Peur
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Peur
Martin a froid.
Cependant ,il lui semblait bien que l'été approchait.
Où est-il?
Lentement il essaie de rassembler ses esprits.
Que lui est-il arrivé?
Il s'aperçoit qu'il est allongé sur le carrelage de sa cuisine.
Qu'attend-il pour se relever?
Martin ne peut plus bouger. Pourtant il ne souffre nullement. Il lui semble même qu'il ne s'est jamais senti aussi bien.
Mais il ne se souvient de rien .
Avant ... c'était avant...Quelle heure est-il?
Plusieurs débris de victuaille jonchent le sol à coté de son visage et des effluves d'un reste de déjeuner vient éveiller ses sens.
Un morceau de poisson avec une sauce relevée aux fines herbes effleurent les commissures de sa bouche.
Martin détourne le regard , un morceau d'une assiette en porcelaine semble le narguer.
Martin a peur. Le fait qu'il ne puisse bouger ses jambes et son bras droit lui laisse penser que son état semble sérieux.
Il essaie d'appeller mais bizarrement aucun son ne sort de sa gorge et sa bouche se tord maladroitement ,laissant apparaitre une salive malsaine qu'il ne parvient à contrôler.
Martin...
A plat ventre sur le carrelage, il frissonne de plus en plus. Il lui faut de l'aide mais personne n'est là pour lui tendre la main.
Le téléphone... Sa seule planche de salut.
Mais pour se faire, il doit traverser la cuisine et le salon , à coté de son vieux canapé de cuir noir craquelé par l'usure du temps.
Et du temps il va lui en falloir à Martin pour arriver à saisir ce maudit téléphone.
Le voici justement qui émet une sonnerie. Martin l'entend distinctement.
Alors ,comme il le peut , le voici qui rampe ,lentement, en agrippant vainement de sa main gauche ,la surface trop plane du sol de cette fichue cuisine.
il ne sent plus la moitié inférieure de son corps et Martin a l'impression de faire du sur place.
Bientôt le voila en nage ,sa chemise blanche lui colle à la peau tandis que de grosses gouttes de sueurs perlent à son front.
La sueur de l'angoisse. La sueur de la peur peut-être...certainement...
Il traine toujours avec lui une salive filante que la lumière du plafonnier fixe en un éclair, et qu'il ne peut réprimer tandis que sort de sa bouche des râles irréguliers qui n'ont rien à voir avec une quelconque voix humaine.
Il grimace de douleur lorsqu'il se coupe avec le morceaux de porcelaine cassée.
Sa vue semble diminuée.
Sa nuque lui fait mal, à force de lever la tête pour voir où il se dirige sans rien heurter. C'est comme si elle était comprimée dans un étau .
Martin rampe désormais sur son déjeuner.
Le reste de son poisson s'éparpille tout autour de lui et sous sa chemise .
Le téléphone sonne toujours avec insistance. Martin fait de nouveaux efforts et désormais il parvient à se mouvoir sur un coude.
Enfin.. le salon! La moquette du sol lui brule l'avant-bras ,et la peau en est entamée.
Dans son parcours du combattant, Martin a perdu ses mocassins.
Sa cravatte l'étouffe à moitié.
Plus que quelques mètres...
Plus qu'un mètre...
A bout ,Martin laisse retomber sa tête et son front heurte lourdement la moquette.
Cependant, en un dernier effort , il parvient à saisir le téléphone et décroche.
Son souffle se fait rauque et il entend distinctement son interlocuteur, un collègue de travail, lui parler.
Martin... Alors tout ce chemin parcouru n'aurait-il servi à rien? Il aura mis quarante-sept minutes pour en arriver là, en vain.
Sa bouche se tord encore et encore, incapable de proférer la moindre parole.
Une boule d'angoisse ensserre sa poitrine et le terrifie en même temps que la douleur à la nuque se fait plus pressante , imposante. Sa tête semble imploser.
Martin sait...
Martin va mourir...
Martin se meurt...
Son corps se renverse bêtement sur le dos.
Ses yeux azurs accrochent desespérément les murs du salon. Son regard n'arrive point à fixer les images autour de lui et seul le plafond semble vouloir le happer.
Martin respire vite ,Martin inspire fort.
Sa main gauche retient son téléphone sur son torse, et doucement ses yeux se voilent tandis que deux larmes s'échappent pudiquement de ce regard figé qu'à désormais Martin...
Martin...
On le découvrira la semaine d'ensuite , après son week-end de congé.
Il faisait une chaleur épouvantable ,c'était l'été...
Des odeurs suspectes sont apparues sur le palier de cet immeuble cossu.
