Exercice en direct : jeudi 23 avril 2009

Chako Noir in da place!
Niarf, j'arrive en retard!
Où qu'elles sont les consignes?
Hop hop hop!
Et à tout de suite =)

mentor a écrit:

Sahkti a écrit:Pas de u dans Sergei :-)

fais pas ta Soques ! :-))))))

Pas de s à socque!!!!!! (elle m'a rabroué il y a peu pour ça ^^)

Lettre G!
Quelqu'un me donne une consigne? panda?

Chako Noir a écrit:

mentor a écrit:

Sahkti a écrit:Pas de u dans Sergei :-)

fais pas ta Soques ! :-))))))

Pas de s à socque!!!!!! (elle m'a rabroué il y a peu pour ça ^^)

Lettre G!
Quelqu'un me donne une consigne? panda?

Prend les consignes de Gobu, et respecte les impétratifs de style mentionnés . Go, chako, go.

Merci chef!!!! te décevrai pas!!!!

bises, je file :0)))))

PIli :ton personnage s'appelle Hé, ton texte débute par : La palpitation d'un poisson dans la boue précède la vie; branchie, poumon, bulle, bourgeon.

Hé Ho

La palpitation d'un poisson dans la boue précède la vie; branchie, poumon, bulle, bourgeon, se répétait Hé tout en marchant. La phrase scandée depuis bientôt dix kilomètres se révélait un puissant moteur, chaque mot ravivait son sang, lequel gonflait ses veines. Le flux. Le rythme. Rien d’autre. Se concentrer sur la cadence.
La palpitation d'un poisson dans la boue précède la vie; branchie, poumon, bulle, bourgeon. Le flux, oui, le débit implacable. Le tempo garant, battant, gagnant. Et au bout du chemin : l’autre. Son nom: Ho, crapaud baveux.
Le regarder droit. Autant que faire se peut ne pas même ciller. Discerner le moment propice. Frapper. Une seule fois devrait suffire. Ensuite, le regarder mourir. Et rire.
La pâle pitation d'un pois sans dents laboure pré, c'est de l’avis; branle, chie, pou, mon bull bourre jonc.
Hé, ne pas douter.
Oui mais si Ho, l’abject adversaire ne se trouvait pas au rendez-vous ? Si l’infâme ennemi avait déclaré forfait et lâchement opté pour la fuite ?
Si… si... si ces six saucissons-ci sont si secs qu’on ne sait si c’en sont…
Alors… Ho, Hé, hein, bon, soyons subtil, restons reptile, demeurons saur… demeurons saur…
Rien.

correction SVP: un puissant moteur


< c'est ok ;-) >

Bonne nuit, il se fait tôt, je vous lirai demain.
Alain je t'écris un mot.

Bonne nuit et Merci MC Panda

Hellian, votre héros se nomme Aleph, votre texte débute par : Au point ou se termine la respiration.





