liberté de penser. Dans le milieu, les plaisanteries sur l’absence de pensée de ce monstre de puissance fusaient de toutes parts. Aussi vite que les victoires de l’ancien champion du Monde des poids lourds, vainqueur par un grand nombre de KO porté par des frappes de balle en pleine face. L’italien porta en plus des traces de morsures à l’emplacement de son oreille droite…
Les deux adversaires se firent fassent et alors que le gong sonnait le début du combat, on comprit vite que le match allait être différent. Point de coup porté. La balle demeurait au sol et les deux combattants se retournaient vers le maître du monde. Nikolaï Sarkovsky, en tribune ne prêtait pas attention aux deux combattant, plus occupé à négocier une Swatch au préfet du Sri-Lanka. Mais presque main dans la main, le vaticanais et l’afro-américain se dirigeait vers lui. Puis au pied de la tribune, Jipé, comme la foule aimait à l’encourager, commença à invectiver le maître des lieux. « Oh notre père, il y a des pardons qui sont difficile à accepter mais tâche de faire de ton mieux. Sache que cet homme s’est porté coupable de nombreux crime contre les libertés de l’être humain. La parole portée au peuple est maintenant guidée par sa bouche du Bouthan au Groenland en passant par le Panama… »
Et pendant que Jipé poursuivait, Mike Tyson se précipita vers Nikolaï, l’attrapa par le col Gouchie et le jeta au beau milieu du terrain de sports. Les moments qui suivirent furent d’une rare violence. La foule entrant sur le terrain pour participer au massacre vengeur de temps d’années d’oppression totalitaire. Jipé continuait et Mike se posta à ses côtés comme un garde du corps…
Le monde parla de cet évènement pendant plusieurs semaines, occultant totalement la fin des Jeux Olympiques. Le Tasrkosysme avait disparu. L’ère du Jipéisme tysonnien pouvait enfin démarrer…
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Le Dalaï Lama à l’épreuve de l’avalage (?) de sabre, je tente.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Mentor : Quelle mise en scène! En direct devant 4 milliards de téléspectateurs, le plus beau naufrage de tous les temps… Bravo mentor et merci, je ne regrette pas ma place dans les tribunes!
Kristelle : Un petit bijou de tendresse et de poésie. C'est fin, délicat, juste une pointe d'amertume pour faire passer ce pépin de pastèque, j'ai savouré, vraiment.
Sahkti : Sûr que si elle avait épousé Jehan des Grèves, il y a longtemps qu'on aurait oublié la Pucelle! Il n'y a rien de tel que l'art pour devenir immortel et la fine mouche l'avait bien compris sous ses dehors un peu nunuche de paysanne mal dégrossie … Toujours un peu féroce, Sahkti (les corbeaux et les rats) mais un beau rapprochement, par delà les siècles, de deux personnages que rien au premier abord… et pourtant!
Lacrimosa : Un style très vivant, beaucoup de facilité. On te suit avec intérêt mais la chute m'a un peu déçue. Bravo pour cette première participation à un exo en direct…C'est une sorte de baptême et tu t'en tires très bien.
DK : Un vrai reportage, on s'y croirait malgré les détails vestimentaires un peu forcés… Ne boudons pas notre plaisir, on est dans la caricature et le grand Charles en patin à roulettes ne pouvait pas s'attendre à garder sa dignité!
Lucy : De l'art de retourner l'essence (le sens, les sens) d'une vieille expression. Bravo Lucy, je ne voyais pas du tout, au début, comment tu allais t'en sortir avec les moulins et je t'ai trouvée magistrale! Je ne m'étais jamais penchée sur la ressemblance entre pucelle et pucerons mais c'est une idée à creuser, tu viens de m'en donner l'idée.
Gobu : Maître incontesté en drôleries et inventions. Pas une ligne qui ne soit un régal, qui ne voit naître une trouvaille! Gobu le roi de la charentaise galbée comme un mollet d’archange nous est revenu sur les chapeaux de roue…Chapeau bas!
Crevette: Comment ils ont dit les organisateurs chinois? Dépolitiser les Jeux , je crois… Crevette passe outre et nous refait le monde à sa manière, les prisons chinoises n'ont plus qu'à ouvrir leurs portes, le nouveau tandem au pouvoir nous offre enfin l'espoir d'un monde meilleur. Alléluia!
Kristelle : Un petit bijou de tendresse et de poésie. C'est fin, délicat, juste une pointe d'amertume pour faire passer ce pépin de pastèque, j'ai savouré, vraiment.
