Exercice en direct mardi 4 avril à 21h

Alice, malice

Glisse ma reine, ma reine sous la pelisse, malice, ta peau lisse d’sirène. Sensuelle limace. Sangsue elle se prélasse sur ma peau listyrène mais déjà j’suis dans l’ex, j’suis dans l’ex pectative. J’explore, elle pleure. Je mords, remords, je meurs.
La police sonne.

Elle avait des airs plein la tête, l’humeur toujours au flonflon et une envie folle de faire danser les hirondelles.
Elle chantait partout, tout le temps, soufflaient ses couplets et les dispersait sur les murs de la capitale, dans les fissures des pavés, dans le creux du cou de chaque ombre d’une foule toujours pressée.
Un mot, une phrase, et elle partait au quart de tour :
— Bonjour mademoiselle, combien je vous en mets ? 3 livres 2, vous dîtes ? M’éxcusez si j’arrondis, mais les décimales, c’est du détail !
Et elle répondait, en chanson :
— C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup…
Elle aimait Ferrat, Brel et Brassens mais elle chantait aussi Cabrel, Berger et même Trenet.
Elle sen fichait d’être juste, elle voulait mettre le monde en musique, faire de sa vie une mélodie. Mais comme autour d’elle sans cesse les sourcils se fronçaient et les sourires grimaçaient, elle a voulu apprendre.
— Alors je vous écoute Mademoiselle, voyons ce que vous savez faire… (froncement, grimace). Ok, on va reprendre depuis le départ.
— C’est que le début d’accord, d’accord…
La mezza voce, elle savait pas ce que c’était, le bel canto elle s’en foutait, elle chantait falso et puis tant pis !
Elle voulait offrir des perles de pluies aux passants, leur chanter des baisers volés et voir la vie en rose… Mais toujours les visages se crispaient, chaque fois les regards s’assombrissaient. Et puis un jour, c’est arrivé, dans le métro une vieille dame s’est levée :
― Vous chantez comme un pied et nous cassez les oreilles
Le coeur en vrac, elle s’en alla comme une tourterelle qui s'éloigne à tire d'aile . Mais le cœur n’y était plus.
Elle se tût.

Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir*


* Léo Ferré C'est extra

Sahkti a écrit:

Loupbleu a écrit:Et je veux pas me fâcher mais ce soir c'est pas grosse ambiance........

merde, ta phrase me permet de faire mon Tistou!!! A savoir, c'est pas bien en cas d'exo de faire papote avant et en même temps sur MSN, parce que ça fait des clans et plus personne parle sur le site! Na! sans déc', c'est clair que ça joue sur l'ambiance hein...

Je vais pas revenir là-dessus, parce que j'étais énervé, et je vous assure pas qu'un peu, j'ai failli me casser (en) direct.

C'est pas que je vous demande de raconter votre vie, mais un minimum de participation pour indiquer votre présence, pour répondre aux questions de celui qui organise serait une initiative sympathique.

Kilis a pas dépassé les 2000 signes :o)

Vous lirai demain les amis, papoter je peux, mais vous lire maintenant, ce serait vous manquer de respetc!

Moi aussi, suis drainée, ai juste eu le temps de lire le texte de Sahkti, magnifique, débordant d'amour et d'affection.

Giny a écrit:Ah si y a la musique! Mais pas les syllabes
désolée me suis laissée emporter

t'excuse pas, j'ai fait comme toi, j'avais une bonne raison

Loupbleu a écrit:Je vais pas revenir là-dessus, parce que j'étais énervé, et je vous assure pas qu'un peu, j'ai failli me casser (en) direct.
C'est pas que je vous demande de raconter votre vie, mais un minimum de participation pour indiquer votre présence, pour répondre aux questions de celui qui organise serait une initiative sympathique.

Loup, refais jamais ça !!! Tiens tes nerfs que diable ! Qui va tenir la boutique si tu rends ton tablier, hein ?? Je m'y vois pas... :-((
Allez, cool, zen, on s'amuse.
;-)

Manque qui ?? Yali ?
Je copie tout, je lis, je vous commente dans la foulée. Bonne nuit ! ;-)
Merci Loup, ô grand MC d'un soir !