La porte de l'appartement a finie par être forcée par les pompiers, et l'on a découvert un corps à moitié recouvert d'un reste de déjeuner que les fourmis s'octroyait à terminer...
Cependant ,il lui semblait bien que l'été approchait.
Où est-il?
Lentement il essaie de rassembler ses esprits.
Que lui est-il arrivé?
Il s'aperçoit qu'il est allongé sur le carrelage de sa cuisine.
Qu'attend-il pour se relever?
Martin ne peut plus bouger. Pourtant il ne souffre nullement. Il lui semble même qu'il ne s'est jamais senti aussi bien.
Mais il ne se souvient de rien .
Avant ... c'était avant...Quelle heure est-il?
Plusieurs débris de victuaille jonchent le sol à coté de son visage et des effluves d'un reste de déjeuner vient éveiller ses sens.
Un morceau de poisson avec une sauce relevée aux fines herbes effleurent les commissures de sa bouche.
Martin détourne le regard , un morceau d'une assiette en porcelaine semble le narguer.
Martin a peur. Le fait qu'il ne puisse bouger ses jambes et son bras droit lui laisse penser que son état semble sérieux.
Il essaie d'appeller mais bizarrement aucun son ne sort de sa gorge et sa bouche se tord maladroitement ,laissant apparaitre une salive malsaine qu'il ne parvient à contrôler.
Martin...
A plat ventre sur le carrelage, il frissonne de plus en plus. Il lui faut de l'aide mais personne n'est là pour lui tendre la main.
Le téléphone... Sa seule planche de salut.
Mais pour se faire, il doit traverser la cuisine et le salon , à coté de son vieux canapé de cuir noir craquelé par l'usure du temps.
Et du temps il va lui en falloir à Martin pour arriver à saisir ce maudit téléphone.
Le voici justement qui émet une sonnerie. Martin l'entend distinctement.
Alors ,comme il le peut , le voici qui rampe ,lentement, en agrippant vainement de sa main gauche ,la surface trop plane du sol de cette fichue cuisine.
il ne sent plus la moitié inférieure de son corps et Martin a l'impression de faire du sur place.
Bientôt le voila en nage ,sa chemise blanche lui colle à la peau tandis que de grosses gouttes de sueurs perlent à son front.
La sueur de l'angoisse. La sueur de la peur peut-être...certainement...
Il traine toujours avec lui une salive filante que la lumière du plafonnier fixe en un éclair, et qu'il ne peut réprimer tandis que sort de sa bouche des râles irréguliers qui n'ont rien à voir avec une quelconque voix humaine.
Il grimace de douleur lorsqu'il se coupe avec le morceaux de porcelaine cassée.
Sa vue semble diminuée.
Sa nuque lui fait mal, à force de lever la tête pour voir où il se dirige sans rien heurter. C'est comme si elle était comprimée dans un étau .
Martin rampe désormais sur son déjeuner.
Le reste de son poisson s'éparpille tout autour de lui et sous sa chemise .
Le téléphone sonne toujours avec insistance. Martin fait de nouveaux efforts et désormais il parvient à se mouvoir sur un coude.
Enfin.. le salon! La moquette du sol lui brule l'avant-bras ,et la peau en est entamée.
Dans son parcours du combattant, Martin a perdu ses mocassins.
Sa cravatte l'étouffe à moitié.
Plus que quelques mètres...
Plus qu'un mètre...
A bout ,Martin laisse retomber sa tête et son front heurte lourdement la moquette.
Cependant, en un dernier effort , il parvient à saisir le téléphone et décroche.
Son souffle se fait rauque et il entend distinctement son interlocuteur, un collègue de travail, lui parler.
Martin... Alors tout ce chemin parcouru n'aurait-il servi à rien? Il aura mis quarante-sept minutes pour en arriver là, en vain.
Sa bouche se tord encore et encore, incapable de proférer la moindre parole.
Une boule d'angoisse ensserre sa poitrine et le terrifie en même temps que la douleur à la nuque se fait plus pressante , imposante. Sa tête semble imploser.
Martin sait...
Martin va mourir...
Martin se meurt...
Son corps se renverse bêtement sur le dos.
Ses yeux azurs accrochent desespérément les murs du salon. Son regard n'arrive point à fixer les images autour de lui et seul le plafond semble vouloir le happer.
Martin respire vite ,Martin inspire fort.
Sa main gauche retient son téléphone sur son torse, et doucement ses yeux se voilent tandis que deux larmes s'échappent pudiquement de ce regard figé qu'à désormais Martin...
Martin...
On le découvrira la semaine d'ensuite , après son week-end de congé.