La monnaie de la pièce


ALEPH ... au point où se termine la respiration...
OMÉGA - pardon ?
ALEPH - il en a plus pour longtemps, je te dis !.
OMÉGA - il en a vu d'autres!
ALEPH - oui, mais là il en est manifestement au point où s'arrête la respiration.
OMÉGA - il faudrait peut-être faire quelque chose pour lui.
ALEPH - tu sais bien que nous avons tout essayé. Cette fois, c'est pas dans la mission
OMÉGA - c'est vraiment dommage. Ils avaient fait des trucs biens
ALEPH - pas mal de saloperies aussi. Et puis, faut dire que...
OMÉGA - que quoi ?
ALEPH - tu sais bien, ce truc que le boss ne lui a jamais pardonné. Il n'a pas la mémoire courte le chef.
OMÉGA - c'était il y a longtemps quand même. Il aurait pu lui laisser sa chance.
ALEPH - tu connais le boss, et puis faut dire qu'il lui avait déjà donné un sacré avertissement.
OMÉGA - je ne vois pas ce que tu veux dire.
ALEPH - mais oui, souviens-toi, le coup de la flotte. C'était même toi qui était chargé d'organiser
OMÉGA - ah oui, les noyades.
ALEPH - il est un peu balèze le boss. Il fallait y penser.
OMÉGA - il y en a quand même trois qui s'en sont tirés dans la famille.
ALEPH - c'était la volonté du patron, tu le sais bien. La mission, rien que la mission.
OMÉGA - moi, je ne comprends pas, il ne fait pas toujours ce qu'il dit le boss. Un jour, il prêche la réconciliation, le lendemain, il fait le contraire. N'empêche qu'après ce coup-là, nous, on va être au chômdu.
ALEPH - ne t'inquiète pas, fait confiance.
OMÉGA - regarde, il bouge encore
ALEPH - ça, c'est juste les nerfs. Tu te souviens ce qu'ils ont fait à son gamin. Il a mis plus de temps à crever, lui.
OMÉGA - je reconnais ce n'étais pas jojo
ALEPH - pas jojo ? Joli euphémisme. C'était atroce tu veux dire. Plus de quatre heures qu'il a mis à passer l'arme à gauche, le pauvre môme, sans compter ce qu'il lui ont fait subir avant. Une boucherie, un massacre, un calvaire.
OMÉGA - remarque, t'as raison. Enfin, quand même, j'aurais pas pensé qu'il aurait été jusque-là, le patron.
ALEPH - cherche pas à comprendre. La mission, rien que la mission, je te dis. T'as bien vérifié qu'il n'y en a plus aucun de vivant.C'est que j'ai des comptes à rendre, moi. Je ne veux pas qu'il m'envoie en bas, comme l'autre.
OMÉGA - non non, j'ai bien vérifié, c'était le dernier. N'empêche, cela me fait quand même quelque chose. C'est que, vois-tu, je m'y étais habitué à ces mecs.
ALEPH - quand même, avoue que c'était bien pensé, le coup du météore.
OMEGA - t'as bien visé !
ALEPH 6 - autant faire que se peut, je l'ai juste dévié de sa trajectoire, sinon, il passait entre la terre et la lune.
OMÉGA - au fait, il s'appelait comment celui-là ?
ALEPH - judas !
OMÉGA - bon, allez, y a plus rien à faire ici.
ALEPH - mission accomplie . on va rendre compte au boss. On remonte. Déploie tes ailes..

Panda, t'es tellement puissant que pour toi je vais écrire deux textes!
Le premier est fini, mais je les posterai en même temps. Bonne nuit.
=)

Bonne nuit tout le monde. Je vous commenterai ce WE.

(chronologiquement le 2 vient avant le 1, mais j'ai écrit le 1 avant le 2, donc on lit comme ça. exo bis repetita.)

1.

- Au point où se termine la respiration, jeune homme, c’est au point où se termine la respiration qu’il faut relâcher le poignet, le remonter avec souplesse puis le redescendre pour relancer de plus belle la mélodie. Comme ceci, regardez. Là, là, et sol la si, si, si, do ré mi sol do…
Aleph en avait assez de cette vieille carne.
Que n’aurait-il pas donné pour lui refermer le piano sur les doigts, claquer le fermoir sur ses jointures, exploser ses phalanges en une bouillie rosâtre d’os maigrelet et noirci et de chair inexistante et pourrie ?
- Jeune homme, vous n’écoutez pas. Regardez, sol la si…
En plus de ça, incapable de l’appeler par son prénom. Et quand on porte un patronyme aussi joli qu’Aleph, comme le héros d’un conte chevaleresque fantastico-médiéval, on peut avoir les glandes de n’être appelé que « jeune homme ».
- Si, si, s’il vous plaît, d’ailleurs que cela vous plaise ou non, autant que faire ce peut vous devez jouer un si. Pas un la dièse. Ni un do. C’est entre les deux. Là, ici, là, non pas la, si, ici, voilà, non si, ou do bémol si vous préférez…
Bon sang ce qu’elle pouvait être chiante… Aleph l’avait prédit, le sort de ses phalanges se résumerait à un bain de sang.
- Non, non, non, nonobstant le fait que vous vous avériez un incompétent total en placement de doigts, vous n’avez pas le sens du rythme !
Là, ça y est, c’était la guerre. Nom de nom, poisson scie, raie, ou sole, la goutte avait débordé du vase, la vieille bique allait passer à la casserole.
- Je sais bien que vous avez de grosses articulations, mais…
- TA GUEULE VIEILLE MORUE !!!!!!!!
C’est allé très vite. Pendant qu’elle montrait la note, Aleph écrasa violemment les doigts du professeur sous le claquoir. Elle hurla, il la gifla, rouvrit le claquoir, le referma à nouveau, encore, et encore, jusqu’à ce que les phalanges cèdent, que la vieille se déchire les cordes vocales, criant un ultime contre-ut fortissimo avant de tomber muette, agitée de convulsion, en larmes, terrorisée, horrifiée, assassinée.
Ce n’est pas son cri qui l’avait rendue muette, c’était l’autre main d’Aleph, pressée contre sa gorge, ferme et impitoyable ; silencieuse, elle.
À demi éberlué, il regarda le cadavre à demi, fouilla fébrilement dans la poche de son jean et en tira son portable.
Puis il sortit s’allumer une clope.
Il appela l’hôpital, service funérailles.
Le professeur détestait le désordre, elle n’aurait pas supporté de faire tache sur son propre tapis.