Y’avait un soleil s’assoupissant
A l’Est la lumière oscillait, cherchait un sens au monde
L’onde jouait avec, se jouait des rayons du couchant
Il devait être quelque chose comme le soir
Y’avait un vieil homme
Assis à l’arrière d’une barque et
Le temps pour lui n’existait plus
Il dit :
« Y’ a pas plus beau que ça dans la vie, attends »
Audrey leva sa frimousse
La leva comme le font les enfants
Il y avait dans la chair de sa peau toute la vie
Y’avait dans son regard clair toute l’espérance de ladite vie
A peine 6 ans
Le regard bleu
Indigo la robe et le zef dans ses cheveux blonds
Y’avait une petite fille
Assise à côté d’un vieil homme à l’arrière d’une barque
Lorsque le soleil bascula dans la mer
Illustrant le paysage genre :
Yellow
« Ah ce que c’est beau »
Il dit, puis ajouta :
« Y’ a pas plus beau que ça dans la vie
A peine 6 ans elle avait
Le soleil, aujourd’hui elle ne s’en souvient plus vraiment.
Il est parti, lui, le vieil homme, la barque, la mer, reste juste Sevres-Babylone et c’est là qu’elle descend pour aller bosser Audrey.

Ô Maître Loup, vous qui par l'idée alléchée, nous avez concocté un exercice de toute beauté, soyez assuré de toute ma gratitude et sachez que le soir, au fond de mon lit, je froisse mes draps en pensant non pas à votre longue queue poilue (ben oui, un loup, ça a une longue queue poilue pour chasser les mouches!) mais à la vivacité de votre esprit, à la grandeur de votre âme et à votre sourire qui, j'en suis sûre et hélas jalouse, fait fondre tous les chaperons rouges que vous croisez dans les méandres de ce bois.
Merci à vous, ô divine gloire, d'être là et de m'accorder l'immense privilège de respirer le même air que vous. je dépose mon humilité à vos pieds en eséprant qu'elle ne sera pas trop misérable et que vous pourrez vous y essuyer les pieds.

Bonne nuit les gens!

et merci au gentil loup organisateur de cet exo.

.
Giny : encore un texte fort, prenant, parfaitement bien écrit. Tu as un grand talent Giny. Notamment pour décrire ces situations sombres et fortes. Du coup, j’en ai oublié que tu ne respectais pas une des contraintes. Mais comme dirait Sahkti : on s’en fout !? Très beau Giny.

Sahkti : « les perles de pluie » (Brel), « les sanglots longs des violons » et « la salsa dans la tête », que des références de zic ça ! ;-) C’est un beau texte, qui semble véridique si j’en crois la « dédicace ». Plein de sensibilité. Bravo.

Nothingman : un bel hommage, avec carrément des extraits de chanson. Et des petits « not » ici et là, qui ne se remarquent que si on les cherche bien. Pas mal du tout.

Bluewitch : pas raté celui-là, vraiment pas ! Et que c’est beau ça : « Y aura les beaux jours, l’antibrouillard du bonheur, elle sera éblouie, pas vrai ? » Grande force dans ce texte, tristesse, nostalgie, les larmes aux yeux tu m’as fait monter. Excellent. Et je parle même pas des contraintes puisqu’elles y sont, en plein.

Loupbleu : j’ai d’abord cru que tu revenais avec ton « Ploucbleu » ! ;-) Et puis non. Je savais pas que tu rêvais d’un beau plombier avec une grosse clé de 12 ! :-)))))) C’est bon Loup, avec tous ces discrets petits « lou » qui traînent partout. J’aime bien.

Kilis : bon, allez, je le dis, je suis déçu. Tu n’étais pas inspirée et ça se voit, et comment ! La prochaine fois ?! ;-)

Krystelle : très bonne cette idée de la fille qui adore chanter mais dont la voix ne se prête pas à son ambition. Très bien rendu. On retrouve les « perles de pluie » de Sahkti, ou plutôt de monsieur Brel. ;-) Pas mal du tout.

Yali : j’aime vraiment beaucoup ce que tu as fait là. C’est touchant, très joli, délicat, poétique mais pas trop. J’ai juste pas compris le coup du Sevres-Babylone. C’est quoi ? Peu importe en fait, c’est excellent.
.

Sevres-Babylone est une station de métro Parisienne Mentor

Mentor : Jolie philosophie, Mentor! "Un pays qui ne festoie pas est un pays perdu". Encore une belle facette de ton île que je découvre. Merci. Mais ton précédent texte sur le sujet m'avait semblé plus vibrant encore…

Giny : Très bel hommage à cet ami que tu as perdu Giny! Tu as bien ménagé ton ambiance pour ensuite nous dévoiler la fin.

Sahkti : Bravo à Sahkti pour sont texte en Sa majeur! J'ai compté 34 utilisations de la syllabe. Et on ne le sent pas, ton texte roule tout seul. Ces dernières semaines, je sens dans tes textes plus d'émotions, de nostalgie,…

Blue : Très beau texte Blue. Derrière la façade un peu joyeuse, musicale (swing, salsa, world music,…) se cachent d'autres questionnements. J'aime ça. Et puis, quelques très belles tournures de phrases aussi : "Plus envie d'une vie aux mauvaises coutures", "Pose tes lèvres, transfère le sucre",….

