Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Je suis là mais je sais pas quoi dire
Vacuité cérébrale, ça commence à bien faire. Besoin de vacances :o)
Vacuité cérébrale, ça commence à bien faire. Besoin de vacances :o)
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
j'ai dans mon escarcelle :
Sahkti, Nothingman, Mentor, Loup, Blue, Krys, Kilis, Yali, Giny
J'oublie quelqu'un ?
Sahkti, Nothingman, Mentor, Loup, Blue, Krys, Kilis, Yali, Giny
J'oublie quelqu'un ?
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Très en forme!
Giny- Nombre de messages : 1802
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
tu veux que je te la change ? Je mets fatuité à la place de vacuité . je sais pas moi, ou autre chose ? :-))))Bluewitch a écrit:Bien joué l'entame de page pfff ;o)
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
t'es blonde, donc pardonnée d'office :)))Bluewitch a écrit:Bien joué l'entame de page pfff ;o)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Je propose donc pour ce soir un exercice-jeu basé sur les pseudos ! Vore propre pseudo, eh oui... la chance non ?
Il s'agit donc de choisir une syllabe de son pseudo, celle qu'on préfère.
Ensuite, chacun trouve au minimum 7 mots (sans maximum) comportant cette syllabe qu'il devra recaser dans le texte.
Le thème général du texte à produire sera : "La musique, la chanson, quoi, n'importe quoi qui jazze ou qui swingue ou qui couine..."
Voilà.
Si certains ont des difficultés avec es sonorités de leur pseudo, ils peuvent demander de l'aide. Ca vous va ?
Et donc, une heure, 2000 caractères environ.
Qu'en dîtes-vous ?
Il s'agit donc de choisir une syllabe de son pseudo, celle qu'on préfère.
Ensuite, chacun trouve au minimum 7 mots (sans maximum) comportant cette syllabe qu'il devra recaser dans le texte.
Le thème général du texte à produire sera : "La musique, la chanson, quoi, n'importe quoi qui jazze ou qui swingue ou qui couine..."
Voilà.
Si certains ont des difficultés avec es sonorités de leur pseudo, ils peuvent demander de l'aide. Ca vous va ?
Et donc, une heure, 2000 caractères environ.
Qu'en dîtes-vous ?
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Ca sent la persécution, vous voulez vien cessez, oui?
Y a que moi qui peux me moquer de moi moi-même en personne;o)
Y a que moi qui peux me moquer de moi moi-même en personne;o)
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Ben, on est là ?
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
à l'insu de ton plein gré??Bluewitch a écrit:Ca sent la persécution, vous voulez vien cessez, oui?
Y a que moi qui peux me moquer de moi moi-même en personne;o)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Ok ça woule( comme dirait une certaine personne ;))
Giny- Nombre de messages : 1802
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Loup, les sept mots, c'est chacun pour son propre texte, c'est ça?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
et en toute inconscienceSahkti a écrit:à l'insu de ton plein gré??Bluewitch a écrit:Ca sent la persécution, vous voulez vien cessez, oui?
Y a que moi qui peux me moquer de moi moi-même en personne;o)
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Zavez bien compris, zêtes tous d'accords ?
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Merci Zinouninette ;-)Giny a écrit:Ok ça woule( comme dirait une certaine personne ;))
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
okLoupbleu a écrit:Zavez bien compris, zêtes tous d'accords ?
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Sahkti a écrit:Loup, les sept mots, c'est chacun pour son propre texte, c'est ça?
voilà : tu as typiquement le choix entre "sa" et "ti" ou "kti".
Tu choisis toi-même sept mots avec cette sonorité (mais plus si tu as envie) et tu fais le texte.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Pour ceux qui aiment les contraintes :
Au lieu de choisir 7 mots, vous pouvez en choisir 15, ou davantage encore.
Evidemment, si vous faites 7000 signes (ce qui est déconseillé je le rappelle), les 7 mots seront noyés et ça ne donnera aucun effet...