Il faisait une chaleur épouvantable ,c'était l'été...
Des odeurs suspectes sont apparues sur le palier de cet immeuble cossu.
La porte de l'appartement a finie par être forcée par les pompiers, et l'on a découvert un corps à moitié recouvert d'un reste de déjeuner que les fourmis s'octroyait à terminer...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 61
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Peur
L'histoire est trop simple à mon sens : on sait tout de suite ce qu'il va se passer et la description m'en a paru banale.
Ceci n'est que mon avis, ne vous laissez pas décourager par sa sécheresse. Je suis souvent plus intéressée par des univers différents du nôtre... Bienvenue sur Vos Ecrits.
Ceci n'est que mon avis, ne vous laissez pas décourager par sa sécheresse. Je suis souvent plus intéressée par des univers différents du nôtre... Bienvenue sur Vos Ecrits.
Invité- Invité
Re: Peur
Bonjour, Moun
M'est venue à l'esprit la chanson de Brassens " Pauvre Martin, pauvre misère" et elle m'a accompagnée tout au long de ma lecture.
Je suis partagée, à propos de cet emploi que vous faites de "Martin" : à la fois cela donne au récit un rythme, par une sorte de ritournelle lancinante, mais par ailleurs, cela met le lecteur dans une position très extérieure, et comme détachée, non impliquée, on reste trop spectateur pour être véritablement ému.
L'écriture, simple et claire est plaisante.
M'est venue à l'esprit la chanson de Brassens " Pauvre Martin, pauvre misère" et elle m'a accompagnée tout au long de ma lecture.
Je suis partagée, à propos de cet emploi que vous faites de "Martin" : à la fois cela donne au récit un rythme, par une sorte de ritournelle lancinante, mais par ailleurs, cela met le lecteur dans une position très extérieure, et comme détachée, non impliquée, on reste trop spectateur pour être véritablement ému.
L'écriture, simple et claire est plaisante.
Invité- Invité
Re: Peur
C'est vrai que le thème est connu mais il émeut toujours, et puis l'écriture est fluide, neutre, sans pathos. Quelques clichés à retravailler ( par ex : Martin a froid.
Cependant ,il lui semblait bien que l'été approchait. ou Ses yeux azurs accrochent desespérément les murs du salon). J'aime bien ce texte. Bienvenue ici.
Cependant ,il lui semblait bien que l'été approchait. ou Ses yeux azurs accrochent desespérément les murs du salon). J'aime bien ce texte. Bienvenue ici.
Invité- Invité
réponse..
bonjour tous et toutes
bon eh bien.... j'essaierais de faire mieux la prochaine fois.
cela dit , un grand merci pour vos critiques quelles qu'elles soient ,car elles sont constructives.
et je dois bien avouer que de critiques je n'en espérais même pas.
il est vrai que le thème est archi connu, banal .
mais malgré tout que voulez-vous ... je suis tombée amoureuse de ce Martin là...
à bientôt alors....
bon eh bien.... j'essaierais de faire mieux la prochaine fois.
cela dit , un grand merci pour vos critiques quelles qu'elles soient ,car elles sont constructives.
et je dois bien avouer que de critiques je n'en espérais même pas.
il est vrai que le thème est archi connu, banal .
mais malgré tout que voulez-vous ... je suis tombée amoureuse de ce Martin là...
à bientôt alors....
moun- Nombre de messages : 122
Age : 61
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Peur
Moun, vite, un autre texte ! Je sens ta déception, et c'est vrai que c'est terrible un premier texte sur un forum, on en attend et espère tellement...
Mais je suis sûre que tu as de la ressource !
A bientôt ?
Mais je suis sûre que tu as de la ressource !
A bientôt ?
Invité- Invité
Re: Peur
nononononon pas de déception. tu sais il en faut pour tous les goûts ! j'étais trop sur mon nuage depuis quelques temps ( rire)coline Dé a écrit:Moun, vite, un autre texte ! Je sens ta déception, et c'est vrai que c'est terrible un premier texte sur un forum, on en attend et espère tellement...
Mais je suis sûre que tu as de la ressource !
A bientôt ?
en fait ça n'est pas la première fois que je poste des textes sur des forums. Mais bon je t'assure que les critiques sont les bienvenues.
je n'espere rien , surtout pas sur les forums. enfin je souhaite juste savoir si mes textes véhiculent le moindre sentiment , la moindre émotion ,c'est tout.