2.

Au point où se termine la respiration. C’est là qu’il doit tout donner. Lorsqu’elle lâche un ultime souffle, que ses poumons se vident totalement, qu’elle se vide totalement, là qu’il doit tout donner. Il halète, tousse, crache, et sue, superbement dressé au dessus d’elle, fièrement, bravement, homme plein de fougue prêt pour son moment de vie, là où toute l’existence prend son sens, lorsque tout part dans la jouissance, que la vue se brouille, que le corps se cabre, dompté par le feu follet affluant tel un fleuve hors de son lit, éblouissant la mer, dans le berceau de la vie.
Elle respire encore très vite, ce n’est pas encore terminé, le point n’est pas atteint. Il garde encore un peu, autant que faire se peut, un peu de quoi se réserver pour l’instant fatidique. Elle respire. Vite, vite, elle respire, pire, elle s’étouffe presque, la bouche grande ouverte, verte, et elle gémit, mi, mi bémol, molle, folle, sol bécard, car, carrément hors d’elle, totale aise, fa dièse, et crescendo, allegretto, allegrettissimo, puis l’arpège finale. Il peut enfin donner. Hurlement.
C’est au croisement de deux cris qu’Aleph fut conçu.

Trop tard pour participer mais je vous lis et comme d'hab de bonnes choses.

Mentor : tu écris toujours à cette vitesse là ? ça me souffle !
Sinon, je tenais à te préciser que je ne le connaissais pas moi, ton frère. On est d’accord là-dessus, hein ?

Sakhti : pas mal envoyé. J’aime les clins-d’œil-mine-de-rien qui parsèment ton texte, avec un petit faible pour la mygale shootée au rhum. Pour le reste, j’avoue que je ne voudrais pas être ton ennemie !

Panda : Pas emballée. Pas que ce soit mal écrit, j’aime assez cette manière dont tu amènes les choses avec un regard lucide et désabusé sur le monde. Tu es fort pour ça.
Seulement voilà, je ne crois pas que la connerie soit génétique.

Pili : Je trouve ça excellent. Je découvre tes écrits et vraiment je te trouve du talent. Tu exploites avec brio la contrainte et en même temps tu imposes un style.
Qui plus est sur un texte court.

Hellian
Météore, ce n’est pas le titre du nouvel album d’Olivia Ruiz ? Divinement apocalyptique également?
Ils avaient fait quoi comme conneries pour mériter cela, on se demande quand même !
(Quoique, en cherchant bien…)

EXO230409

Contraintes perso :

- Personnage se nommant Aleph
- Texte commençant par « Au point où se termine la respiration »

ALEPH ET TOUT CE QUI S'EN SUIT

Au point où se termine la respiration, Tav elle se nomme. Au point où elle débute, on l’appelle Aleph. C’est pour cela que mes parents m’ont nommé ainsi, dès mon premier souffle, ou ce qui y ressemblait. Après maints crêpages de chignon : le père et la mère cheminent ensemble, mais pas toujours dans la même direction.

