sale clodo

Et oui me revoilà à errer tel un clébard dans la ville à la recherche de quoi satisfaire mes envies primales, de quoi rassasier ce muscle vorace qu'on appelle.... l'estomac, et encore une fois les restes ramassés dans une poubelle de fast-food ou d'un grand supermarché feront amplement l'affaire.
Je me rappelle d'un gars ,Victor je crois qui vivait exclusivement prés des poubelles d'un Carrefour en périphérie de ville, il vivotait là peinard, il avait souvent la chiasse car il passait des semaines entières à se nourrir exclusivement de fruit pas trop avariés, de légumes qu'il faisait bouillir dans de l'eau avec son réchaud et de pinard la villageoise qu'il se payait avec ce qu'il appelait sa pension de retraite sociale , moi j'appelle ça le petit RMI

Mais disait-il il avait ici la sécurité de la poubelle ; il avait passé avec le veilleur de nuit une clause de confidentialité et d'exclusivité sur le conteneur, clause qu'il a du s'enfoncer bien profond dans son trou de balle irrité par la chiasse quand une fois le veilleur de nuit viré pour d'autres magouilles, il fut remplacé par un de ces petits cons en mal d'autorité qui s'empressa, pour faire honneur à son poste et à l'ensemble de la profession, de le virer tel un mal propre qu'il était car il faut dire que Victor il puait carrément, c'était disait-il sa seule défense; dans la rue plus tu pues et moins on te tape.
Moi pour ce soir, ce serait reste de ce qui semblait être un Bigmac, des frites froides et même des restes d'un gâteau au chocolat ; qu'un de ces gosses pourri gâté ; issu d'un mariage moyen entre deux personnes moyenne, issu de la classe moyenne ; avait du hargneusement quémandé à ses parents sans pouvoir le finir, sale mioche.
Pour pouvoir bouffer dans ce fast-food il faut, attendre la fin du service, attendre que le vigile se casse et fracturer le cadenas du local à poubelle tout les trois jours le temps qu'ils le changent.

