Allons nous promener dans le MOI voir

Allons nous promener dans le MOI voir si le VOUS n'y est pas


Les bouches tendues et closes sont hermétiques
Quand l'élastique tire à contresens
Dans le pénitencier anatomique
L'écoute si fragile
Torrent
Alarme
L'amour de guirlandes
Est pleurésie de poètes
L'ironie léchée
Salée comme un sexe

Je me fous que la terre soit noire
Je veux t'inonder de soleil
Je te veux immédiate et sans concessions
Et ta main tenir ma main comme une cigarette

"PAS TROP BELLE SINON LES AUTRES VOUDRONT TE LA PRENDRE, MAIS PAS TROP LAIDE SINON LES AUTRES TE LAISSERONT LA GARDER"

Parlons la langue érotique répétitive
Brûlons les noms de ceux qui nous enferment
Les crânes aux pieds de cochons les archi-justes les destins en toc

L'élégie des perles nous rend rhédibitoires et plus fatals

L'homme NO animalité désert de rien
Amuser des hommes
Hymnes animaux

Posthume désossé
Léchant ta photo
Assis près d'une poubelle
Respiration défunte en rade
Mes yeux de chinois et ta robe de mariée
Ma veine blonde et mon assassine

Les chiens mouillés ne font plus de bébé
Et pendant que tu dors je mange un bukkake triste
Sur le balcon je regarde
Ce vieil hérisson mourir sur la route

Alors le petit cochon rose
Si rose des fois
Lui dit Tequila Toi
Alcool qui colle qui cause
Qui kolkhoze (fruit des bois)

N'oublie rien
Aucune consonne
Aucune voyelle
Ne t'inquiète pas du temps qu'il fera
Dans le mouillage de mon encre
Un jour je deviendrai mon double
Effacerai la trace de mes ressemblances

Moi je promène mon chien
Moi je promène mes yeux
Je promène mes peines et mes je t'aime
Les blessures sont si circulaires
Qu'il ne faut jamais que tu dises que tu le sais

Belle ou laide à perdre ou a "garder " dans le pi 3,14 tu tournes c'est tout.
Tes ronds de roue que tu déploies paon de la dernière chance, qui les a fermés ?

ou " à garder " !

Du coup cette fois c'est moi qui suis restée hermétique...

Lol, j'ai lu ton texte (normal), et en fait, je pense être tombé sous le sens. J'ai adoré la seconde strophe, et surtout :

Les chiens mouillés ne font plus de bébé
Et pendant que tu dors je mange un bukkake triste
Sur le balcon je regarde
Ce vieil hérisson mourir sur la route

J'y ai ressenti beaucoup de violence, c'était peut-être le but. En tout cas, globalement, j'ai aimé

C'est à la fois violent et désespéré, mais aussi empreint d'une certaine noblesse, celle du recul qui se trouve dans le regard qu'on pose sur certaines choses. Autant de raisons qui me font beaucoup aimer ce texte.
Commentaire peu constructif, je sais, mais bon... :-)

Je promène mes peines et mes je t'aime
Les blessures sont si circulaires
Qu'il ne faut jamais que tu dises que tu le sais

Moi non plus.

Dans le mouillage de mon encre
Un jour je deviendrai mon double
Effacerai la trace de mes ressemblances

Alors le petit cochon rose
Si rose des fois
Lui dit Tequila Toi

Brûlons les noms de ceux qui nous enferment

Le titre est très sympathique mais il me semble qu'il est réducteur par rapport à l'ampleur de la question dont traite le poème.

J'aime surtout la première strophe et les trois dernières.

v.

Merci pour vos coms.
Tristan, t'as raison. C'est la meilleure strophe de ce mauvais poème.

j'ai pas trouvé la clé et suis resté sur le seuil
fatigué............;je reviendrai essayer de percer le mystère