Loup : "Déjà que c'est con les dimanches, alors quand ça fuit". Je la trouve extra cette phrase, et vraiment bien vue. Sinon on retrouve toutes tes atmosphères, aigre-doux. Ce mélange de gouaille et de tendresse que j'aime de plus en plus…

Kilis : Quand Kilis nous la joue malice en faisant des rimes en lis et des jeux sur les sonorités. L'idée est bonne et bien travaillée mais c'est définitivement trop court. Me manque un peu de longueur cette fois -)

Krystelle : Et nous, on a envie que ça continue encore, encore! Même si elle chante faux. Un texte plein de tendresse. J'ai vraiment aimé l'utilisation faites des refrains de chansons de Cabrel, Berger,et Julien Clerc. Ca rythme le texte et lui donne un sens. Et j'ai aimé ton accroche aussi, cette façon qu'elle a de répondre en refrain.

Yali : Très beau texte tout en poésie, en nonchalance, en temps qui passe. Et derrière, l'interrogation sur ce qu'on fait de sa vie. Oui, ça m'a parlé

MENTOR: trop descriptif à mon goût. Tu parles d'une fête mais c'est trop figé, je ne ressens pas l'ambiance et les flonflons. Dommage, parce qu'on devine que tu as ça en toi, mais ça ne transparaît pas assez. Sinon, bien vu pour la sonorité "tor" qui n'est pas des plus légères et que tu arrives cependant à bien placer.

GINY: un peu hors contraintes, comme moi A nouveau un texte grave, avec une voix pusisante. Tu excelles dans le drame je trouve, tu traduis les émotions comme il se doit. C'est un bel hommage.

NOTHINGMAN: une autre forme d'hommage, différente de celle de Giny, mais tout aussi forte. Contraintes habilement placées, le ton est grave mais le texte reste léger et agréable à lire. Tu aurais peut-être pu pousser un peu plus l'introspection dramatique (mais pas aussi loin que Dans "Last days"!

BLUE: c'est sûr, c'est désabusé, parfois un peu maladroit mais justement, c'est ça qui rend ton texte très humain, très présent et surtout très proche. Des préoccupations très concrètes, des états d'âme qui parlent. Un texte qui aurait peut-être gagné à être retravaillé, mais une heure, ça peut sembler court dans certains cas. Il y a un côté musical agréable dans ton texte, ça sonne comme une complainte.

LOUPBLEU: pas ton meilleur texte mais il n'empêche, j'aime bien! Ce côté surréaliste, ce monologue, cet effet de bric-à-brac, tout cela lui donne une tonalité bricolée qui fait son charme.

KILIS: suis perplexe, pas grand chose à dire, ça me semble trop facile et trop court, désolée. La sonorité en "isse" est là, c'est vrai, mais sans plus.

KRYSTELLE: le mélange paroles de chanson et prose n'est pas tout le temps fluide ou harmonieux, ça sonne parfois un peu faux. Un peu dommage, parce que l'idée est bonne. Sinon, j'aime le côté un peu désabusé insouciant de cette jeune fille qui ne vit que par les notes de musique.

YALI: Un beau texte, de l'émotion brute, de la tendresse et puis la fin, la vie qui prend le dessus sur tout. J'aime le ton désabusé de ces dernières lignes, l'air de rien.

Mentor : Le coté festif du carnaval est vraiment bien rendu mais il me semble que tu aurais pu aller au-delà de la simple description, pénétrer un peu plus dans l’âme de la foule pour donner une autre dimension à tes lignes. Pour le reste l’écriture n’est pas désagréable mais la répétition des « TOR » m’a gênée, je ne les trouve pas toujours bien placés, peut-être n’aurais-tu pas dû les mettre en gras !

Giny : Le texte est bien écrit, l’étirement du temps particulièrement bien rendu (je trouve juste que le « 13h. Déjà. Plus que 3h à attendre » casse un peu cette langueur que tu instaures par ailleurs). Parfois tu frôles le « déjà vu », le « déjà trop dit », dans tes thèmes, tes expressions, les idéaux qui volent en éclat, tout ça, il me semble que tu aurais pu toucher davantage en essayant d’aller un peu plus au-delà des topiques.