Bref, les règles sont données, à chacun de voir !
Au lieu de choisir 7 mots, vous pouvez en choisir 15, ou davantage encore.
Evidemment, si vous faites 7000 signes (ce qui est déconseillé je le rappelle), les 7 mots seront noyés et ça ne donnera aucun effet...
Bref, les règles sont données, à chacun de voir !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Postage 22h25 au plus tard !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Euh...
C'est pas interdit non plus de participer un peu à la discussion avant l'exercice et éventuellement de donner votre avis sur l'énoncé, c'est pas une classe d'école non plus :-)
C'est pas interdit non plus de participer un peu à la discussion avant l'exercice et éventuellement de donner votre avis sur l'énoncé, c'est pas une classe d'école non plus :-)
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Et je veux pas me fâcher mais ce soir c'est pas grosse ambiance........
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
ah bon, alors Youpiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!Loupbleu a écrit:Euh...
C'est pas interdit non plus de participer un peu à la discussion avant l'exercice et éventuellement de donner votre avis sur l'énoncé, c'est pas une classe d'école non plus :-)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
ferme là un peu, on s'entend plus réfléchir... :-)))))Loupbleu a écrit:Et je veux pas me fâcher mais ce soir c'est pas grosse ambiance........
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Ah mais c'est pas normal! C'est de la tyrannie, je propose qu'on bloque le forum pendant 3 semaines! Non mais!
Ah mince me suis trompée de combat :))
Ah mince me suis trompée de combat :))
Giny- Nombre de messages : 1802
Age : 36
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Loup, t'es un super MC!
Moi je trouve cette contrainte pas mal du tout!
Allez, amusons-nous! ;o)
Moi je trouve cette contrainte pas mal du tout!
Allez, amusons-nous! ;o)
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
La fête à Tortor
C’est carnaval. Plein carnaval. Plein tube, plein les oreilles, plein les yeux.
Depuis l’entrée de la ville, l’avenue principale divisée par un terre-plein central, a été débarrassée de tout véhicule, laissant libre place aux groupes qui défilent dans un tintamarre assourdissant. A l’autre bout, la statue de Félix Eboué sert de pivot au défilé qui remonte alors l’avenue dans l’autre sens. Le croisement incessant des groupes entre ceux qui montent et ceux qui descendent provoque parfois de joyeuses cacophonies. Et chacun met un point d’honneur à jouer plus fort que l’autre. Les rythmes se mélangent, s’harmonisent, se distordent, se fondent. Puis les sons s’éloignent, laissant place à un nouveau refrain lancinant. Un zouk syncopé succède à un reggae chaloupé qui fait suite à une salsa endiablée.
Chaque clique est suivie de danseurs déguisés et peinturlurés en fonction de leur origine : Antilles, Brésil, Cuba, Argentine et tant d’autres. Chacun se contorsionne, saute, se tord, fait des galipettes, des jongleries ou crache le feu avec des torches enflammées.
Le public est enthousiaste, applaudit à tout rompre, se tord de rire, hurle, siffle, mais il n’est nul besoin de le contenir par des barrières. Pas de butors, de casseurs ou de buveurs de tord-boyaux : la ferveur est là mais sans les débordements incontrôlés qu’on pourrait imaginer.
Il n’y a jamais pléthore de groupes, chaque année d’autres s’ajoutent, tous sont acceptés, plébiscités.
Mais pas de vote, pas de classement, pas de bons ou de moins bons, l’idée est de s’amuser.
Ici, le roi de la fête n’est pas Vaval, comme aux Antilles, mais Tortor. Et malgré la différence de dénomination, sa fin sera identique : il sera brûlé sous les huées en place publique le dernier jour du Carnaval en attendant sa résurrection l’année suivante.
Ils n’ont pas tout à fait tort ceux qui trouvent que ces festivités – qui durent 2 mois - sont surtout prétexte à ne pas travailler… Mais un pays qui ne festoie pas est un pays perdu.