Sahkti : Sûr que si elle avait épousé Jehan des Grèves, il y a longtemps qu'on aurait oublié la Pucelle! Il n'y a rien de tel que l'art pour devenir immortel et la fine mouche l'avait bien compris sous ses dehors un peu nunuche de paysanne mal dégrossie … Toujours un peu féroce, Sahkti (les corbeaux et les rats) mais un beau rapprochement, par delà les siècles, de deux personnages que rien au premier abord… et pourtant!
Lacrimosa : Un style très vivant, beaucoup de facilité. On te suit avec intérêt mais la chute m'a un peu déçue. Bravo pour cette première participation à un exo en direct…C'est une sorte de baptême et tu t'en tires très bien.
DK : Un vrai reportage, on s'y croirait malgré les détails vestimentaires un peu forcés… Ne boudons pas notre plaisir, on est dans la caricature et le grand Charles en patin à roulettes ne pouvait pas s'attendre à garder sa dignité!
Lucy : De l'art de retourner l'essence (le sens, les sens) d'une vieille expression. Bravo Lucy, je ne voyais pas du tout, au début, comment tu allais t'en sortir avec les moulins et je t'ai trouvée magistrale! Je ne m'étais jamais penchée sur la ressemblance entre pucelle et pucerons mais c'est une idée à creuser, tu viens de m'en donner l'idée.
Gobu : Maître incontesté en drôleries et inventions. Pas une ligne qui ne soit un régal, qui ne voit naître une trouvaille! Gobu le roi de la charentaise galbée comme un mollet d’archange nous est revenu sur les chapeaux de roue…Chapeau bas!
Crevette: Comment ils ont dit les organisateurs chinois? Dépolitiser les Jeux , je crois… Crevette passe outre et nous refait le monde à sa manière, les prisons chinoises n'ont plus qu'à ouvrir leurs portes, le nouveau tandem au pouvoir nous offre enfin l'espoir d'un monde meilleur. Alléluia!
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Mentor : C’est barré et j’aime ça. N’ayant pas vu le Titanic mais quelques scènes, j’arrive à m’imaginer assez facilement la scène…
Krystelle : L’inculte que je suis ne connais pas le sieur Rockwell. Mais point besoin pour apprécier la tendresse utilisée dans tes mots. C’est suave et délicat.
Sahkti : Un beau parallèle entre le peintre et la pucelle. J’ai beaucoup aimé les références à nos contemporains qui sont toutes très bien amenées.
Lacrimosa : Je vais être méchant mais je crois avoir relevé quelques fautes rien qu’en te lisant et pour moi ce n’est pas un mince exploit. Le texte est très vivant, très enlevé. Il manque une fin étonnante, incroyable pour rendre le texte encore meilleur.
DK : Fort sympathique et bien rythmée. Quelques répétitions un peu lourdes à la lecture. Mais il est vrai que les journalistes sportives le sont très fortement à l’oral…
Lucy : Très fort pour arriver à placer la contrainte mais je ne suis pas fan de ce style. Mais je reconnais que c’est bien construit.
Arielle : Je sais maintenant pourquoi je n’ai jamais aimé Star Wars. Maltraité des choux-fleurs, faut être dingue. J’ai adoré. Au fait Karl Lagerfeld n’est plus un petit homme vert mais un homme mince et jaune fluo.
Gobu : Gobu est un maitre et si disciples, un jour il y aura, pourrais-je en faire partie ??? Du grand art, j’avais l’impression de voir le styliste allemand devant moi…
Krystelle : L’inculte que je suis ne connais pas le sieur Rockwell. Mais point besoin pour apprécier la tendresse utilisée dans tes mots. C’est suave et délicat.
Sahkti : Un beau parallèle entre le peintre et la pucelle. J’ai beaucoup aimé les références à nos contemporains qui sont toutes très bien amenées.
Lacrimosa : Je vais être méchant mais je crois avoir relevé quelques fautes rien qu’en te lisant et pour moi ce n’est pas un mince exploit. Le texte est très vivant, très enlevé. Il manque une fin étonnante, incroyable pour rendre le texte encore meilleur.
DK : Fort sympathique et bien rythmée. Quelques répétitions un peu lourdes à la lecture. Mais il est vrai que les journalistes sportives le sont très fortement à l’oral…
Lucy : Très fort pour arriver à placer la contrainte mais je ne suis pas fan de ce style. Mais je reconnais que c’est bien construit.
Arielle : Je sais maintenant pourquoi je n’ai jamais aimé Star Wars. Maltraité des choux-fleurs, faut être dingue. J’ai adoré. Au fait Karl Lagerfeld n’est plus un petit homme vert mais un homme mince et jaune fluo.