Je me promène, tranquille, sur les quais d'un fleuve, je croise une bande de trois et je leur propose de siffler une bouteille de pinard c'est triste de picoller tout seul, faut dire ce qui est, on a beaux pas pouvoir se laver tout les jours ,dormir à même le sol, faire une croix sur une sexualité des plus hasardeuses, on en oublies pas pour autant la convivialité, ils sont plutôt cool d’ailleurs l'un d'eux fait tourner un pétard qu'on avait du lui donné quand il faisait la manche , autant l'hiver ça craint autant l'été c'est le pied la manche si ce n'est les gens aigris que même le soleil n'adoucit pas.
L'été, la plupart des gens sont cool dans leur tête quand la température s'adoucit,moi je suis défracté par ce joint, et je m'allonge je pense à la vie et finalement je m'en tire pas trop mal, je suis, pour le moment , encore en vie c'est déjà ça, et je m'endors, couché à même la pelouse avec mon sac comme coussin.
Le milieu de ceux qui dorment dehors est empreint de violence,et le meilleur moyen pour ne pas se faire voler c'est soit, d'être soi même un voleur et encore ça n'assure en rien contre le vol, soit comme moi de ne rien posséder ;cela faisait belle lurette que je n'avais même plus de carte d'identité cela complique un peu les choses lors des contrôles d'identité mais en règle générales, ça se passe plutôt bien, la seule chose à faire est d’aller se présenter au commissariat dés l’arrivée dans une ville et de se présenter, une fois quelques vérifications effectués on repart tranquille et même souvent avec un sandwiche ou un café et on est couvert pour tout contrôle ultérieur,
La chose que j'ai le plus de mal à comprendre c'est pourquoi des gens ravagés ,qui ont tout perdu reproduisent la société qui a provoqué leur état en accumulant des choses futiles et inutiles dans des sacs plastiques qu'ils transportent dans un caddie;
lorsque je me réveille je vais vers une épicerie et je demande au patron ou à son employé de m'amener une bouteille de lait et un pain, car j'ai appris très vite à quel point on est pariât dans une société lorsqu'on ne peut plus pénétrer dans un lieu de consommation et en général quand on s'en approche on est très vite cerner par des vigiles ou dans les épiceries comme celle là le patron sort et vous assène : "je veut pas qu'on fasse la manche devant chez moi". Cette phrase je l'ai entendu avec un nombre incalculable d'accent
"Je voudrais juste vous acheter un litre de lait et un pain mais je craint de dé convenir à votre clientèle "
La plupart du temps je ne paye même pas, mais pas toujours 1,07 euros de rmiste à la rue c'est toujours 1,07 euros et en même temps je le comprends aisément, c'est mathématiquement irréprochable.
Sinon je visite quand je me trouve dans une ville sympa, j'adore la pierre, les constructions anciennes; je voue une admiration sans bornes pour les églises mais entendons-nous sur mon incrédulité mystique, je suis un bouffeur de curé invétéré et ce de père en fils,
le seul fait que je ne puisse enlever à cette église aussi pitoyable soit elle ce sont ses voûtes croisés et donc par conséquent la clé qui soutient le tout ,qui est d'une magnificence à vous faire gober n'importe quel ramassis de conneries, c'est pourquoi je ne blâme jamais les gens qui vont dans les églises et encore moins celles qui ont la foi, les seules personnes que je plains sont les gamins qu'on envoient au catéchisme enfermés dans un endroit avec un homme qui n'a pas le droit de se soulager ,c'est un vrai crime contre l'intégrité de centaines de milliers de petits 'anus de moins de dix ans; encore j'arrive à croire que des femmes aient pu passer leur vies à servir un dieu invisible et qu'elles n'aient connu le sexe mais qu'un homme puisse passer sa vie sans satisfaire un sexe qui bande à tort et à raison et ce dés le réveil, je ne crois déjà pas que Jésus ait pu passer trente trois ans sans se soulager c'est dire si je vois clair dans la perversité de tout ces petits curés de campagne de soixante ans" l'homme est un porc pour sa truie" n'est-ce pas là une théorie irrévocable
Enfin bref, quand je trouve un endroit sympa je me pose et à ma dégaine les gens me donnent la pièce sans même que je ne tende la main, ça évite pas mal de déconvenue comme celle de se faire hurler sale clodos au visage par une bande de petits bourgeois lubriques ayant eu pour seule confrontation avec les difficultés financière qu'un choc pétrolier lu dans un livre d'histoire:"allez enculer vos pères avec les actions ,titres au porteur et autres sicav qu'il comptait vous laisser en héritage" ou bien encore de se faire agresser par une vieilles aristocrates en mal de sensation forte depuis les élections régionales
:"T’as qu'à bosser fainéant"
"Certainement pas je préfère le laisser à ceux qui en ont besoin"
Le travail, la plus grosse mascarade jamais répertorié, mais ça vous pourrit la vie et le plus mesquin dans tout ça, ce n'est pas que les puissants fassent croire aux esclaves qu'ils ont le choix de leur tripale grâce à cette somptueuse invention qu'est l'argent, c'est que les esclaves se laissent faire. Tout comme ces femmes qui ne se sont jamais rebellé et qui laisse les hommes être payé plus pour un même travail, n’est ce pas la une preuve irréfutable de la fin de quelque chose, quand même une majorité n’arrive pas se rebeller?

