Croire

Voilà un texte court. J'essaie un style plus lent.

Le ciel vise les yeux. Une blanc lumineux attaque les paupières. Le regard tourne. Sans le vouloir, le soleil avait noircît le cadre. Un lac en remplacement dans lequel des nuages traversent. L'astre au commande, prêt à bondir. La colère. Une pierre jetée en guise de révolte. Plouf. Nuages et soleil sont déformés. L'espoir. Le regard retourne. Le trait contre attaque. Victime même, l'œil est accusé de mensonge. L'injustice. Les pieds tapent le sol. La poignée attire la main. Allongé, les volets en guise de protection. Deux yeux et le noir. La cadre sans le vouloir, avait noircit le regard. L'attente. Les doigts décide de rouvrir les fenêtres. Dehors la nuit. Ou bien les yeux, qui continue à tricher ? Le doute. Un sourire accroché sur le noir. Les paupières protestent. La raison adopte la folie.

Bien que le texte soit court, j'ai eu du mal à arriver au bout d'une part, je pense, à cause de son côté très haché (les phrases sont très courtes, il y a plusieurs nominales), d'autre part parce que je n'y ai pas perçu de fil conducteur.

Votre orthographe s'est nettement améliorée, je vous signale les quelques fautes restantes pour que vous puissiez les étudier :
"Un blanc lumineux attaque les paupières." (pas "Une blanc")
"le soleil avait noirci le cadre" (et non "noircît", qui est la forme de l'imparfait du subjonctif pour ce verbe)
"L'astre aux commandes"
"Le trait contre-attaque"
"Le cadre sans le vouloir, avait noirci le regard" (sans "t" à la fin de "noirci", il s'agit du particpe passé du verbe)
"Les doigts décident de rouvrir les fenêtres"
"Ou bien les yeux, qui continuent à tricher ?"

Parfois, trop styliser, trop vouloir faire original rend le texte hermétique. C'est malheureusement le cas ici. C'est dense, lourd, ça respire mal. À retravailler.

Merci pour vos commentaires.

J'explique le texte si vous le demandez. Et peut être alors pourrez vous me donner des conseils pour lutter contre cette hermétisme qui n'était pas voulu içi.

Peut-être chercher à personnaliser le texte, un "je" ou "il" par ci par là gommeraient cette impression saccadée. Et puis étoffer un peu pour que le scénario soit explicite tout en restant bref.

Nechez a écrit:Merci pour vos commentaires.

J'explique le texte si vous le demandez. Et peut être alors pourrez vous me donner des conseils pour lutter contre cette hermétisme qui n'était pas voulu içi.

A mon avis il ne sert pas à grand-chose d'expliciter un texte s'il vos intentions ne sont pas passées, comme cela semble être le cas ici. Il vaut mieux reprendre le texte et le développer, puis essayer de le relire avec un regard plus extérieur (pas facile, je suis d'accord).

Je vais expliqué ma vision de mon texte. Ici le texte n'est pas trop long, peut être qu'ainsi vous pourrez me dire ce qu'il colle pas et qui reste flou.

Easter(Island) => J'avais essayer un il, j'ai pas aimé, c'est donc un choix artistique





Le ciel vise les yeux. Un blanc lumineux attaque les paupières. Le regard tourne.
C'est l'œil qui vient de se prendre un rayon de lumière. C'est pourquoi le personnage tourne la tête.

Sans le vouloir, le soleil avait noirci le cadre.
Comme le regard à tourné, l'œil est moins ébloui, donc le cadre, (ici la vision ou le regard) perdant de lumière, se noirci

Un lac en remplacement dans lequel des nuages traversent.
Voilà le nouveau cadre. Un lac qui se fait reflet des nuages.

L'astre au commande, prêt à bondir.
L'astre, c'est à dire le soleil, se cache autour des nuages, prêt à bondir, c'est à dire à reattaquer, éblouir à nouveau.

La colère.
Sentiment du personnage

Une pierre jetée en guise de révolte. Plouf. Nuages et soleil sont déformés. L'espoir.
Le personnage attaque le reflet du soleil et des nuage en jetant une pierre dans le lac. Ainsi les nuage et le soleil sont déformés. L'espoir, le personnage croit avoir vaincu.

Le regard retourne. Le trait contre attaque. Victime même, l'œil est accusé de mensonge. L'injustice.
Vainqueur, le regarde se retourne vers le soleil. Le soleil contre attaque. Il n'est toujours pas vaincu et vient d'éblouir à nouveau l'oeil. Le personnage accuse ses yeux de lui avoir menti lorsqu'ils affirmait que nuages et soleil étaient déformés

Les pieds tapent le sol. La poignée attire la main. Allongé, les volets en guise de protection.
Le personnage rentre chez lui et ferme tout les volets. Il git à présent dans le noir

Deux yeux et le noir. La cadre sans le vouloir, avait noirci le regard. L'attente. Les doigts décident de rouvrir les fenêtres.
L'attente, la réflexion et l'action. Le personnage décide de revoir ce qui se passe dehors en rouvrant les fenêtres.

Dehors la nuit. Ou bien les yeux, qui continuent à tricher ? Le doute.
Dehors les yeux indiquent la nuit, à moins que encore une fois, ils mentent ? Mefiance

Un sourire accroché sur le noir. Les paupières protestent. La raison adopte la folie.
Le sourire c'est la une dans le ciel. Les paupières ne veulent pas se fermé. La lune est belle, et après tout, on s'en fous si ce n'est pas vrai

Je ne vais pas lire ton explication Nechez. Inutile. Socque t'avait déjà prévenu. Avec ou sans explication, pour moi, ton texte ne fonctionne pas. Point.

Libre à toi de dire qu'il s'agit de choix artistiques. Libre à toi de retravailler ou non ton texte avec ce que les Véliens te diront. Mais tu ne peux pas nous demander de réécrire le texte à ta place. Nous t'avons déjà dit ce qui ne colle pas : c'est trop dense, ça respire mal, c'est saccadé.

Ce qu'il faut faire : DÉdenser, faire respirer et DÉsaccader. Comment y parvenir, c'est toi, en tant qu'écrivain, qui doit le trouver. Ne te gêne pas par la suite pour nous présenter le fruit de ton peaufinage. :-)

C'est un exercice qui vaut pour ce qu'il est :-)

L'effort de vitesse et d'enchaînement sans respiration est patent, et s'il ne sert pas vraiment le texte (on perd l'objet du récit en cours de route... j'ai aussi un peu "séché" en lisant), il a au moins le mérite de t'indiquer les limites de l'exercice.

Tiens compte des indications mentionnées par les précédents intervenants, le prochain sera meilleur, sans nul doute.

Ecrire avec des phrases courtes, saccadées, pourquoi pas si ça peut servir à faire passer un mouvement ou une tension, mais je trouve que ce n'est pas le cas ici. Tu es dans le registre de la lenteur, de la langueur et ce n'est peut-être pas la meilleure façon de faire ressentir cela.
En plus, te voilà obligé de tout expliquer par A + B, pour que le lecteur comprenne ce que tu as voulu lui dire. Le lecteur fait ce qu'il veut et c'est dommage de devoir tout lui apprendre.