Matricule
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Matricule
Bonjour à tous. Voici mon texte. Légère inspiration de LES IDIOTS : Matricule 21110306RE2W4896 de la part de abstract. La lecture du paragraphe en italique n'est pas nécessaire pour la compréhension du texte.
Des spirales esquissent le cosmos qui tourne autour de l'infini. Du néant nait une sphère noire piquée de barres au bout desquelles un œil surveille. En face, une bouche géante en forme de nuage mange l'univers. Les mondes vibrent comme des carrés devenant des ronds qui se changent en dimensions qui transforment le temps. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace. La chaleur danse avec la lumière qui invente la nuit. Le soir prend l'étoile qui trace le ciel comme la craie dessine le cube dans lequel se trouve le vide. La bas, dans la forêt, la cascade écoute la pluie qui voyage dans l'eau pour peindre dieu au milieu de l'océan qui vole l'azur. La goutte tombe sur le bruit qui éclabousse la pierre et mouille le vent qui pousse les montagnes. La pleine accueille l'herbe qui pond les arbres pour repousser plus en hauteur, là où les premiers poissons transformés en oiseaux font des nids. Les singes savants se convertissent à la bipédie pour construire les maisons dans les livres. Les humains se métamorphosent en citées qui bougent dans l'espace pour transmuter les astéroïdes en vaisseaux spatials qui évoluent en planètes de plus en plus grandes d'où des yeux surveillent. Boom. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace.
Divisé de plusieurs centaines de cellules en touts points similaires, l'immense cube devait mesurer bien des kilomètres. Une âme différente respirait dans chaque geôle en tout point semblable à sa voisine. Et à l'intérieur de chacune d'elle, un même lit, un même écran et des caméras identiques qui retransmettait à la demande, les moindres faits et gestes de l'occupant. Tous les détenus de la structure géante étaient né ici. Tout au long de leurs vies ils seraient confrontés à toutes sortes d'épreuves qui les réorienteraient. Celui qu'on nommait HM574851 rêvait, au bloc ouest, section B, compartiment 12, dans la cellule numéro 8b.
HM574851 venait d'avoir sept ans. Biiiiiiiip biiiiiiip. C'était le bip de 7h00, celui qui disait qu'il fallait se lever, prendre une douche et manger pour être prêt à 7h45, heure où l'écran s'allumera et indiquera comment il faudra continuer. « Bonjour » disait la voix grave. « Les choses vont mal, nous avons un énorme problème ; le cube d'énergie s'est déréglé. Si nous ne réglons pas le problème très vite, les conséquences pourraient être catastrophiques, peut être même que nous pourrions tous y rester. C'est pourquoi nous avons pensé à toi, tu pourra peut être nous aider. Dans ta boite au lettre tu trouvera ce fameux cube d'énergie. Chaque face de celui-ci est divisé en neuf carrés de couleurs. Le but est de parvenir à recouvrir toutes les faces d'une seule couleur unique. Ainsi, le problème sera réglé. Tu es notre seul espoir. » D'un bond, l'enfant courra vers son casier et saisit le cube. Il fit tourner les différents axes afin d'en comprendre les principes. « C'est donc ça. » Sans perdre un instant, il se mit à réfléchir. «Mince, l'avenir du monde dépend de moi, je ne doit pas échouer » se disait-il.
Au cœur de l'édifice, d'autres écrans plus grands et plus nombreux projetaient la vie des geoliens. La bas, deux hommes discutaient à propos de HM574851.
- Il est vraiment très doué. J'ai lu son dossier. A trois ans il commence à compter. A cinq ans il invente un système de nombre à base 8. A 6 ans, lorsqu'on lui apprend la géométrie, il invente Pythagore. Je n'ai jamais vu un enfant aussi intelligent.
- Oui, j'ai hâte de voir en combien de temps il va réussir avec le cube.
- Personnellement, je n'y suis jamais arrivé.
- Je n'en doute pas.
Ils observaient le garçon prodige avec grand attention. A l'intérieur de son cerveau, les connexions se multipliaient et formaient une image en quatre dimension des futurs probables du cube. Après une courte réflexion il savait ce qu'il fallait faire et comment il fallait tourner. « J'ai réussi ! » s'exclama t-il.
- Balaise !
