Rêves Noirs

Bonsoir, je voudrais vous faire partager l'histoire que je suis en train d'écrire d'un jeune homme à qui il arrive des choses assez étranges
Les chapitres de mon histoire sont disponibles sont mon site :
http://www.utolandia.13.fr/index.php
Je les met sur le site régulièrement. J'ai actuellement une quinzaine de chapitres mais je dois encore relire ceux qui ne sont pas encore disponibles.

J'espère que l'histoire vous plaira et que si c'est effectivement le cas vous la ferez connaitre autour de vous.

Marus bonjour
je te prie de lire ou relire (attentivement) le texte d'accueil, et en entier svp, il y est dit en toutes lettres que VOS ECRITS n'est pas une vitrine !

Ici on poste ses textes ou des chapitres si on veut, on se fait commenter, et dans la mesure du possible on lit et commente les camarades, on participe à la vie du site donc
tu vois ?
et il y a même là haut un endroit où on peut se présenter, si on veut...
c'est ici :
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t3200-320.htm

Marus a écrit:J'espère que l'histoire vous plaira et que si c'est effectivement le cas vous la ferez connaitre autour de vous.

Fais-nous la connaître, ici ;-)

C'est chose faite, je vous prie de m'excuser et je poste ici le premier chapitre de mon histoire en espérant qu'elle plaira et si c'est le cas je posterais les prochains chapitres.

Cette journée commençait avec un arrière gout de malaise pour Mathias. Au moment où son réveil sonna à 6h45, comme chaque jour en semaine, il était réveillé depuis déjà deux heures. Il appuya sur le bouton d’arrêt de la sonnerie et s’assit sur le bord de son lit. Ses yeux semblaient regarder ses pieds mais en réalité ils étaient perdus dans le vague, ses pensées tournées vers ses rêves de la nuit. Le sentiment désagréable de sueur séchée sur son corps le tira de ses réflexions plus tôt qu’il ne l’aurait voulu, il décida alors d’aller sous la douche pour retourner à ses rêveries.

Au sortir de sa douche, il s’habilla immédiatement après s’être séché et se prépara à partir pour son travail, les soucis de la nuit s’éloignant déjà. La porte de son immeuble franchie, il sortit de la poche de son pantalon son téléphone portable. Il aimait passer une partie de la grosse demi-heure de marche le séparant de son bureau au téléphone avec sa petite amie.
Marjorie était plus jeune que lui de 6 ans, elle vivait avec sa sœur, Angela, de 4 ans son aînée, à une cinquantaine de kilomètres de là où Mathias habitait, ce qui impliquait qu’ils ne se voyaient pas aussi régulièrement qu’ils l’auraient souhaité et compensaient en s’appelant aussi souvent que possible.
- Coucou, répondit-elle au téléphone.
- Bonjour ma chérie, tu as bien dormi ?
- Oui et toi ?
Les mauvais rêves de la nuit étaient complètement sortis de l’esprit de Mathias et il répondit à son amie que lui aussi avait passé une bonne nuit. Ils discutèrent encore quelques minutes, jusqu'à ce que Marjorie doive partir en cours.

Après quelques minutes de marche supplémentaires, Mathias arriva devant un grand immeuble de bureaux, la façade entièrement constituée de vitres, où il travaillait. Arrivé devant la porte, il composa son code personnel sur le digicode et entra. Le hall du bâtiment était relativement grand, les murs recouverts de lambris par endroit donnaient un petit coté rustique sans enlever l’aspect lieu de travail du bâtiment, une standardiste était assise à son bureau et le salua de la main lorsqu’il passa. Il se dirigea vers les trois ascenseurs situés au milieu de l’entrée et pressa le bouton d’appel. Lorsque l’un des ascenseurs s’ouvrit, il entra. Au moment d’appuyer sur le bouton de l’étage un de ses collègues couru vers lui, lui faisant signe de ne pas laisser les portes se refermer de suite. C’était un homme de taille moyenne, les cheveux châtains clairs. Il portait une barbe de plusieurs jours qui n’était de toute évidence pas taillée mais lui donnait juste ce petit coté négligé qui œuvrait sans doute dans le succès qu’il avait au près de la gente féminine.
- Attends-moi s’il te plait !
- Rassure-toi Allan, dit Mathias, souriant, tout en appuyant sur le bouton commandant à l’appareil de ne pas fermer les portes.
- Comment vas-tu ? demanda Allan, encore haletant.
- Comme d’habitude et toi ?
- Pareil.
Les deux collègues n’échangèrent pas un mot de plus durant le trajet. Une fois arrivés à destination, la porte s’ouvrit et ils sortirent, chacun se dirigeant vers son propre bureau.