Avec un tel nom, nom de Nom – l’Aleph comme le Beth et tout ce qui s’ensuit m’interdisent d’en dire plus – c’est comme si l’on m’avait tracé un chemin. Bien sûr c’est aussi le cas pour tous les fils de leur mère sous ce Ciel, et même de leur père, mais parfois il est si profondément creusé dans la glèbe de la vie qu’on dirait le sillon d’une implacable charrue, alors que d’autres fois il est si ténu qu’un zéphyr pourrait en effacer l’empreinte. On appelle cela le Destin, et c’est souvent lorsqu’on croit y échapper qu’il vous rattrape par la manche, le col de chemise, ou tout ce que l’on a de préhensible. Souvent ? Que dis-je, toujours !

Autant dire qu’un tel nom n’est pas toujours facile à porter. A l’école, pour ne citer que cet exemple, mes camarades de préau se nommaient généralement, Marc, Didier, Vincent ou même David ou Aziz, mais jamais Aleph. Ni Beth, ni Gimel, etc…Il aurait fait beau voir ! En rentrant chez moi le col défait, les vêtements déchirés, le nez de travers et les phalanges mouchetées de sang, je me disais que, malgré tout le respect que je leur devais et leur dois toujours, mes parents ne m’avaient pas nécessairement – n’empêche les crêpages de chignon – choisi la voie la plus dégagée. Mais c’est ainsi, autant faire ce que peut lorsqu’il n’est pas possible de faire ce que veut. Si je puis dire.

Et puis j’ai grandi. Beaucoup grandi. Et forci. Je portais toujours le même nom, mais plus comme un fardeau. Ou bien disons que je m’y étais accoutumé : quand la charge est quotidienne, elle se fait plus légère, on finit par n’y plus prendre garde. Mon col ne se défaisait plus que si je l’ouvrais moi-même, mes vêtements avaient meilleure allure, mon nez pointait fièrement, et quant à mes phalanges elles étaient devenues si rugueuses que seul le sang des autres les rougissait encore. Les Marc, Didier, Vincent ou David continuaient à ricaner de mon nom, mais dans mon dos seulement et de loin, encore. Quant à Aziz, il avait pris mon parti dès lors que je lui avais expliqué qu’Aleph et Alif, c’était du kif, et que son père sa mère toute sa smala et même l’imam avaient confirmé la chose. Depuis nous nous sentions frères et comme il était bâti comme deux turcs, nous étions trois et on ne se moquait plus de nous que rarement, et jamais en notre présence. Il aurait fait beau voir, nom…de Nom !

Mes parents – sans nul crêpage de chignon cette fois-là – accueillirent Aziz comme un fils le jour où les siens brûlèrent dans l’incendie du foyer où ils vivaient. Ce n’était que justice de lui faire une place, et mon père était la Justice incarnée. Quant à ma mère, elle n’était qu’Amour – crêpage de chignon compris – et pour tous deux l’Aleph, l’Alif, l’Alpha et même le A tout bête n’avaient qu’un sens, le radieux début de toute chose. Mais toutes choses ont une fin et si les débuts ruissellent toujours de certitudes, les épilogues sont comme des points d’interrogation. Aziz, au fond, se moquait de savoir, qui, d’un Marc, d’un Didier, d’un Vincent ou même d’un David avait déclenché le brasier où s’étaient consumés les siens. La haine n’a pas de nom, elle n’a même pas de visage, elle n’à qu’une odeur, la puanteur de la mort. La même partout. Mektoub, disait-il, et en bon français cela se dit Destin qui est l’autre nom de la Fatalité.

Seulement moi je me nommais Aleph, et si les alphabets veulent encore dire quelque chose, lorsqu’il y a un début, il faut qu’il y ait une fin. Un jour Aziz nous quitta pour retrouver ses grands-parents au pays où l’Alif a la forme d’un Croissant d’Or. En m’embrassant, il tenta de me faire jurer de ne pas chercher à venger ses parents. Le Destin s’en chargerait, affirmait-il, mais moi l’Aleph, je savais que je portais le nom de ce Destin. Je m’en étais fait serment à moi-même, et trahir un tel serment équivaut à renier son propre nom.

J’ai mis vingt ans à retrouver les incendiaires. Pour les démasquer, je me suis fait tour à tour argousin et malfrat, justicier et repris de justice, philanthrope et exploiteur, nabab et pauvre hère, pêcheur et poisson, rameau et racine, soc et sillon, rédempteur et félon, bref j’ai pris tous les masques de la diversité humaine. Ils ne dissimulaient qu’un visage, celui de la vengeance, et celui-ci est si hideux qu’ils ne suffissent pas à masquer sa sombre luminescence. Elle finit toujours par filtrer, même sous des paupières closes. C’est la dernière lumière qu’ont vue ceux que j’ai retrouvés.