à bientôt.
moun- Nombre de messages : 122
Age : 61
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Peur
Qu'il en faille pour les goût, sans doute. Quoique... (Hein, entre nous, il nous arrive bien de nous dire que certains ont vraiment des gouts de... Mais c'est un autre sujet.)moun a écrit:nononononon pas de déception. tu sais il en faut pour tous les goûts ! j'étais trop sur mon nuage depuis quelques temps ( rire)
en fait ça n'est pas la première fois que je poste des textes sur des forums. Mais bon je t'assure que les critiques sont les bienvenues.
je n'espere rien , surtout pas sur les forums. enfin je souhaite juste savoir si mes textes véhiculent le moindre sentiment , la moindre émotion ,c'est tout.
C'est la fin, qui m'interroge. Ne rien espérer, ça, c'est difficile, mais si tu y arrive, ça doit être rudement bien- et je t'envie.
Enfin, tu parles de sentiments et tu veux savoir, (tu espéères une réponse), s'ils véhiculent de l'émotion.
A mon avis, oui.
En tous cas, je l'ai ressentie, en écho à la tienne. (J'ai un Daniel, dans la vraie vie, un ami, qui a fini comme ton Martin, sans même un téléphone. Une semaine, lui aussi, pour l'odeur...)
Maintenant, il est vrai que, si c'était de l'émotion que tu voulais donner, il me semble, comme aux autres commentateurs, que tu aurais pu, sur ce thème-là, pourquoi pas, il est fort, même si- hélas- banal, être plus "efficace".
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Peur
bonsoir à toipierre-henri a écrit:il est fort, même si- hélas- banal, être plus "efficace".
être plus efficace dis-tu? je n'ai pas osé... j'aurais été trop... morbide...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 61
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Peur
C'est le gros problème, avec ce genre de texte, et il vient de m'arriver quelque chose du même genre : par crainte de tomber dand le pathos, sur un sujet qui me touchait de près, j'ai pondu un texte qui a été jugé extérieur et sec... voilà, c'est la loi du genre peut-être... Mais ce n'est pas grave ( enfin, je trouve) c'est le métier qui rentre aurait dit ma grand'mère !
Invité- Invité
Re: Peur
le gros problème pour moi ;.. est que je ne sais qu'écrire des choses tristes ( rires).j'essaie de ne pas " trop" en faire mais... finallement je passe aux côtés de choses essentielles.coline Dé a écrit:C'est le gros problème, avec ce genre de texte, et il vient de m'arriver quelque chose du même genre : par crainte de tomber dand le pathos, sur un sujet qui me touchait de près, j'ai pondu un texte qui a été jugé extérieur et sec... voilà, c'est la loi du genre peut-être... Mais ce n'est pas grave ( enfin, je trouve) c'est le métier qui rentre aurait dit ma grand'mère !
ps : tu as raison sais-tu : ta grand - mère a raison ! les grand-mères ont toujours raison , depuis la nuit des temps...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 61
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Peur
j'ai trouvé ce texte assez bon dans son ensemble et dans son déroulement. Peut-être effectivement aurait-il mieux valu par exemple l'écrire en "je", pour rendre Martin plus proche du lecteur, pour nous impliquer plus, ce serait à essayer, non ? En finissant le texte comme tu l'as fait là, donc en reprenant un point de vue extérieur.
oui, pas mal du tout malgré la "banalité" du propos, somme toute pas si fréquente, heureusement ! ;-)
oui, pas mal du tout malgré la "banalité" du propos, somme toute pas si fréquente, heureusement ! ;-)
Re: Peur
Deux trois maladresses dans les temps ou les termes, comme
Martin a froid.
Cependant ,il lui semblait bien que l'été approchait.
Où est-il?
ou encore
On le découvrira la semaine d'ensuite , après son week-end de congé
Le recul dont tu teintes ton texte est salutaire, mais il ne me paraît cependant pas assez marqué pour réellement pouvoir examiner froidement Martin. Or c'est cet examen clinique qui me permettrait de mieux appréhender l'émotion et de la saisir là où elle est. On sent ici une hésitation entre trop proche ou très éloigné, tu ne sais pas tout le temps où tu vas, même si la fin est assez prévisible (ce qui n'est pas un mal en soi).
Martin a froid.
Cependant ,il lui semblait bien que l'été approchait.
Où est-il?
ou encore
On le découvrira la semaine d'ensuite , après son week-end de congé
Le recul dont tu teintes ton texte est salutaire, mais il ne me paraît cependant pas assez marqué pour réellement pouvoir examiner froidement Martin. Or c'est cet examen clinique qui me permettrait de mieux appréhender l'émotion et de la saisir là où elle est. On sent ici une hésitation entre trop proche ou très éloigné, tu ne sais pas tout le temps où tu vas, même si la fin est assez prévisible (ce qui n'est pas un mal en soi).
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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