Ce qui me fait dire que l'esclavage, ou autrement dit le travail et le système monétaire qui en est la cause ,est un bienfait pour l'humanité car il en annonce la fin, c'est que les esclaves eux même consolident un système fait par et pour les puissants,en se propageant telle la mauvaise herbe dans les grandes surfaces pour satisfaire à la pulsion primale de consommation "reste dans ta caverne et sursaute à la moindre ombre" c'est ce qu'on appelle éloge du darwinisme dans la grotte sociale, et ça se passe ainsi depuis des millénaires.
Si des loups croisaient des caniches ils se fouttraient bien de leur gueules, c'est ce qui me laisse croire en l'infondé des thèses génistes, autant s'enfoncer directement des cartes mère de trente gigas dans le cul.
Car même s’il est probable que nous nous ferons tôt ou tard enculé au sens propre du terme par l’informatique je ne crois pas en l'évolution permanente je crois plutôt en une dés évolution pertinente et j'en veux pour preuve la destruction massive ; l'humanité n'évolue que dans la façon de tuer toujours plus d'un seul coup ,les canons( pour genocider les indiens) puis les gaz en 14-18,la bombe atomique( pour tuer des centaines de milliers de JAP, en une fraction de seconde) puis les armes bactériologiques(pour bientôt rayer les États-Unis de la carte) comme si Schumpeter n'avait pas vu que les progrès technologiques qui font penser à une évolution car nous vivions mieux ne font que nous rapprocher de la fin, de la destruction finale.
Et dire que j'ai débuté dans la vie avec tout ce que l'on a besoin pour réussir globalement, universalement et socialement sa vie, je n'ai pas comme le phantasme sociétal le laisse croire eu une vie chaotique, j'ai juste décidé à un moment précis de ma vie de me rapprocher du vrai, d'autres quand on leur annonce le cancer généralisé décident qu'ils ont assez caché leur homosexualité chronique et vont sucer de jeunes pousses à tour de bras, certains crapauds de bénitier vont se cloîtrer dans des endroits prévu à cet effet, moi je fais la cloche et ce que je préfère c'est le regard des gens sur moi et en général sur les mendiants, le dégoût , c'est la compassion que je suscite,la peur de la dégénérescence de la société ,je suis la clé de voûte de la chute d'un système programmé depuis des siècles"ne voyez vous pas que vous vous raccrochez à une illusion d'optique, vous pensez grimper à quelque chose mais vous ne faites qu'en ralentir un tant soit peu la chute"

Des remarques pertinentes, mais je trouve l'ensemble du texte un peu verbeux. L'élargissement de la réflexion, partant du quotidien du clochard pour en venir à une vision globale de la société, me paraît bien construite.

J'aime beaucoup la conclusion "ne voyez vous pas que vous vous raccrochez à une illusion d'optique, vous pensez grimper à quelque chose mais vous ne faites qu'en ralentir un tant soit peu la chute", en revanche je ne comprends pas la transition "Si des loups croisaient des caniches ils se fouttraient bien de leur gueules, c'est ce qui me laisse croire en l'infondé des thèses génistes, autant s'enfoncer directement des cartes mère de trente gigas dans le cul."

Je ressens plus que de la sympathie pour ce que tu dis, mais, en revanche, le "comment dire" ne m'a pas convaincu.
Peut-être trop de jeux entre des positions trop différentes ?

Le thème est intéressant, mais ici certaines choses font que, pour moi, le texte est pesant:

- Beaucoup de sujets qui se succèdent ;o) Toute la société à critiquer en quelques lignes, c'est beaucoup.

- Pas mal de fautes d'orthographe un grand souci de ponctuation qui parfois mène à l'incompréhension voire l'indigestion...

exemple:

Le milieu de ceux qui dorment dehors est empreint de violence,et le meilleur moyen pour ne pas se faire voler c'est soit, d'être soi même un voleur et encore ça n'assure en rien contre le vol, soit comme moi de ne rien posséder ;cela faisait belle lurette que je n'avais même plus de carte d'identité cela complique un peu les choses lors des contrôles d'identité mais en règle générales, ça se passe plutôt bien, la seule chose à faire est d’aller se présenter au commissariat dés l’arrivée dans une ville et de se présenter, une fois quelques vérifications effectués on repart tranquille et même souvent avec un sandwiche ou un café et on est couvert pour tout contrôle ultérieur,

On s'arrête où pour respirer et comprendre? ;o)

- Et pis laisse donc la partie anale en dehors dans quelques paragraphes ;o)

Dans le même genre j'avais préféré Kerouac, mais ceci n'est pas mal non plus :-) (gaffe à l'orthographe !)

Je ne peux que te conseiller la lecture de ce livre. L'auteur est malheureusement récemment décédé.

http://www.sulliver.com/livre/livre.php?ref_article=9782351220399

LPP, alors tu sévis içi aussi : )))