Gobu : Gobu est un maitre et si disciples, un jour il y aura, pourrais-je en faire partie ??? Du grand art, j’avais l’impression de voir le styliste allemand devant moi…
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Krystelle : très touchant et tout plein de sensibilité ce texte, vraiment. Tu as le chic pour rendre les situations et les personnages attachants et à impliquer le lecteur, l’air de rien. Si j’en crois la moustache, Mozart serait plutôt chat que chien, n’est-il pas ? ;-)
Sahkti : ha tu as su saisir au vol la coïncidence des initiales JP commune à tes deux personnages et en faire un texte savoureux ! Bien joué. C’est plaisant ce parallèle et aussi cette remise à plat d’une légende en narration pseudo-historique. Bon exo.
Lacrimosa : Luc et Jean-Yves, mouarf ! j’aurais sans doute préféré que tu conserves M. Pipelet et que tu t’en serves en exploitant son nom et son travers, mais bon, tu en as décidé autrement. Petit détail : c’est pas sur un podium que se déroule une compète, c’est pour après ! :-))) Sinon le récit est très vivant même si ponctué de petites maladresses. Bravo pour cette participation, on te découvre un peu, là ! ;-)
DK : voilà un texte déjanté comme je les aime ! Manquent juste les petits tirets en début de chaque prise de parole de tes journalistes. Sinon, un peu de mal à imaginer de Gaule comme tu le décris alors que Mao, sans problème ! Mais une fois que l’image est fixée, ça roule si je peux dire ! Et la course est haletante. Impec, j’espère que tu as aimé participer.
Lucy : le style épistolier à mi-chemin entre madame de Sévigné et Georges Sand est très réussi, chapeau ! Le vocabulaire est minutieusement choisi et la narration est parfaite pour le propos d’une fille qui informe sa marraine de choses si délicates. J’ai trouvé ce texte quasi parfait et ne trouve rien à y redire, vraiment. ;-)
Arielle : ha je le visualisais bien ton Niki Lauda en masque de fer ! Et la mauvaise langue de derrière la haie. Et sa punition sous une pluie de choux, et le poireau… le poireau ? Pour quoi faire ? :-))) Fendard, un bon moment de lecture, merci !
Gobu : sympa de t’y être mis en arrivant, Gobu, oui, sympa. Comme les scouts, toujours prêt. ;-) Bé, moi qui n’apprécie pas du tout ledit Lagerfeld (je veux dire : le type, ses manières), j’ai été séduit par ce que tu en as fait, cette attitude lui va comme un gant de prêt à porter. Bien vu !
Crevette : ne te fustige pas, je trouve ton exo très bon, déjanté comme il faut et tout et tout, si si ! Et moi j’aime bien qu’on fasse référence à l’actu, surtout en faisant de Niko le maître du monde puis en le faisant déchoir et remplacer par un duo J-P2/Tyson, ça c’est de la politique-fiction d’enfer ! Je crois quand même qu’on regretterait vite notre Naboléon comme on regrette déjà maintenant notre Chichi ! Merci de cette participation !
Bravo et encore merci à tous pour vos textes. 9 (peut-être 10 ?) pour un exo lancé à la va-vite en plein mois d’août, c’est pas si mal je trouve. Ca augure bien pour plus tard.
Vous avez senti monter l’adrénaline ? ;-)
Quand l’un d’entre vous ou tout autre membre de VE le sent, rien ne l’empêche de proposer lui-même un nouvel exo en live pour un autre soir de semaine, qu’on se le dise !
Sahkti : ha tu as su saisir au vol la coïncidence des initiales JP commune à tes deux personnages et en faire un texte savoureux ! Bien joué. C’est plaisant ce parallèle et aussi cette remise à plat d’une légende en narration pseudo-historique. Bon exo.
Lacrimosa : Luc et Jean-Yves, mouarf ! j’aurais sans doute préféré que tu conserves M. Pipelet et que tu t’en serves en exploitant son nom et son travers, mais bon, tu en as décidé autrement. Petit détail : c’est pas sur un podium que se déroule une compète, c’est pour après ! :-))) Sinon le récit est très vivant même si ponctué de petites maladresses. Bravo pour cette participation, on te découvre un peu, là ! ;-)
DK : voilà un texte déjanté comme je les aime ! Manquent juste les petits tirets en début de chaque prise de parole de tes journalistes. Sinon, un peu de mal à imaginer de Gaule comme tu le décris alors que Mao, sans problème ! Mais une fois que l’image est fixée, ça roule si je peux dire ! Et la course est haletante. Impec, j’espère que tu as aimé participer.