- Son temps est incroyable ! Il dépasse largement tout les autres.
- Je rentre son score dans l'ordinateur. Il nous diras ce qu'il faut faire.
« Tuer l'enfant » disait la voix mécanique de la machine.
- Quoi ?! Mec regarde !
- Au merde !
Les deux hommes furent très étonnés par ce que dictait l'ordinateur, jamais ce dernier ne leur avait ordonné une telle chose. La procédure à suivre, comme toute les procédures, était très claire. Elle était affichée ainsi : 1 – Établir le courant au point B8 et B9. 2 – Déverrouiller le coffre F4. 3 – Appuyer sur le bouton. Effet : Émission de gaz mortel dans la cellule du prisonnier sélectionné.
- Putain! On peut pas faire ça !
- C'est la procédure, on a pas le choix.
- Arrête, c'est qu'un gosse !!
L'un empoigna l'autre pour lui parler très doucement. « Écoute-moi bien, on peut pas faire autrement, tu sais, ils nous surveillent aussi, si on fait pas ce qu'ils disent on y passera, tout comme lui. Et si c'est pas nous, c'est eux qui le feront.»
- Mm.. monstre....
Résigné, dégouté et apeuré, l'un des hommes laissa l'autre se charger de la lourde tache. Des pixels gris et jaunes formèrent du gaz sur l'écran de surveillance. D'autres, avec d'autres couleurs formèrent l'image d'un garçon qui s'étouffe et qui tombe.
Loin de la gigantesque structure, d'autres observateurs, par d'autres écrans, regardaient ces deux hommes. Une autre discussion s'ouvrait.
- Putain, ils tuent tous le gosse ! C'est quoi cette génération, ils n'ont plus aucun respect pour la vie !
- Y a quand même l'autre qui voulait pas le faire.
- Oui mais voit-tu, il a laisser faire, et c'est pareil. Très vite, il a été rattrapé par la peur. C'est toujours pareil, ils n'arrivent pas à vaincre leurs peurs. A ce rythme, on va manqué de personnel compétant.
- Comme d'hab, c'est toujours le bordel.
- C'est tous des cons ! Je les déteste !
Encore quelque part ailleurs un sage médita. « Mhh... La peur, et maintenant la haine. C'est vrai, nous allons manqué de personnel. »
Des spirales esquissent le cosmos qui tourne autour de l'infini. Du néant nait une sphère noire piquée de barres au bout desquelles un œil surveille. En face, une bouche géante en forme de nuage mange l'univers. Les mondes vibrent comme des carrés devenant des ronds qui se changent en dimensions qui transforment le temps. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace. La chaleur danse avec la lumière qui invente la nuit. Le soir prend l'étoile qui trace le ciel comme la craie dessine le cube dans lequel se trouve le vide. La bas, dans la forêt, la cascade écoute la pluie qui voyage dans l'eau pour peindre dieu au milieu de l'océan qui vole l'azur. La goutte tombe sur le bruit qui éclabousse la pierre et mouille le vent qui pousse les montagnes. La pleine accueille l'herbe qui pond les arbres pour repousser plus en hauteur, là où les premiers poissons transformés en oiseaux font des nids. Les singes savants se convertissent à la bipédie pour construire les maisons dans les livres. Les humains se métamorphosent en citées qui bougent dans l'espace pour transmuter les astéroïdes en vaisseaux spatials qui évoluent en planètes de plus en plus grandes d'où des yeux surveillent. Boom. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace.
Divisé de plusieurs centaines de cellules en touts points similaires, l'immense cube devait mesurer bien des kilomètres. Une âme différente respirait dans chaque geôle en tout point semblable à sa voisine. Et à l'intérieur de chacune d'elle, un même lit, un même écran et des caméras identiques qui retransmettait à la demande, les moindres faits et gestes de l'occupant. Tous les détenus de la structure géante étaient né ici. Tout au long de leurs vies ils seraient confrontés à toutes sortes d'épreuves qui les réorienteraient. Celui qu'on nommait HM574851 rêvait, au bloc ouest, section B, compartiment 12, dans la cellule numéro 8b.