Alors que vive la fête !
.
C’est carnaval. Plein carnaval. Plein tube, plein les oreilles, plein les yeux.
Depuis l’entrée de la ville, l’avenue principale divisée par un terre-plein central, a été débarrassée de tout véhicule, laissant libre place aux groupes qui défilent dans un tintamarre assourdissant. A l’autre bout, la statue de Félix Eboué sert de pivot au défilé qui remonte alors l’avenue dans l’autre sens. Le croisement incessant des groupes entre ceux qui montent et ceux qui descendent provoque parfois de joyeuses cacophonies. Et chacun met un point d’honneur à jouer plus fort que l’autre. Les rythmes se mélangent, s’harmonisent, se distordent, se fondent. Puis les sons s’éloignent, laissant place à un nouveau refrain lancinant. Un zouk syncopé succède à un reggae chaloupé qui fait suite à une salsa endiablée.
Chaque clique est suivie de danseurs déguisés et peinturlurés en fonction de leur origine : Antilles, Brésil, Cuba, Argentine et tant d’autres. Chacun se contorsionne, saute, se tord, fait des galipettes, des jongleries ou crache le feu avec des torches enflammées.
Le public est enthousiaste, applaudit à tout rompre, se tord de rire, hurle, siffle, mais il n’est nul besoin de le contenir par des barrières. Pas de butors, de casseurs ou de buveurs de tord-boyaux : la ferveur est là mais sans les débordements incontrôlés qu’on pourrait imaginer.
Il n’y a jamais pléthore de groupes, chaque année d’autres s’ajoutent, tous sont acceptés, plébiscités.
Mais pas de vote, pas de classement, pas de bons ou de moins bons, l’idée est de s’amuser.
Ici, le roi de la fête n’est pas Vaval, comme aux Antilles, mais Tortor. Et malgré la différence de dénomination, sa fin sera identique : il sera brûlé sous les huées en place publique le dernier jour du Carnaval en attendant sa résurrection l’année suivante.
Ils n’ont pas tout à fait tort ceux qui trouvent que ces festivités – qui durent 2 mois - sont surtout prétexte à ne pas travailler… Mais un pays qui ne festoie pas est un pays perdu.
Alors que vive la fête !
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
La musique sourde du restaurant en bas qui me parvient par flots interrompus par le bruit de la rue grouillante de monde.
12h. L’heure de pointe. Les écoliers qui savourent avec délectation une heure volatile, bulleuse, qui se désagrège petit à petit et disparaît tout à fait au contact d’une sonnerie stridente, qui écorche mes oreilles et me ramène brutalement à la réalité.
13h. Déjà. Plus que 3h à attendre. 3h qui s’étendent indéfiniment, qui recouvrent d’une chape de plomb un silence déjà enfoui profondément, des non-dits qui restent en suspens, qui s’échappent et se réfugient au fond de ma tête, pour préserver ma lâcheté, cet égoïsme que j’ai toujours su protéger, jalouse de mes défauts.
Je tourne le bouton de la radio. La voix cristalline de Camille envahit la pièce et m’enveloppe de velours, un velours vénéneux, rouge sang. Je me laisse porter par ses mots et je m’assoupis un instant. Des rêves brefs m’effleurent, motivés par une peur maladive. Quelque chose s’est effrité, une brèche infime par laquelle s’engouffrent les frayeurs d’enfance, les phobies et une appréhension qui grandit en moi, sournoisement. Le sentiment d’oppression m’éveille brusquement et je me relève, regarde ma montre.
15h15. Plus que 15 min. si je ne veux pas être en retard. J’ai la gorge nouée, je tremble de stress. Je tourne en rond frénétiquement pour essayer de perdre du temps. Un temps qui s’est ralenti, amolli et avachi autour de l’aiguille qui avance péniblement et atteint enfin le palier des 30 min.