Lucy : le style épistolier à mi-chemin entre madame de Sévigné et Georges Sand est très réussi, chapeau ! Le vocabulaire est minutieusement choisi et la narration est parfaite pour le propos d’une fille qui informe sa marraine de choses si délicates. J’ai trouvé ce texte quasi parfait et ne trouve rien à y redire, vraiment. ;-)
Arielle : ha je le visualisais bien ton Niki Lauda en masque de fer ! Et la mauvaise langue de derrière la haie. Et sa punition sous une pluie de choux, et le poireau… le poireau ? Pour quoi faire ? :-))) Fendard, un bon moment de lecture, merci !
Gobu : sympa de t’y être mis en arrivant, Gobu, oui, sympa. Comme les scouts, toujours prêt. ;-) Bé, moi qui n’apprécie pas du tout ledit Lagerfeld (je veux dire : le type, ses manières), j’ai été séduit par ce que tu en as fait, cette attitude lui va comme un gant de prêt à porter. Bien vu !
Crevette : ne te fustige pas, je trouve ton exo très bon, déjanté comme il faut et tout et tout, si si ! Et moi j’aime bien qu’on fasse référence à l’actu, surtout en faisant de Niko le maître du monde puis en le faisant déchoir et remplacer par un duo J-P2/Tyson, ça c’est de la politique-fiction d’enfer ! Je crois quand même qu’on regretterait vite notre Naboléon comme on regrette déjà maintenant notre Chichi ! Merci de cette participation !
Bravo et encore merci à tous pour vos textes. 9 (peut-être 10 ?) pour un exo lancé à la va-vite en plein mois d’août, c’est pas si mal je trouve. Ca augure bien pour plus tard.
Vous avez senti monter l’adrénaline ? ;-)
Quand l’un d’entre vous ou tout autre membre de VE le sent, rien ne l’empêche de proposer lui-même un nouvel exo en live pour un autre soir de semaine, qu’on se le dise !
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Je ne suis pas très fort en critique, alors voilà ce que j'ai ressenti ;o)
Mentor : Catastrophiquement drôle que ce naufrage de catégorie olympique ;o)
Krystelle : Très joli, cette quête de la dualité amoureuse face à une réflexion solitaire.
Sahkti : L'Art est donc bien souvent issu de délires ;o)
Lacrimosa : Trop de mousse tue la mousse! La fin est peut-être trop rapide ;o)
Lucy : Une petite pirouette pour la contrainte, mais l'exquis style désuet est un régal ;o)
Arielle : Hilarante irruption de la SF "Primeurs" en banlieue pavillionnaire ;o)
Gobu : So chic & glamour!
Crevette: Un tantinet politique, est-ce dela fiction? ;o)
Mentor : Catastrophiquement drôle que ce naufrage de catégorie olympique ;o)
Krystelle : Très joli, cette quête de la dualité amoureuse face à une réflexion solitaire.
Sahkti : L'Art est donc bien souvent issu de délires ;o)
Lacrimosa : Trop de mousse tue la mousse! La fin est peut-être trop rapide ;o)
Lucy : Une petite pirouette pour la contrainte, mais l'exquis style désuet est un régal ;o)
Arielle : Hilarante irruption de la SF "Primeurs" en banlieue pavillionnaire ;o)
Gobu : So chic & glamour!
Crevette: Un tantinet politique, est-ce dela fiction? ;o)
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
MENTOR: Hé bé, jouer au curling sur le Leman, ça soit être sympa, surtout quand il brille sous le soleil! Par contre, j'ai du mal à visualiser Caprio dans ce rôle mais rien à voir avec ton texte, plutôt avec lui :-) Un délire peut-être un brin trop retenu à mon goût mais qui humanise d'une certaine façon ces J.O. trop rigoureusement millimétrés.
KRYSTELLE: De l'élégance et une certaine noblesse dans ce texte, avec un brin de sobriété, même si par moment, la limite est franchie (à mes yeux) point de vue mélancolie et pathos, mais de manière générale, j'ai aimé la délicatesse et la tendresse de ces mots.
LACRIMOSA: Je sais pas pourquoi mais j'ai ri quand j'ai lu que le buveur s'appelait Jean-Yves, comme si ce prénom était drôle dans une telle situation... bref :-) Belle démonstration pour une chute habilement amenée. Tu as insufflé une tension et décrit une ambiance palpable, j'imaginais presque les cris des supporters.
DK: Mince, on dirait Nelson Monfort avec ou sans l'accent :-) C'est tout à fait ça, ce blabla des commentateurs qui s'accrochent aux détails, très réaliste, bravo! Et puis cette course et la déclaration finale, impecc. Super texte drôle DK!
LUCY: Bonne restitution de cette forme châtiée de langage et de tous les non-dits que contient ce genre de correspondance. Me fait penser au bouquin "Fils unique" de Stéphane Audeguy, qui parle du frère de J.-J. Rousseau.
