Exercice en direct mercredi 13 août 2008
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Lucy
Arielle
Crevette
Krystelle
Alskay
Sahkti
bertrand-môgendre
Lacrimosa
mentor
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Dr House ? ^)^
Non, sans rire : Lagerfeld.
Balle au prisonnier.
Non, sans rire : Lagerfeld.
Balle au prisonnier.
Lucy- Nombre de messages : 3411
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Tout est bien mixé, merci Nath, et donc maintenant chacun va pondre un petit texte du style de son choix (prose, poésie) et du genre de son choix (dramatique, humoristique, journalistique…) avec les assemblages suivants :
Krystelle : Norman Rockwell à l’épreuve du cracher de pépins de pastèques
Arielle : Dark Vador à l’épreuve du lancer de chou
Sahkti : Jeanne d’Arc à l’épreuve du jet de peinture à l’huile sur toile géante
Mentor : di Caprio à l’épreuve de curling
Lacrimosa : M. Pipelet à l’épreuve du Beer storm trial
Lucy : Mozart à l’épreuve de jeter de bonnet par dessus les moulins
Yali : Rahan à l’épreuve de papillon (l’histoire nous dira s’il s’agit de nage, de chasse ou d’autre chose !)
J'ai pas vérifié si certains étaient tombés sur leurs propres propositions, mais ce n'est pas grave, on garde !
Pour les retardataires :
Le Dalaï Lama à l’épreuve de l’avalage (?) de sabre
de Gaulle à l’épreuve de patins à roulettes
Jean-Paul II contre Mike Tyson à l'épreuve de balle au prisonnier
Lagerfeld à l'épreuve de lancer de charentaises
Pas trop long, chacun est libre, mais avec un délai de 1 heure.
C’est parti ?
Krystelle : Norman Rockwell à l’épreuve du cracher de pépins de pastèques
Arielle : Dark Vador à l’épreuve du lancer de chou
Sahkti : Jeanne d’Arc à l’épreuve du jet de peinture à l’huile sur toile géante
Mentor : di Caprio à l’épreuve de curling
Lacrimosa : M. Pipelet à l’épreuve du Beer storm trial
Lucy : Mozart à l’épreuve de jeter de bonnet par dessus les moulins
Yali : Rahan à l’épreuve de papillon (l’histoire nous dira s’il s’agit de nage, de chasse ou d’autre chose !)
J'ai pas vérifié si certains étaient tombés sur leurs propres propositions, mais ce n'est pas grave, on garde !
Pour les retardataires :
Le Dalaï Lama à l’épreuve de l’avalage (?) de sabre
de Gaulle à l’épreuve de patins à roulettes
Jean-Paul II contre Mike Tyson à l'épreuve de balle au prisonnier
Lagerfeld à l'épreuve de lancer de charentaises
Pas trop long, chacun est libre, mais avec un délai de 1 heure.
C’est parti ?
Dernière édition par mentor le Mer 13 Aoû 2008 - 19:47, édité 2 fois
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
pardon ! "beer storm trial" = épreuve d'engloutissage de Guinness :-))
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Salut DK !
Et Mentor : Ok pour les contraintes (même si ça va pas être du gâteau !)
Et Mentor : Ok pour les contraintes (même si ça va pas être du gâteau !)
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Ben me voilà avec un personnage on ne plus familier...Les voyages forment la jeunesse dit-on!
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
tu as dit que tu adorais :-)))Arielle a écrit:Ben me voilà avec un personnage on ne plus familier...Les voyages forment la jeunesse dit-on!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Ouïlle ! Bon, je me lance... aux bonnets.
Il y aura une petite variante. Vous verrez. Vient de me venir comme ça, j'espère juste que ça rentre dans la contrainte. Gni !!!
Il y aura une petite variante. Vous verrez. Vient de me venir comme ça, j'espère juste que ça rentre dans la contrainte. Gni !!!
Lucy- Nombre de messages : 3411
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Rahan ???
Rahan est mon pote, y' aurait pas un personnage plus moins, tout ça tout ça ?
Rahan est mon pote, y' aurait pas un personnage plus moins, tout ça tout ça ?
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
J'aurais adoré ça, bonnet B, bonnet C, brefLucy a écrit:Ouïlle ! Bon, je me lance... aux bonnets.
Il y aura une petite variante. Vous verrez. Vient de me venir comme ça, j'espère juste que ça rentre dans la contrainte. Gni !!!
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Yali a écrit:Rahan ???
Rahan est mon pote, y' aurait pas un personnage plus moins, tout ça tout ça ?
Un personnage plus moins quoi ? Sinon choisis en un dans la liste pour les retardataires...
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
oui, pardon Yali, je bossais ! :-)))Krystelle a écrit:Yali a écrit:Rahan ???
Rahan est mon pote, y' aurait pas un personnage plus moins, tout ça tout ça ?
Un personnage plus moins quoi ? Sinon choisis en un dans la liste pour les retardataires...
oui, choisis va, pour une fois
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
AbandonKrystelle a écrit:Yali a écrit:Rahan ???
Rahan est mon pote, y' aurait pas un personnage plus moins, tout ça tout ça ?
Un personnage plus moins quoi ? Sinon choisis en un dans la liste pour les retardataires...
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
:-(((Yali a écrit:AbandonKrystelle a écrit:Yali a écrit:Rahan ???
Rahan est mon pote, y' aurait pas un personnage plus moins, tout ça tout ça ?
Un personnage plus moins quoi ? Sinon choisis en un dans la liste pour les retardataires...
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Hau à tous
Gobu vient de regagner son wigwam. Vu signaux de fumée grande chasse en direct. Gobu tenté. Gobu choisir Charlotte Lagerfelde avec tir de charentaises. Sur bison, exercice difficile.
Mille excuses pour longue absence. Piste parfois caillouteuse...
Gobu vient de regagner son wigwam. Vu signaux de fumée grande chasse en direct. Gobu tenté. Gobu choisir Charlotte Lagerfelde avec tir de charentaises. Sur bison, exercice difficile.
Mille excuses pour longue absence. Piste parfois caillouteuse...
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Gobu! :-)Gobu a écrit:Hau à tous
Gobu vient de regagner son wigwam. Vu signaux de fumée grande chasse en direct. Gobu tenté. Gobu choisir Charlotte Lagerfelde avec tir de charentaises. Sur bison, exercice difficile.
Mille excuses pour longue absence. Piste parfois caillouteuse...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Chalom sachem ;-)Gobu a écrit:Hau à tous
Gobu vient de regagner son wigwam. Vu signaux de fumée grande chasse en direct. Gobu tenté. Gobu choisir Charlotte Lagerfelde avec tir de charentaises. Sur bison, exercice difficile.