Au point où se termine la respiration, elle se nomme Tav. C’est la dernière chose qu’ils ont entendue avant de mourir et il n’y avait rien d’autre à ajouter. Que Celui dont je ne peux même évoquer le Nom leur pardonne, moi je n’ai pas pu. Et je ne regrette rien, sinon qu’il en manquait sans doute à l’appel.

Aleph (Pcc Gobu)

Chako, Gobu, je vous lis demain

PS : je rappelle (entre autres pour Panda) qu'Aleph, Beth , Gimel, Daleth, etc, sont les premières lettres de l'alphabet hébreu. Et que Tav en est la dernière. Ceci explique cela...

Roz-gingembre a écrit:Mentor : tu écris toujours à cette vitesse là ? ça me souffle !
Sinon, je tenais à te préciser que je ne le connaissais pas moi, ton frère. On est d’accord là-dessus, hein ?

tout le monde le connait !
Moi c'est Guy MEL et lui c'est Garga MEL
:-)))

Oups, imprévu...

Je vous commente (et encode les textes) demain !

Merci MC :-)

(pour aujourd'hui, juste mes camarades de consigne. sinon je clamse avant d'avoir tout lu)

Hellian: joli tour, lu d'une traite, très bien passé. (de toute façon les stichomythies c'est toujours mon péché mignon ^^)

Gobu: putain... putain... j'en tombe. sérieux, c'est pas le même trip que le maître et son disciple. magnifique. du grand gobu, hugues de son prénom, grand chef parce que, et il le vaut bien, c'est ce qui vient après hugues. Hugues Grand Chef.

et merci panda, ta consigne elle déboîtait vraiment quelque chose de bien.

(ps: j'étais le seul à avoir zappé l'origine du mot "aleph"?)

Chako Noir a écrit:putain... putain...

Heu... j'vous doit combien? (ça venait du fond du coeur, n'ai pas pu m'en empêcher...) gnn$$!!

J'ai tout lu, mais comme j'ai la tronche dans les charentaises (au moins) faut que je vais commenter demain seulement.

Quant à toi Panda, nom de...Nom, si tes recettes sont aussi balèzes que tes contraintes, faudra que tu vas publier ton livre de recettes à la Pléiade. Ou au moins chez Larousse (Julie de son prénom)

Hau à toutes'z'et tous !!!

PS : Shako, Hugues, ça s'écrit Hau chez les Lakotas. Nom de Wakan Tanka !

Hau Gobu.
C'est vrai, c'est un joli nom.
Que Hugues... c'est vrai, celui-là, on le voit plus porter des charentaises qu'une coiffe de plumes. M'en fous, j'suis charentais! :p
Bonne nuit les porte-plume!

juste lu Shako et Pili . quelle aisance, quel talent, quel génie ! quel, flute je ne trouve plus.. ah si.. c'est du moi à l'état pur ! .
trèfle de plaisante ris ( de veau), je suis sincèrement épaté . Mais que font les éditeurs ?

Pili, c'est subtil et poètique, même si la notion de vengeance n'est pas évidente à déceler.

Shako,tes deux textes sont remarquables . le second possède une vraie dimension poètique, un souffle (si j'ose dire ) étonnant. Les contraintes sont intégrées avec virtuosité. Mais dis-moi, où se tiens la vengeance ? sauf à considérer que l'enfant est la vengeance vivante de l'amour. je n'ose le croire.

Finalement, pas résisté, ai lu Pili...
Un peu déçu par "deux ou trois choses qui me tarabustent", j'espérais relire la Pili que j'adore lire, et... YIHOUHOU!!!! ^^
Adorable, vraiment, sourire jusqu'à la racine des cheveux!