ARIELLE: Dark Vador, dès le départ, je plaide coupable d'affection pour le type, suis subjective :-) Hahaha, j'ai ri avec le dialogue, tout simple mais succulent, entre les voisines. Ce "pauvre innocente, va!" est un régal à ce moment du texte. Un texte déjanté et agréable à lire, Dark Vador revisité!
GOBU: Il y a là toute la futilité chère à Karl L. et aussi ses lubies, ses manières, bref, le personnage réussit à être perceptible à travers tes lignes. Et puis cette histoire un brin rocambolesque lui convient plutôt bien, je trouve, ça colle bien à l'idée que je me fais, peut-être fausse, du personnage.
CREVETTE: Déjà rien que tes contraintes me font marrer :-) Je voudrais bien voir Mike saisir Nikolaï par le coup, tiens! Drôle et décalé, avec quelques petites références piquantes et bien senties.
KRYSTELLE: De l'élégance et une certaine noblesse dans ce texte, avec un brin de sobriété, même si par moment, la limite est franchie (à mes yeux) point de vue mélancolie et pathos, mais de manière générale, j'ai aimé la délicatesse et la tendresse de ces mots.
LACRIMOSA: Je sais pas pourquoi mais j'ai ri quand j'ai lu que le buveur s'appelait Jean-Yves, comme si ce prénom était drôle dans une telle situation... bref :-) Belle démonstration pour une chute habilement amenée. Tu as insufflé une tension et décrit une ambiance palpable, j'imaginais presque les cris des supporters.
DK: Mince, on dirait Nelson Monfort avec ou sans l'accent :-) C'est tout à fait ça, ce blabla des commentateurs qui s'accrochent aux détails, très réaliste, bravo! Et puis cette course et la déclaration finale, impecc. Super texte drôle DK!
LUCY: Bonne restitution de cette forme châtiée de langage et de tous les non-dits que contient ce genre de correspondance. Me fait penser au bouquin "Fils unique" de Stéphane Audeguy, qui parle du frère de J.-J. Rousseau.
ARIELLE: Dark Vador, dès le départ, je plaide coupable d'affection pour le type, suis subjective :-) Hahaha, j'ai ri avec le dialogue, tout simple mais succulent, entre les voisines. Ce "pauvre innocente, va!" est un régal à ce moment du texte. Un texte déjanté et agréable à lire, Dark Vador revisité!
GOBU: Il y a là toute la futilité chère à Karl L. et aussi ses lubies, ses manières, bref, le personnage réussit à être perceptible à travers tes lignes. Et puis cette histoire un brin rocambolesque lui convient plutôt bien, je trouve, ça colle bien à l'idée que je me fais, peut-être fausse, du personnage.
CREVETTE: Déjà rien que tes contraintes me font marrer :-) Je voudrais bien voir Mike saisir Nikolaï par le coup, tiens! Drôle et décalé, avec quelques petites références piquantes et bien senties.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Et c'est parti, mon Kiki !!! ^)^
Mentor
Du curling façon Titanique : excellent ! Ce sport, un tantinet trop zen à mon goût, vient de trouver ses lettres de noblesse avec ton texte. Great!
Krystelle
Joli texte ! J'ai aimé la poésie des mots pour dépeindre ces quelques lignes douces-amères. Tout en nuances. Merci.
Sahkti
Merveilleux rapprochement entre Jane et Jack. Nul doute que si elle ne s'était pas lancée dans la bataille mais qu'elle avait joué les artistes avant l'heure, on lui aurait probablement infligé un sort proche de celui que nous lui connaissons déjà. Que serait le monde sans les Arts ?
Lacrimosa
J'ai aimé le pack de bières qui dégringole depuis le plafond façon star qui fait son entrée sur scène. Ha ! Les concours d'avalage : quelle horreur ! Tu as bien su restituer cette ambiance. Et tant pis pour Skywalker ! ^)^
DK
Très visuel, le De Gaulle. On devrait proposer sa tenue comme la seule officielle des prochains JO. Je sens qu'on raflerait des médailles, fringués de la sorte. Beaucoup d'humour dans tes lignes !
Arielle
La scène de lapidation à coups de choux me trotte encore dans la tête. La suite ( que ne voit pas notre voisine ) également. Pauvre femme qui tournera sa langue sept fois dans sa bouche avant de trop en dire... Mais, chut ! Cela ne nous regarde pas... Un régal, merci !
Gobu
K.L. a parlé dans ma tête avec sa voix coupante. Bien rendu ce ton qu'il prend lorsqu'il s'adresse aux modestes mortels ! La charentaise aérodynamique : c'est du grand art. Ach! Bien vu, Gobu !