Une fois passé devant une myriade de couloirs, de bureaux, de baies vitrées, Mathias arriva enfin devant son ordinateur. Comme chaque matin en arrivant au travail il commença par regarder ses mails. Dans la quinzaine de nouveaux courriers électroniques aucun ne revêtait un intérêt particulier, pourtant une fois la majorité lue, l’un des quelques uns qui restaient attira son attention sans qu’il s’explique pourquoi. Il approcha la souris pour l’ouvrir. Lorsqu’elle survola le message, il eu un sentiment étrange, mais au moment exact où il allait cliquer pour l’ouvrir, sa secrétaire entra, lui signifiant qu’il était attendu pour la réunion. Il l’avait complètement occultée de son esprit, elle était pourtant prévue depuis bientôt trois semaines. Mathias se leva immédiatement en remerciant Estelle pour l’information qu’elle venait de lui rappeler et se dirigea vers la salle où tout le monde l’attendait déjà.
La réunion dura près deux heures, qui parurent à Mathias trois fois plus longues. Ses pensées étaient complètement tournées vers le mail qu’il n’avait pu consulter. En y repensant il n’était même pas capable de se souvenir de l’objet de celui-ci ou même de son expéditeur, cette idée le troubla d’autant plus, il se demanda alors pourquoi ce message s’imposant tant à sa pensée. A son grand désarroi, après s’être levée pour quitter la salle, le directeur l’arrêta devant la porte pour lui poser quelques questions sur l’avancement de ses projets en cours. Son esprit était de plus en plus préoccupé et il coupa court à la conversation pour retourner à son bureau. Une fois l’écran de l’ordinateur rallumé, il resta bouche bée. Le mail avait disparu, il se demanda s’il n’avait jamais existé.

A mon avis, il y a beaucoup trop de détails pour ce début de journée, ça plombe l'histoire. Par exemple, est-il vraiment nécessaire de préciser qu'il se sèche avant de s'habiller au sortir de sa douche et qu'il attend que la porte de l'ascenseur s'ouvre pour entrer ? Du coup, j'ai tendance à me moquer complètement de ce qu'il arrive au personnage.

Quelques maladresses aussi, par exemple : "Le sentiment désagréable de sueur séchée sur son corps" ("sentiment" au lieu de "sensation")...
On écrit : "la gent féminine", et non "la gente".

Merci pour les précisions orthographiques, et je prends note du reste, bien que j'ai tendance à penser que les détails permettent de mieux entrer dans l'histoire en général, mais je peux concéder que pour un début ça fit peut être trop, si c'est une remarque qui revient je corrigerai le tir.

Merci encore

Pour ma part, la fin du récit m'a beaucoup plus que le début. Pour ce dernier, je rejoins l'avis de Socque, trop de détails cachent l'essentiel. Enfin je pense que je tenterai une deuxième relecture demain, à vrai dire je n'ai plus les idées très claires ce soir.

J'en prends note pour apporter les modifications nécessaires le plus rapidement possible, merci de ces conseils

Hello Marus!

Si jamais et pour ne pas faire remonter trop souvent ton texte en haut de la première page, il est conseillé de ne pas systématiquement répondre à tous les commentaires (ou alors tu regroupes tout en une fois) et d'utiliser plutôt ce fil pour les discussions sur un texte:
http://www.vosecrits.com/forum-vos-ecrits-prose-f1/reponses-aux-commentaires-t2779.htm

Merci à toi !

je partage totalement la vie de Soque

Tout ceci est traînant, lourd. Ton texte « tire à la ligne"

Il faut le rendre plus vif, plus nerveux, te demander toujours si ce que tu as écrit en dix mots ne pourrait pas être réduit à cinq , ce que tu as écrit en dix phrase ne pourrais pas être ramené à cinq .