HM574851 venait d'avoir sept ans. Biiiiiiiip biiiiiiip. C'était le bip de 7h00, celui qui disait qu'il fallait se lever, prendre une douche et manger pour être prêt à 7h45, heure où l'écran s'allumera et indiquera comment il faudra continuer. « Bonjour » disait la voix grave. « Les choses vont mal, nous avons un énorme problème ; le cube d'énergie s'est déréglé. Si nous ne réglons pas le problème très vite, les conséquences pourraient être catastrophiques, peut être même que nous pourrions tous y rester. C'est pourquoi nous avons pensé à toi, tu pourra peut être nous aider. Dans ta boite au lettre tu trouvera ce fameux cube d'énergie. Chaque face de celui-ci est divisé en neuf carrés de couleurs. Le but est de parvenir à recouvrir toutes les faces d'une seule couleur unique. Ainsi, le problème sera réglé. Tu es notre seul espoir. » D'un bond, l'enfant courra vers son casier et saisit le cube. Il fit tourner les différents axes afin d'en comprendre les principes. « C'est donc ça. » Sans perdre un instant, il se mit à réfléchir. «Mince, l'avenir du monde dépend de moi, je ne doit pas échouer » se disait-il.
Au cœur de l'édifice, d'autres écrans plus grands et plus nombreux projetaient la vie des geoliens. La bas, deux hommes discutaient à propos de HM574851.
- Il est vraiment très doué. J'ai lu son dossier. A trois ans il commence à compter. A cinq ans il invente un système de nombre à base 8. A 6 ans, lorsqu'on lui apprend la géométrie, il invente Pythagore. Je n'ai jamais vu un enfant aussi intelligent.
- Oui, j'ai hâte de voir en combien de temps il va réussir avec le cube.
- Personnellement, je n'y suis jamais arrivé.
- Je n'en doute pas.
Ils observaient le garçon prodige avec grand attention. A l'intérieur de son cerveau, les connexions se multipliaient et formaient une image en quatre dimension des futurs probables du cube. Après une courte réflexion il savait ce qu'il fallait faire et comment il fallait tourner. « J'ai réussi ! » s'exclama t-il.
- Balaise !
- Son temps est incroyable ! Il dépasse largement tout les autres.
- Je rentre son score dans l'ordinateur. Il nous diras ce qu'il faut faire.
« Tuer l'enfant » disait la voix mécanique de la machine.
- Quoi ?! Mec regarde !
- Au merde !
Les deux hommes furent très étonnés par ce que dictait l'ordinateur, jamais ce dernier ne leur avait ordonné une telle chose. La procédure à suivre, comme toute les procédures, était très claire. Elle était affichée ainsi : 1 – Établir le courant au point B8 et B9. 2 – Déverrouiller le coffre F4. 3 – Appuyer sur le bouton. Effet : Émission de gaz mortel dans la cellule du prisonnier sélectionné.
- Putain! On peut pas faire ça !
- C'est la procédure, on a pas le choix.
- Arrête, c'est qu'un gosse !!
L'un empoigna l'autre pour lui parler très doucement. « Écoute-moi bien, on peut pas faire autrement, tu sais, ils nous surveillent aussi, si on fait pas ce qu'ils disent on y passera, tout comme lui. Et si c'est pas nous, c'est eux qui le feront.»
- Mm.. monstre....
Résigné, dégouté et apeuré, l'un des hommes laissa l'autre se charger de la lourde tache. Des pixels gris et jaunes formèrent du gaz sur l'écran de surveillance. D'autres, avec d'autres couleurs formèrent l'image d'un garçon qui s'étouffe et qui tombe.
Loin de la gigantesque structure, d'autres observateurs, par d'autres écrans, regardaient ces deux hommes. Une autre discussion s'ouvrait.
- Putain, ils tuent tous le gosse ! C'est quoi cette génération, ils n'ont plus aucun respect pour la vie !
- Y a quand même l'autre qui voulait pas le faire.
- Oui mais voit-tu, il a laisser faire, et c'est pareil. Très vite, il a été rattrapé par la peur. C'est toujours pareil, ils n'arrivent pas à vaincre leurs peurs. A ce rythme, on va manqué de personnel compétant.
- Comme d'hab, c'est toujours le bordel.
- C'est tous des cons ! Je les déteste !