Crevette
Le président du Monde : au secours ! Si quitter le pays ne suffit plus pour l'éviter, que faire ? Etrange association que celle de JPII et de Tyson : j'espère que cela suffira à rendre le monde meilleur. Peace be with you.
Merci, encore, Mentor pour cet exo live bien sympathique ! Pour une fois que j'étais dans les temps ( même si à la bourre, comme d'hab' ) ça a été amusant de le faire en direct.
Sachez que Charles Bonnet a réellement existé. C'était un contemporain de notre petit Mozart, venu de la Suisse. Il a découvert la parthénogenèse ( en très simplifié, la reproduction ) des pucerons... bon, en 1740 mais c'était trop tôt pour l'histoire. Oui, pucerons/pucelles, Arielle : c'était très tentant !
Bravo à tous pour ce moment de pur délire !!!
Mentor
Du curling façon Titanique : excellent ! Ce sport, un tantinet trop zen à mon goût, vient de trouver ses lettres de noblesse avec ton texte. Great!
Krystelle
Joli texte ! J'ai aimé la poésie des mots pour dépeindre ces quelques lignes douces-amères. Tout en nuances. Merci.
Sahkti
Merveilleux rapprochement entre Jane et Jack. Nul doute que si elle ne s'était pas lancée dans la bataille mais qu'elle avait joué les artistes avant l'heure, on lui aurait probablement infligé un sort proche de celui que nous lui connaissons déjà. Que serait le monde sans les Arts ?
Lacrimosa
J'ai aimé le pack de bières qui dégringole depuis le plafond façon star qui fait son entrée sur scène. Ha ! Les concours d'avalage : quelle horreur ! Tu as bien su restituer cette ambiance. Et tant pis pour Skywalker ! ^)^
DK
Très visuel, le De Gaulle. On devrait proposer sa tenue comme la seule officielle des prochains JO. Je sens qu'on raflerait des médailles, fringués de la sorte. Beaucoup d'humour dans tes lignes !
Arielle
La scène de lapidation à coups de choux me trotte encore dans la tête. La suite ( que ne voit pas notre voisine ) également. Pauvre femme qui tournera sa langue sept fois dans sa bouche avant de trop en dire... Mais, chut ! Cela ne nous regarde pas... Un régal, merci !
Gobu
K.L. a parlé dans ma tête avec sa voix coupante. Bien rendu ce ton qu'il prend lorsqu'il s'adresse aux modestes mortels ! La charentaise aérodynamique : c'est du grand art. Ach! Bien vu, Gobu !
Crevette
Le président du Monde : au secours ! Si quitter le pays ne suffit plus pour l'éviter, que faire ? Etrange association que celle de JPII et de Tyson : j'espère que cela suffira à rendre le monde meilleur. Peace be with you.
Merci, encore, Mentor pour cet exo live bien sympathique ! Pour une fois que j'étais dans les temps ( même si à la bourre, comme d'hab' ) ça a été amusant de le faire en direct.
Sachez que Charles Bonnet a réellement existé. C'était un contemporain de notre petit Mozart, venu de la Suisse. Il a découvert la parthénogenèse ( en très simplifié, la reproduction ) des pucerons... bon, en 1740 mais c'était trop tôt pour l'histoire. Oui, pucerons/pucelles, Arielle : c'était très tentant !
Bravo à tous pour ce moment de pur délire !!!
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Mentor : une scène très visuelle, dépeinte avec un ton juste. La démesure est bien rendue, du début à la fin.
Sahkti : J’aime l’idée de ce rapprochement de deux destinées qui sont pourtant sont bien loin l’une de l’autre. Je regrette néanmoins certaines références à l’actu, à la TV ou même à la bio de tes personnages ; Elles tendent à alourdir le texte de mon point de vue.
Lacrimosa : Quel entrain dans l’écriture ! Tu nous dépeins l’épreuve avec beaucoup de peps et malgré quelques maladresses, la lecture est agréable.
DK : Un texte plein de bonne humeur, écrit dans un style alerte, trop peut-être ? Il t’a manqué une relecture ou deux mais la lecture n’est pas déplaisante du tout.
Lucy : La tonalité du courrier sonne juste et le récit est bien construit, agréable à suivre. Bravo pour cet exercice !
Arielle : Tu t’en es finalement bien sortie avec ces contraintes ! L’écriture est impeccable et l’histoire bien menée. Il reste juste à la fin un petit gout de trop peu !
Gobu : Savoureux ce texte. J’aime bien cette verve et cette manière de distiller l’humour, partout, par petites touches.
Crevette : Je t’ai trouvé plutôt inspiré par le sujet, et pourtant c’était pas évident vu la contrainte… Et fallait oser revisiter ainsi la géopolitique !