Il est l’heure. Je prends mes clés, je m’apprête à sortir. Arrivée à la porte, je me fige quelques secondes, puis retourne lentement m’asseoir sur la chaise encore chaude.
15h45. J’y vais enfin, sans me retourner. Je pousse le portail, le silence m’accueille. Dans la cour, quelques personnes qui chuchotent des mots de compassion, de tristesse, de douleur voilée aussi.
Je ne le connaissais pas, lui non plus. Il n’est pas mort dans l’anonymat, Amir, ses amis et ses parents lui ont rendu un hommage. Aujourd’hui. Je n’y suis pas allée. Peur d’être perturbée, de voir mes idéaux voler en éclats. Mort à 18 ans. Je pensais que ça n’existait plus, que ça ne pouvait pas exister. La mémoire est sélective mais le papier, même écorné, même déchiré, subsiste. Ils ne t’oublieront pas, ceux qui t’ont aimé, qui t’ont connu, qui t’ont élevé, et même ceux qui ne sont pas venus te rendre un dernier hommage.
12h. L’heure de pointe. Les écoliers qui savourent avec délectation une heure volatile, bulleuse, qui se désagrège petit à petit et disparaît tout à fait au contact d’une sonnerie stridente, qui écorche mes oreilles et me ramène brutalement à la réalité.
13h. Déjà. Plus que 3h à attendre. 3h qui s’étendent indéfiniment, qui recouvrent d’une chape de plomb un silence déjà enfoui profondément, des non-dits qui restent en suspens, qui s’échappent et se réfugient au fond de ma tête, pour préserver ma lâcheté, cet égoïsme que j’ai toujours su protéger, jalouse de mes défauts.
Je tourne le bouton de la radio. La voix cristalline de Camille envahit la pièce et m’enveloppe de velours, un velours vénéneux, rouge sang. Je me laisse porter par ses mots et je m’assoupis un instant. Des rêves brefs m’effleurent, motivés par une peur maladive. Quelque chose s’est effrité, une brèche infime par laquelle s’engouffrent les frayeurs d’enfance, les phobies et une appréhension qui grandit en moi, sournoisement. Le sentiment d’oppression m’éveille brusquement et je me relève, regarde ma montre.
15h15. Plus que 15 min. si je ne veux pas être en retard. J’ai la gorge nouée, je tremble de stress. Je tourne en rond frénétiquement pour essayer de perdre du temps. Un temps qui s’est ralenti, amolli et avachi autour de l’aiguille qui avance péniblement et atteint enfin le palier des 30 min.
Il est l’heure. Je prends mes clés, je m’apprête à sortir. Arrivée à la porte, je me fige quelques secondes, puis retourne lentement m’asseoir sur la chaise encore chaude.
15h45. J’y vais enfin, sans me retourner. Je pousse le portail, le silence m’accueille. Dans la cour, quelques personnes qui chuchotent des mots de compassion, de tristesse, de douleur voilée aussi.
Je ne le connaissais pas, lui non plus. Il n’est pas mort dans l’anonymat, Amir, ses amis et ses parents lui ont rendu un hommage. Aujourd’hui. Je n’y suis pas allée. Peur d’être perturbée, de voir mes idéaux voler en éclats. Mort à 18 ans. Je pensais que ça n’existait plus, que ça ne pouvait pas exister. La mémoire est sélective mais le papier, même écorné, même déchiré, subsiste. Ils ne t’oublieront pas, ceux qui t’ont aimé, qui t’ont connu, qui t’ont élevé, et même ceux qui ne sont pas venus te rendre un dernier hommage.
Giny- Nombre de messages : 1802
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
A mon amie qui se reconnaîtra...
"Mon amie"... ça c'est son nom. Ça aurait pu être Sabine, Sabrina ou Samantha, mais non, c'est "Mon amie". Ça commence pas par Sa mais ça ne l'empêche pas d'être une sacrée petite bonne femme. Pleine de répartie, de naïveté et de sensibilité. De l'humour aussi, à satiété.