Sinon, on s'enlise .

Il en va de l'écriture comme du sport de haut niveau, l'efficacité de la performance est proportionnelle à la fluidité du geste.

Il faut travailler, "cent fois sur le métier..." comme disait..

pardon!

"je partage totalement l'avis de Socque"

(Désolé Socque pour cette soudaine intimité. ce sont les aléas de la dictée vocale conjugués à ma très mauvaise vue.)

Par ailleurs :

"...ce que tu as écrit en dix phrases ne pourrait pas être ramené à cinq"

Une révélation d'Hellian :
je partage totalement la vie de Socque
Je ne m'en serais pas doutée ;-)

Moi, je partage simplement vos avis au sujet de ce texte : lourd et mou pour un début. Ne me donne pas très envie de poursuivre.

ah ben j'ai l'air fin, maintenant !

Désolé pour cette question, mais de manière un peu plus explicite qu'est ce qu'il faudrait faire pour rendre le récit plus "nerveux", seulement couper les détails superflus du récit ? Ca me semble un début de réponse mais pas forcément suffisant à rendre le texte plus péchu, il faudrait changer quoi d'autre ?

Elaguez déjà, relisez-vous, voyez si vous avez envie de resserrer encore...

Marus a écrit:Désolé pour cette question, mais de manière un peu plus explicite qu'est ce qu'il faudrait faire pour rendre le récit plus "nerveux", seulement couper les détails superflus du récit ? Ca me semble un début de réponse mais pas forcément suffisant à rendre le texte plus péchu, il faudrait changer quoi d'autre ?

dans le gene détails torp explicatifs :
Marjorie était plus jeune que lui de 6 ans, elle vivait avec sa sœur, Angela, de 4 ans son aînée, à une cinquantaine de kilomètres de là où Mathias habitait, ce qui impliquait
ou :
C’était un homme de taille moyenne, les cheveux châtains clairs. Il portait une barbe de plusieurs jours qui n’était de toute évidence pas taillée mais lui donnait juste ce petit coté négligé qui œuvrait sans doute dans le succès qu’il avait au près de la gente féminine.

Tu fais une descirption circonstanciée des actions du personnage, est-ce vraiment nécessaire ?
Et puis peut-être que tu devrais varier la longueur des phrases, leur construction aussi qui me paraît à vue de nez, toujours la même...

Easter(Island) a écrit:

Marus a écrit:Désolé pour cette question, mais de manière un peu plus explicite qu'est ce qu'il faudrait faire pour rendre le récit plus "nerveux", seulement couper les détails superflus du récit ? Ca me semble un début de réponse mais pas forcément suffisant à rendre le texte plus péchu, il faudrait changer quoi d'autre ?

dans le gene détails torp explicatifs :

Dans le genre je tape comme un cochon... Je reprends donc :

Dans le genre détails trop explicatifs...
et plus loin :
description

Désolée !!

j'ignore si cela peut t'aider, mais je te propose une autre version de ton premier paragraphe. tu y trouveras les mêmes informations; cependant le tout est resserré.

Ton texte:

"Cette journée commençait avec un arrière gout de malaise pour Mathias. Au moment où son réveil sonna à 6h45, comme chaque jour en semaine, il était réveillé depuis déjà deux heures. Il appuya sur le bouton d’arrêt de la sonnerie et s’assit sur le bord de son lit. Ses yeux semblaient regarder ses pieds mais en réalité ils étaient perdus dans le vague, ses pensées tournées vers ses rêves de la nuit. Le sentiment désagréable de sueur séchée sur son corps le tira de ses réflexions plus tôt qu’il ne l’aurait voulu, il décida alors d’aller sous la douche pour retourner à ses rêveries."