Sahkti : J’aime l’idée de ce rapprochement de deux destinées qui sont pourtant sont bien loin l’une de l’autre. Je regrette néanmoins certaines références à l’actu, à la TV ou même à la bio de tes personnages ; Elles tendent à alourdir le texte de mon point de vue.
Lacrimosa : Quel entrain dans l’écriture ! Tu nous dépeins l’épreuve avec beaucoup de peps et malgré quelques maladresses, la lecture est agréable.
DK : Un texte plein de bonne humeur, écrit dans un style alerte, trop peut-être ? Il t’a manqué une relecture ou deux mais la lecture n’est pas déplaisante du tout.
Lucy : La tonalité du courrier sonne juste et le récit est bien construit, agréable à suivre. Bravo pour cet exercice !
Arielle : Tu t’en es finalement bien sortie avec ces contraintes ! L’écriture est impeccable et l’histoire bien menée. Il reste juste à la fin un petit gout de trop peu !
Gobu : Savoureux ce texte. J’aime bien cette verve et cette manière de distiller l’humour, partout, par petites touches.
Crevette : Je t’ai trouvé plutôt inspiré par le sujet, et pourtant c’était pas évident vu la contrainte… Et fallait oser revisiter ainsi la géopolitique !
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Avec une semaine de retard (!) voici les commentaires de Gobu sur le dernier exo en direct. Je suis très débordé en ce moment mais je vais quand même essayer de participer à celui de ce soir. Encore toutes mes excuses...
Corrigé Exo 130808
MENTOR :
Di Caprio en naufrageur à coups de pierre est très bien vu ! Entre nous, je trouve ta version de la catastrophe bien plus poilante que le célèbre film en navetoscope qui a bâti sa réputation.
KRYSTELLE :
Ta prose est moins figée que les tableaux de Rockwell. On y sent palpiter quelque chose de magique et poignant, que l’on ne retrouve pas chez ce peintre aussi lisse que ses collègues formalistes soviétiques de la même époque. Il y manque les pépins de pastèque dans (ou à côté) de l’évier, les doigts-sabliers qui laissent filer les grains du temps, et une âme qui bat sous la paume d’une main. L’essentiel, quoi…
SAHKTI :
Oui c’est vrai, Jeanne était folle. Et Jackson Pollock lui aussi, dans son genre. L’une voulait libérer le Royaume de France de la botte de l’Anglois, et l’autre délivrer la peinture du carcan des conventions. Rendre sa dynamique propre à l’Histoire et à l’Art. Ce télescopage est beaucoup plus profond qu’il n’y paraît. Et quant à la voiture qui a éjecté Pollock du paysage, qui sait si ce n’est pas l’évêque Cauchon qui la conduisait ?
LACRIMOSA :
J’ai aussi regretté que tu n’exploites pas plus le M. Pipelet, concierge emblématique de Flaubert. Ceci étant, ton concours de biture à la mousse est plaisamment raconté, même si la chute est un peu tirée par les cheveux. En tous cas, bienvenue au club…
DK :
Je ne sais pas si tu l’as fait exprès, mais Tsé-Toung n’est pas le nom du célèbre Guide Suprême chinois, et Mao son prénom. D’ailleurs, maintenant, les chinois l’écrivent Mô-Dzé-Dong. Bon c’était pas évident de faire speeder le Grand Charles sur des rollers, mais à partir du moment où l’on admet ce postulat, ton histoire roule (c’est le cas de le dire) dans un style « direct olympique » plutôt amusant. Je déplore cependant l’absence totale de références historiques et politiques. Mao et De Gaulle sont des personnages d’une telle envergure qu’ils auraient mérité un peu plus d’épaisseur…même sur des latins à roupettes, euh je veux dire des tapettes à roullins…euh…
LUCY :
Joli, Lucy ! En effet, les artistes sont capables d’une certaine violence, même si Mozart plaçait plutôt la sienne dans son œuvre. Jeter ce veux barbeau de Bonnet par dessus les moulins lui ressemble assez. Tu as parfaitement mené ce petit récit épistolaire à la manière du XVIIIème, bourré de références subtiles et rédigé dans le grand style. Une réussite, ironie et d’érudition allant d’un pas allègre. Chapeau bas.
ARIELLE :
Ha ha ! Voilà une fable potagère qui vaut son pesant de choux – pardon de brassicacées. Un petit bijou de vacherie et d’invention, où l’on retrouve quelques-uns de tes thèmes de prédilection, dans cette langue merveilleuse et souple qui constitue ta marque de fabrique. Juste l’apparition de Karl L. qui ne s’imposait pas, mais après tout, pourquoi pas ?