Mille excuses pour longue absence. Piste parfois caillouteuse...
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Contrainte : Léonardo di Caprio dispute une épreuve de curling aux JO.
Cette année les JO ont fait fort. Tout est démesuré. Le pays organisateur tenait à les rendre inoubliables et ce sera le cas. Sans nul doute. Toute la presse est d’accord sur ce point. Il suffit d’imaginer que la surface occupée par les divers terrains d’épreuves égale celle de la Suisse et, un seul exemple, que la compétition de curling se déroulera sur un plan d’eau grand comme le Léman.
D’ailleurs les haut-parleurs monstrueux qui parsèment les lieux annoncent le début de cette épreuve.
Les tribunes sur pilotis de 150 mètres de haut sont noires de monde. Disposées en deux arcs de cercle, elles ceinturent un paquebot de la taille du Titanic sagement amarré par son ancre.
Tandis que l’hymne olympique tonitruant fuse de partout, cette ancre remonte avec bruit et l’eau du lac se met à onduler doucement.
D’énormes turbines sous-marines se mettent à soulever des tonnes d’eau, commençant à faire tanguer le bâtiment dont on voit fort bien le pont principal.
Celui-ci est aménagé en piste de curling et c’est… oui ! c’est le grand Léonardo di Caprio, l’idole des minettes pré-pubères, qui se présente à la marque de lancer !
Sa démarche sexy fait déjà hurler les 13-16 ans. L’arbitre, dont la chaise a glissé de vingt mètres vers bâbord siffle pour permettre au champion de saisir sa première pierre.
Le bloc de granite fuse sur la surface polie mais rate le cercle de quinze bons mètres tandis que la star tempête en tentant de garder son équilibre.
Les vagues sont maintenant si fortes que le bateau pique du nez et remonte dans des gerbes d’eau immenses, engloutissant les tribunes d’où des hurlements de terreur commencent à se faire entendre.
La sirène du navire se déclenche, les cornes de brume aussi, la sono vocifère des ordres incompréhensibles alors que le flamboyant di Caprio exécute des figures libres de haute volée sur la piste de curling balayée par des paquets de mer.
Dans un ultime sursaut, la vedette saisit un dernier pavé de pierre et l’envoie d’un geste noble dans la vitre de la cabine officielle. Ce qui a pour effet de mettre le feu au poste de pilotage et d’augmenter la panique générale.
En quelques minutes, le Titanic n’est plus qu’un brasier et les rares spectateurs encore accrochés aux pilotis restants des tribunes lacustres peuvent apercevoir la silhouette transie de Léonardo enlaçant une frêle naïade aux cheveux collés sur le front, à la proue du navire.
Une seconde plus tard, le bâtiment se brise en deux, l’avant se dresse à la verticale et le lac en fureur engloutit dans un bruit effroyable la totalité de ce qui flottait encore.
Le juge suprême est enfin arrivé sur les lieux et contemple le désastre d’un œil connaisseur depuis la rive.
Il ouvre un petit carnet décoré de cinq anneaux. Y figurent, bien alignés, une multitude de petits bâtonnets qu’il raye d’un trait de crayon d’un air satisfait.
Personne, non personne n’oubliera ces jeux là.
.
Cette année les JO ont fait fort. Tout est démesuré. Le pays organisateur tenait à les rendre inoubliables et ce sera le cas. Sans nul doute. Toute la presse est d’accord sur ce point. Il suffit d’imaginer que la surface occupée par les divers terrains d’épreuves égale celle de la Suisse et, un seul exemple, que la compétition de curling se déroulera sur un plan d’eau grand comme le Léman.
D’ailleurs les haut-parleurs monstrueux qui parsèment les lieux annoncent le début de cette épreuve.
Les tribunes sur pilotis de 150 mètres de haut sont noires de monde. Disposées en deux arcs de cercle, elles ceinturent un paquebot de la taille du Titanic sagement amarré par son ancre.
Tandis que l’hymne olympique tonitruant fuse de partout, cette ancre remonte avec bruit et l’eau du lac se met à onduler doucement.
D’énormes turbines sous-marines se mettent à soulever des tonnes d’eau, commençant à faire tanguer le bâtiment dont on voit fort bien le pont principal.
Celui-ci est aménagé en piste de curling et c’est… oui ! c’est le grand Léonardo di Caprio, l’idole des minettes pré-pubères, qui se présente à la marque de lancer !
Sa démarche sexy fait déjà hurler les 13-16 ans. L’arbitre, dont la chaise a glissé de vingt mètres vers bâbord siffle pour permettre au champion de saisir sa première pierre.
Le bloc de granite fuse sur la surface polie mais rate le cercle de quinze bons mètres tandis que la star tempête en tentant de garder son équilibre.
Les vagues sont maintenant si fortes que le bateau pique du nez et remonte dans des gerbes d’eau immenses, engloutissant les tribunes d’où des hurlements de terreur commencent à se faire entendre.
La sirène du navire se déclenche, les cornes de brume aussi, la sono vocifère des ordres incompréhensibles alors que le flamboyant di Caprio exécute des figures libres de haute volée sur la piste de curling balayée par des paquets de mer.
Dans un ultime sursaut, la vedette saisit un dernier pavé de pierre et l’envoie d’un geste noble dans la vitre de la cabine officielle. Ce qui a pour effet de mettre le feu au poste de pilotage et d’augmenter la panique générale.
En quelques minutes, le Titanic n’est plus qu’un brasier et les rares spectateurs encore accrochés aux pilotis restants des tribunes lacustres peuvent apercevoir la silhouette transie de Léonardo enlaçant une frêle naïade aux cheveux collés sur le front, à la proue du navire.
Une seconde plus tard, le bâtiment se brise en deux, l’avant se dresse à la verticale et le lac en fureur engloutit dans un bruit effroyable la totalité de ce qui flottait encore.
Le juge suprême est enfin arrivé sur les lieux et contemple le désastre d’un œil connaisseur depuis la rive.
Il ouvre un petit carnet décoré de cinq anneaux. Y figurent, bien alignés, une multitude de petits bâtonnets qu’il raye d’un trait de crayon d’un air satisfait.
Personne, non personne n’oubliera ces jeux là.
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Contraintes : Norman Rockwell et cracher de pépins de pastèques
Il était là, assis sur le lit, le regard vide et l’air hagard. J’ai trouvé qu’il y avait quelque chose de figé dans cette scène et j’ai pensé à une toile de Norman Rockwell.