Cela pourrait donner :

6 heures 45. Mathias avait les yeux ouverts depuis au moins deux heures quand sonna son réveil. Il le fit taire, s'assit au bord du lit et fixa ses pieds. Des bribes de rêves encombraient encore sa pensée. L'impression de sueur séchée sur sa peau le tira de sa torpeur. Une douche! ça lui permettrait de renouer avec ses rêveries... si ce n'était cet arrière goût de malaise.

Hellian a écrit:j'ignore si cela peut t'aider, mais je te propose une autre version de ton premier paragraphe. tu y trouveras les mêmes informations; cependant le tout est resserré.

Ton texte:

"Cette journée commençait avec un arrière gout de malaise pour Mathias. Au moment où son réveil sonna à 6h45, comme chaque jour en semaine, il était réveillé depuis déjà deux heures. Il appuya sur le bouton d’arrêt de la sonnerie et s’assit sur le bord de son lit. Ses yeux semblaient regarder ses pieds mais en réalité ils étaient perdus dans le vague, ses pensées tournées vers ses rêves de la nuit. Le sentiment désagréable de sueur séchée sur son corps le tira de ses réflexions plus tôt qu’il ne l’aurait voulu, il décida alors d’aller sous la douche pour retourner à ses rêveries."

Cela pourrait donner :

6 heures 45. Mathias avait les yeux ouverts depuis au moins deux heures quand sonna son réveil. Il le fit taire, s'assit au bord du lit et fixa ses pieds. Des bribes de rêves encombraient encore sa pensée. L'impression de sueur séchée sur sa peau le tira de sa torpeur. Une douche! ça lui permettrait de renouer avec ses rêveries... si ce n'était cet arrière goût de malaise.

Même si ça part d'un bon sentiment, il faut suivre quelques règles avant de réécrire le texte de quelqu'un.
D’abord, avoir son accord.
Ensuite, respecter un minimum, la façon de celui-ci, son style... ce que tu es loin de faire.
Enfin, il faut que ça soit bon... et, c'est loin d'être le cas ici

Loin de moi l'idée de dire que ce n'est pas bon, c'est différent, trop sans doute, et cela s'éloigne, à mon avis, beaucoup trop du sens originel.
Mais le bon coté est que cela montre une manière beaucoup moins molle de dire des choses semblables et bien que cela n'ait rien à voir avec mon style il est certain que cela m'aidera pour appréhender différemment et j'espère mieux, la réécriture de ce chapitre, et malheureusement les 15 autres qui sont déjà écrits :p. Cela a aussi le mérite de répondre à ma question.
J'ai déjà commencé à réécrire et je vous ferais part de la nouvelle version dès qu'elle sera finie.

Mais merci encore ^^

Pour grieg qu'est ce que tu ne trouve pas bon dans la reformulation de Hellian et accessoirement de ton point de vue qu'est ce qui ne va pas dans le texte original :p

bien sûr que ce n'est pas ton style et heureusement! il faut que tu trouves le tien. Il va de soit qu'il t'appartient de reprendre ce passage à ta manière. mais ta remarque sur le sens est très juste. Le style n'est pas seulement un ornement, il génère du sens. C'est pourquoi tu ne retrouves pas dans ma version le sens que tu voulais y mettre personnellement.

je te remercie d'avoir compris qu'il ne s'agissait pas de réécrire ton texte, mais simplement de te proposer , comme dans un exercice, une version plus "péchue", telle que demandée par toi. On peut effectivement donner mille conseils, mais tu demandais que nous soyons plus "explicites". aussi je pense que les conseisl ont leurs limites. et que la meilleure manière, à un moment, c'est de proposer un petit exemple.
Ici, mon objectif était juste de densifier ton paragraphe en lui donnant du nerf. On aurait pu faire le contraire, et développer la phase du réveil, comme Proust a pu le faire pour celle de l'endormissement, en écrivant 50 lignes au lieu de trois.

Quant à la remarque de grieg, je la prends comme une manifestation de mauvaise humeur matinale peu objective. Ta réaction me démontre que tu n'as pas pris ma proposition de mauvaise manière, bien au contraire.

Tu as tout à fait raison de réécrire ton texte; pour ma part, je considère l'écriture comme un véritable travail, et je ne crois pas au talent inné, en tout cas cela ne suffit pas.