Hellian: je sais pas trop quoi te répondre... juste merci.
Pour la vengeance... ben je sais pas, je l'ai oubliée
(attends, je vais l'improviser en mode commentaire de texte littéraire par un étudiant foireux: alors en fait y a une sorte de revanche par rapport à la société matérialiste qui tend à attacher le bonheur à des biens de consommation totalement futiles et initialement pas indispensables, et là le mec il prouve que le vrai bonheur c'est juste un grand câlin entre deux êtres dans laquelle la vie se retrouve mille milliards de fois plus étincelante que dans un BigMac)
><

panda: j'avais pas vu, ton héros se nomme R.Ododindron.. youhihi!!! (merci mentor) ^^

Bon bon voilà, voilà, trop tard pour la " vengeance "dommage.

Oh! ça avait l'air drôle comme tout !!!
Tu nous en refais une fournée un autre jour Panda ?

MENTOR: Un registre grave, on n'est pas habitués à ça de ta part. Tu t'en sors très bien, simple et bien ficelé avec une pointe d'humour. J'aurais bien vu un peu plus long tiens !

pas le temps de veliser. A donf au taff . A Wimbawouais.

CorrigéExo230409



MENTOR :

Du rififi à Gdwada comme s’il en pleuvait ! « Aucune faute d’ortho, ça trompe pas » J’aime bien celle-là. Comme d’ailleurs tout ce petit scénar de vengeance relevé comme un rougail. Quant à tes malfrats de supermarché, z’ont eu que ce qu’ils méritaient : mater la Star’Ac sur écran géant en sirotant, des ti-punchs, non mais où c’est qu’on va, là ? Bonne digestion, camarades requins !

SAHKTI :

Ouh là là, quelle guirlande de malfaisants ! Entre le dresseur de mygales shootées au rhum, le postier à la curiosité malsaine, ou même qui-vous-savez en personne, ton pauvre Dalet – un ignoble personnage, entre nous – a bien du souci à se faire pour identifier son persécuteur. Naturellement le coup venait du lointain Orient. Le péril jaune, bon sang mais c’est bien sûr, comment n’y avais-je pas pensé plus tôt, a-t-il dû se reprocher juste avant de se faire refroidir. Une prose aussi délirante ne pouvait émaner que de l’esprit tortueux d’un asiate ou assimilé. CQFD. Et très bien démontré, de surcroît, avec la verve et la rosserie qui te sont coutumière, sans doute quand tu as un peu tutoyé ce bon M. Guinness. Honni soit qui mal y pense !

PANDA :

L’Australie est un pays où l’on réussit mieux parce qu’on a la tête à l’envers. D’accord, mais les bébés kangourous, ils tombent pas de la poche de leur mère, des fois ? Un chouette portrait de femme à la tête à l’envers aussi. Beaucoup de chiens, beaucoup de chiennes, une bonne louchée de fatalitas, quelques vendanges tardives ou pas, ce qu’il faut de sel de mots, bref une fricassée de vie à la sauce Panda bien saisie comme on les aime.

PILI :

« La pâle pitation d’un pois sans dents laboure prés, c’est de l’avis ; branle, chie, pou, mon bull bourre jonc ».

Cela suffisait. Le reste n’est que littérature. Chapeau bas, Pili.

HELLIAN :

Hé hé…on dirait du Sheckley de la bonne cuvée. Fallait y penser, un truc tout simple : tout l’Ancien et le Nouveau Testament récrits en un dialogue de quelques lignes. Entre deux fonctionnaires aux ailes sans doute tachées d’encre bureaucratique. Et t’as raison, le Boss est une peau de vache. Mais c’est le Boss, hein…


CHAKO NOIR :

Deux pour le prix d’un. Semaine du discount aux Comptoirs Réunis du Chako et du Noir. Et noir c’est noir. Le premier en tous cas. Pas de cadeau pour la vieille bique. La respiration se termine la où commence le carnage. Très gore, très vif et très marrant. Ceci étant, Aleph n’est pas un nom de preux chevalier fantastico-médiéval. On en a brûlé pour moins que ça, au Moyen-Age, les prénoms hébreux, ça sentait le fagot, à l’époque. Quant au deuxième, je vois ça comme un condensé survitaminé du Kamasoutra. Bravo pour la virtuosité (je parle pas du piano, parce que là, faudrait revoir l’assise du poignet…eh non…nooon pas le claquoir…aaargh)

Gobu : déclinaison intéressante d'un alphabet érudit. Mériterait probablement une lecture bien plus attentive que celle à laquelle je viens de procéder mais je suis quand même impressionnée.

Chako : j'ai beaucoup aimé le second même si la vengeance était un peu restée coincée dans le premier. Il faut dire qu'elle s'était plutôt bien exprimée!

Mentor, c'est qui ça gargamelle? connais pas.

Félicitations à tous, vous avez gazé.
J'espère pouvoir participer une prochaine fois!

Roz-gingembre a écrit:Mentor, c'est qui ça gargamelle? connais pas

ha ben bien sûr, si on ne connait pas, ça gâche (un peu) le plaisir
c'est lui, le grand méchant GARGAMEL



Chasseur infatigable des fameux Schtroumpfs, les petits hommes bleus de Peyo, toujours accompagné de son horrible chat Azraël
;-)
.

M'enfin Roz-gigembre, tu n'as pas grandi avec les Schtroumpfs toi ? !!
Alors tu ne connais pas la salsepareille non plus ?!!

Oui oui, Mentor, c'est bien lui Gargamel le méchant sorcier de Peyo. Mais...sais-tu qu'en vieux françois (la langue de Villon, par exemple) le gargamel désignait la gorge ? Dans le sens, je m'en vas lui trancher le gargamel à ce maraud...Si si, c'est ainsi.

Gobu a écrit:sais-tu qu'en vieux françois (la langue de Villon, par exemple) le gargamel désignait la gorge ? Dans le sens, je m'en vas lui trancher le gargamel à ce maraud...Si si, c'est ainsi.

gaargh, je m'étrangle :-)))

merci

en vieux françois... Villon :-))))

mentor a écrit:en vieux françois... Villon :-))))

Y dit quoi lui là bas, François Fillon? ha ok, je comprends mieux maintenant... :-)

PANDA: Grave et bien fichu, avec de belles sonorités comme Beau, beau, beau, beaucoup de charme, le mec avait surtout beaucoup de chien. Mais en plus beaucoup de chiennes : des femmes dans le genre de R.O : perdues, avec beaucoup de chaines
Y a pas mal d'amertume dans tout ça.
PS: juste qu'en Australie, on se casse aussi beaucoup la gueule...

PILI:Sais pas pourquoi, mais quand j'ai vu cette première phrase attribuée comme contrainte, je me suis dit que tu en ferais quelque chose.
pas d'erreur, c'est bien toi, mêlant absurdité, humour et classe. Court mais bon !

HELLIAN: par moments laborieux mais en même temps, ça me fait penser à ces duos de truands qui se la jouent très cérébraux, en refaisant le monde. Sur ce point, ça me paraît réussi.

CHAKO 1: Rhaaaa je le sens ce texte, je l'ai vécue cette leçon (enfin, pas jusqu'au bout mais le début, grrr), alors fatalement ça me parle et ça me fait frémir :-)

CHAKO 2: Poétique et frénétique, j'aime bien, surtout avec cette chute.

GOBU: Ha dis donc... beau et grave, avec une puissance qui se la joue toute en sobriété, c'est vraiment un texte qui me plaît beaucoup Gobu. Une vengeance sombre et quasi innée qui passe bien sous ta plume.

voilà, je vous ai tous lus.. Autant vous dire que je suis escagassé (je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ça le dit quand même) ..

Mentor : c'est ce que l'on appelle du vite troussé ! Mais bien troussé. Une micro-histoire assez marrante et farfelue qui m'a scotché le nez sur le grand écran de 75 pouces.

Sahkti : je ne suis ni du Pas-de-Calais, ni femme de ménage, mais, j'ai pas trop compris la fin. celai ne m'a pas empêché de lire avec avidité. Un art du récit incontestable, ce qui n'est pas un scoop.

Gobu : je ne sais comment ce garçon parvient à donner autant d'intensité en si peu de temps. Cela doit s'appeler le talent, sans doute.

Panda : j'ai très envie de dire la même chose que pour Monsieur Gobu. il y a aussi ce ton détaché teinté d'une douce amertume que personnellement je trouve bienvenue .

Si je ne m'exposais au risque d'être taxé de flagorneur, je dirais que tous vos textes, écrits en si peu de temps, témoignent d'une certaine virtuosité. Mais, comme je ne suis pas un flagorneur, je ne dirai rien de ce genre.