Un malade chez les dingues.

Ce n'est pas excellent. Même assez minable, en faite. Mais encore une fois, je pense avoir besoin de vos critiques pour m'améliorer. J'ai tenté de me limiter sur les fautes...x). Sauf que j'ai encore beaucoup de difficulté avec leur/leurs.

[url]Un malade chez les dingues[/url]

Il était nombreux à dire que j’étais fou, lorsque octobre revint à la charge. Les uns proclamaient que mes prénoms étaient un présage, les autres, que je devais être enfermé. En janvier, le procès aboutissait, et on me plaça dans un asile psychiatrique. J’aurais sans doute pus en sortir, et retourner à mes études, mais la vérité était que je m’y amusais follement. N’a-t-il pas un meilleur lieu que la maison des dingues, pour pratiquer ses stratégies d’attaques? J’enchaînais les tourments, indifférent aux cris d’horreurs de mes victimes. Soyons honnête…. : je m’en foutais totalement. Les intervenants se précipitaient alors, positionnant une aiguille sur le bras du malheureux pour le faire taire. Certains étaient enfermés dans une salle capitonnée, où je leur rendais parfois une petite visite de courtoisie.Oh, certes, je prolongeais leur séjour, en agissant ainsi… Car les responsables, dans ces hurlements, croyaient en une rechute. Naïfs. Mais comment auraient-ils pu deviner qu’un homme prenait plaisir à torturer leurs pensionnaires?

Le premier que j’ai tué, là-bas, se nommait Andrew. À première vue, il n’avait aucun problème. Je soupçonnais d’ailleurs sa femme de l’avoir placé pour se débarrasser de lui… Un charmant type. Toujours souriant, aimable, respectueux. Sain d’esprit, donc. Mais pour une raison que j’ignorais, les autres le regardaient constamment avec pitié. J’en vins à le prendre en affection, m’empêchant moi-même de le blesser. Jusqu’à ce que j’apprenne que ce type était accusé d’agression, et de folie… Qu’on me comprenne bien : je n’ai ni moral, ni conscience. Je déteste simplement qu’on me dupe. Je croyais cet homme fondamentalement bon et j’apprenais soudainement que de tous ceux que j’avais tourmentés, il était sans doute le plus ignoble. Je passai à l’acte en novembre, lui infligeant un supplice dont il ne revint jamais. On crut à une crise de cœur. Et bien sûr, il n’eut personne pour le pleurer.

J’ai quitté l’asile il y a deux jours. Les responsables commençaient à s’inquiéter, de voir mon sobriquet revenir si souvent dans les délires de leurs pensionnaires. Voyant là l’occasion parfaite pour retourner finir mes études, j’ai demandé la permission de sortir. Pour l’obtenir. Ils ont déclaré que mon comportement avait été exemplaire…Foutaise. Entre vous et moi… Je crois qu’ils ont eu peur.

j'aime bien le sujet que je trouve original mais suis restée sur ma faim, un peu trop peu lèché et trop court.

On ne voit (je ne vois) pas trop qui est ce type que personne ne soupçonne et qui peut sortir les doigts dans le nez d'un asile psychiatrique... Un étudiant en médecine ? Je n'ai pas bien vu l'intérêt du texte, et les supplices infligés restent vagues. On ne comprend (je ne comprends) pas ce que fait au juste le narrateur, ce qui ôte de l'intérêt. Et puis l'histoire des prénoms m'est restée totalement impénétrable.

Sinon, comme vous avez des problèmes en orthographe, je vous signale ci-dessous les fautes. Elles sont peu nombreuses, et les temps me paraissent bien coordonnés.