Sahkti : Il me parle ton texte. J’aime cette façon que tu as de ne pas nommer et « Sardine » me plait beaucoup. C’est là, c’est dit mais je crois que sans la dédicace le texte aurait semblé un peu banal, il aurait moins touché sans doute mais elle est là…

Nothingman : Une bonne idée que te retracer le chemin de Kurt Cubain jusqu’à cette fin tragique mais l’aspect raccourci, résumé de vie me gène un peu. « Marre de cette vie dont il se sentait spectateur (…) Pas une vie de notaire en tous les cas », je crois que cette phrase, comme d’autres, ne colle pas à l’image qu’on a de Cubain, tu es peut-être proche de la réalité mais tu casses sacrément un mythe. J’aurais aimé moins de dépit et plus de rage.

Blue : Il a quelque chose ce texte, vraiment. Il est à la fois rythmé et mélancolique. Il nous file presque entre les doigts, laisse un goût tendre et aussi un peu amer. Ce que j’aime moins, ce sont les petites phrases comme « Après Willy, sauvez la blonde. » qui tombent un peu à plat.

Loup : Tu t’éparpilles un peu pour recoller ensuite les morceaux et ça colle bien. Toujours ces notes d’humour posées sur un fond de malaise, j’aime bien ce mélange.

Kilis : C’est rigolo et ça sonne plutôt bien. Un bémol pour les jeux de mots « sur ma peau listyrène » et « j’suis dans l’ex pectative. »

Yali : Ca me semblait un peu pâle, bien écrit certes, avec l’émotion qui va bien, mais ce texte, je lui trouvais un petit goût de facile, de pas assez. Mais c'était parce que j’avais pas vu l’astuce, mais alors pas vu du tout!!!

Mentor : t’es plus proche du reportage-là, que de la littérature, adonc, manque ladite dimension absente je trouve.

Giny : j’aime beaucoup le sujet, et la façon dont tu l’appréhendes, l’installation du temps, son étirement. J’aime moins (je rejoins Christelle dans son propos)s les topiques distillés qui sonnent moins vrais.

Sahkti : c’est une lettre alors difficile de dire, mais c’est une belle lettre pour qui la reçoit.

Kilis : juste un reproche d’ordre architectural, à l’horizontale ça passe moins bien qu’à la verticale. En poésie, ça marche !

Noth : sitôt que l’on me cause Kurt, Jimmy, Jim et Jeff, je fonds, mais si j’y réfléchis un peu, me dis que c’est court et que Kurt, y est quand même vachement pour beaucoup. Cela dit, j’ai pioché dans la discothèque et :« About a girl » et donc : merci.

Blue : ça « le scotch dans les veines. » « Pose tes lèvres, transfère le sel, le sucre, twist again » ben, ça t’as une sacrée gueule de « ça sonne bien ! » Et y’en a plein d’autres.

Christelle : J’ai été obligé de me renseigner parce que les chansons je les connais pas, à part la dernière . Ça ma manqué pendant lecture, mais j’aime le coté Burlesque et désenchanté du texte (Sans mauvais jeu de mot).

Loup : elle me plait ton histoire, bien vu, j’adore ce genre de texte ou l’absurde se joue de lui même. (Sans parler des clés de 12 qui toujours se font la mâle, surtout quand on a pas besoin d’elles ???)

Yali : quand on s'amuse à faire ce genre d'exercice, quand on veut épater a galerie en alignant sept Yali à la verticale, ben on oublie pas un L au 6e passage Ducon !

Yali et Chris, topique ça veut dire lieu commun?

Yali a écrit:Yali : quand on s'amuse à faire ce genre d'exercice, quand on veut épater a galerie en alignant sept Yali à la verticale, ben on oublie pas un L au 6e passage Ducon !

Ah que j'avais rien vu et que je dis bravo !
Je dis aussi merci pour l'explication sur Sevres-Babylone,
Et encore : oui, d'accord avec toi sur mon texte "plus reportage que littérature", ô combien !

(et pour Nothiongman : oui, c'est bien comme ça là bas, sauf que c'est bien Vaval le roi du Carnaval, Tortor étant inventé pour l'occase...)

(mea culpa je refais)




Y’avait un soleil s’assoupissant
A l’Est la lumière oscillait, cherchait un sens au monde
L’onde jouait avec, se jouait des rayons du couchant
Il devait être quelque chose comme le soir
Y’avait un vieil homme
Assis à l’arrière d’une barque et
Le temps pour lui n’existait plus
Il dit :
« Y’ a pas plus beau que ça dans la vie, attends »
Audrey leva sa frimousse
La leva comme le font les enfants
Il y avait dans la chair de sa peau toute la vie
Y’avait dans son regard clair toute l’espérance de ladite vie
A peine 6 ans
Le regard bleu
Indigo la robe et le zef dans ses cheveux blonds
Y’avait une petite fille
Assise à côté d’un vieil homme à l’arrière d’une barque
Lorsque le soleil bascula dans la mer
Illustrant le paysage genre :
Yellow
« Ah ce que c’est beau
Là, regarde »
Il dit, puis ajouta :
« Y’ a pas plus beau que ça dans la vie »
A peine 6 ans elle avait
Le soleil, aujourd’hui elle ne s’en souvient plus vraiment.
Il est parti, lui, le vieil homme, la barque, la mer, reste juste Sevres-Babylone et, c’est là qu’elle descend pour aller bosser Audrey.