J’ai demandé ce qu’il faisait, il a répondu qu’il se regardait l’âme, dans le blanc des yeux. J’ai souri.
A côté lui, Mozart ronflait, étalé de tout son long. J’ai prononcé son nom, juste pour le voir agiter sa moustache et ouvrir l’œil.
— Bonne nuit, j’ai dit.
Et j’ai éteint la lumière.
— Hé ! Comment je fais moi pour me regarder l’âme, dans le noir ?
J’ai rallumé, en m’excusant. Je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide, il a dit que non, ça irait mais qu’il lui faudrait un peu de temps.
Du temps, on n’en avait pourtant plus tellement. Disons qu’on avait déjà pas mal vidé notre compte épargne et pourtant, on était encore là, à laisser filer le sable entre nos doigts-sabliers, à regarder passer le train des jours au fond du jardin.
Je me suis rappelée qu’il avait perdu un pari, hier.
— Tu me dois une bière...
— Chut, j’ai pas fini.
Je me suis de nouveau excusée mais j’ai noté ça dans un coin de ma tête, pour plus tard. Il était sûr de pouvoir atteindre l’évier en crachant son pépin de pastèque. Il a perdu. Il perd toujours ses paris, et j’ai jamais aimé la bière.
— Voilà, il a dit, tu peux éteindre.
J’ai poussé l’interrupteur et posé ma main sur sa poitrine. J’ai tâté doucement, jusqu’à ce que je sente son âme battre sous ma paume. J’ai compris, ce qu’il cherchait et j’ai compris aussi qu’il ne trouverait sans doute jamais. J’aurais voulu déposer un baiser au creux de sa douleur, lui offrir des bouquets de sourire à n’en plus finir. J’aurais voulu qu’il aille bien, juste bien.
Mozart est venu se lover contre lui, comme s’il avait compris.
J’ai fait pareil en me disant qu’à deux, on y arriverait peut-être...
Il était là, assis sur le lit, le regard vide et l’air hagard. J’ai trouvé qu’il y avait quelque chose de figé dans cette scène et j’ai pensé à une toile de Norman Rockwell.
J’ai demandé ce qu’il faisait, il a répondu qu’il se regardait l’âme, dans le blanc des yeux. J’ai souri.
A côté lui, Mozart ronflait, étalé de tout son long. J’ai prononcé son nom, juste pour le voir agiter sa moustache et ouvrir l’œil.
— Bonne nuit, j’ai dit.
Et j’ai éteint la lumière.
— Hé ! Comment je fais moi pour me regarder l’âme, dans le noir ?
J’ai rallumé, en m’excusant. Je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide, il a dit que non, ça irait mais qu’il lui faudrait un peu de temps.
Du temps, on n’en avait pourtant plus tellement. Disons qu’on avait déjà pas mal vidé notre compte épargne et pourtant, on était encore là, à laisser filer le sable entre nos doigts-sabliers, à regarder passer le train des jours au fond du jardin.
Je me suis rappelée qu’il avait perdu un pari, hier.
— Tu me dois une bière...
— Chut, j’ai pas fini.
Je me suis de nouveau excusée mais j’ai noté ça dans un coin de ma tête, pour plus tard. Il était sûr de pouvoir atteindre l’évier en crachant son pépin de pastèque. Il a perdu. Il perd toujours ses paris, et j’ai jamais aimé la bière.
— Voilà, il a dit, tu peux éteindre.
J’ai poussé l’interrupteur et posé ma main sur sa poitrine. J’ai tâté doucement, jusqu’à ce que je sente son âme battre sous ma paume. J’ai compris, ce qu’il cherchait et j’ai compris aussi qu’il ne trouverait sans doute jamais. J’aurais voulu déposer un baiser au creux de sa douleur, lui offrir des bouquets de sourire à n’en plus finir. J’aurais voulu qu’il aille bien, juste bien.
Mozart est venu se lover contre lui, comme s’il avait compris.
J’ai fait pareil en me disant qu’à deux, on y arriverait peut-être...
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Retard ? Trop tard ? Débit mauvais. Connection lente lent e
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Contraintes: Jeanne d'Arc et le lancer de pots de peinture
Petit hommage à JP *
Les manuels d'histoire se bornent tous à raconter que Jeanne d'Arc était une jeune fille prude, doucement illuminée, qui entendait des voix et aimait s'habiller en homme. De nos jours, le Bois de Boulogne ou les émissions de Julien Courbet sont emplis de personnes identiques mais à l'époque, cela provoqua une petite révolution.
Jeanne ne voulait pas épouser Jehan des Grèves ou devenir bonne sœur, elle avait pour mission de sauver un roi. Pour cela aujourd'hui, on a James Bond ou Nicolas, mais pensez donc quelques siècles plus tôt…
On enferma donc Jeanne dans une tour, une vilaine tour de dessin animé avec des corbeaux et des rats; on lui ordonna d'oublier ses pensées hérétiques.
La pauvre Jeanne y resta pendant dix longues années. Dix années dont on sait peu de choses en réalité, si ce n'est que le Tribunal de la Moralité Citoyenne, venu se rendre compte sur place du délabrement mental de la jeune fille, jugea bon de la conduire au bûcher après avoir constaté ses errances et autres dérives.
Ce n'est que des décennies plus tard, après une nouvelle attaque des forces ennemies sur le continent, que certains surent ce que le Tribunal entendait par errances et dérives.
Tous les murs de la cellule de Jeanne était recouverts d'étranges traces colorées, vives et chaotiques. Cela ressemblait à de la peinture, mais comment aurait-elle pu en disposer dans sa prison pas dorée?
Tout comme le mystère de ses habits masculins introduits par l'Esprit-Saint dans son espace clos, celui des murs maquillés de couleurs ne révéla jamais son secret.
Jeanne rendit l'âme dans un soupir, incomprise par tous et resta gravée dans la mémoire des gens comme la gentille fille pas bien maligne qui entendait des voix. L'histoire s'arrêta là.
S'arrêta là… enfin presque. Car des siècles plus tard, un autre homme vécut des expériences similaires. Partagé entre colères et silences absolus, son esprit était entièrement dévoué aux murmures artistiques qui lui conseillaient de saisir des pots de peinture et d'en orner les vastes murs de son atelier.