Encore quelque part ailleurs un sage médita. « Mhh... La peur, et maintenant la haine. C'est vrai, nous allons manqué de personnel. »
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: Matricule
Il y a plein de très bons trucs dans ton texte, en particulier l'idée centrale que j'aime beaucoup. Je ne te parle pas de l'orthographe, tu sais .
En revanche, et concernant surtout le paragraphe en italique : il y a beaucoup trop de subordonnées dans tes phrases, et elles sont presque toutes contruite sur le même modèle, ce qui donne un effet lassant alors que tu tentes de créer un monde très étrange...
Je te mets les répétitions en gras, pour te donner une idée :
Des spirales esquissent le cosmos qui tourne autour de l'infini. Du néant nait une sphère noire piquée de barres au bout desquelles un œil surveille. En face, une bouche géante en forme de nuage mange l'univers. Les mondes vibrent comme des carrés devenant des ronds qui se changent en dimensions qui transforment le temps. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace. La chaleur danse avec la lumière qui invente la nuit. Le soir prend l'étoile qui trace le ciel comme la craie dessine le cube dans lequel se trouve le vide. La bas, dans la forêt, la cascade écoute la pluie qui voyage dans l'eau pour peindre dieu au milieu de l'océan qui vole l'azur. La goutte tombe sur le bruit qui éclabousse la pierre et mouille le vent qui pousse les montagnes. La pleine accueille l'herbe qui pond les arbres pour repousser plus en hauteur, là où les premiers poissons transformés en oiseaux font des nids. Les singes savants se convertissent à la bipédie pour construire les maisons dans les livres. Les humains se métamorphosent en citées qui bougent dans l'espace pour transmuter les astéroïdes en vaisseaux spatials qui évoluent en planètes de plus en plus grandes d'où des yeux surveillent. Boom. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace.
Qui pour... c'est une fête, ça, non ?
En revanche, et concernant surtout le paragraphe en italique : il y a beaucoup trop de subordonnées dans tes phrases, et elles sont presque toutes contruite sur le même modèle, ce qui donne un effet lassant alors que tu tentes de créer un monde très étrange...
Je te mets les répétitions en gras, pour te donner une idée :
Des spirales esquissent le cosmos qui tourne autour de l'infini. Du néant nait une sphère noire piquée de barres au bout desquelles un œil surveille. En face, une bouche géante en forme de nuage mange l'univers. Les mondes vibrent comme des carrés devenant des ronds qui se changent en dimensions qui transforment le temps. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace. La chaleur danse avec la lumière qui invente la nuit. Le soir prend l'étoile qui trace le ciel comme la craie dessine le cube dans lequel se trouve le vide. La bas, dans la forêt, la cascade écoute la pluie qui voyage dans l'eau pour peindre dieu au milieu de l'océan qui vole l'azur. La goutte tombe sur le bruit qui éclabousse la pierre et mouille le vent qui pousse les montagnes. La pleine accueille l'herbe qui pond les arbres pour repousser plus en hauteur, là où les premiers poissons transformés en oiseaux font des nids. Les singes savants se convertissent à la bipédie pour construire les maisons dans les livres. Les humains se métamorphosent en citées qui bougent dans l'espace pour transmuter les astéroïdes en vaisseaux spatials qui évoluent en planètes de plus en plus grandes d'où des yeux surveillent. Boom. La vie s'achève de recommencer et redessine l'espace.
Qui pour... c'est une fête, ça, non ?
Invité- Invité
Re: Matricule
Une bonne idée, comme toujours, et je retrouve votre style de narration détaché et très ironique que j'aime bien, mais je m'attendais trop à la chute. Votre orthographe ne me paraît pas se dégrader, cela dit vous pourriez encore l'améliorer, il ne reste plus grand-chose pour atteindre l'inaccessible "sans faute" !
Je suis d'accord avec coline Dé pour dire que beaucoup de phrases du paragraphe en italique ont une structure lourde, en même temps elles apportent un balancement intéressant. Je pense qu'il faudrait en garder quelques-unes, qui donneraient une saveur particulière à cette partie...
Je suis d'accord avec coline Dé pour dire que beaucoup de phrases du paragraphe en italique ont une structure lourde, en même temps elles apportent un balancement intéressant. Je pense qu'il faudrait en garder quelques-unes, qui donneraient une saveur particulière à cette partie...
Invité- Invité
Re: Matricule
Comme je ne connais pas la science-fiction, je ne sais pas si les idées du textes sont novatrices ou pas. Toujours est-il que j'ai lu le texte avec plaisir, en grinçant toutefois sur quelques fautes (la "pire", pire entre guillemets parce qu'elle m'a fait sourire : Au merde !)
Autrement, l'écriture est simple, sans fioritures inutiles, agréable donc.
Autrement, l'écriture est simple, sans fioritures inutiles, agréable donc.
Invité- Invité
Re: Matricule
Un petit texte fort sympathique !
J'ai l'impression d'y retrouver des influences diffuses, surtout dans la structure du cube qui fait penser au film éponyme. Et il y a un je ne sais quoi de L'Incal aussi dans cette société ordonnée (ah... les conapts...)
J'apprécie aussi la mise en abime (l'œil qui observe l'œil qui observe.... dans une spirale potentiellement sans fin dès lors qu'on opère ce recul systémique), qui me fait penser au monde dans le monde dans le monde si cher à Bernard Werber.
A la rigueur, et vue l'étendue des concepts abordés, je dirais que ça aurait pu être beaucoup plus exploité. Mais tout cela se tient néanmoins fort bien dans un texte pourtant court, et c'est déjà beaucoup.
Pour conclure, je dirai que ça préfigure un potentiel énorme, mais trop dépendant de structures déjà existantes et traitées par de grands noms du courant cyberpunk.
Mais dans tous les cas, je trouve que vous vous en tirez fort bien pour ce format :-)
J'ai l'impression d'y retrouver des influences diffuses, surtout dans la structure du cube qui fait penser au film éponyme. Et il y a un je ne sais quoi de L'Incal aussi dans cette société ordonnée (ah... les conapts...)
J'apprécie aussi la mise en abime (l'œil qui observe l'œil qui observe.... dans une spirale potentiellement sans fin dès lors qu'on opère ce recul systémique), qui me fait penser au monde dans le monde dans le monde si cher à Bernard Werber.
A la rigueur, et vue l'étendue des concepts abordés, je dirais que ça aurait pu être beaucoup plus exploité. Mais tout cela se tient néanmoins fort bien dans un texte pourtant court, et c'est déjà beaucoup.
Pour conclure, je dirai que ça préfigure un potentiel énorme, mais trop dépendant de structures déjà existantes et traitées par de grands noms du courant cyberpunk.
Mais dans tous les cas, je trouve que vous vous en tirez fort bien pour ce format :-)
Lonely- Nombre de messages : 140
Age : 48
Localisation : Perpilliéraine et montpignanaise.
Date d'inscription : 14/01/2009
Re: Matricule
De chouettes idées dont quelques-unes vaudraient la peine d'être développées, histoire de donner plus de corps au récit. La chute est amenée peut-être de manière trop prévisible, parce que trop guidée par ce qui la précède. C'est là, je pense, que le travail est à faire, dans le rééquilibrage des infos, afin de donner une autre allure au texte.
Pour le reste, on sent que c'est un registre qui te plaît, ça semble couler tout seul.
Pour le reste, on sent que c'est un registre qui te plaît, ça semble couler tout seul.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Matricule
Hey ! Serait-ce une réminiscence inconsciente ? Voilà un sujet qui a déjà traité et fort bien d'ailleurs par "the twilight zone" je crois. Le thème était que dans une société futuriste, les enfants qui parvenaient à un certain âge passait une sorte de test, genre bac. On fait connaissance avec un môme tout à fait craquant, entouré de ses parents aimants qui le soutiennent. Bref, il réussi l'examen et est impitoyablement éliminé car trop intelligent donc potentiellement dangereux.
Bon, donc pas épatée par l'idée. Au niveau de la structure, le fait que ce soit court évite pas mal d'écueil. Je ne suis pas sûre que plus long, on ne tombe pas dans de bonnes vieilles redondances des familles. La fin est décidément trop moralisatrice pour moi.
Bon, donc pas épatée par l'idée. Au niveau de la structure, le fait que ce soit court évite pas mal d'écueil. Je ne suis pas sûre que plus long, on ne tombe pas dans de bonnes vieilles redondances des familles. La fin est décidément trop moralisatrice pour moi.
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