Là où les jonquilles ne poussent plus
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Là où les jonquilles ne poussent plus
Il avait dans le pli des mains quelques grains de sable
Le sable précieux dont on fait les châteaux. Peut-être une bière, aussi.
Et sur les lèvres encore
Un peu de lait maternel.
Pourtant, il fallait voir comme elle l’aimait la jolie, la douce. Elle le tenait comme les mères tiennent les enfants.
Elle le tenait tout entier dans ses yeux.
Lui, il parlait avec la mer.
Avec l’eau et le sel.
Il divaguait et elle pleurait
Parce qu’on ne retient pas les hommes qui partent.
Pas même avec des larmes.
Le sable précieux dont on fait les châteaux. Peut-être une bière, aussi.
Et sur les lèvres encore
Un peu de lait maternel.
Pourtant, il fallait voir comme elle l’aimait la jolie, la douce. Elle le tenait comme les mères tiennent les enfants.
Elle le tenait tout entier dans ses yeux.
Lui, il parlait avec la mer.
Avec l’eau et le sel.
Il divaguait et elle pleurait
Parce qu’on ne retient pas les hommes qui partent.
Pas même avec des larmes.
Re: Là où les jonquilles ne poussent plus
J'adore à partir de "Elle le tenait tout entier". La partie avant me plaît aussi, mais elle ne me paraît pas s'accorder très bien avec la suite...
Invité- Invité
Re: Là où les jonquilles ne poussent plus
Merci socque pour ton commentaire.
est-ce que ça passerait mieux comme ça ? :
Il avait dans le pli des mains quelques grains de sable
Le sable précieux dont on fait les châteaux. Peut-être une bière, aussi.
Et sur les lèvres encore
Un peu de lait maternel.
Pourtant, il fallait voir comme elle l’aimait la jolie, la douce.
Elle le tenait comme les mères tiennent les enfants, elle le tenait tout entier dans ses yeux.
Lui, il parlait avec la mer.
Avec l’eau et le sel.
Il divaguait et elle pleurait
Parce qu’on ne retient pas les hommes qui partent.
Pas même avec des larmes.
est-ce que ça passerait mieux comme ça ? :
Il avait dans le pli des mains quelques grains de sable
Le sable précieux dont on fait les châteaux. Peut-être une bière, aussi.
Et sur les lèvres encore
Un peu de lait maternel.
Pourtant, il fallait voir comme elle l’aimait la jolie, la douce.
Elle le tenait comme les mères tiennent les enfants, elle le tenait tout entier dans ses yeux.
Lui, il parlait avec la mer.
Avec l’eau et le sel.
Il divaguait et elle pleurait
Parce qu’on ne retient pas les hommes qui partent.
Pas même avec des larmes.
Re: Là où les jonquilles ne poussent plus
Au début j'ai compris que du "sable précieux dont on fait les châteaux", on faisait "Peut-être une bière, aussi". Parce que je n'avais pas réalisé que le verbe commun à ces deux phrases était "il avait" et non pas "dont on fait"... Cela donnait un sens incongru, incompréhensible, même - surtout - en imaginant que la bière en question soit un cercueil !
Tout ça pour dire que je verrais bien une répétition de "il avait" pour éviter un éventuel contresens :
"Il avait dans le pli des mains quelques grains de sable
Le sable précieux dont on fait les châteaux. [Il avait] Peut-être une bière, aussi. "
Le reste me va bien, même si je dois confesser une légère déception, sinon de l'agacement, sur les deux derniers vers qui à mon goût sonnent un peu bateau (au bord de la mer :-) ...).
Tout ça pour dire que je verrais bien une répétition de "il avait" pour éviter un éventuel contresens :
"Il avait dans le pli des mains quelques grains de sable
Le sable précieux dont on fait les châteaux. [Il avait] Peut-être une bière, aussi. "
Le reste me va bien, même si je dois confesser une légère déception, sinon de l'agacement, sur les deux derniers vers qui à mon goût sonnent un peu bateau (au bord de la mer :-) ...).
Invité- Invité
Re: Là où les jonquilles ne poussent plus
La seconde version me séduit moyennement et je ne suis pas non plus fan d'une éventuelle répétition de Il avait, qui alourdirait les choses. Le rôle de la bière ne m'a pas paru ambigü.
Il y a un aspect hétéroclite dans ce texte qui peut interpeller mais c'est aussi ce qui en fait le charme, cette manière d'associer des images, différentes et pourtant complémentaires, pour créer un tableau. C'est un procédé qui me plaît.
Il y a un aspect hétéroclite dans ce texte qui peut interpeller mais c'est aussi ce qui en fait le charme, cette manière d'associer des images, différentes et pourtant complémentaires, pour créer un tableau. C'est un procédé qui me plaît.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Là où les jonquilles ne poussent plus
Beau baiser de la découverte " prise " dans le premier regard. Me rappelle des émotions.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Là où les jonquilles ne poussent plus
Super image !elle le tenait tout entier dans ses yeux.
J'aime pas trop le
.Et sur les lèvres encore
Un peu de lait maternel
Je ne sais pas pourquoi.
v.
Re: Là où les jonquilles ne poussent plus
le texte est séduisant dans l'écriture et ses ondulations, mais je n'arrive pas à entrer de dedans
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