Un homme que certains prirent pour un fou et surnommèrent Jack the Dripper. Ce ne fût pas un bûcher qui eût raison de lui mais une voiture capricieuse. Et on ne sût jamais si d'une manière ou d'une autre la douce folie de Jeanne ne s'était pas emparée de lui pour lui prodiguer ses plus beaux tourments…
* Jeanne la Pucelle ou Jackson Pollock, vous choisirez
Petit hommage à JP *
Les manuels d'histoire se bornent tous à raconter que Jeanne d'Arc était une jeune fille prude, doucement illuminée, qui entendait des voix et aimait s'habiller en homme. De nos jours, le Bois de Boulogne ou les émissions de Julien Courbet sont emplis de personnes identiques mais à l'époque, cela provoqua une petite révolution.
Jeanne ne voulait pas épouser Jehan des Grèves ou devenir bonne sœur, elle avait pour mission de sauver un roi. Pour cela aujourd'hui, on a James Bond ou Nicolas, mais pensez donc quelques siècles plus tôt…
On enferma donc Jeanne dans une tour, une vilaine tour de dessin animé avec des corbeaux et des rats; on lui ordonna d'oublier ses pensées hérétiques.
La pauvre Jeanne y resta pendant dix longues années. Dix années dont on sait peu de choses en réalité, si ce n'est que le Tribunal de la Moralité Citoyenne, venu se rendre compte sur place du délabrement mental de la jeune fille, jugea bon de la conduire au bûcher après avoir constaté ses errances et autres dérives.
Ce n'est que des décennies plus tard, après une nouvelle attaque des forces ennemies sur le continent, que certains surent ce que le Tribunal entendait par errances et dérives.
Tous les murs de la cellule de Jeanne était recouverts d'étranges traces colorées, vives et chaotiques. Cela ressemblait à de la peinture, mais comment aurait-elle pu en disposer dans sa prison pas dorée?
Tout comme le mystère de ses habits masculins introduits par l'Esprit-Saint dans son espace clos, celui des murs maquillés de couleurs ne révéla jamais son secret.
Jeanne rendit l'âme dans un soupir, incomprise par tous et resta gravée dans la mémoire des gens comme la gentille fille pas bien maligne qui entendait des voix. L'histoire s'arrêta là.
S'arrêta là… enfin presque. Car des siècles plus tard, un autre homme vécut des expériences similaires. Partagé entre colères et silences absolus, son esprit était entièrement dévoué aux murmures artistiques qui lui conseillaient de saisir des pots de peinture et d'en orner les vastes murs de son atelier.
Un homme que certains prirent pour un fou et surnommèrent Jack the Dripper. Ce ne fût pas un bûcher qui eût raison de lui mais une voiture capricieuse. Et on ne sût jamais si d'une manière ou d'une autre la douce folie de Jeanne ne s'était pas emparée de lui pour lui prodiguer ses plus beaux tourments…
* Jeanne la Pucelle ou Jackson Pollock, vous choisirez
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Contraintes : Mr Pipelet à l'épreuve de bières.
-Bienvenue, mesdames et messieurs, à la 41eme épreuve d' engloutissement de bières de l'année. Comme vous le savez certainement, notre champion en chef n'a pas perdu un seul match depuis son inscription. Il a remporté avec succès les 27 compétitions auxquelles il a participées. Je vous prie donc d'accueillir Jean-Yves !
Standing ovation. Tout les spectateurs qui allaient assister à cette beuverie honteuse se levèrent pour l'applaudir. Mr Pipelet – que nous appellerons par la suite Luc – fut le seul à ne pas lever son cul de la chaise – dure et inconfortable – sur laquelle il était posé.
C'est vrai quoi, se lever pour applaudir un mec qui se vantait de pouvoir engloutir 81 bières sans vomir, quel intérêt ? Surtout qu'il n'y avait pas de quoi être fier d'arborer un ventre plus large que celui d'une femme enceinte de septuplées. Comment pouvait-il rentrer dans ses pantalons ? Non, question plus existentielle aux yeux de Luc : où pouvait-il dénicher des pantalons assez larges pour qu'il puisse attacher les boutons sans que ceux-ci ne sautent ?
Il essaierait bien de lui montrer à ce Jean-Yves qu'il était plus fort que lui -parce que oui, à n'en pas douter, il le battrait à plate couture sans hésitation ! Oh, et puis, aux chiottes les conventions que papa et maman imposait. Il voulait montrer qu'il était le meilleur, et tant pis si ses parents, assis quelques part dans l'assemblée ferait le gros œil à leur retour au domaine familial.
- Attendez ! Cria-t-il, en se levant de son siège. Je veux participer. Je suis sur que je peux battre Jean-Yves. C'est vrai quoi, son record n'est que de 81 bières englouties. Il n'est pas si imbattable que ça. 81... pfff, quel chiffre ridicule !
-Oh, oh, un candidat de dernière minute sur de lui, on dirait.
Il s'avança vers le podium où se déroulerait le combat.
- Quel est votre nom, Monsieur ?
- Luc, comme Luc Skywalker, vous savez, le mec là, dont le père n'est qu'un vieux pervers sans cheveux tout moche et tout ridé qui passe du côté obscur sans aucune raison. Quoi que d'après mon père, y'en a une, mais je l'ai jamais compris..
- Hum, oui, si vous le dites -le coupa-t-il- euh.. Luc, c'est ça ? - puis voyant que celui allait recommencer à repartir dans des délires que lui seul comprendrait. Bien, parfait. Commençons alors. Qu'on apporte les bières !
Des jeunes filles, habillées en short/ soutiens-gorge arrivèrent soudain avec des plateaux contenant 4 bières chacun.
- Voyons, voyons, c'est tout ? Mais il n'y en a pas assez. Qu'on apporte le reste !
Et là, magie. Le plafond s'ouvre en son milieu et des packs entiers de bière descendent en quantité.
- Bien, c'est déjà mieux comme ceci. Que le combat commence !
Tout les candidats se ruent alors sur la bière. Jean-Yves et Luc y compris. C'est une beuverie écœurante. Dès qu'une bouteille est terminée, ils la jettent et en ouvre une autre.
Le temps passe, nos candidats en sont a 64 bières chacun et 4 d'entre eux ont abandonnés. Il ne sont plus que 3 en lice. Jean-Yves, évidemment, Luc et un autre homme dont nous n'en avons un peu rien à faire – c'est vrai quoi, le suspens de cette histoire tient à l'éternelle question : Luc arrivera-t-il à batte J-Y ? Les candidats continuent de boire. Bientôt, Le troisième homme abandonne. Plus que deux en lice.
Et ils boivent, boivent. 67eme bouteille. 68. Les choses se corsent. Tout devient plus dur. Mais Luc veut y croire. Il veut croire en sa victoire. Alors ils continuent. Ils boivent, encore et encore. 69, 70.