CREVETTE :
Nikolaï 1er en grand Maître des Nouveaux Jeux du Cirque à Oulan-Bator, fallait oser ! C’est vrai qu’on le voit partout. Pablo Escobar, Ronnie Biggs, Nanard Tapie, tu connais ton Who is Who de la grande délinquance sur le bout des empreintes digitales ! Et Loana en championne du 1000 mètres en brasse coulée n’est pas mal non plus. Bref ça swingue juste, avec la petite touche de dérision politique que les contraintes imposaient.
Corrigé Exo 130808
MENTOR :
Di Caprio en naufrageur à coups de pierre est très bien vu ! Entre nous, je trouve ta version de la catastrophe bien plus poilante que le célèbre film en navetoscope qui a bâti sa réputation.
KRYSTELLE :
Ta prose est moins figée que les tableaux de Rockwell. On y sent palpiter quelque chose de magique et poignant, que l’on ne retrouve pas chez ce peintre aussi lisse que ses collègues formalistes soviétiques de la même époque. Il y manque les pépins de pastèque dans (ou à côté) de l’évier, les doigts-sabliers qui laissent filer les grains du temps, et une âme qui bat sous la paume d’une main. L’essentiel, quoi…
SAHKTI :
Oui c’est vrai, Jeanne était folle. Et Jackson Pollock lui aussi, dans son genre. L’une voulait libérer le Royaume de France de la botte de l’Anglois, et l’autre délivrer la peinture du carcan des conventions. Rendre sa dynamique propre à l’Histoire et à l’Art. Ce télescopage est beaucoup plus profond qu’il n’y paraît. Et quant à la voiture qui a éjecté Pollock du paysage, qui sait si ce n’est pas l’évêque Cauchon qui la conduisait ?
LACRIMOSA :
J’ai aussi regretté que tu n’exploites pas plus le M. Pipelet, concierge emblématique de Flaubert. Ceci étant, ton concours de biture à la mousse est plaisamment raconté, même si la chute est un peu tirée par les cheveux. En tous cas, bienvenue au club…
DK :
Je ne sais pas si tu l’as fait exprès, mais Tsé-Toung n’est pas le nom du célèbre Guide Suprême chinois, et Mao son prénom. D’ailleurs, maintenant, les chinois l’écrivent Mô-Dzé-Dong. Bon c’était pas évident de faire speeder le Grand Charles sur des rollers, mais à partir du moment où l’on admet ce postulat, ton histoire roule (c’est le cas de le dire) dans un style « direct olympique » plutôt amusant. Je déplore cependant l’absence totale de références historiques et politiques. Mao et De Gaulle sont des personnages d’une telle envergure qu’ils auraient mérité un peu plus d’épaisseur…même sur des latins à roupettes, euh je veux dire des tapettes à roullins…euh…
LUCY :
Joli, Lucy ! En effet, les artistes sont capables d’une certaine violence, même si Mozart plaçait plutôt la sienne dans son œuvre. Jeter ce veux barbeau de Bonnet par dessus les moulins lui ressemble assez. Tu as parfaitement mené ce petit récit épistolaire à la manière du XVIIIème, bourré de références subtiles et rédigé dans le grand style. Une réussite, ironie et d’érudition allant d’un pas allègre. Chapeau bas.
ARIELLE :
Ha ha ! Voilà une fable potagère qui vaut son pesant de choux – pardon de brassicacées. Un petit bijou de vacherie et d’invention, où l’on retrouve quelques-uns de tes thèmes de prédilection, dans cette langue merveilleuse et souple qui constitue ta marque de fabrique. Juste l’apparition de Karl L. qui ne s’imposait pas, mais après tout, pourquoi pas ?
CREVETTE :
Nikolaï 1er en grand Maître des Nouveaux Jeux du Cirque à Oulan-Bator, fallait oser ! C’est vrai qu’on le voit partout. Pablo Escobar, Ronnie Biggs, Nanard Tapie, tu connais ton Who is Who de la grande délinquance sur le bout des empreintes digitales ! Et Loana en championne du 1000 mètres en brasse coulée n’est pas mal non plus. Bref ça swingue juste, avec la petite touche de dérision politique que les contraintes imposaient.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Exercice en direct mercredi 4 juin 2008 - 21.00
» Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
» Exercice en direct Mercredi 2 avril 2008 - 21.00
» Exercice en direct mercredi 29 août - 21.00
» Exercice en direct : mercredi 9 août à 21 h 30'
» Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
» Exercice en direct Mercredi 2 avril 2008 - 21.00
» Exercice en direct mercredi 29 août - 21.00
» Exercice en direct : mercredi 9 août à 21 h 30'
Page 4 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum