TOUJOURS

L’étoile qu’un matin clair fit pleurer en or
Pur. Fidèle et le cœur ouvert, quand l’amour dort.
Fier. Les lèvres du ciel au voile de mariée.
L’air semble sans le dire appeler l’amitié.

A me trop vouloir brusquer les choses, ma rose
Ivre du vrai soleil, puis fou de sa rosée.
L’âme ? Aime de peur de tomber dans la nécrose !
Et dure ? La bravoure bat de l’aile ! Osée,

Ma tentative ? De t’avoir un peu émue,
Je mourrai. Mais je t’aimerai, je t’aimerai
De pleurs, de mon pardon de promesse promue

La plus céleste, pour mon cœur tombé des nues.
La plus modeste ! ─Pain parmi les palmeraies.─
Ma prière ô t’aimer si tu me le permets…

J'ai eu l'impression que vous aviez sacrifié la cohérence à la forme... Cela ne serait pas plus gênant que ça si, par ailleurs (me semble-t-il), vous n'aviez voulu écrire, avec ces vers dodécasyllabes, quelque chose d'ample, de serein. Or ces passages du coq à l'âne, ces changements vifs de sujet, de direction, ont eu sur moi l'effet inverse, un effet d'éparpillement frénétique. Du coup ma lecture n'a pas vraiment été agréable.

Bienvenue sur Vos Ecrits, à vous lire bientôt !

On ne retrouve pas ici la vivacité, la fluidité qui caractérisent les autres poèmes.

Un texte par semaine (voir le message d'accueil du forum) et les titres en minuscules s'il te plait !

J'aurais préféré, trouvé plus forte, une structure telle:

L’étoile qu’un matin clair fit pleurer en or
Pur
Fidèle et le cœur ouvert, quand l’amour dort.
Fier
Les lèvres du ciel au voile de mariée.

L’air semble sans le dire appeler l’amitié.

Ceci n'est bien entendu que goûts personnels, mais je trouve que la disposition choisie se marie peu harmonieusement au rythme et que le fond se propage dans toutes les directions sans réellement donner de tonalité générale au poème. Ce n'est pas décousu, c'est... comment dire... en désordre.