Et là... c'est la fin. Le match est gagné. Gagné ? Oui, mais par qui ? A votre avis ? Allez, réfléchissez ! Comment ? Luc ? Si Luc à gagné ? A votre avis ? Bah bien sur que non. Il vient de vomir là, vous voyez pas. J-Y à gagné - pour changer...
La honte pour Luc quand même. Lui qui était sur de gagner. Et bien non. Moralité de cette histoire ? Hum, bonne question...Et bien, si on disait simplement que, plus on se croit invincible, plus la chute en est dure ?
-Bienvenue, mesdames et messieurs, à la 41eme épreuve d' engloutissement de bières de l'année. Comme vous le savez certainement, notre champion en chef n'a pas perdu un seul match depuis son inscription. Il a remporté avec succès les 27 compétitions auxquelles il a participées. Je vous prie donc d'accueillir Jean-Yves !
Standing ovation. Tout les spectateurs qui allaient assister à cette beuverie honteuse se levèrent pour l'applaudir. Mr Pipelet – que nous appellerons par la suite Luc – fut le seul à ne pas lever son cul de la chaise – dure et inconfortable – sur laquelle il était posé.
C'est vrai quoi, se lever pour applaudir un mec qui se vantait de pouvoir engloutir 81 bières sans vomir, quel intérêt ? Surtout qu'il n'y avait pas de quoi être fier d'arborer un ventre plus large que celui d'une femme enceinte de septuplées. Comment pouvait-il rentrer dans ses pantalons ? Non, question plus existentielle aux yeux de Luc : où pouvait-il dénicher des pantalons assez larges pour qu'il puisse attacher les boutons sans que ceux-ci ne sautent ?
Il essaierait bien de lui montrer à ce Jean-Yves qu'il était plus fort que lui -parce que oui, à n'en pas douter, il le battrait à plate couture sans hésitation ! Oh, et puis, aux chiottes les conventions que papa et maman imposait. Il voulait montrer qu'il était le meilleur, et tant pis si ses parents, assis quelques part dans l'assemblée ferait le gros œil à leur retour au domaine familial.
- Attendez ! Cria-t-il, en se levant de son siège. Je veux participer. Je suis sur que je peux battre Jean-Yves. C'est vrai quoi, son record n'est que de 81 bières englouties. Il n'est pas si imbattable que ça. 81... pfff, quel chiffre ridicule !
-Oh, oh, un candidat de dernière minute sur de lui, on dirait.
Il s'avança vers le podium où se déroulerait le combat.
- Quel est votre nom, Monsieur ?
- Luc, comme Luc Skywalker, vous savez, le mec là, dont le père n'est qu'un vieux pervers sans cheveux tout moche et tout ridé qui passe du côté obscur sans aucune raison. Quoi que d'après mon père, y'en a une, mais je l'ai jamais compris..
- Hum, oui, si vous le dites -le coupa-t-il- euh.. Luc, c'est ça ? - puis voyant que celui allait recommencer à repartir dans des délires que lui seul comprendrait. Bien, parfait. Commençons alors. Qu'on apporte les bières !
Des jeunes filles, habillées en short/ soutiens-gorge arrivèrent soudain avec des plateaux contenant 4 bières chacun.
- Voyons, voyons, c'est tout ? Mais il n'y en a pas assez. Qu'on apporte le reste !
Et là, magie. Le plafond s'ouvre en son milieu et des packs entiers de bière descendent en quantité.
- Bien, c'est déjà mieux comme ceci. Que le combat commence !
Tout les candidats se ruent alors sur la bière. Jean-Yves et Luc y compris. C'est une beuverie écœurante. Dès qu'une bouteille est terminée, ils la jettent et en ouvre une autre.
Le temps passe, nos candidats en sont a 64 bières chacun et 4 d'entre eux ont abandonnés. Il ne sont plus que 3 en lice. Jean-Yves, évidemment, Luc et un autre homme dont nous n'en avons un peu rien à faire – c'est vrai quoi, le suspens de cette histoire tient à l'éternelle question : Luc arrivera-t-il à batte J-Y ? Les candidats continuent de boire. Bientôt, Le troisième homme abandonne. Plus que deux en lice.
Et ils boivent, boivent. 67eme bouteille. 68. Les choses se corsent. Tout devient plus dur. Mais Luc veut y croire. Il veut croire en sa victoire. Alors ils continuent. Ils boivent, encore et encore. 69, 70.
Et là... c'est la fin. Le match est gagné. Gagné ? Oui, mais par qui ? A votre avis ? Allez, réfléchissez ! Comment ? Luc ? Si Luc à gagné ? A votre avis ? Bah bien sur que non. Il vient de vomir là, vous voyez pas. J-Y à gagné - pour changer...
La honte pour Luc quand même. Lui qui était sur de gagner. Et bien non. Moralité de cette histoire ? Hum, bonne question...Et bien, si on disait simplement que, plus on se croit invincible, plus la chute en est dure ?
Lacrimosa- Nombre de messages : 12
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
ha ben essaie ! :-)bertrand-môgendre a écrit:Retard ? Trop tard ? Débit mauvais. Connection lente lent e
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Contrainte: de Gaulle dans l'épreuve de patin à roulettes
Et tandis que le soleil se couche à Pékin, nous retrouvons Luc Dupin pour la finale de l'épreuve de patin à roulettes. A vous Luc!
Et bien oui, Patrick, nous voilà ce soir réunis autour de la piste olympique de patin à roulettes Deng Ziao Ping. Le public est d'ores et déjà assez nombreux, au vu des compétiteurs issus des deux demi-finales qui ont eu lieu ces deux derniers jours. Ces épreuves éliminatoires furent serrées, il est vrai mais jubilatoires! La compétition a cependant été entâchée par un cas de dopage, de la part du candidat Kenyan John Swembah, disqualifié...
Luc, que pouvez-vous nous dire des compétiteurs les plus en vue?
Et bien Patrick, on doit compter ce soir sur quatre champions de la roulette! Pas moins que ça! Tout d'abord, le Mongol Huan Namtchylak, spécialiste des effets de glisse redoutés de tous... Puis Jarvis Kingsley, le patineur britannique apprécié de ces dames depuis qu'il a adopté le port de la combinaison intégrale en latex. Mais ces héros du patins sont bel et bien des outsiders alors que l'on sait qu'ils devront s'affronter à deux monstres sacrés...
Dîtes-nous vite Luc, nous ne tenons plus!