Et puis saperlipopette, samedi... ha non, Saturday... hum non, ça veut dire la même chose... enfin mardi donc, sapristi, vlà ma sardine qui fond en larmes, tellement fort qu'on dirait une sirène dans une piscine d'eau de mer, le visage détrempé par l'eau salée et les cheveux sacrément entortillés, à force d'avoir tiré les mèches dans tous les sens avec le bout des doigts. Sales les doigts... évidemment. A force d'essuyer la sarabande lacrymale. C'est que les perles de pluie, parfois, quand ça sort des yeux, elles prennent la couleur de l'amour, qui n'est pas celle de la sagesse ni du saint-sacrement, mais plutôt du sacrifice.
Et les sanglots longs des violons, on a beau dire, quand ça commence, le coeur part en saccade et on se retrouve un peu con. Surtout si c'est à cause d'un garçon. Et que les garçons de cet âge, on a toujours trouvé ça un peu idiot. Oui mais voilà, il ne suffit pas de boire trois verres de saké ou se remplir l'estomac de salami italien pour avoir la salsa dans la tête et se dire que tout va bien. Faut prendre sur soi. Et donner beaucoup aux autres. Partager ses larmes, ses douleurs et ses angoisses. Vaincre ses peurs à deux, c'est toujours mieux qu'en solitaire.
Alors voilà, à la maison, le samovar est fonctionnel en permanence. Cadeau d'un exilé en échange de quelques jours de clandestinité. Salut à toi quand tu voudras, la porte sera toujours ouverte. Et puis si jamais, les autoroutes saturées ne m'ont jamais effrayée. Ma voiture n'est pas encore caisse à savon. Un mot, un signe et je viens. Ça me permettra de voir la mer. Et toi aussi. Surtout. Enfin.
Parce que sacrebleu, c'est pas demain la veille que je vais permettre à un salopiau de faire pleurer ma sardine. Foi de Sahkti!!
"Mon amie"... ça c'est son nom. Ça aurait pu être Sabine, Sabrina ou Samantha, mais non, c'est "Mon amie". Ça commence pas par Sa mais ça ne l'empêche pas d'être une sacrée petite bonne femme. Pleine de répartie, de naïveté et de sensibilité. De l'humour aussi, à satiété.
Et puis saperlipopette, samedi... ha non, Saturday... hum non, ça veut dire la même chose... enfin mardi donc, sapristi, vlà ma sardine qui fond en larmes, tellement fort qu'on dirait une sirène dans une piscine d'eau de mer, le visage détrempé par l'eau salée et les cheveux sacrément entortillés, à force d'avoir tiré les mèches dans tous les sens avec le bout des doigts. Sales les doigts... évidemment. A force d'essuyer la sarabande lacrymale. C'est que les perles de pluie, parfois, quand ça sort des yeux, elles prennent la couleur de l'amour, qui n'est pas celle de la sagesse ni du saint-sacrement, mais plutôt du sacrifice.
Et les sanglots longs des violons, on a beau dire, quand ça commence, le coeur part en saccade et on se retrouve un peu con. Surtout si c'est à cause d'un garçon. Et que les garçons de cet âge, on a toujours trouvé ça un peu idiot. Oui mais voilà, il ne suffit pas de boire trois verres de saké ou se remplir l'estomac de salami italien pour avoir la salsa dans la tête et se dire que tout va bien. Faut prendre sur soi. Et donner beaucoup aux autres. Partager ses larmes, ses douleurs et ses angoisses. Vaincre ses peurs à deux, c'est toujours mieux qu'en solitaire.
Alors voilà, à la maison, le samovar est fonctionnel en permanence. Cadeau d'un exilé en échange de quelques jours de clandestinité. Salut à toi quand tu voudras, la porte sera toujours ouverte. Et puis si jamais, les autoroutes saturées ne m'ont jamais effrayée. Ma voiture n'est pas encore caisse à savon. Un mot, un signe et je viens. Ça me permettra de voir la mer. Et toi aussi. Surtout. Enfin.