Ilb]s[/b] étaient nombreux à dire que j’étais fou (attention en outre à deux occurrences si rapprochées étaient/étais, mais ce n'est pas une faute de langue), lorsque octobre revint à la charge. Les uns proclamaient que mes prénoms étaient un présage, les autres, que je devais être enfermé. En janvier, le procès aboutissait, et on me plaça dans un asile psychiatrique. J’aurais sans doute pu (et non pus) en sortir, et retourner à mes études, mais la vérité était que je m’y amusais follement. N’a-t-il pas un meilleur lieu (je pense que "N'y a-t-il pas meilleur lieu" est davantage correct) que la maison des dingues, pour pratiquer ses stratégies d’attaques? J’enchaînais les tourments, indifférent aux cris d’horreurs de mes victimes. Soyons honnête…. : je m’en foutais totalement. Les intervenants se précipitaient alors, positionnant une aiguille sur le bras du malheureux pour le faire taire. Certains étaient enfermés dans une salle capitonnée, où je leur rendais parfois une petite visite de courtoisie.Oh, certes, je prolongeais leur séjour, en agissant ainsi… Car les responsables, dans ces hurlements, croyaient en une rechute. Naïfs. Mais comment auraient-ils pu deviner qu’un homme prenait plaisir à torturer leurs pensionnaires?

Le premier que j’ai tué, là-bas, se nommait Andrew. À première vue, il n’avait aucun problème. Je soupçonnais d’ailleurs sa femme de l’avoir placé pour se débarrasser de lui… Un charmant type. Toujours souriant, aimable, respectueux. Sain d’esprit, donc. Mais pour une raison que j’ignorais, les autres le regardaient constamment avec pitié. J’en vins à le prendre en affection, m’empêchant moi-même de le blesser. Jusqu’à ce que j’apprenne que ce type était accusé d’agression, et de folie… Qu’on me comprenne bien : je n’ai ni morale, ni conscience. Je déteste simplement qu’on me dupe. Je croyais cet homme fondamentalement bon et j’apprenais soudainement que de tous ceux que j’avais tourmentés, il était sans doute le plus ignoble. Je passai à l’acte en novembre, lui infligeant un supplice dont il ne revint jamais. On crut à une crise de cœur (crise cardiaque ?). Et bien sûr, il n’eut personne pour le pleurer.

J’ai quitté l’asile il y a deux jours. Les responsables commençaient à s’inquiéter, de voir mon sobriquet revenir si souvent dans les délires de leurs pensionnaires. Voyant là l’occasion parfaite pour retourner finir mes études, j’ai demandé la permission de sortir. Pour l’obtenir. Ils ont déclaré que mon comportement avait été exemplaire…Foutaise. Entre vous et moi… Je crois qu’ils ont eu peur.

Le pu/pus m'avait mélangé car selon mon merveilleux dictionnaire de la conjugaison, il s'écrivait bien pus et non pu.
( Ce qui est étrange, je sais...)
À l'origine, le texte était de deux pages, expliquant donc ses prénoms, et ce qu'il faisait là-bas... Mais je l'avais coupé, n'osant pas trop me risquer à mettre ici un long texte, vu la qualité des vôtres.
Allez, qui sait...un jour, je vais peut-être être à la hauteur ^^
( L'espoir fait vivre, non? )
Merci pour les critiques ...et la correction des fautes

Je pense que vous avez tout intérêt à poster vos textes entiers, ainsi vos lecteurs pourront s'en faire une idée complète et commenter en connaissance de cause... Bonne continuation dans l'écriture, à vous lire bientôt j'espère.

Vous avez raison...
Et je me répête mais...merci pour les critiques.
C'est ce qui me manque pour avancer. x_x

Pour moi, il y a un sérieux problème de crédibiité en ce qui concerne cette histoire : on ne se débarrasse pas de son mari en le faisant interner; il y a différentes formes d'internements,régies par des règles plutôt strictes et l'enfermement contre le consentement du malade requiert l'avis de deux psychiâtres et ne peut se faire que sur demande institutionnelle.
De la même façon, on ne peut rendre une petite visite à quelqu'un en cellule capitonnée. Enfin, il est rare que les malades soient seuls assez longtemps pour que des séances de torture puissent avoir lieu ( sauf à obtenir la complicité des infirmiers...ce qui n'est pas vraiment courant !)
Ces erreurs m'ont empêchée de goûter le texte.