Et bien, Patrick, les deux favoris, et ennemis au quotidien sont pour commencer le chinois Mao Tse-Toung, reconnaissable à son boxer rouge aux cinq étoiles, qui tentera le tout pour le tout ce soir: sa patrie sera là pour le soutenir! ET et... finalement, Charles de Gaulle!
Silence du journaliste et bruits de foule...
Mais Patrick, voilà justement que le français entre en piste pour le dernier moment de concentration. Il porte comme à l'accoutumée des culottes courtes tricolores et le béret. Des protège-tibias ornés du coq complètent la tenue.
Des images laissent voir les derniers étirements avant de se mettre en position de départ. Les participants semblent tendus, le titre olympique récompensera ce soir le plus performant, le meiux entraîné...
Mais voilà que le départ est annoncé, les athlètes se mettent en position... Tous sont sur les starting- blocks et la tension est palpable! Et voilà, Patrick, 3... 2... 1... Le coup de feu vient de retentir et les compétiteurs se sont lancés sur la piste!
Tout va assez vite, la vitesse de pointe est rapidement atteinte par les patineurs. Mao Tse-Toung se permet, à l'aise, d'éplucher une banane tout en saluant ses admiratrices dans les tribunes. Jarvis Kingsley, équipé des derniers patins de la firme Ferreri, file mais se laisse devancer par De Gaulle et Namtchylak. Ce dernier, qui ne semble pas handicapé par son casque orné de poil de yack, même s'il semble se laisser distancer sur la fin du premier tour...
Patrick, ici tout va vite, très vite, il semblerait que Tse-Toung et De Gaulle soient les meilleurs ce soir. Tse-Toung est acclamé par la foule en délire qui attend avec impatience une médaille d'or qui serait la troisième dans cette discipline pour l'Empire du Milieu. Mais Patrick, je n'en reviens pas, voilà que de Gaulle remonte rapidement dans la corde et qu'il arrive à la hauteur de Tse-Toung. Oh mais il le double!
De Gaulle, pressé d'en finir, patine et patine encore, ses mollets saillants sont la preuve d'un effort sur-humain. Yvonne, son épouse est d'ailleurs debout dans les gradins et crie à s'en faire rougir! Elle semble bel et bien extatique, et nous avec! Allez, vas-y, allez allez!
OUIIIIIII, Patrick, De Gaulle vient de dépasser le chinois qui dérape et finit dans les sacs de sable... le français y arrive , oui , allez, encore quelques mètres, OUIIIIIIII! De Gaulle est médaillé d'or!
Quelques instants plus tard, le champion la médaille autour du cou et le front et la moustache encore plein de sueur, est interviewé par Luc Dupin:
- Je n'ai qu'une chose à dire: la chienlit n'est pas prête de régner dans le patin à roulettes!
Et tandis que le soleil se couche à Pékin, nous retrouvons Luc Dupin pour la finale de l'épreuve de patin à roulettes. A vous Luc!
Et bien oui, Patrick, nous voilà ce soir réunis autour de la piste olympique de patin à roulettes Deng Ziao Ping. Le public est d'ores et déjà assez nombreux, au vu des compétiteurs issus des deux demi-finales qui ont eu lieu ces deux derniers jours. Ces épreuves éliminatoires furent serrées, il est vrai mais jubilatoires! La compétition a cependant été entâchée par un cas de dopage, de la part du candidat Kenyan John Swembah, disqualifié...
Luc, que pouvez-vous nous dire des compétiteurs les plus en vue?
Et bien Patrick, on doit compter ce soir sur quatre champions de la roulette! Pas moins que ça! Tout d'abord, le Mongol Huan Namtchylak, spécialiste des effets de glisse redoutés de tous... Puis Jarvis Kingsley, le patineur britannique apprécié de ces dames depuis qu'il a adopté le port de la combinaison intégrale en latex. Mais ces héros du patins sont bel et bien des outsiders alors que l'on sait qu'ils devront s'affronter à deux monstres sacrés...
Dîtes-nous vite Luc, nous ne tenons plus!
Et bien, Patrick, les deux favoris, et ennemis au quotidien sont pour commencer le chinois Mao Tse-Toung, reconnaissable à son boxer rouge aux cinq étoiles, qui tentera le tout pour le tout ce soir: sa patrie sera là pour le soutenir! ET et... finalement, Charles de Gaulle!
Silence du journaliste et bruits de foule...
Mais Patrick, voilà justement que le français entre en piste pour le dernier moment de concentration. Il porte comme à l'accoutumée des culottes courtes tricolores et le béret. Des protège-tibias ornés du coq complètent la tenue.
Des images laissent voir les derniers étirements avant de se mettre en position de départ. Les participants semblent tendus, le titre olympique récompensera ce soir le plus performant, le meiux entraîné...
Mais voilà que le départ est annoncé, les athlètes se mettent en position... Tous sont sur les starting- blocks et la tension est palpable! Et voilà, Patrick, 3... 2... 1... Le coup de feu vient de retentir et les compétiteurs se sont lancés sur la piste!
Tout va assez vite, la vitesse de pointe est rapidement atteinte par les patineurs. Mao Tse-Toung se permet, à l'aise, d'éplucher une banane tout en saluant ses admiratrices dans les tribunes. Jarvis Kingsley, équipé des derniers patins de la firme Ferreri, file mais se laisse devancer par De Gaulle et Namtchylak. Ce dernier, qui ne semble pas handicapé par son casque orné de poil de yack, même s'il semble se laisser distancer sur la fin du premier tour...
Patrick, ici tout va vite, très vite, il semblerait que Tse-Toung et De Gaulle soient les meilleurs ce soir. Tse-Toung est acclamé par la foule en délire qui attend avec impatience une médaille d'or qui serait la troisième dans cette discipline pour l'Empire du Milieu. Mais Patrick, je n'en reviens pas, voilà que de Gaulle remonte rapidement dans la corde et qu'il arrive à la hauteur de Tse-Toung. Oh mais il le double!
De Gaulle, pressé d'en finir, patine et patine encore, ses mollets saillants sont la preuve d'un effort sur-humain. Yvonne, son épouse est d'ailleurs debout dans les gradins et crie à s'en faire rougir! Elle semble bel et bien extatique, et nous avec! Allez, vas-y, allez allez!
OUIIIIIII, Patrick, De Gaulle vient de dépasser le chinois qui dérape et finit dans les sacs de sable... le français y arrive , oui , allez, encore quelques mètres, OUIIIIIIII! De Gaulle est médaillé d'or!
