Les parapluies ouvrent le ciel
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Sahkti
mentor
lol47
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Les parapluies ouvrent le ciel
Ma bouche sur ta langue
Ta langue dans ma bouche
Pourquoi physiologiquement il m'est possible de ramper des kilomètres pour te baiser
Moi et mon cerveau ça fait deux
Toi mon cerveau et ma bite ça fait trois
On va s'arranger
On va faire comme si
On va faire comme ça
Et ça arrangera tout le monde
La famille les amis les voisins
On fera un blog
Tu m'expliqueras que c'est pas la peine
Que le chagrin il est passé
Que tu voudrais verser des larmes
Tu m'expliqueras tout ce que tu veux
Je t'expliquerai tout ce que tu veux
Et finalement
On se quittera en se disant
On s'est aimé
On s'est aimé juste un petit peu
Jenny gémit.
Le miroir au-dessus du lavabo ne tient pas en place. Alors j’essaie d’imaginer son clitoris dur comme une cerise.
Un à un, je ravale les baisers de Jenny.
Je me remémore l‘instant souverain, quand je faisais les cent pas dans sa bouche.
Il rangea mécaniquement son bureau.
Il éteignit l'ordinateur.
Il pensa que les sanglots avaient pourri son existence. Dans une bouche élargie.
Il avait faim.
Alors il prit ses mains et les mangea.
Ma naissance fut de travers, aussi j'ai toujours pensé qu'aucune ligne n'était droite.
J'ai choisi d'écrire, comme on entrerait dans l'héroïsme passif.
« Les douleurs crèvent à la surface, je n'ai plus rien à gâcher, je m'en fous.
Tu peux me faire pipi dessus à la seule condition que tu m'aimes encore. Encore un peu. »
Ta langue dans ma bouche
Pourquoi physiologiquement il m'est possible de ramper des kilomètres pour te baiser
Moi et mon cerveau ça fait deux
Toi mon cerveau et ma bite ça fait trois
On va s'arranger
On va faire comme si
On va faire comme ça
Et ça arrangera tout le monde
La famille les amis les voisins
On fera un blog
Tu m'expliqueras que c'est pas la peine
Que le chagrin il est passé
Que tu voudrais verser des larmes
Tu m'expliqueras tout ce que tu veux
Je t'expliquerai tout ce que tu veux
Et finalement
On se quittera en se disant
On s'est aimé
On s'est aimé juste un petit peu
Jenny gémit.
Le miroir au-dessus du lavabo ne tient pas en place. Alors j’essaie d’imaginer son clitoris dur comme une cerise.
Un à un, je ravale les baisers de Jenny.
Je me remémore l‘instant souverain, quand je faisais les cent pas dans sa bouche.
Il rangea mécaniquement son bureau.
Il éteignit l'ordinateur.
Il pensa que les sanglots avaient pourri son existence. Dans une bouche élargie.
Il avait faim.
Alors il prit ses mains et les mangea.
Ma naissance fut de travers, aussi j'ai toujours pensé qu'aucune ligne n'était droite.
J'ai choisi d'écrire, comme on entrerait dans l'héroïsme passif.
« Les douleurs crèvent à la surface, je n'ai plus rien à gâcher, je m'en fous.
Tu peux me faire pipi dessus à la seule condition que tu m'aimes encore. Encore un peu. »
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
Encore un qui ne respire pas la sérénité.
Les derniers mots tiennent de l'auto-flagellation. Dur.
Les derniers mots tiennent de l'auto-flagellation. Dur.
Invité- Invité
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
Je me serais bien contenté de ceci :
Ma naissance fut de travers, aussi j'ai toujours pensé qu'aucune ligne n'était droite.
J'ai choisi d'écrire, comme on entrerait dans l'héroïsme passif.
le reste est à mon avis inutilement vulgaire
Ma naissance fut de travers, aussi j'ai toujours pensé qu'aucune ligne n'était droite.
J'ai choisi d'écrire, comme on entrerait dans l'héroïsme passif.
le reste est à mon avis inutilement vulgaire
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
De l'allure ! Un peu saccadé dans le rythme à mon goût, mais ça correspond au sujet.
J'aime particulièrement :
"Il avait faim.
Alors il prit ses mains et les mangea."
J'aime particulièrement :
"Il avait faim.
Alors il prit ses mains et les mangea."
Invité- Invité
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
J'aime à partir de Il rangea mécaniquement son bureau.
Si la violence du reste me parle, je trouve tout de même cela affreusement banal et sans grande envergure. Mais cela appartient peut-être à un processus punitif qui ne trouvera son apogée que dans l'expression d'une certaine platitude de sentiments, qui sait...
Si la violence du reste me parle, je trouve tout de même cela affreusement banal et sans grande envergure. Mais cela appartient peut-être à un processus punitif qui ne trouvera son apogée que dans l'expression d'une certaine platitude de sentiments, qui sait...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
bah , c'est comme un ventre qui se déchire et les tripes qui tombent ? beaucoup tournent les yeux , se pinçent le nez , normal ...
il y a pas de recherche d'esthetisme ou d'amour propre là dedans , y a du dedans , simplement , et ça remue ...
ça remue comme la derniére fois où j'ai presque ressenti pareil et où je l'ai dit autrement ...
ça remue car dans le manque tout tourne en boucle , vous étrangle , et un element , une lecture qui vous ressemble agrandit vos spirales , celles qui se tissent comme des toiles d'araignées autour de vous ...
il y a pas de recherche d'esthetisme ou d'amour propre là dedans , y a du dedans , simplement , et ça remue ...
ça remue comme la derniére fois où j'ai presque ressenti pareil et où je l'ai dit autrement ...
ça remue car dans le manque tout tourne en boucle , vous étrangle , et un element , une lecture qui vous ressemble agrandit vos spirales , celles qui se tissent comme des toiles d'araignées autour de vous ...
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
J'aime beaucoup ce texte. Çà me fait penser aux processus de destruction du paysage contemporain engagés par certains poètes comme Jean-Luc Caizergues avec son recueil : Mon suicide. Un sorte de poésie-fiction écrite au cutteur. J'ai hâte d'en lire d'autres.
jerome p- Nombre de messages : 105
Age : 50
Date d'inscription : 21/04/2009
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
ce n'est pas forcement un genre de texte qui s'écrit sur commande ;-)
j'crois que dans l'attente nous avons le choix d'aller chercher ceux d'avant :-)
j'crois que dans l'attente nous avons le choix d'aller chercher ceux d'avant :-)
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
De la violence, du sexe, du désespoir, de l'impossible-de-regarder-ailleurs.
Du LOL quoi!
Du LOL quoi!
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 61
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: Les parapluies ouvrent le ciel
on peut parfois trousser la littérature comme une putain, sans que les lecteurs bandent
appelons cela thérapie personelle
je ne nie pas une certaine sincérité, peut être, mais peut on s'arrêter à la seule pulsion
j'aimerai savoir comment ce texte a été écrit, un jet, un ruminement..;
appelons cela thérapie personelle
je ne nie pas une certaine sincérité, peut être, mais peut on s'arrêter à la seule pulsion
j'aimerai savoir comment ce texte a été écrit, un jet, un ruminement..;
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 63
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
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