Et la plus grosse erreur est celle-ci : un type charmant, souriant, aimable, respectueux...sain d'esprit donc. La maladie mentale ne se repère pas à cette aune, ni même à des propos sensés, c'est un peu plus complexe que ça !

Je ne suis pas un expert de la maladie mentale, et je m'en excuse.
La prochaine fois, je ferai des recherches avant d'écrire.
Par contre, pour ce point:

on ne se débarrasse pas de son mari en le faisant interner; il y a différentes formes d'internements,régies par des règles plutôt strictes et l'enfermement contre le consentement du malade requiert l'avis de deux psychiâtres et ne peut se faire que sur demande institutionnelle.

Je tiens à préciser que c'est l'avis du narrateur... Il suppose, et sa supposition se révèle inexacte.
Merci

Il ya quelque chose dans ce texte mais il y manque quelques choses (au pluriel). En clair : une écriture, un "style", que plombent des invraisemblances et des raccourcis obscurs.

Abybe a écrit:Ce n'est pas excellent. Même assez minable, en faite.

"en fait" :-)
Si tu commences par ça, ça ne va pas donner envie aux gens, ne te dévalorise pas de la sorte :-)

Il me manque pas mal de choses dans ce texte.
D'abord une bonne base qui viendrait renforcer ce discours sur la maladie, sur l'asile, sur l'aliénation. Tout cela me paraît manquer pas mal de corps et j'ai le sentiment que tu ne maîtrises pas vraiment le sujet, donc tu vas un peu au gré du vent. Dommage.

Ensuite, tout n'est pas clair. Tu parles de prénoms mais on n'en sait pas plus que cela. Le mystère que tu entretiens, volontairement ou non, peut être intéressant à condition qu'il renforce l'histoire, qu'il intrigue le lecteur et captive son attention. Ça n'a pas été mon cas ici, désolée.

Ton écriture n'est pas mauvaise mais elle manque, à mes yeux, d'assurance. A cela, si j'ajoute l'aspect de non-maîtrise du sujet, ça fait beaucoup et assez pour rendre le texte un brin bancal. A revoir peut-être?

Abybe a écrit:À l'origine, le texte était de deux pages, expliquant donc ses prénoms, et ce qu'il faisait là-bas... Mais je l'avais coupé, n'osant pas trop me risquer à mettre ici un long texte

ha ben voilà, je n'avais pas lu les commentaires avant d'écrire le mien. Ceci explique cela. En entier, ça aurait été mieux, je pense.

Abybe a écrit:Je ne suis pas un expert de la maladie mentale, et je m'en excuse.
La prochaine fois, je ferai des recherches avant d'écrire.

Bonne idée mais attention à ne pas être ensuite trop descriptif. La maladie doit rester un contexte qui entoure l'histoire, pas être le centre de tout.

Pourquoi commences-tu en écrivant que ton texte est minable ? Du coup, je me suis dit : "ben alors, je ne le lis pas". Et puis finalement, je l'ai lu quand même... Si tu l'as posté, c'est que tu ne le trouve pas minable, juste imparfait.
Moi, je l'ai lu comme un petit texte léger, amusant, à ne pas prendre au sérieux. Et je l'ai trouvé très lisible et très agréable. Bien sûr, ce n'est pas crédible, mais est-ce que ça voulait l'être ?


Désolée, je n'ai pas fait attention à l'orthographe et je n'ai pas trouvé de leur/leurs.
Attends, je change de casquette... je reprends celle d'instit'

leur/ leurs : déterminants possessifs :
mes crayons
ses crayons
leur crayon (un seul pour plusieurs personnes)
leurs crayons

leur : pronom
Les enfants entrent. Le médecin leur dit de s'asseoir. "leur" remplace les enfants. Il ne se met pas au pluriel lorsque c'est un pronom.

J'aime bien cette histoire quoiqu’un peu naïve dans sa crédibilité.
... Naïfs. Mais comment auraient-ils pu deviner... les gens de métier n'ont pas cette faiblesse.