Parce que sacrebleu, c'est pas demain la veille que je vais permettre à un salopiau de faire pleurer ma sardine. Foi de Sahkti!!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
In memoriam*
"To be or not to be". Pour lui, la question ne se posait plus. Dans ses veines s'écoulait l'héroïne salvatrice, la dernière décharge. Le choix était fait. Marre de cette vie dont il se sentait spectateur, comme étranger. Cette vie un peu folle, brûlée par les deux bouts. Pas une vie de notaire en tous les cas. Certains le trouvaient excessif, d'autres criaient plus simplement au génie. Dans les chambres des adolescents, une génération s'éveillait, recopiant ses notes, sa rage sur leurs guitares usées.
With the lights out, it's less dangerous
Here we are now, entertain us
Our little group has always been
And always will until the end
"Smells like teen spirit". Cette chanson, son cri, résonnait à présent au loin dans sa tête. Que lui a t-elle apporté cette chanson?. Le succès, la notoriété,… Tout avait été si vite. Trop vite!. Jusqu'à perdre contact avec toute notion de réalité. Il n'était pas le premier, se doutait qu'il ne serait pas le dernier. Il allait rejoindre Jimmy, Jim, Jeff. Tous ces autres qui l'avaient fait se sentir bien. Avant. Aujourd'hui les rêves se sont évaporés. Ne reste que le vide, l'insipide, l'absence. Juste l'envie de partir. Loin. Tout quitter.
Come as you are, as you were
As I want you to be
As a friend, as a friend, as an old enemy
Take your time, hurry up
Prends ton temps, dépêche-toi
Atteindre le Nirvana, le vrai. Le dernier voyage enfin…
* Kurt Cobain (20 février 1967 – 5 avril 1994)
Nothingman- Nombre de messages : 747
Age : 44
Localisation : diabolo menthe
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
et j'ai zappé la contrainte principale, à savoir la musique, mais pour tout dire, je m'en fiche!
Et puis pas tant zappé que ça en fait, on dira que c'est le chant tranquille des violons qui sanglotent, etc etc.
Et puis pas tant zappé que ça en fait, on dira que c'est le chant tranquille des violons qui sanglotent, etc etc.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
5 min de retard! Flûte...
Blues on the rocks
Dans son blue-jeans, elle a le swing. La fille a les yeux clairs, les hanches dandinent, la tête virevolte. Le regard dans le creux de la vague, le scotch dans les veines, tchin-tchin !
Yeux flous vers le grand brun qui passe, yeux qui disent :
- Mon amour, passe-moi ton chewing-gum… Pose tes lèvres, transfère le sel, le sucre, twist again…
Elle pleure un peu et se dit qu’elle n’a plus envie d’être une doublure, plus envie d’une vie aux mauvaises coutures, plus envie de bluffer son monde. « Après Willy, sauvez la blonde. »
Sourire triste.
Marre de la solitude, de l’isolement. Le tout c’est d’avoir la foi.
Sur son corps, du patchouli, elle espère une bluette ce soir, un corps à corps, qui rime en « i » : lit, douceur, match d’amour et désespoir.
Elle voudrait un peu d’abandon. Elle en a assez de perdre, peut-être, toujours de tout son saoul. Aux ablutions, avoir le blues, se regarder dans la glace, c’est une mauvaise habitude.
Draps vides, corps creux, peau jalouse, se dire, se sentir seule, à des encablures de la foule, c’est pas amusant tous les jours.
Equation minimale, elle n’a jamais aimé les maths : vie + elle = sketch raté, une mauvaise première, un catch avec la déprime, le cœur en caoutchouc, aux battements loupés. Et c’est même pas drôle…
Dans son blue-jeans, elle a le swing. Sauf qu’aucun grand brun n’est passé, parce qu’elle a fermé la porte de son appartement.