Quelques instants plus tard, le champion la médaille autour du cou et le front et la moustache encore plein de sueur, est interviewé par Luc Dupin:
- Je n'ai qu'une chose à dire: la chienlit n'est pas prête de régner dans le patin à roulettes!
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Je peux ?de Gaulle à l’épreuve de patins à roulettes
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Dk vient de poster ce sujetbertrand-môgendre a écrit:Je peux ?de Gaulle à l’épreuve de patins à roulettes
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Zut déjà pris. Que reste-t-il en rayon ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
bertrand-môgendre a écrit:Zut déjà pris. Que reste-t-il en rayon ?
Le Dalaï Lama à l’épreuve de l’avalage (?) de sabre
Jean-Paul II contre Mike Tyson à l'épreuve de balle au prisonnier
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Je te sens inspiré là Bertrand :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Cela dit, c'est pas super gênant non plus si les contraintes sont réutilisées...
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Et sur ce, m'en vais me coucher. Je vous lis et je vous commente demain !
Merci Mentor et bonne nuit à tous.
Merci Mentor et bonne nuit à tous.
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Bye ! merci d'être venue ;-)Krystelle a écrit:Et sur ce, m'en vais me coucher. Je vous lis et je vous commente demain !
Merci Mentor et bonne nuit à tous.
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Pfffff j'avais po vu.... Désolé et en plus ce qui me reste ne m'inspire guère. J-P II et le Dalaï-Lama, c'est pas ma tasse de thé...
Mais bon je vais m'essayer à la balle au prisonnier...
Mais bon je vais m'essayer à la balle au prisonnier...
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Hello Crevette !Crevette a écrit:Pfffff j'avais po vu.... Désolé et en plus ce qui me reste ne m'inspire guère. J-P II et le Dalaï-Lama, c'est pas ma tasse de thé...
Mais bon je vais m'essayer à la balle au prisonnier...
Mais tu sais, tu peux te faire ton petit choix toi-même en mixant ce qui t'inspire, pas de souci !
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
La Crevette est lancée et rien ne l'arrêtera (sauf une chute de paupières soudaine...)
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
j'aime cet enthousiasme ! ;-)Crevette a écrit:La Crevette est lancé et rien ne l'arrêtera (sauf une chute de paupières soudaine...)
Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Super honte, je suis en retard et c'est mauvais en plus !
Je poste après ça.
Yali a écrit :
Bon, c'est parti !!!
Et, bonsoir, Gobu !
_______________________________________________________________
Mademoiselle de Lisey à sa marraine Berthille Desmoulins
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;De Genève ce 10 juin 1776.
Je poste après ça.
Yali a écrit :
Oui, mais j'ai rechangé d'idée et, du coup, ce n'est plus le même Bonnet. Tant pis !J'aurais adoré ça, bonnet B, bonnet C, bref
Bon, c'est parti !!!
Et, bonsoir, Gobu !
_______________________________________________________________
Mademoiselle de Lisey à sa marraine Berthille Desmoulins
Ma chère marraine, au risque de vous choquer, je me dois de vous dire dès à présent que je ne suis plus fille. Ne vous offusquez point, je vous prie, et ne me tenez pas rigueur d’avoir voulu, par d’autres voies que celles que m’ouvraient mes précepteurs, découvrir le vaste monde. Est-ce péché que d’aimer son prochain ? M’en voudrez-vous de m’être jetée corps et âme dans cette amitié nouvelle dont je voudrais, avec vous, partager certains aspects ? Non, je sais votre bonté naturelle pour tout ce qui est bel et bon pour penser, un seul instant, que vous pourriez me tenir rigueur de mon attitude dépourvue de mesure. Aussi, vais-je vous faire la confidence de l’aventure que j’ai vécue auprès de l’homme le plus doué de talent qu’il m’ait été donné de rencontrer.
Ô si vous saviez comme mon cœur déborde de joie à la simple évocation de son nom. Il nous venait d’Autriche et cherchait un abri pour la nuit. Je ne sais ce qui l’amena à se perdre dans nos terres. Le destin, sans aucun doute ! Ou Notre Seigneur qui nous demande d’aimer notre prochain. Toujours est-il que Monsieur Mozart a été notre hôte en cette nuit du 2 juin ainsi que pour celles qui suivirent. Nuits magiques, au demeurant !
Depuis quelques temps, déjà, Père m’avait confiée aux bons soins d’un de ses philosophes – un sinistre vieux barbon ! – qu’il affectionnait tout particulièrement. Rien ne lui plaisait tant que d’observer les pucerons – ces insectes répugnants qui dévorent nos splendides roses ! – et de consigner dans un carnet les observations dont il ne manquait pas de me faire profiter. Ce n’est pas qu’il fut méchant avec moi. Il a été, du reste, d’une grande patience devant mon manque d’intérêt face à ses découvertes: mais, chère marraine, auriez-vous, vous-même, résisté longtemps à l’ennui grandissant qui s’empare de vous lors de ces marches interminables à la recherche d’un insecte aussi insignifiant qu’inintéressant ? Sans doute, non. Je n’ai eu à supporter cette épreuve que quelques jours avant l’arrivée de notre ange musicien. Quelle ivresse que cette musique qui était la sienne ! Souvent, on me retrouvait défaillante lorsque, d’un crescendo admirable, il laissait glisser ses mains si fines sur les touches de notre clavecin. Il arriva, même, qu’il mit tant d’ardeur et d’emportement dans l’exercice de son Art, que d’incontrôlables sensations s’emparèrent de mon être tout entier en proie au vertige. Honte sur moi ! La rougeur colorant mes joues sous le fard blanc n’échappe pas au tain de mon miroir. Et, lors même que j’écris ces mots, ma plume tremble sur le papier.
Celui qui était, en un jour à peine, devenu maître de mes désirs fit, bientôt, naître un plaisir proche de la plus inavouable volupté.
Ne me croyez pas perdue ! Cet homme ne m’a nullement abandonnée. Vous devez savoir la vérité car me voilà sur le point d’être mariée à un jeune chevalier dont j’ignore tout, si ce n’est qu’il désire davantage ma dot que ma propre personne. Père dit que nous n’avons plus le choix de l’époux, à présent. Je suis femme adultère avant même le mariage.
Je me dois, ma chère marraine, de vous révéler certaines choses. Malgré les réflexions avisées du prêtre qui a demandé à m’entendre en confession, j’ai pris la décision de ne révéler mon aventure que sur mon lit de mort. Aussi, vous serez la confidente privilégiée d’une vive passion à présent évanouie. L’image d’un bonheur parfait entourait mes parents. L’amour semblait les mener à travers les couloirs de notre demeure. Ils étaient jeunes et beaux et heureux : illusions, que tout cela ! Peut-être serais-je comme eux, un jour prochain mais je ne veux conserver aucun regret, ni aucun remords.