Alice, malice


Glisse
Ma reine, ma reine
Sous la pelisse
malice
ta peau lisse d’sirène
Sensuelle limace
Sangsue
elle se prélasse
Sur ma peau listyrène
Ex pensée
Mais déjà
J’ai osé
J’suis dans l’ex
J’suis dans l’ex
haussée
J’explore, elle pleure
Je mords
Remords, je meurs
La police sonne

Yali avait raison ! L'emballage compte beaucoup :-)))
J'ajoute quelques points ;-)

Mentor
Deux mois !!! Veux y aller !
C’est vrai que c’est plus un reportage que de la littératue mais, avec toi, Mentor, on fait toujours un bout de voyage. Hihi ! pas facile d’avoir « tor », non, mais tu t’en es bien sorti. Dommage de les avoir fait ressortir en gras, ça n’aide pas la lecture.

Giny
Bonne idée de structure pour rendre ce sujet.
Oui, bien d’égréner les heures de la sorte avec des chiffres mais ceux qui sont dans le corps du texte je les aurais écrits en toutes lettres.
Comme ceci :
« 13h. Déjà. Plus que trois heures à attendre. Trois heures qui s’étendent indéfiniment,… »
J’ai trouvé ton écriture moins soignée que d’habitude.

Sahkti
Je sais pas trop quoi dire… mais, comme Yali, je pense que c’est un message touchant.

Nothingman
Désolée, Noth, mais j’ai trouvé que le style ici, comment dire… expéditif et relativement froid, ne collait pas avec le sujet.

Blue
Ambiance entre blues et swing, ça le fait ! Bien vu l’emploi de mots à sonorité musicale.
Plein de trouvailles aussi dans la formulation.
Joli moment, Blue. Bravo !

Loup
Je reconnais bien ta manière, cet espèce de « bordel drôlatique et intelligent… » quoique un peu moins subtile que d’hab cette fois.

Krystelle
L’idée est bonne mais j’ai trouvé le rendu pas vraiment abouti.
Trop de chansons citées peut-être. Dedans le personnage est un peu noyé.

Yali
Je pensais bien qu’il avait un truc que je captais pas, je lisais et relisais et quelque chose m’échappait. Bordel ça m’a énervée !
Maintenant je sais et j’admire la prouesse d’autant que le ton reste profond et tendre. J’aime aussi beaucoup le titre Sèvres-Babylone, ligne 12, tout un programme !

bah merde alors avais oublié de critiquer

Chris: un peu gênée par les fautes de frappe, mais le texte est agréable et musical, donc pas de souci.

Kilis: c'est court mais c'est bien, j'apprécie le fait que tu t'investisses autant dans les exos en direct même si on peut croire que tu cèdes à la facilité en faisant aussi court.

Sahkti: magnifique texte, et heureuse celle à qui il est dédicacé. On sent une grande tendresse, une affection particulière derrière la dédicace et ça fait chaud au coeur.

Not': j'aime bien cet hommage que tu as rendu à Kurt Cobain. Le début est un peu baclé je trouve, mais la fin est bonne, éthérée et légère.

Yali: j'aime moins que d'habitude, peut-être le poids des contraintes t'a pesé. Ca reste un joli texte, néanmoins, mais sans plus.

Blue: j'aime beaucoup tes jeux de mots, qui donnent du corps au texte, une certaine originalité et qui laissent une fraîcheur apaisante après la lecture. J'aime moins la répétition de 'dans son blue-jeans, elle a le swing'.

Mentor: j'accroche pas du tout. j'ai l'impression que ton texte est totalement désincarné, qu'au lieu d'écrire quelque chose autour des contraintes, tu as brodé sans trop te soucier autour des contraintes, juste pour t'en débarasser.

Loup: le texte le plus réussi, je trouve. Une bonne dose d'humour acide qui ne se retrouve pas dans les autres textes, tu as su te détacher du lot et c'est bon à lire.

rooooo ben j'ai encore loupé le coche moi , à charge de revanche