Elle met la musique à fond, celle qui la berce, à l’intérieur de sa tête. Cesaria Evora, « Petit Pays ». Petit Pays qui est le sien. Les hanches dandinent, sur un sursaut d’espoir, son blues connaît ça : les relents de la foi.
Demain, ça ira mieux. Elle aura digéré la vie.
Et à l’intérieur, y aura une valse, une tarentelle, une musique du monde, un crescendo, un truc qui colle encore au cœur et au corps. Y aura les beaux jours, l’antibrouillard du bonheur, elle sera éblouie, pas vrai ?
Dans son blue-jeans, elle a le swing.
Blues on the rocks
Dans son blue-jeans, elle a le swing. La fille a les yeux clairs, les hanches dandinent, la tête virevolte. Le regard dans le creux de la vague, le scotch dans les veines, tchin-tchin !
Yeux flous vers le grand brun qui passe, yeux qui disent :
- Mon amour, passe-moi ton chewing-gum… Pose tes lèvres, transfère le sel, le sucre, twist again…
Elle pleure un peu et se dit qu’elle n’a plus envie d’être une doublure, plus envie d’une vie aux mauvaises coutures, plus envie de bluffer son monde. « Après Willy, sauvez la blonde. »
Sourire triste.
Marre de la solitude, de l’isolement. Le tout c’est d’avoir la foi.
Sur son corps, du patchouli, elle espère une bluette ce soir, un corps à corps, qui rime en « i » : lit, douceur, match d’amour et désespoir.
Elle voudrait un peu d’abandon. Elle en a assez de perdre, peut-être, toujours de tout son saoul. Aux ablutions, avoir le blues, se regarder dans la glace, c’est une mauvaise habitude.
Draps vides, corps creux, peau jalouse, se dire, se sentir seule, à des encablures de la foule, c’est pas amusant tous les jours.
Equation minimale, elle n’a jamais aimé les maths : vie + elle = sketch raté, une mauvaise première, un catch avec la déprime, le cœur en caoutchouc, aux battements loupés. Et c’est même pas drôle…
Dans son blue-jeans, elle a le swing. Sauf qu’aucun grand brun n’est passé, parce qu’elle a fermé la porte de son appartement.
Elle met la musique à fond, celle qui la berce, à l’intérieur de sa tête. Cesaria Evora, « Petit Pays ». Petit Pays qui est le sien. Les hanches dandinent, sur un sursaut d’espoir, son blues connaît ça : les relents de la foi.
Demain, ça ira mieux. Elle aura digéré la vie.
Et à l’intérieur, y aura une valse, une tarentelle, une musique du monde, un crescendo, un truc qui colle encore au cœur et au corps. Y aura les beaux jours, l’antibrouillard du bonheur, elle sera éblouie, pas vrai ?
Dans son blue-jeans, elle a le swing.
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
merde, ta phrase me permet de faire mon Tistou!!! A savoir, c'est pas bien en cas d'exo de faire papote avant et en même temps sur MSN, parce que ça fait des clans et plus personne parle sur le site! Na! sans déc', c'est clair que ça joue sur l'ambiance hein...Loupbleu a écrit:Et je veux pas me fâcher mais ce soir c'est pas grosse ambiance........
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Plouc, plouc, plouc... plouc
Le robinet qui glougloute, rythmé façon Beethoven : les trois coups du destin, paraît-il, et depuis le temps je me demande, c'est qui le quatrième plouc ? Celui qui attend derrière la porte ? La vérité, c'est qu'il ne vient jamais frapper à la porte, le destin, qu'on l'attend comme un clown. Voilà, un clown qui va se prendre un seau d'eau ; on va ouvrir, et c'est un recommandé d'huissier, un loustic qui vous vend des loukoums, la voisine qui vient se plaindre - elle est lourde la voisine -, ou la police, quand on est louche, mais moi, je ne fais rien, alors la police, vous pensez...
