DANS LA MARGE : Marie dans la lumière

Explosion

De sa bouche
sur le tissus clair de ma veste
il ne reste que le rouge
Et la dernière sourate d’un Coran faux

Marie dans la lumière
Brillante comme la limaille
Disait n’être pourtant
Qu’un peu de mes propres pigments de peau



Hurlements

mouais ... comme pour Mano ... mitigé. écriture intéressante, le thème me laisse sur le côté.

je suis pas fan de la violence "gratuite" en prose comme en poésie.

Un peu court je trouve... En fait, la violence n'a pas su me saisir comme dans le texte de Mano.

ben... je crois que j'ai mal exprimé ce que je voulais dire.

il n'y as pas vraiment de violence gratuite
je voulais juste faire un parralèle (malheureux) entre un attentat suicide et une histoire d'amour...

milo a écrit:Explosion

De sa bouche
sur le tissus clair de ma veste
il ne reste que le rouge
Et la dernière sourate d’un Coran faux j'aurais mis faux Coran perso

Marie dans la lumière
Brillante comme la limaille
Disait n’être pourtant
Qu’un peu de mes propres pigments de peau là je n'ai pas compris même après explications...



Hurlements

Je ne vois pas la marge ni la contrainte...

Par contre il y a des choses à garder. De sa bouche sur ma veste que le rouge. Et puis il m'est venu cette idée d'une marie tatouée qui explose.

Bref, je laisse le petit tas en plan...

Je suis restée un peu à côté.
L'explication est trop nécessaire.

Evanescent a écrit:Je suis restée un peu à côté.
L'explication est trop nécessaire.

Ah !Une remarque qui me va droit au cœur.
Tous ces chef-d'œuvre qui ont besoin d'explications de vingt-cinq pages...
Pour moi, c'est non.
En peinture, en poésie, même combat.
Non qu'il ne faille avoir une "culture" pour pouvoir aborder l'art, bien sûr, mais l'œuvre (!) qui nécessite son paratexte... hum, j'me méfie.
Z'êtes intéressante, vous, miss, je trouve.

mouss a écrit:

Evanescent a écrit:Je suis restée un peu à côté.
L'explication est trop nécessaire.

Ah !Une remarque qui me va droit au cœur.
Tous ces chef-d'œuvre qui ont besoin d'explications de vingt-cinq pages...
Pour moi, c'est non.
En peinture, en poésie, même combat.
Non qu'il ne faille avoir une "culture" pour pouvoir aborder l'art, bien sûr, mais l'œuvre (!) qui nécessite son paratexte... hum, j'me méfie.

Je suis bien d'accord.
Expliquer après coup (ou avant coup) ne sert à rien. C'est pas obligatoire que le lecteur comprenne exactement ce qu'a voulu dire l'auteur, on peut l'interpréter différemment, mais quand il n'y en a aucune ou que l'auteur la précise histoire qu'on lise les phrases dans le sens qu'il a recherché, c'est qu'il y a un problème de sens unique.
Enfin, me semble que je lis, puis je comprends. Pas je comprends l'idée, je lis une phrase, je cherche le lien avec l'idée, je comprends. Trop d'intermédiaires.
Mais dans un texte révisable ça peut être utile histoire de pouvoir demander où est-ce, que ce n'est pas clair.

("...où est-ce, que ce n'est pas clair" : c'est français ?)

Z'êtes intéressante, vous, miss, je trouve.

Merci :-) j'essaie en tous cas ^^ (ben oui, j'essaie rarement d'être ennuyeuse ;-))

J'adore ! Court, imagé, impact. J'adore !

aucun besoin d'explication !

j'aurais même évité le tout dernier mot

Ouf!
Maladroit.
Dommage, parce que c'est tout plein de nobles intentions.

Un peu maladroit mais de belles images :

De sa bouche
sur le tissus clair de ma veste
il ne reste que le rouge

A reprendre, peut-être

J'ai relu plusieurs fois.
Quelque chose m'accroche mais j'avoue ne pas tout comprendre. Même si comprendre n'est pas toujours nécessaire en poésie, il me semble que là si!
Et pourtant il y a quelque chose...

J'aime:
De sa bouche
sur le tissus clair de ma veste
il ne reste que le rouge
Et la dernière sourate d’un Coran faux

J'aime moins, voire pas :
Qu’un peu de mes propres pigments de peau

L'explication m'apporte une autre vision, je m'étais déjà fait mon interprétation, qui n'avait rien à voir, mais l'un n'empêche pas l'autre. Je préfère quand on n'explique pas, en fait :-)

Milo, dis-moi, ma mémoire me trahit ou me sert : il me semble avoir déjà lu ce poème avant, peut-être partie d'une texte plus long ? La première strophe en particulier a un son familier, comme une impression durable que la "dernière sourate" m'aurait laissé...

j'ai du mal (je l'ai déjà dit sur un autre post) avec les sujets qui touchent trop l'actualité, je suis bien conscient qu'ils sont pleins de louables intentions, mais je trouve que même un bon texte devient vite maladroit en ces circonstances, car cela bloque ma lecture au sens artistique de ce qu'est (pour moi) la poésie

Pas entièrement convaincu. Mais toujours un plaisir de te lire.

J'apprécie l'audace de la recherche, forme et fond.
J'ai compris que ton poème racontait une histoire mais je n'ai pas vraiment saisi laquelle.
Sinon:
La sonorité en "p" du dernier vers m'a donné l'impression de recracher des pépins. C'est amusant.

"Qu’un peu de mes propres pigments de peau"

Il ne manquerait pas grand chose pour que je sois convaincu. Peut-être quelques vers en plus, mais, j'en conviens, c'était une des grosses difficultés de l'exercice

Le dernier vers, trop long, casse le rythme de l'ensemble, malgré tout le sens qu'il porte.
Pour le reste, ton texte me fait l'effet d'une baffe; on n'a pas le temps de comprendre ce qui nous arrive que c'est déjà fini.
C'est déroutant.

Un plaisir de retrouver ton écriture, Milo. Court, comme j'aime. Pas besoin de faire la lumière sur tout. Puis, je hais les explications de texte.