J’ai laissé ma vertu auprès d’un moulin par une douce après-midi de juin, de mon plein gré. Comme je vous l’écrivais, ce naturaliste amateur de pucerons, Monsieur Bonnet, me suivait tel une ombre sans me laisser possibilité de me divertir à ma guise ; pourtant, Monsieur Mozart a fait en sorte qu’il nous laissa en paix suffisamment longtemps pour que nous puissions discourir d’une de ses compositions. Cette conversation ne se pouvait faire qu’à deux et Monsieur Bonnet était de trop. Cependant, le brave homme que nous avions perdu en chemin revint un peu trop tôt de sa chasse aux pucerons et mon ami Wolfgang dut le calmer. Les artistes sont capables de violence, chère marraine. J’étais, moi-même, assise ou plutôt allongée dans l’herbe, à l’ombre du moulin lorsque d’un effroyable coup de poing Wolfgang envoya voler Monsieur Bonnet à quelque deux toises de l’endroit où je me trouvais. Me croirez-vous, si je vous dis que Bonnet vola, de mon point de vue, par-dessus le moulin ? C’était, proprement, impressionnant. La suite, vous la connaissez ! Ou, à tout le moins, vous en savez l’essentiel car, comme je l’ai mentionné plus avant, je ne confierai les détails de mon aventure que lors de mon ultime confession.
Adieu, ma chère marraine ; songez quelquefois à votre filleule, bientôt honnête femme et croyez que vous serez toujours l’objet de ma plus tendre affection.
Ô si vous saviez comme mon cœur déborde de joie à la simple évocation de son nom. Il nous venait d’Autriche et cherchait un abri pour la nuit. Je ne sais ce qui l’amena à se perdre dans nos terres. Le destin, sans aucun doute ! Ou Notre Seigneur qui nous demande d’aimer notre prochain. Toujours est-il que Monsieur Mozart a été notre hôte en cette nuit du 2 juin ainsi que pour celles qui suivirent. Nuits magiques, au demeurant !
Depuis quelques temps, déjà, Père m’avait confiée aux bons soins d’un de ses philosophes – un sinistre vieux barbon ! – qu’il affectionnait tout particulièrement. Rien ne lui plaisait tant que d’observer les pucerons – ces insectes répugnants qui dévorent nos splendides roses ! – et de consigner dans un carnet les observations dont il ne manquait pas de me faire profiter. Ce n’est pas qu’il fut méchant avec moi. Il a été, du reste, d’une grande patience devant mon manque d’intérêt face à ses découvertes: mais, chère marraine, auriez-vous, vous-même, résisté longtemps à l’ennui grandissant qui s’empare de vous lors de ces marches interminables à la recherche d’un insecte aussi insignifiant qu’inintéressant ? Sans doute, non. Je n’ai eu à supporter cette épreuve que quelques jours avant l’arrivée de notre ange musicien. Quelle ivresse que cette musique qui était la sienne ! Souvent, on me retrouvait défaillante lorsque, d’un crescendo admirable, il laissait glisser ses mains si fines sur les touches de notre clavecin. Il arriva, même, qu’il mit tant d’ardeur et d’emportement dans l’exercice de son Art, que d’incontrôlables sensations s’emparèrent de mon être tout entier en proie au vertige. Honte sur moi ! La rougeur colorant mes joues sous le fard blanc n’échappe pas au tain de mon miroir. Et, lors même que j’écris ces mots, ma plume tremble sur le papier.
Celui qui était, en un jour à peine, devenu maître de mes désirs fit, bientôt, naître un plaisir proche de la plus inavouable volupté.
Ne me croyez pas perdue ! Cet homme ne m’a nullement abandonnée. Vous devez savoir la vérité car me voilà sur le point d’être mariée à un jeune chevalier dont j’ignore tout, si ce n’est qu’il désire davantage ma dot que ma propre personne. Père dit que nous n’avons plus le choix de l’époux, à présent. Je suis femme adultère avant même le mariage.
Je me dois, ma chère marraine, de vous révéler certaines choses. Malgré les réflexions avisées du prêtre qui a demandé à m’entendre en confession, j’ai pris la décision de ne révéler mon aventure que sur mon lit de mort. Aussi, vous serez la confidente privilégiée d’une vive passion à présent évanouie. L’image d’un bonheur parfait entourait mes parents. L’amour semblait les mener à travers les couloirs de notre demeure. Ils étaient jeunes et beaux et heureux : illusions, que tout cela ! Peut-être serais-je comme eux, un jour prochain mais je ne veux conserver aucun regret, ni aucun remords.
J’ai laissé ma vertu auprès d’un moulin par une douce après-midi de juin, de mon plein gré. Comme je vous l’écrivais, ce naturaliste amateur de pucerons, Monsieur Bonnet, me suivait tel une ombre sans me laisser possibilité de me divertir à ma guise ; pourtant, Monsieur Mozart a fait en sorte qu’il nous laissa en paix suffisamment longtemps pour que nous puissions discourir d’une de ses compositions. Cette conversation ne se pouvait faire qu’à deux et Monsieur Bonnet était de trop. Cependant, le brave homme que nous avions perdu en chemin revint un peu trop tôt de sa chasse aux pucerons et mon ami Wolfgang dut le calmer. Les artistes sont capables de violence, chère marraine. J’étais, moi-même, assise ou plutôt allongée dans l’herbe, à l’ombre du moulin lorsque d’un effroyable coup de poing Wolfgang envoya voler Monsieur Bonnet à quelque deux toises de l’endroit où je me trouvais. Me croirez-vous, si je vous dis que Bonnet vola, de mon point de vue, par-dessus le moulin ? C’était, proprement, impressionnant. La suite, vous la connaissez ! Ou, à tout le moins, vous en savez l’essentiel car, comme je l’ai mentionné plus avant, je ne confierai les détails de mon aventure que lors de mon ultime confession.
Adieu, ma chère marraine ; songez quelquefois à votre filleule, bientôt honnête femme et croyez que vous serez toujours l’objet de ma plus tendre affection.
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;De Genève ce 10 juin 1776.
Lucy- Nombre de messages : 3411
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
c'est discipline olympique? :-)Crevette a écrit:chute de paupières soudaine...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 13 août 2008
Je commenterai demain, merci pour l'exo
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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