Plouc, plouc, plouc ... plouc.
J'écoute plus Beethoven. J'ai envie de blues. J'ai envie de bruits de pas chaloupés dans l'escalier, je veux une apparition, un plombier, oui, un beau, en costume bleu avec son éblouissante clé de douze, un plombier, ou rien. C'est marrant, ça, que c'est toujours la clé de douze qui manque dans la boîte à outil, quand il y a un tuyau du même diamètre qui fuit. S'il arrive pas, je sens qu'un autre va se pointer, un en blouse blanche, pour me bricoler les neurones.
Plouc, plouc, plouc ... plouc.
Fuir, là-bas, fuir. Il en a de bonnes ! Mallarmé, connard. Mon cerveau c'est du velours rouge, c'est un fauteuil d'orchestre. Déjà que c'est con, les dimanches. Alors quand ça fuit...
Loukoum dans les oreilles.
Beethoven à fond.
La voisine se plaint. Elle est lourde.
Tout ça à cause du destin qui vous gloutonne les clés de douze.
Le robinet qui glougloute, rythmé façon Beethoven : les trois coups du destin, paraît-il, et depuis le temps je me demande, c'est qui le quatrième plouc ? Celui qui attend derrière la porte ? La vérité, c'est qu'il ne vient jamais frapper à la porte, le destin, qu'on l'attend comme un clown. Voilà, un clown qui va se prendre un seau d'eau ; on va ouvrir, et c'est un recommandé d'huissier, un loustic qui vous vend des loukoums, la voisine qui vient se plaindre - elle est lourde la voisine -, ou la police, quand on est louche, mais moi, je ne fais rien, alors la police, vous pensez...
Plouc, plouc, plouc ... plouc.
J'écoute plus Beethoven. J'ai envie de blues. J'ai envie de bruits de pas chaloupés dans l'escalier, je veux une apparition, un plombier, oui, un beau, en costume bleu avec son éblouissante clé de douze, un plombier, ou rien. C'est marrant, ça, que c'est toujours la clé de douze qui manque dans la boîte à outil, quand il y a un tuyau du même diamètre qui fuit. S'il arrive pas, je sens qu'un autre va se pointer, un en blouse blanche, pour me bricoler les neurones.
Plouc, plouc, plouc ... plouc.
Fuir, là-bas, fuir. Il en a de bonnes ! Mallarmé, connard. Mon cerveau c'est du velours rouge, c'est un fauteuil d'orchestre. Déjà que c'est con, les dimanches. Alors quand ça fuit...
Loukoum dans les oreilles.
Beethoven à fond.
La voisine se plaint. Elle est lourde.
Tout ça à cause du destin qui vous gloutonne les clés de douze.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Bon, pour info: j'ai mis des blu des wi et des tch :o)
Et désolée, après la nullité, j'ai fait dans le dépité. Blurp
Et désolée, après la nullité, j'ai fait dans le dépité. Blurp
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Giny, je ne vois même aucune contrainte du tout chez toi. Ni musique ni syllabes... ça me rassure sur mon zapping en règle
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Ah si y a la musique! Mais pas les syllabes
désolée me suis laissée emporter
désolée me suis laissée emporter
Giny- Nombre de messages : 1802
Age : 36
Localisation : Dijon
Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Exercice en direct mardi 4 avril à 21h
Ah ben je comprends tout !!! Espèces de c... espèces de clans ! ;-)Sahkti a écrit:merde, ta phrase me permet de faire mon Tistou!!! A savoir, c'est pas bien en cas d'exo de faire papote avant et en même temps sur MSN, parce que ça fait des clans et plus personne parle sur le site! Na! sans déc', c'est clair que ça joue sur l'ambiance hein...Loupbleu a écrit:Et je veux pas me fâcher mais ce soir c'est pas grosse ambiance........
Me sens tout isolé moi, maintenant... Beuuuuuuuuh !!!!
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